Partir ou rester ?
Les Intellectuels allemands devant l'exil 1933-1939
Aussitôt après la prise de pouvoir par Hitler, en janvier 1933, la majeure partie des intellectuels allemands (scientifiques, philosophes, écrivains, artistes) quitte le pays. Les raisons de cet exil, essentiellement vers d'autres pays d'Europe jusqu'en 1939, sont le plus souvent non pas raciales, mais politiques. Pour certains, il y va de la vie ou de la mort. L'Allemagne n'en continue pas moins à publier des livres, à jouer des pièces, à donner des concerts, des cours à l'Université etc... P...
Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 14 mars 2018
ISBN numérique : 978-2-87854-825-9
DOI : 10.4000/books.psn.6189
Collection : Monde germanophone
Année d’édition : 2001
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-87854-208-0
Nombre de pages : 436
Aussitôt après la prise de pouvoir par Hitler, en janvier 1933, la majeure partie des intellectuels allemands (scientifiques, philosophes, écrivains, artistes) quitte le pays. Les raisons de cet exil, essentiellement vers d'autres pays d'Europe jusqu'en 1939, sont le plus souvent non pas raciales, mais politiques. Pour certains, il y va de la vie ou de la mort. L'Allemagne n'en continue pas moins à publier des livres, à jouer des pièces, à donner des concerts, des cours à l'Université etc... Parmi les intellectuels restés au pays figurent des noms célèbres : le poète Gottfried Benn, le philosophe Martin Heidegger ou le Prix Nobel de littérature Gerhart Hauptmann. Qu'est-ce qui pousse ces intellectuels à se mettre au service des nazis : une conviction politique, le simple l'opportunisme ? Les exilés observent avec une extrême attention les faits et gestes de leurs collègues en Allemagne afin de tracer une frontière symbolique entre les « véritables intellectuels » et les « traîtres ».
À relever d'un discours d'une extrême sévérité, plus tard adoucie il est vrai par une plus juste compréhension, la condamnation des « renégats » pose la question des modalités de la lutte contre un discours totalitaire : est-il possible de s'opposer à un langage perverti, sans tomber dans les travers mêmes que l'on dénonce ? La question se double d'une autre : peut-on, de l'extérieur et sur des critères uniquement politiques, juger de qui est un traître et qui est un opposant ? Le livre éclaire ici le problème de la culpabilité dans un régime totalitaire.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Médiations ou le métier de germaniste
Hommage à Pierre Bertaux
Gilbert Krebs, Hansgerd Schulte et Gerald Stieg (dir.)
1977
Tendenzen der deutschen Gegenwartssprache
Hans Jürgen Heringer, Gunhild Samson, Michel Kaufmann et al. (dir.)
1994
Volk, Reich und Nation 1806-1918
Texte zur Einheit Deutschlands in Staat, Wirtschaft und Gesellschaft
Gilbert Krebs et Bernard Poloni (dir.)
1994
Échanges culturels et relations diplomatiques
Présences françaises à Berlin au temps de la République de Weimar
Gilbert Krebs et Hans Manfred Bock (dir.)
2005
Si loin, si proche...
Une langue européenne à découvrir : le néerlandais
Laurent Philippe Réguer
2004
France-Allemagne. Les défis de l'euro. Des politiques économiques entre traditions nationales et intégration
Bernd Zielinski et Michel Kauffmann (dir.)
2002