Une Éthique, au lieu d’une Satire
Le rôle de la raison dans le Traité politique
p. 121-128
Texte intégral
1Le but de cet article est d’analyser le style apodictique du Traité politique dans le cadre de ses relations avec le rôle joué par la raison dans le domaine de la politique (décrit par Spinoza dans les premiers chapitres de cette œuvre). Grâce à cette perspective, nous espérons accéder à une vue d’ensemble du rôle « pratique » confié à la raison dans l’économie générale de l’œuvre spinozienne.
2Le lien essentiel entre politique et gnoséologie, émergeant de l’auto-analyse conduite par la raison dans le Traité politique, constitue en effet la garantie de la possibilité de l’existence de l’éthique elle-même – laquelle est, à son tour, présupposée par la réflexion politique de la dernière œuvre de Spinoza.
CHANGEMENTS DE PERSPECTIVE : LE TRAITÉ POLITIQUE, RÉSULTAT D’UNE ÉVOLUTION PHILOSOPHIQUE
3Le Traité politique est la dernière œuvre à laquelle Spinoza a travaillé. La mort l’empêcha même de l’accomplir : le texte publié dans les Opéra Posthuma est inachevé au regard du plan originel conçu par Spinoza1. Pourtant, il ne s’agit pas seulement d’un fait chronologique ; dans le Traité politique, on s’aperçoit qu’il y a eu aussi un changement de perspective par rapport aux œuvres précédentes – un changement qui, cependant, ne constitue pas un refus des positions les plus anciennes. Il intègre plutôt les positions précédentes selon une règle de cohérence dont les implications nécessaires sont semblables à ces lois qui règlent les rapports entre lignes et angles dans la construction des figures géométriques. Le bâtiment métaphysique de l’Éthique constitue sans doute le fondement sur lequel Spinoza essaie de construire son analyse de la politique : un fondement qui est ontologique en même temps que logique.
4Ontologique, en premier lieu, parce que la structure immanente de la substance est le lieu où tout se passe, y compris le déploiement social des modes de la substance que sont l’âme (mens) et le corps humain, donnant ainsi naissance à la politique. Logique, en second lieu : le réseau des définitions et propositions de l’Éthique concernant la nature de l’homme (c’est-à-dire, en particulier, les parties II, III et IV), par rapport au Traité politique, constitue une sorte de fondement axiomatique à partir duquel la théorie politique qui y est exposée peut se développer. Mais aussi, si l’Éthique donne au Traité politique un fondement à la fois ontologique et logique, c’est parce que le niveau de l’esse et celui du concipi sont intimement liés : ce n’est qu’ensemble qu’ils peuvent constituer cette nervure du réel qui est dévoilée par la pensée de Spinoza – la substance est entièrement définie par parataxe sur les deux niveaux : Per substantiam intelligo id, quod in se est, et per se concipitur – « Par substance, j’entends ce qui est en soi, et se conçoit par soi2. »
DÉMONSTRATIONS GÉOMÉTRIQUES ET DÉMONSTRATIONS APODICTIQUES
5On peut donc parler d’une évolution « conservative » de la perspective philosophique de Spinoza, entre l’Éthique et le Traité politique : les résultats logiques et métaphysiques acquis pendant cet itinéraire conduits more geometrico, ne sont pas rejetés ; au contraire, ils deviennent le fondement essentiel à partir duquel la réflexion politique peut se déployer.
6Cette évolution « conservative » se réfléchit en particulier sur la pratique de la démonstration, qu’elle reprend tout en la modifiant. En effet, dans le Traité politique, la démonstration est apodictique, et non géométrique. Le rapport entre cette modalité démonstrative et les acquisitions théoriques de l’Éthique aussi bien que du Traité théologico-politique est éclairci par Spinoza au début du deuxième chapitre du Traité :
Dans notre Traité théologico-politique, nous avons traité du droit naturel et du droit civil, et dans notre Ethique nous avons expliqué ce que sont le péché, le mérite, la justice, l’injustice, et finalement la liberté de l’homme. Mais pour épargner aux lecteurs la peine de chercher dans d’autres traités des choses qui concernent au plus haut point celui-ci même, je me propose de les expliquer à nouveau en une démonstration apodictique3.
