Précédent Suivant

Les auteurs

p. 341-345


Texte intégral

1Michaël Bourlet : commandant et docteur en histoire, il est chef du département histoire et géographie des écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan et chercheur au Centre de recherche des écoles de Coëtquidan. Sous la direction de Jacques Frémeaux (université Paris 4-Sorbonne), il a soutenu en novembre 2009 sa thèse de doctorat d’histoire contemporaine intitulée Les officiers des 2e et 5e bureaux de l’EMA (août 1914-juin 1919). Contribution à l’histoire du renseignement pendant la Première Guerre mondiale. Il collabore régulièrement à plusieurs revues scientifiques et de vulgarisation sur l’histoire de la Première Guerre mondiale. Il a publié en codirection avec Yann Lagadec et Erwan Le Gall Petites patries dans la Grande Guerre (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013) et La Belgique et la Grande Guerre (Paris, Éditions SOTECA, 2012).

2Laurent Brassart : agrégé et docteur en histoire moderne, Laurent Brassart est maître de conférences à l’université de Lille 3 et membre de l’IRHiS (UMR 8529). Ses travaux portent principalement sur la régulation politique et sociale des populations, les transformations agricoles et le pouvoir administratif sous la Révolution et l’Empire. Il est l’auteur de Gouverner le local en Révolution (Paris, Société des études robespierristes, [Prix Mathiez], 2013) ; et avec Jean-Pierre Jessenne et Nadine Vivier, Clochemerle ou république villageoise ? La conduite municipale des affaires villageoises en Europe (xviiie-xxe siècle) (Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2012).

3Anne Brogini : maître de conférences en histoire moderne à l’université de Nice Sophia Antipolis, habilitée à diriger des recherches, Anne Brogini est spécialiste de la Méditerranée occidentale dans la première modernité et des relations guerrières, corsaires, commerciales, culturelles et religieuses entre chrétiens et musulmans. Elle travaille notamment sur l’ordre de Malte en tant qu’ordre monastique et nobiliaire au temps de la Réforme catholique. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages tels que Malte, frontière de chrétienté, 1530-1670 (Rome, École française de Rome, 2006) ; Des marges aux frontières. Les puissances et les îles en Méditerranée occidentale (Paris, Classiques Garnier, 2010) ; 1565, Malte dans la tourmente. Le « Grand Siège » de l’île par les Turcs (Paris, Bouchene, 2011) ; La Méditerranée au prisme des rivages. Menaces, protections, aménagements en Méditerranée occidentale, xvie-xxie siècles (Paris, Bouchene, 2015) ; Les Hospitaliers et la mer, xive-xviiie siècles (Clermont-Ferrand, Lemme edit, 2015).

4Jean-Philippe Cénat : agrégé et docteur en histoire, Jean-Philippe Cénat est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire militaire du règne de Louis XIV. Il a notamment publié Le Roi stratège (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010), une étude de la direction de la guerre sous Louis XIV, et deux biographies : une de Chamlay (Paris, Belin, 2011) et une autre de Louvois (Paris, Tallandier, 2015).

5Emmanuelle Cronier : ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, agrégée et docteure en histoire, Emmanuelle Cronier est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Picardie-Jules Verne. Auteure de Permissionnaires dans la Grande Guerre (Paris, Belin, 2013), elle est spécialiste des sociétés en guerre. Ses champs de recherche actuels concernent l’approche comparée des liens sociaux et des cultures alimentaires pendant la Grande Guerre.

6Benjamin Deruelle : professeur d’histoire de l’Europe moderne à l’université du Québec à Montréal et chercheur à l’Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHiS-UMR 8529). Ses travaux portent sur la culture, les représentations et les pratiques guerrières au xvie siècle, analysées comme autant d’expressions et de modalités de la régulation sociale. Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé De papier de fer et de sang : Chevaliers et chevalerie à l’épreuve de la modernité (Paris, Publications de la Sorbonne, 2015). Il a aussi codirigé plusieurs ouvrages collectifs dont : Savoirs et savoir-faire militaires à l’époque moderne (Paris, Publications de la Sorbonne, 2013), et Combattre à l’époque moderne (Paris, Éditions du CTHS, 2013).

