Les traductions des œuvres littéraires de la RDA en France jusqu’en 1989 : une image officielle de la RDA ?
p. 144-150
Texte intégral
1Dix ans après la chute du Mur, il est impossible d’utiliser, pour délimiter le champ occupé par la littérature de RDA, les critères restrictifs qui avaient été par exemple retenus pour le choix des écrivains invités aux Belles Étrangères de la RDA1 en 1987 : n’avaient alors été sollicités que les écrivains résidant dans le pays et dont les œuvres étaient publiées en RDA. Avec « le changement », ces critères ont en partie perdu leur pertinence : Mutmaßungen über Jakob, bien que publié en RFA semble appartenir davantage à la littérature de RDA que de RFA, de même que tout ou partie de l’œuvre de Jurek Becker, Monika Maron, Wolfgang Hilbig, ou même Sarah Kirsch et Günter Kunert. Pour lever toute ambiguïté, on entendra ici par littérature de RDA celle qui a été écrite intra muros ou extra muros par des écrivains « socialisés » en RDA.
2L’ensemble des traductions publiées en France avant 1989 rend-il compte fidèlement des évolutions, tendances et contradictions de la littérature de la RDA ? Cet ensemble correspond-il à ce que la RDA – ses autorités politiques ou culturelles – souhaitait faire connaître en France ?
3On a certes commencé très tôt à traduire des auteurs de RDA. Les premières traductions2 pointaient les contradictions de l’histoire allemande dans la première moitié du XXe siècle et ont été perçues comme porteuses d’espoir pour la construction d’une « autre » Allemagne. La venue à Paris en 1954 du Berliner Ensemble a non seulement ouvert la voie à la réception de Brecht, mais également conforté les espoirs dévoilés par les premières œuvres traduites. Les articles publiés en 1956 dans La nouvelle critique ont souligné deux des aspects fondamentaux et fondateurs de cette littérature : l’antifascisme d’une part et la construction d’une autre Allemagne, c’est-à-dire d’une Allemagne qui, à la différence de celle de l’Ouest, avait refusé l’héritage.
4La dizaine d’œuvres publiées dans la décennie suivante élargissent à peine cet horizon.3 On a continué à traduire des écrivains de la génération née au début du siècle (Bruno Apitz, Dieter Noll, Anna Seghers, des œuvres qui reviennent – toujours dans la perspective de l’antifascisme, du résistant, du héros positif – sur l’histoire allemande récente. On a, il est vrai, publié le roman d’Erwin Strittmatter (Une Tête pleine d’abeilles) qui thématise les nouvelles conditions de propriété et de travail dans la société rurale – comment concilier l’initiative, la créativité, la responsabilisation et les contraintes de la collectivisation – mais on a laissé de côté celui de Erik Neutsch (Spur der Steine)4 qui au-delà des déclarations d’allégeance au système assénées dans ses dernières pages peut être lu comme une mise en question radicale du «socialisme réellement existant ».
5Jusqu’à la publication du roman de Christa Wolf, Christa T.,5 les traductions ne transmettent que partiellement les contradictions et les modifications profondes qui traversent les œuvres littéraires écrites ou publiées entre 1961 et 1973 en RDA. Alors que des écrivains aux accents complètement neufs évoluent déjà très nettement vers une plus grande subjectivité, vers une radicalité dans leur approche de l’histoire allemande et de l’esthétique de la modernité, la réception en France reste prisonnière du champ conflictuel de la guerre froide. On cherche en vain la tonalité nouvelle apportée par Irmtraud Morgner, Günter Kunert, Jurek Becker, et surtout par Uwe Johnson (publié seulement à partir de 1975) et Heiner Müller.
