L’Institut Franco-Allemand de Ludwigsburg
L’abolition patiente des « barrières culturelles »
p. 282-287
Texte intégral
1Lorsque, il y a plus de quarante ans, en 1948, peu de temps après la réforme monétaire et avant la création de la République fédérale d’Allemagne, Carlo Schmid, Theodor Heuss et Fritz Schenk1 fondèrent avec quelques amis l’Institut franco-allemand, c’était là une entreprise audacieuse. Ludwigsburg se trouvait alors dans la zone d’occupation américaine, donc en dehors de la zone d’influence de la très active et brillante politique culturelle de la puissance occupante française. Ce lieu avait été choisi à dessein, puisque l’Institut devait être indépendant, dépourvu de tout lien avec des instances politiques, idéologiques ou sociales.
2La catastrophe des deux guerres mondiales, l’expérience du nationalisme et du national-socialisme et l’échec des tentatives de rapprochement franco-allemand avant la Première Guerre mondiale et pendant les années vingt, incitaient à penser de part et d’autre que, sans une nouvelle base intellectuelle, sans une nouvelle forme de dialogue par-delà les frontières nationales et sociales, aucune coopération politique ne serait possible. Or une telle coopération était devenue une nécessité inéluctable compte tenu de la domination des superpuissances et du conflit Est-Ouest. Ce dialogue devait permettre de surmonter les aveuglements du nationalisme, tout comme les illusions d’un internationalisme utopique et devait donc, selon les termes des fondateurs de l’Institut franco-allemand, englober tous les domaines de la vie intellectuelle et publique dans les deux pays.
3Mais l’on était surtout à la recherche d’un nouveau réalisme qui ne désavouerait pas le poids du passé et la complexité des évolutions historiques par des proclamations superficielles d’amitié, mais qui, au contraire, dans un effort commun, tenterait de surmonter ces obstacles. L’Institut adopta donc comme principe « de n’embellir ni le passé ni le présent, mais de faire éclore lentement les points de convergence ». Carlo Schmid déclarait dans son discours inaugural que « rien ne contribue davantage à empoisonner l’atmosphère entre les peuples que des espoirs déçus et des illusions parties en fumée au feu de la réalité ».
Les vastes perspectives des pionniers
4Ce sont précisément ces éléments issus de l’expérience de la guerre, de la résistance contre le nazisme, de l’engagement des Églises par des pionniers comme le Jésuite Jean du Rivau et des intellectuels du Comité d’Échange avec l’Allemagne Nouvelle, partenaire principal de l’Institut de Ludwigsburg, qui sont aujourd’hui d’une actualité toute particulière. L’image historique largement répandue selon laquelle Adenauer et de Gaulle auraient scellé l’amitié franco-allemande dans la cathédrale de Reims est non seulement fausse mais déformatrice des dimensions et des perspectives réelles, car elle ignore la percée déjà commencée immédiatement après la guerre, en particulier par des personnes et dans des milieux ayant appartenu à la résistance.
5L’on peut à peine imaginer aujourd’hui les difficultés que l’on rencontrait alors sur cette voie. Les contacts humains entre les deux pays, déjà trop rares avant 1933, étaient largement rompus, les bases de la confiance détruites. Un échange d’idées ne pouvait amener les jeunes générations à franchir le Rhin pour aller à la rencontre l’une de l’autre. Les programmes d’échanges pour étudiants, écoliers, professionnels et enseignants tels que l’Institut les développa aussitôt après sa fondation formaient pour cette raison, à cette époque tout comme aujourd’hui, la pierre angulaire du rapprochement : c’est dans les années quarante et cinquante que se créa à Baden-Baden, Fribourg, Tübingen et Ludwigsburg l’infrastructure humaine d’une étroite coopération franco-allemande. Celle-ci fut alors la base et la condition qui rendit possible la conclusion de l’accord franco-allemand de 1963 et le vaste épanouissement des relations politiques, économiques, culturelles entre les deux pays qui devait en résulter, notamment par le développement des jumelages entre communes.
6L’effet durable de ces efforts est sensible chaque fois que l’on rencontre des « Ludwigsbourgeois » dans les ministères et dans les entreprises, dans les milieux politiques et dans les médias. L’Office franco-allemand pour la Jeunesse, fondé en 1963, devait poursuivre sur une échelle plus vaste le travail de création d’un réseau d’infrastructures humaines et culturelles pour les échanges et les rencontres. Il put s’appuyer sur le capital de confiance et les expériences pédagogiques que les initiatives antérieures, comme l’Institut de Ludwigsburg, avaient accumulées et analysées depuis 1945.