7Frédéric Dessberg : agrégé et docteur en histoire, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est en détachement aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan où il enseigne l’histoire des relations internationales. Titulaire d’une Chaire européenne Jean Monnet, il est également responsable du pôle « Défense et sécurité européennes » au CREC Saint-Cyr, membre de l’UMR SIRICE et du Labex EHNE. Ses recherches portent sur la politique de la France en Europe centrale et orientale entre les deux guerres mondiales et sur les coopérations militaires. Il a notamment publié Le triangle impossible. Les relations franco-soviétiques et le facteur polonais dans les questions de sécurité en Europe, 1924-1935 (Berne, PIE-Peter Lang, 2009) ; et codirigé Les horizons lointains de la politique extérieure française avec Éric Schnakenbourg (Berne, PIE-Peter Lang, 2011) ; et Les européens et la guerre avec Isabelle Davion et Christian Malis (Paris, Publications de la Sorbonne, 2013).

8Loïs Forster : doctorant en histoire médiévale à l’université Charles de Gaulle Lille 3 (laboratoire IRHiS UMR CNRS 8529), Loïs Forster prépare une thèse portant sur les chevaliers et les hommes d’armes pendant le principat des ducs de Bourgogne Valois, sous la direction de Bertrand Schnerb. Il est doctorant allocataire du ministère de la Défense. Ses recherches académiques bénéficient de l’éclairage riche offert par l’expérimentation physique qu’il mène dans les domaines de l’équitation, du combat et de la joute.

9Bernard Gainot : maître de conférences honoraire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur associé à l’IHRF/IHMC, Bernard Gainot travaille sur l’histoire de la guerre dans ses rapports avec les mutations politiques en France et dans les espaces coloniaux, depuis la guerre de Sept Ans (1755-1763) jusqu’à la monarchie de Juillet (années 1830-1840). Il est notamment l’auteur de 14 juin 1800, Marengo (avec Bruno Ciotti [Paris, Lemme edit, 2010]) ; Pourquoi faire la Révolution ? (avec Jean-Luc Chappey, Guillaume Mazeau, Frédéric Régent et Pierre Serna [Marseille, Agone, 2012]) ; Atlas de l’Empire napoléonien, vers une civilisation européenne (avec Jean-Luc Chappey et Fabrice Le Goff [Paris, Autrement, 2014]) ; Les colonies françaises de Richelieu à Napoléon, 1640-1810 (Paris, Armand Colin, 2015).

10Marco Gemignani : diplômé avec les félicitations de l’université de Pise, est docteur en histoire militaire de l’université de Padoue. Maître de conférences depuis dix-neuf ans, il enseigne l’histoire navale à l’école navale italienne (Livourne). Il est l’auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques et a présenté quelque quatre-vingt-dix communications. Il est membre de la Société d’histoire militaire italienne depuis 1994.

11Arnaud Guinier : ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire et ancien pensionnaire de la fondation Thiers, Arnaud Guinier est chercheur affilié à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Il est l’auteur de L’honneur du soldat. Éthique martiale et discipline guerrière dans la France des Lumières (Ceyzérieux, Champ Vallon, 2014) et le codirecteur avec Hervé Drévillon de Les Lumières de la guerre, mémoires et reconnaissances tirés de la sous-série 1M du Service Historique de la Défense (Paris, Publications de la Sorbonne, 2014).

12Jean-Marie Kowalski : maître de conférences en histoire ancienne à l’université Paris 4-Sorbonne. Il enseigne l’histoire maritime et l’éthique militaire à l’École navale. Ses travaux portent principalement sur la navigation et la représentation des espaces maritimes en Grèce ancienne, mais aussi sur l’histoire des opérations navales. Sa thèse a été publiée sous le titre Navigation et géographie dans l’antiquité gréco-romaine (Paris, Picard, 2012).