6Il semble même que la réception du Ciel partagé de Christa Wolf6 ait été profondément ambiguë ; la majorité des critiques et commentateurs ont fait un amalgame immédiat entre le titre, la division de l’Allemagne et la construction du Mur. Or, l’élément fondamental du récit est bel et bien la tentative de suicide de Rita, le personnage central féminin. Expression du mal-vivre, le suicide était un sujet complètement tabou en RDA. Or ce que Christa Wolf veut souligner, ce sont les ruptures psychologiques conséquences des ruptures de l’histoire et des contraintes socio-politiques, un thème qui sera repris, radicalisé, approfondi dans Christa T.
7Les Éditeurs Français réunis (EFR) qui avaient publié, en 1964, Le ciel partagé de Christa Wolf,7 ont renoncé à Nachdenken über Christa T. Pourquoi ? S’agit-il d’une décision politique imposée par le PCF à une maison d’édition qu’il contrôlait ? On se souvient que la parution de ce roman avait suscité en RDA une violente controverse.8 Sembla-t-il inopportun aux EFR de publier un texte pour lequel l’éditeur est-allemand, Mitteldeutscher Verlag, s’était fait vertement rappeler à l’ordre, alors qu’en revanche il parut très opportun, voire opportuniste, aux Éditions du Seuil9 de faire traduire rapidement un livre dont la publication en RFA s’était accompagnée d’une violente campagne contre la politique culturelle de la RDA ? De même qu’on s’étonne a posteriori que des œuvres aussi fortes que Franziska Linkerhand de Brigitte Reimann,10 Karen W. de Gerti Tetzner11 n’aient pas retenu l’attention des éditeurs ou qu’elles aient été publiées tardivement et dans une collection inappropriée comme ce fut le cas de Leben und Abenteuer der Trobadora Beatriz12 de Irmtraud Morgner. Ces textes novateurs dans le paysage littéraire de la RDA ne sont pas de simples romans féministes, ils soulignent certes les conflits des femmes aux prises avec une société dans laquelle le prix de l’adaptation sociale est le suivisme politique et la frustration psychologique, mais ils posent surtout des questions fondamentales à une société qui pensait avoir résolu le problème de l’égalité des sexes sous prétexte que son principe était inscrit dans la constitution !
8Des raisons, le plus souvent d’ordre politique, expliquent en partie ces lacunes : l’escalade de la guerre froide, l’absence d’intérêt pour la RDA, les relations privilégiées entre la France et la RFA et le désir français de ne pas blesser le partenaire allemand qui entendait être l’unique représentant de la légitimité et de l’histoire allemandes, et enfin l’appartenance politique de la majorité des médiateurs entre la France et la RDA qui fournissait à leurs adversaires politiques un argument facile en leur permettant de qualifier leur travail d’idéologique et donc de peu fiable.
9On aurait pu s’imaginer que les choses allaient changer avec la reconnaissance officielle de la RDA par la France en 1973. Certes l’intérêt pour la littérature de la RDA est sorti du cercle un peu restreint où il s’était cantonné jusque-là. D’autre part, le remodelage des universités françaises après 1968 a donné à chaque structure une plus grande autonomie et rendu possibles cours et séminaires sur la RDA. Allemagnes d’aujourd’hui13 et Connaissance de la RDA14 qui ont été, bien plus que des revues, des groupes de recherche se sont certes adressées à un public de spécialistes, mais dans leur mouvance, des revues plus généralistes, comme le Magazine Littéraire ou La nouvelle Critique, ont publié dossiers ou numéros spéciaux qui ont fait connaître de nouveaux auteurs et les problématiques qu’ils abordaient. En revanche on a publié peu de traductions ces années-là, et il a fallu attendre la décennie suivante pour que paraissent Die unvollendete Geschichte15 et Hinze et Kunze16 de Volker Braun, Kindheitsmuster de Christa Wolf17 et les livres de Stefan Heym. Quant à Tod am Meer, de Werner Heiduczek,18 Es geht seinen Gang, d’Erich Loest,19 les romans de Helga Schütz ou Gunter de Bruyn, ils n’ont jamais été traduits.