7Spinoza, dans ce deuxième chapitre du Traité politique, projette de nous donner le tableau le plus complet possible des principes fondamentaux de la science politique. A cette fin, il propose donc de les expliquer « en une démonstration apodictique (apodicticé) ». Cette allusion à une démonstration apodictique (c’est-à-dire absolument démontrable) suppose-t-elle une insatisfaction et une désaffection à l’égard de la méthode géométrique caractérisant le parcours spéculatif de l’Ethique ? Au contraire, dans le Traité politique, Spinoza se propose d’« apporter à l’étude de tout ce qui concerne cette nouvelle science la même liberté d’esprit qu’on a coutume d’apporter dans les recherches mathématiques4 ». La méthode géométrique n’est donc pas rejetée dans le Traité politique ; les résultats qu’elle a permis d’obtenir à propos de la condition humaine dans les parties II, III et IV de l’Ethique seront seulement exposés dans cette nouvelle œuvre sous une nouvelle forme apodictique, d’autant plus propre à s’accorder à la pratique. Spinoza n’a pas d’abord « cherché à démontrer quoi que ce soit de nouveau ou d’inouï », mais « seulement tâché de démontrer par des raisons certaines et indubitables, ou bien de déduire de la condition de la nature humaine elle-même, ce qui s’accorde mieux avec la pratique5 ». Dès ces derniers mots, on peut apercevoir très clairement la persistance du lien avec la théorie descriptive de la nature humaine que la méthode géométrique nous a permis d’acquérir à la faveur de l’itinéraire démonstratif de l’Éthique. Les résultats de la réflexion conduite dans l’ Éthique sont conservés par le Traité politique dans une forme synthétique dont la légitimité est tout à fait garantie par sa nature apodictique. Ce que Spinoza va faire, « pour épargner aux lecteurs la peine de chercher dans d’autres traités des choses qui concernent au plus haut point celui-ci même », c’est conduire la science politique à un nouveau niveau de certitude et d’universalité : la rendre tout à fait apodictique, ce qu’on ne peut faire que si on connaît la nature humaine et, plus précisément, la raison humaine.
RAISON ET POLITIQUE
8La raison joue donc un rôle fondamental dans la science politique, tant au niveau épistémologique qu’au niveau social.
9En effet, la raison est justement la condition de possibilité d’une science politique, en tant que garantie de l’existence des notiones communes, c’est-à-dire des idées adéquates des propriétés communes des choses6, sans lesquelles on ne pourrait concevoir aucune science. En même temps, la raison constitue aussi la condition nécessaire à l’existence d’une vie politique :
La raison enseigne à pratiquer la piété d’un cœur tranquille et bon – ce qui n’est possible que dans un Etat –, et [...] d’autre part il est impossible que la multitude soit conduite comme par une seule âme – comme il est requis dans un Etat – si elle ne possède pas des règles de droit instituées selon le précepte de la raison7.
10En effet, « les règles de droit de l’Etat le meilleur doivent être instituées selon le commandement de la raison8 ».
11Le chapitre I est très clair : il ne s’agit, dans le Traité politique, ni de philosophie, ni de pure politique. Aucune de ces deux voies ne conduit ni à une vraie compréhension de la politique, ni à une vraie utilité pour les hommes et leur vie en société :
Les philosophes conçoivent les affects dont nous sommes tourmentés comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur propre faute ; c’est pourquoi ils ont coutume d’en rire, d’en pleurer, d’en médire, ou, quand ils veulent montrer plus d’élévation, de les maudire. [...] Les hommes politiques, estime-t-on en revanche, tendent des pièges aux hommes plutôt qu’ils ne veillent sur eux, et sont habiles plutôt que sages : c’est que l’expérience leur a enseigné qu’il y aura des vices aussi longtemps qu’il y aura des hommes. Ils s’appliquent donc à prévenir la méchanceté humaine9.
