Préambule
p. 11
Texte intégral
Note sur la transcription de l’alphabet khmer à l’alphabet latin
1Le choix de ne pas utiliser de translittération du khmer en alphabet latin, comme celle synthétisée par Saveros Lewitz1 (1969), ou de ne pas employer un alphabet phonétique, a pour objectif de faciliter la lecture de l’ouvrage.
2La latinisation des termes khmers utilisés ici suit celle habituellement usitée par les institutions locales (principalement pour les noms de lieux et des divisions administratives), les organisations internationales et les médias. Il existe cependant d’importantes variations de « latinisation » des termes khmers, qui s’expliquent par l’absence d’un mode de retranscription ou de translittération unique et commun. Il est ainsi courant que les noms de lieux ou ceux des divisions administratives soient orthographiés de multiples manières en langue étrangère, comme l’attestent les rapports d’institutions internationales ou d’agences de coopérations bilatérales et les nombreux documents en anglais produits par les institutions locales. De nombreux odonymes et noms de quartiers ou de parties de la ville sont indiqués, sur la signalétique routière, à la fois en khmer et en alphabet latin. Nous nous sommes donc appuyés, dans ce travail, sur cette retranscription tantôt « officielle », tantôt « commune ». De même, nous avons reporté les retranscriptions de noms de projets immobiliers ou d’entreprises telles qu’utilisées et affichées par les acteurs privés et publics.
3La grande majorité des termes retranscris dans l’ouvrage sont ceux généralement utilisés dans le langage parlé, principalement relevés lors des recherches de terrain. Le lecteur trouvera un glossaire des termes khmers à la fin de l’ouvrage.
Note sur la retranscription des entretiens
4Les entretiens utilisés dans cet ouvrage n’ont pas fait l’objet d’enregistrements. Les retranscriptions d’entretiens qui n’ont pas été réalisés en français – seuls quelques entretiens ont été réalisés dans cette langue – sont donc majoritairement le résultat d’une traduction simultanée du khmer vers le français, ou parfois de l’anglais vers le français. Lors des deux phases d’enquêtes ménages, en 2008 et 2009, les entretiens avec la population ont été, la plupart du temps, effectués avec l’aide d’interprètes. Notre connaissance du khmer au moment des enquêtes nous a permis de mener une grande partie de chaque entretien. Ceux consacrés aux récits de vie ont davantage mobilisé le travail en équipe avec les interprètes.
Notes de bas de page
1 S. Lewitz, « Note sur la translittération du cambodgien », Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient, 55, 1969, p. 163-169.
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