10Pendant cette même période, l’intérêt se porte vers les écrivains qui quittent la RDA20 après l’affaire Biermann et le VIIIe congrès des écrivains (mai 1978).21 Il semble que le changement d’optique de l’édition de RFA ait incité les éditeurs français à changer leur politique éditoriale en privilégiant l’image de la dissidence22 au détriment des écrivains restés dans le pays.
11On aurait pu penser, au moment de la signature de l’accord culturel entre la France et la RDA (16 juin 1980),23 que les relations culturelles entre les deux pays allaient se normaliser et faciliter les relations entre les éditeurs français et est-allemands, ainsi que la négociation des droits. Or cela n’a pas vraiment été le cas, même si une maison d’édition (Alinéa) s’est particulièrement attachée, au cours des années 80, à la publication des auteurs résidant en RDA. Grâce au travail d’Alinéa, et en particulier d’Alain Lance, qui a créé la collection de littérature allemande, paraissent enfin les livres qui indiquent la fonction sociale de la littérature en RDA. En l’absence d’espace public, de débats publics, ce sont les écrivains qui ont mis le doigt sur les blessures, les crises de la société est-allemande : le conflit de l’individu et de la société, la critique du socialisme réellement existant au quotidien avec Les Nouvelles souffrances du Jeune W. d’Ulrich Plenzdorf,24 L’Ami Etranger de Christoph Hein,25 ou Verfehlung de Werner Heiduczek,26 ou encore – dans les nouvelles de Helga Königsdorf27 par exemple – la confrontation avec l’Histoire, avec l’écriture officielle de l’histoire et le problème de la vérité historique ; avec le fascisme dans Trame d’enfance de Christa Wolf, 22 Jours ou la moitié de la vie de Franz Fühmann,28 puis avec l’histoire de la RDA dans La Fin de Horn,29 Le Joueur de Tango30 de Christoph Hein, Une semaine en Juin de Stefan Heym.31
12La publication des traductions, très souvent décalée par rapport à la parution originale, n’a pas permis au lecteur français de suivre avec précision le développement, l’évolution de la littérature de RDA, de découvrir dans cette littérature les convulsions et les contradictions de la société, de prendre conscience de la situation réelle des intellectuels. Quant au lecteur de l’an 2000 qui désirerait découvrir ce qu’a été la littérature de la RDA en lisant les traductions disponibles en français, il serait en droit de penser que les écrivains est-allemands ont été majoritairement critiques ou dissidents. La plupart des rares autres livres traduits sont généralement épuisés. En réalité, les analogies sont grandes entre la réception de la littérature de RDA en RFA et en France : pour de nombreux éditeurs, les choix des éditeurs ouest-allemands, en particulier ceux de Luchterhand et de Suhrkamp ont montré la voie. Des difficultés d’ordre technique dans la négociation directe des droits avec les éditeurs est-allemands, même dans les années 80, ont incité les éditeurs français à négocier les cessions de droits avec les éditeurs ouest-allemands qui avaient eux-mêmes régulièrement acheté aux maisons d’édition de la RDA les droits pour l’édition ouest-allemande.
13Cette image coïncide-t-elle avec celle que la RDA souhaitait donner d’elle-même ? Pour apporter une réponse exhaustive à cette question, une consultation des archives s’impose. Il n’a pas été possible32 de consulter l’intégralité du dossier concernant les relations culturelles entre la France et la RDA, ni l’ensemble des procès-verbaux des réunions bilatérales, au cours desquelles les manifestations culturelles prévues dans chacun des deux pays étaient soigneusement consignées. Toutefois la consultation de certains documents provenant des archives de l’Ambassade de la RDA, du centre Culturel de la RDA, ou du Außenministerium de la RDA permet toutefois les constatations suivantes :
14Un document en date du 15 octobre 1973 qui recense, avant la première réunion de la commission bilatérale, les problèmes à résoudre, mentionne en page 29, sous la rubrique « Schwerpunkte in der kulturpolitischen Arbeit gegenüber Frankreich », la littérature comme objectif prioritaire, avant le film, le théâtre, les arts plastiques, la musique, la germanistique, la romanistique, et l’histoire : « Arbeit mit der DDR-Literatur = Absatz von DDR-Literatur + Übersetzung von Werken ».