13Yann Lagadec : agrégé et maître de conférences en histoire moderne à l’université Rennes 2 et membre du CERHIO (UMR CNRS 6258), il a notamment publié avec Stéphane Perréon et David Hopkins La Bataille de Saint-Cast (11 septembre 1758). Entre histoire et mémoire (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009) et avec Didier Guyvarc’h Les Bretons et la Grande Guerre. Images et histoire (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013). En 2015, il a dirigé avec Ariane Boltanski et Franck Mercier La Bataille. Du fait d’armes au combat idéologique, xie-xixe siècle (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015). Ses travaux actuels portent sur la captivité de guerre à l’époque moderne et sur l’expérience des soldats bretons pendant la Grande Guerre.

14Erwan Le Gall : chargé de cours d’histoire à l’université catholique de l’Ouest–Bretagne Sud, doctorant en histoire contemporaine au CERHIO (UMR CNRS 6258) sous la direction de Luc Capdevila, il a publié Une entrée en guerre. Le 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo au combat (août 1914-juillet 1915) (Talmont Saint-Hilaire, éditions Codex, 2014) et La Courte Grande Guerre de Jean Morin (Paris, Coop Breizh, 2014). Il est membre du comité de rédaction d’En Envor, revue d’histoire contemporaine en Bretagne.

15Rémi Masson : docteur en histoire et ancien allocataire de recherche de l’Irsem, Rémi Masson enseigne actuellement à l’institut Paul Ricœur de Louvres. Il est l’auteur d’une thèse intitulée La maison militaire du roi : d’une garde domestique à une élite militaire (ca. 1610-ca. 1715), et d’un livre, Les mousquetaires ou La violence d’État (Paris, Vendémiaire, 2013).

16Julia Osman : maître de conférences à l’université du Mississippi, Julia Osman est spécialiste d’histoire militaire de la France. Elle a publié différents articles dans les revues French History et French Historical Studies et elle est l’auteur de Citizen Soldiers and the Key to the Bastille (Palgrave, Macmillan, 2015). Elle travaille actuellement sur les rapports entre militaires et civils du xviie siècle à la guerre de Sept Ans.

17Florence Pauc : professeur certifié d’histoire-géographie, Florence Pauc est titulaire d’un master portant sur Les levées de milice provinciale du bataillon de Corbeil : un observatoire de la société du xviiie siècle et soutenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Bernard Gainot. Ce master a été récompensé par le prix d’histoire militaire du ministère de la Défense en 2011. Elle enseigne actuellement à Villeneuve-le-Roi, dans le Val de Marne.

18Éric Roulet : Éric Roulet est professeur d’histoire moderne à l’université du Littoral-Côte d’Opale. Ses travaux portent sur la genèse des sociétés coloniales en Amérique moyenne et Caraïbe, notamment au Mexique (xvie) et aux Antilles françaises (xviie siècle). Ils interrogent le développement des modèles européens en Amérique dans leur composante sociale et culturelle (évangélisation, métissage, acculturation) et la réorganisation de l’espace (villes et villages) et des échanges (les ports, rôle des compagnies de commerce). Il vient de publier avec Christian Borde Les journaux de bord xive-xxie siècle (Herzogenrath, Shaker Verlag, 2015). Son histoire de la Compagnie des îles de l’Amérique est en cours de publication.

19Christopher Tozzi : Diplômé de la Johns Hopkins University en 2013, Christopher Tozzi est maître de conférences en histoire européenne à Howard University (Washington). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment du livre Nationalizing France’s Army: Foreigners, Blacks and Jews in the French Military, 1715-1831 (Charlottesville, Presses de l’université de Virginie, 2016), et des articles « Jews, Soldering and Citizenship in Revolutionary France » (Journal of Modern History, 85, juin 2014, p. 233-257) et « Les troupes étrangères, l’idéologie révolutionnaire et l’état sous l’Assemblée constituante » (Histoire, économie & société, 33, septembre 2014, p. 52-65). Ses recherches actuelles portent sur les rapports entre l’identité, la justice et les modes de répression à l’époque des révolutions atlantiques.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.