12Il s’agit d’abord d’une vraie science politique, conçue dans une démarche plutôt naturaliste que moraliste – le seul chemin possible, selon Spinoza, pour ce qu’il se propose de faire, après avoir montré la nécessité de reconsidérer la politique au-delà des préjugés qui présument insondable la discordance entre théorie et pratique dans le domaine de la science politique10 : à savoir, « d’établir par des raisons certaines et indiscutables ce qui s’accorde le mieux avec la pratique11 ». Ce but est d’autant plus nécessaire que les deux voies parcourues – l’une par les philosophes, l’autre par les politiques – se révèlent pareillement stériles. Ni les philosophes, ni les politiques n’ont choisi la voie de la raison, ou de la connaissance de la raison ellé-même : les uns (les politiques), à cause du caractère exclusivement empirique de leur pratique ; les autres (les philosophes), parce que leurs théories sont inapplicables, car fondées sur une conception chimérique de la nature humaine. Voilà pourquoi ils ne comprennent pas les lois de la nature humaine, ce qui les empêche de construire une vraie réflexion politique.
LES AFFECTS, L’ÉTHIQUE, LA POLITIQUE
13Les philosophes évoqués au chapitre I du Traité politique confondent nos affects avec des vices et, par conséquent, « n’ont jamais conçu de Politique qui puisse être en usage », car ils « ont écrit une Satire en guise d’Ethique12 ». Quant aux politiques, qui ont eu l’expérience pour maîtresse, ils ont acquis une connaissance incomplète des hommes : une connaissance de premier genre, comme dirait Spinoza (qui a, lui, le projet d’en fonder une adéquate, donc de deuxième genre, dans son Traite). Parce que leur connaissance des hommes est incomplète, les politiques ont cru qu’« il y aura des vices aussi longtemps qu’il y aura des hommes » ; ils ont donc essayé de prévenir la malice humaine, « par des procédés qu’enseigne une longue expérience, et qu’utilisent habituellement des hommes conduits par la crainte plus que par la raison13 ».
14Spinoza, lui, a tout d’abord écrit une véritable éthique. Il a pu accomplir cette entreprise parce qu’il a cherché à comprendre l’homme de manière rationnelle ; et c’est précisément grâce à cette enquête qu’il a su éviter la confusion entre affects et vices qui entache les traités des philosophes et ceux des politiques. On ne peut donc pas faire abstraction de ce que Spinoza a déjà établi au sujet du rôle de la raison dans la théorie de la connaissance esquissée par l’ Éthique. La raison, personnage principal du Traité politique, est précisément celle que l’Ethique indique comme « connaissance de deuxième genre ».
15Mais le plus important, c’est le fait que la raison dont Spinoza nous parle n’est pas une pure faculté d’abstraction, puisque, dans cette hypothèse, toute réflexion politique et éthique chez Spinoza deviendrait abstraite : la théorie des affects, qui est le fondement de la gnoséologie, de l’éthique, mais également du Traité politique, serait détruite. C’est pourquoi Spinoza peut aussi écrire :
Il ne faut pas chercher les causes et les fondements naturels de l’Etat à partir des enseignements de la raison, mais les déduire de la nature ou condition commune des hommes14.
16Une telle affirmation pourrait bien paraître en contradiction avec celles décrivant le rôle de la raison au domaine de la science politique15. Pourtant, elle ne contredit pas cette autre affirmation selon laquelle la raison ne peut qu’exprimer la puissance de la nature humaine, dès que l’on réfléchit au fait que Spinoza cherche ici tout simplement à éclaircir sa recherche d’un concept plus étendu, capable de définir la condition humaine elle-même. L’homme est en fait capable de raison – d’une raison qui n’est pas une faculté abstraite, impersonnelle, telle qu’elle pouvait être entendue par ces philosophes et politiques confondant affects et vices –, en vertu de sa constitution : mais Spinoza veut préciser que, pour autant, cela ne signifie pas que l’homme soit toujours rationnel. La « condition commune des hommes » ne comprend pas seulement la raison, mais aussi ces affects passifs qui sont irréductibles dans ce contexte : sa science politique doit bien tenir compte de cela.
17C’est seulement grâce à une telle notion de raison que l’on peut accomplir le programme préconisé par Spinoza :
[Prendre grand soin] de ne pas rire des actions des hommes, de ne pas les déplorer, encore moins de les maudire – mais seulement de les comprendre. Et ainsi, [considérer] les affects humains – amour, haine, colère, envie, gloire, compassion et tous les autres mouvements du cœur –, non comme des vices de la nature humaine mais comme des propriétés qui lui appartiennent, comme appartiennent à la nature de l’air chaleur, froid, tempête, tonnerre et autres phénomènes de ce genre16.