Alors que le document de 1973 se préoccupe davantage d’analyser les structures culturelles de la France et de définir le terrain des différentes actions, le document de l’année suivante, 1974, définit le cadre dans lequel ces actions culturelles doivent être menées et en rappelle la philosophie politique et l’objectif : soutenir les forces politiques progressistes ou liées à la classe ouvrière, rassembler et soutenir les forces démocratiques et anti-impérialistes chez les créateurs. Dans ce document, la littérature n’apparaît plus qu’en troisième position.
Un document de 1980, qui mentionne la création prochaine d’un centre culturel de la RDA à Paris et l’importance de la fonction qu’il est appelé à tenir dans la diffusion de la culture de la RDA en France, constate que dans le domaine de la littérature, il reste énormément à faire. Il faudrait d’ailleurs « eine grundsätzliche Neuorientierung ». Laquelle ? Rien n’est précisé. Les œuvres traduites en France, les écrivains invités par des institutions françaises sont-elles jugées trop critiques ?
Dans un document de 1982, rédigé à l’ambassade de la RDA à Paris, en date du 10 février 1982 et dont le titre programmatique est « développement des relations culturelles et scientifiques entre la France et la RDA et les conclusions à en tirer », tous les domaines de la culture sont passés en revue, tous sauf le livre et la littérature.
Pour les années suivantes, des documents signés par Willi Stoph et entérinant les décisions du secrétariat du SED établissent le programme qui sera mis en place au centre culturel à Paris, dans chaque domaine de la culture. Ainsi, un rapport du 10 octobre 1984 entérine les décisions du secrétariat du 2 octobre, au cours duquel il a été décidé qu’en 1985 les écrivains Günter Görlich, Max Walter Schulz, Rudi Strahl33, Erwin und Eva Strittmatter et Christa Wolf, Uwe Kant, Irmtraut Morgner, Uwe Berger et Maria Seidemann seraient invités à Paris, ainsi que Rosemarie Schuder, Benito Wogatzi et Stephan Hermlin, pour la célébration du cinquantième anniversaire du congrès international des écrivains pour la défense de la Culture qui s’était tenu à Paris en 1935.34 Il est intéressant de comparer cette liste avec celle des écrivains invités par exemple à la librairie Le Roi des Aulnes35, ou avec celle des écrivains traduits en français.
La même année, dans un rapport de l’Ambassade, en date du 17 octobre, le livre et la littérature ne sont évoqués ni dans les rubriques positives, ni dans les rubriques négatives. Le rapport constate que, dans le domaine intellectuel, la France entretient de meilleures relations avec la RFA qu’avec la RDA et souligne l’anticommunisme du gouvernement socialiste. Il constate que les échanges sont plus intenses avec la RFA, grâce au travail des Instituts Goethe qui sont les organes de diffusion de la culture ouest-allemande. Le rapport conseille de s’attacher comme les Instituts Goethe au développement de la langue allemande en France et à la formation pédagogique des enseignants d’allemand. Il recommande en outre d’engager des coopérations avec les universités pour la préparation des concours.
Il n’est plus question ni du livre, ni de la littérature, mais on n’abandonne pas pour autant les invitations aux écrivains. Pour l’année 1986, il est décidé, le 13 septembre 1985, d’inviter Uwe Berger, Albert Wendt, Inge von Wangenheim, Volker Braun ou Karl Mickel, Steffi Spira. Pour la première moitié de l’année 1987, on avance les noms de Maria Seidemann et Joachim Nowotny.36
15On comprend mieux en lisant ces documents les raisons des difficultés qui ont pu être rencontrées dans le choix des écrivains pour les Belles Etrangères de la RDA en 1987. Le souci du Ministère de la Culture était, d’une part, de faire la promotion des écrivains récemment traduits comme Christoph Hein, Stephan Hermlin ou Fritz Rudolf Fries, d’autre part, d’inviter des écrivains qui avaient rencontré un succès d’estime non seulement en RDA, mais aussi en RFA, comme Helga Schütz, Helga Königsdorf ou Uwe Kolbe et de leur faire rencontrer éditeurs et traducteurs. Le SED avait d’autres objectifs et redoutait particulièrement la présence de personnalités dont les textes avaient provoqué certains remous difficiles à occulter, comme c’était le cas à l’époque pour Christoph Hein ou Uwe Kolbe.
16Il semble que le SED ait assez vite compris que la diffusion de sa littérature en France était une voie étroite qui posait des problèmes qu’elle n’était pas en mesure de résoudre. Il était évident que les aspirations, les attentes étaient différentes de ce que la RDA était capable ou disposée à proposer, même si certains écrivains un peu « sulfureux » ont été invités « officiellement » par le Centre Culturel. Par ailleurs on a assez rapidement renoncé à faire de la traduction et de la diffusion de la littérature l’objectif prioritaire du travail des services culturels de la RDA en France. Sans doute parce qu’il était évident que l’intérêt des éditeurs et des lecteurs se portait prioritairement vers les œuvres littéraires et les auteurs qui thématisaient les contradictions et les conflits immergés dans la société de la RDA, alors que la « mission » du Centre Culturel était davantage de transmettre l’image d’une société lisse, sans aspérités qui s’acheminait lentement, mais sûrement vers un avenir radieux.
Notes de bas de page
1 Manifestation initiée et réalisée par le Ministère de la Culture depuis 1986, Les Belles Étrangères ont pour objectif de faire connaître au public français des littératures étrangères encore trop peu traduites et présentes en France.
2 Anna Seghers : Das siebte Kreuz, Berlin, Aufbau-Verlag, 1946 ; Munich, Desch, 1947 ; La septième Croix, Paris, Gallimard, 1947 ; Transit, Constance, Weller, 1948 ; Transit, Paris, EFR, 1947 ; Die Toten bleiben jung, Berlin, Suhrkamp, 1949 ; Les Morts restent jeunes, Paris, Albin Michel, 1950 ; Stefan Heym : The Crusaders, Berlin, Seven Seas Publishers, 1948 ; Kreuzfahrer von heute, Leipzig, List, 1950 ; Der bittere Lorbeer, Munich, 1950 ; Les Croisés, Paris, Gallimard, 1950.
3 Il s’agit de Bruno Apitz : Nackt unter Wölfen, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1958 ; Nu parmi les loups, Paris, EFR, 1961 ; Christa Wolf : Le ciel partagé, Paris, EFR, 1966 ; Johannes Bobrowski : Levins Mühle, Berlin (RDA), VOB Union Verlag, 1964 ; Francfort/M., Fischer, 1964 ; Le Moulin à Levine, Paris, Seuil, 1966, Erwin Strittmatter : Ole Bienkopp, Berlin (RDA)/Weimar, Aufbau-Verlag, 1964 ; Gütersloh, Mohn, 1965 ; Une tête pleine d’abeilles, Paris, EFR, 1966, Dieter Noll : Die Abenteuer des Werner Holt, Berlin (RDA)/ Weimar, Aufbau-Verlag, 1960/63 ; Bremen, Schünemann, 1964 ; Les aventures de Werner Holt, Paris, Laffont, 1967 ; Fritz Rudolf Fries : Der Weg nach Oobliadooh, Francfort/M., Suhrkamp, 1966 ; Le chemin d’Obliadooh, Paris, Denoël, 1970 ; Volker Braun : Provokation für mich, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1965 : Provocations contre moi et d’autres, Paris, Oswald, 1970; Hermann Kant : Die Aula, Berlin (RDA), Rütten & Loening, 1965, Munich, Rütten & Loening, 1966 ; L’amphithéâtre, Paris, Gallimard, 1970.