18La raison dont Spinoza parle n’a donc pas le but d’étouffer les passions de l’âme ; elle est, bien plutôt, le seul moyen possible pour transformer – dans le domaine de l’éthique, mais aussi dans celui de la politique – les affects passifs (qui, nécessairement et constitutivement, nous frappent), en affects actifs, capables d’augmenter notre puissance d’agir. De la raison (c’est-à-dire de la connaissance du deuxième genre), en effet, ne peuvent naître que des affects actifs, c’est-à-dire des affects dont nous sommes causae adaequatae17 : voilà pourquoi le lien entre raison et potentia agendi est primordial et ne peut pas s’expliquer sans renvoi au réseau des affects. En ce sens, on comprend le lien essentiel entre raison et nature humaine :
Et ainsi j’appelle un homme « libre » sans réserve dans la mesure où il est conduit par la raison, parce que dans cette mesure même il est déterminé à agir, quoique nécessairement, par des causes qui peuvent être comprises adéquatement à partir de sa nature seule18.
19La raison est ce qui permet de connaître adéquatement les causes de nos actions, nous rendant libres et, par conséquent, hommes au vrai sens du mot. La raison est, encore, ce qui rend Spinoza lui-même capable d’écrire une éthique, au lieu de la satire qui est l’œuvre des « philosophes » dont il parle au début du Traité politique.
20Dans les premiers chapitres du Traité politique, Spinoza nous montre donc que la réflexion – conduite, apodictiquement, par la raison elle-même – sur la raison et son rôle fondamental dans le domaine de la politique est l’aboutissement même du parcours, que l’on pourrait dire d’auto-conscience, accompli par la raison à travers l’Éthique. Ce parcours est la seule voie dont la raison dispose afin de se connaître, c’est-à-dire de connaître la puissance propre à l’homme, en tant que déductible de sa nature, et ses lois nécessaires et immuables, de manière adéquate (en l’occurrence, par « notions communes »). Voilà donc la troisième voie, permettant à Spinoza d’accomplir la jonction entre théorie et pratique, tenue à tort pour irréalisable ; celle-ci constitue le fondement épistémologique du Traité politique.
BIBLIOGRAPHIE
Éditions des œuvres de Spinoza
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Voir, dans les Opéra (édition de C. Gebhardt, Heidelberg, Winter, 1925, vol. IV), la lettre 84 de l’hiver 1676, apparemment adressée à J. telles (cette lettre a été signalée par les éditeurs comme un avertissement précédant le Traité politique).
2 Éthique, I, définition III. Nous citons la traduction de B. Pautrat (Paris, Seuil, 1988).
3 Traité politique, II, 1. Nous citons la traduction de C. Ramond (Paris, PUF, 2005).
4 Traité politique, I, 4.
5 Ibid. Nous soulignons. Nous citons ici la traduction donnée par Paolo Cristofolini dans ce même volume.
6 Voir £th/que, II, 40, scolie 2.
7 Traité politique, II, 21. Nous soulignons.
8 Ibid.
9 Traité politique, 1,1 et 2.
10 Voir Traité politique, 1,1.
11 Traité politique, \, 4.
12 Traité politique, 1,1. Nous soulignons.
13 Traité politique, I, 2. Nous soulignons.
14 Traité politique, I, 7. Voir aussi II, 5.
15 Voir par exemple Traité poiitique, II, 21.
16 Traité politique, I, 4.
17 Voir Éthique, III, définition III.
18 Traité politique, II, 11. Nous soulignons.
Auteur
École normale supérieure de Pise
Ancienne étudiante de Paolo Cristofolini à l’Ecole normale supérieure de Pise, actuellement doctorante en cotutelle sous la direction de Chantal Jaquet (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Alfredo Ferrarin (université de Pise). Sa thèse porte sur les problèmes liés à la conscience de soi au xviie siècle chez Spinoza et Pascal. Elle travaille également à une édition et traduction italienne de la correspondance de Spinoza.
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