4 Erich Neutsch : Spur der Steine, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1972.
5 Christa Wolf : Nachdenken über Christa T., Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1968 ; Hambourg/ Zurich, Luchterhand, 1969.
6 Christa Wolf : Der geteilte Himmel, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1963 ; Berlin/ Schöneberg, Weiss, 1964.
7 Christa Wolf : Le Ciel Partagé, Paris, EFR, 1964.
8 Christa Wolf : Was bleibt, Berlin (RDA), Aufbau-Verlag, 1990 ; Francfort/M., Luchterhand, 1990 ; Ce qui reste, Aix-en-Provence, Alinéa, 1990.
9 Christa Wolf : Christa T., Paris, Seuil, 1972.
10 Brigitte Reimann : Franziska Linkerhand, Berlin (RDA), Neues Leben, 1974 ; Munich, Kindler, 1974.
11 Gerti Tetzner : Karen W., Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1974 ; Darmstadt/ Neuwied, Luchterhand, 1975.
12 Irmtraud Morgner : Leben und Abenteuer der Trobadora Beatriz nach Zeugnissen ihrer Spielfrau Laura, Berlin (RDA)/Weimar, Aufbau-Verlag, 1974 ; Darmstadt/ Neuwied, Luchterhand, 1976 ; Vie et aventure de la trobairitz Béatrice d’après les témoignages de sa ménestrelle Laure, Paris, Editions des femmes, 1983.
13 Revue créée en 1966 par Félix Lusset.
14 Revue créée en 1975 par Gilbert Badia.
15 Volker Braun : Eine unvollendete Geschichte, Francfort/M., Suhrkamp, 1977 ; La vie sans contrainte de Kast, suivi de Histoire inachevée, Paris, EFR, 1978.
16 Volker Braun : Hinze-Kunze-Roman, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1985 ; Francfort/M., Suhrkamp, 1985, Le roman de Hinze et Kunze, Paris, Messidor, 1988.
17 Christa Wolf : Kindheitsmuster, Berlin (RDA), Aufbau-Verlag, 1987 ; Francfort/M., Luchterhand, 1989; Trame d’enfance, Aix-en-Provence, Alinéa, 1987.
18 Werner Heiduczek : Tod am Meer, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1977 ; Stuttgart, Huber, 1982.
19 Erich Loest : Es geht seinen Gang oder Mühen in unseren Ebenen, Halle (Saale), Mitteldeutscher Verlag, 1977 ; Stuttgart, DVA, 1978.
20 Hans-Joachim Schädlich : Tentative d’approche, Paris, Gallimard, 1979 ; Ulrich Plenzdorf : Les Nouvelles souffrances du jeune W., Paris, Seuil, 1975 ; Gabriele Eckart : Geschichten und Erlebnisse aus der DDR, Paris, Presses Pocket, 1992, Uwe Johnson : Une Année dans la vie de Gesine Cresspahl, Paris, Gallimard, 1975, Jürgen Fuchs : Procès-verbal d’un duel, Paris, Flammarion, 1979 ; Souvenirs d’interrogatoires, Paris, Gallimard, 1978 ; Wolf Biermann : Ainsi soit-il et ça ira, Paris, C. Bourgeois, 1978 ; Jurek Becker : Histoire de Gregor Bienek, Paris, Flammarion, 1974 ; Jakob le menteur, Paris, EFR, 1975 ; Reiner Kunze : Les Années merveilleuses, Paris, Seuil, 1978.
21 Cf. Manfred Jäger : Kultur und Politik in der DDR 1945-1990, Cologne, Verlag Wissenschaft und Politik, 1994, pp. 167ss.
22 Reiner Kunze : Le Lion Léopold, Paris, Lito, 1985 ; Hans-Joachim Schädlich : Tallhover, Paris, Gallimard, 1988 ; Le Coupeur de mots, Paris, Flammarion, 1990 ; Wolfgang Hilbig : La lettre : trois récits, Paris, Flammarion, 1988 ; Les bonnes femmes, Paris, Gallimard, 1992 ; « Moi », Paris, Gallimard, 1997 ; Lutz Rathenow : Le Pire est déjà prévu, Paris, Seuil, 1983 ; Monika Maron : La Transfuge, Paris, Fayard, 1989 ; Ulrich Plenzdorf : Légende du bonheur sans fin, Paris, Laffont, 1981 ; Sibylle Muthesius : Pony ou la fuite dans les nuages, Paris, Laffont, 1984 ; Jurek Becker : L’Heure du réveil, Paris, Grasset, 1980 ; Les Enfants Bronstein, Paris, Grasset, 1988 ; L’ami du monde entier, Paris, Grasset, 1993.
23 Texte des accords in : Falko Raaz : Ost-West-Kulturaustausch. Kooperation oder Konfrontation, Berlin, Dietz, 1987, pp. 273ss.
24 Ulrich Plenzdorf : Die neuen Leiden des jungen W., Rostock, Hinstorff, VEB, 1973 ; Francfort/M., Suhrkamp, 1973.
25 Christoph Hein : Der fremde Freund, Berlin (RDA), Aufbau-Verlag, 1982 ; L’Ami étranger, Aix-en-Provence, Alinéa, 1988.
26 Werner Heiduczek : Verfehlung, Cologne, Pahl-Rugenstein, 1987 ; Départs imprévus, Paris, Flammarion, 1990.
27 Helga Königsdorf : Der Lauf der Dinge, Berlin (RDA), Aufbau Verlag, 1982 ; Visite imprévue, Aix-en-Provence, Alinéa, 1989 ; Respektloser Umgang, Berlin (RDA), Aufbau Verlag, 1986; Darmstadt, Luchterhand, 1986 ; Viendra un nouvel automne, Aix-en-Provence, Alinéa, 1989.
28 Franz Fühmann : 22 Tage oder die Hälfte des Lebens, Rostock, Hinstorff, VEB, 1973 ; Francfort/M., Suhrkamp, 1973; 22 jours ou la Moitié de la vie, Paris, Flammarion, 1988.
29 Christoph Hein : Horns Ende, Darmstadt/Neuwied, Luchterhand, 1985 ; La fin de Horn, Paris, Metailié, 1999.
30 Christoph Hein : Der Tangospieler, Berlin (RDA), Aufbau-Verlag, 1989 ; Francfort/ M., Luchterhand, 1989 ; Le joueur de tango, Aix-en-Provence, Alinéa, 1990.
31 Stefan Heym : Fünf Tage im Juni, Munich, Bertelsmann, 1974 ; Berlin (RDA), Der Morgen, 1989 ; Une semaine en juin, Berlin, 1953, Paris, J.C. Lattès, 1990.
32 Les archives du ministère des Affaires Etrangères de RDA ne sont pas consultables pour la période en question. Seuls quelques documents ont pu m’être transmis.
33 Seuls les écrivains dont les noms sont mentionnés en caractères gras sont réellement venus.
34 Anlage Nr. 6 zum Protokoll Nr. 103/85 der Sitzung des Sekretariats des ZK der SED vom 4.9.1985 ; SAPMO-BArch, DY 30/J IV 2/3/3865, f. 32-41.
35 1982 : Stephan Hermlin; 1983 : Christa Wolf ; 1984 : Irmtraud Morgner, Christoph Hein, Wolfgang Hegewald ; 1985 : Christoph Hein, Christa Wolf, Stefan Heym; 1986 : Wolfgang Hilbig, Heiner Müller; 1987 : Werner Heiduczek, Hans- Joachim Schädlich ; 1988 : Monika Maron, Uwe Kolbe, Helga Königsdorf, Wenzel & Mensching ; 1989 : Volker Braun, Brigitte Burmeister.
36 Anlage Nr. 6 zum Protokoll Nr. 103/85 der Sitzung des Sekretariats des ZK der SED vom 4.9.1985 ; SAPMO-BArch, DY 30/J IV 2/3/3865, ff. 32-41.
Auteur
Paris
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