L’Institut à l’ère du dialogue élargi
7Profitant des nouveaux développements des relations franco-allemandes mis en route par le Traité franco-allemand et qui se poursuivent malgré les vicissitudes et les crises des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt, l’Institut franco-allemand a pu affirmer sa continuité spécifique. Il ne cherche pas à mener d’actions de grande envergure, mais se concentre, dans le sens de la mission intellectuelle et culturelle qu’il s’était donnée dès le départ, sur les générations de responsables qui se succèdent dans les deux pays et sur le dialogue franco-allemand dans le domaine scientifique et dans celui des médias. Des rencontres de jeunes responsables, des séminaires d’initiation à l’Allemagne pour élèves et enseignants des grandes écoles françaises telles que l’ENA, Polytechnique, HEC, etc. furent mis sur pied et continuent à être organisés. Un service de documentation de presse et une bibliothèque des relations franco-allemandes depuis 1945 furent créés. En 1972, Fritz Schenk transmit la direction de l’Institut à Robert Picht. Le changement de génération entraîna aussi une modification des perspectives. Ce ne fut plus le souvenir de la guerre et les efforts de réconciliation qui déterminèrent la réflexion sur les rapports franco-allemands, mais l’aspiration, parfois impatiente, d’exploiter plus efficacement une communauté d’intérêts et d’intentions devenue une évidence, pour avancer la solution de problèmes concernant l’avenir. Robert Picht avait déjà une solide expérience de la coopération franco-allemande : pendant sept ans, il avait travaillé à Paris dans le bureau parisien du DAAD (Office allemand d’échanges universitaires) et plus particulièrement à la modernisation de la germanistique française par un approfondissement de l’état des connaissances portant sur l’Allemagne moderne. Il avait enseigné comme professeur associé dans des établissements prestigieux tels que l’École Nationale d’Administration et passé sa thèse de doctorat, à la Sorbonne sous la direction du sociologue Pierre Bourdieu, avec une étude sur l’image de l’Allemagne auprès des germanistes français. Avec le soutien intensif de Carlo Schmid, l’Institut amorce alors un tournant vers les tâches nouvelles de la coopération franco-allemande, tout en restant fidèle aux idées de 1948.
8Le contexte avait évolué : la Communauté Économique successivement élargie par l’adhésion de la Grande-Bretagne et de cinq autres pays, devenait de plus en plus le cadre de référence des politiques nationales et des accords bilatéraux. Les relations commerciales entre la France et l’Allemagne avaient atteint une dimension qui créait une forte interdépendance économique et politique réciproque. L’évolution de la confrontation Est-Ouest, la crise pétrolière débouchant sur une crise économique générale, exigèrent à leur tour l’élaboration de démarches communes.
Comment surmonter les malentendus de la communication ?
9Les échecs furent et sont toujours nombreux dans ce domaine, non seulement à cause d’analyses insuffisantes des divergences d’intérêts, mais en raison des nombreuses perturbations au niveau de la communication, que Picht devait définir en 1987 par le terme de « mur culturel ». Les différences persistantes, et toujours résurgentes avec les nouvelles générations, entre les modes de pensée et les méthodes de travail, entre les sensibilisations et les valeurs de référence, tout en ayant des fondements tout à fait réels, sont généralement définis par la notion équivoque de « mentalités ». Elles ne peuvent être appréhendées et encore moins traitées par de simples proclamations d’amitié et des gestes symboliques. Et il ne peut pas être question non plus de surmonter ou d’abolir de telles différences – si tant est que cela soit totalement possible – puisque d’importants éléments de l’identité nationale et culturelle des deux peuples s’en trouveraient affectés. Le nécessaire rapprochement est plutôt une question de reconnaissance réciproque et de valorisation des différences accumulées au cours d’une longue histoire et qui, dans les rapports franco-allemands comme vis-à-vis d’autres partenaires européens et internationaux peuvent se révéler précieusement complémentaires. Il n’est pas étonnant que cette mission de rapprochement ait dû être menée en profondeur et se soit révélée difficile au fur et à mesure que les deux peuples se rapprochaient : dans le domaine économique également, la coopération et les investissements chez le partenaire créent des exigences d’identification et de compréhension plus élevées que les relations commerciales traditionnelles.
10Dans l’esprit de la mission au service du « rapprochement avec la France dans tous les domaines de la vie intellectuelle et publique » qu’il s’était fixée, l’Institut s’orienta donc à partir de 1973, avec une certaine priorité, vers les questions concernant la communication franco-allemande. Plus les liens entre la France et l’Allemagne se resserraient, plus grand devenait le rôle des questions politiques et sociales dans ce dialogue. Mais dans ces domaines, les connaissances spécifiques faisaient défaut chez les responsables de part et d’autre ; et les malentendus surgissent surtout quand, à la suite de comparaisons prématurées, l’on tire de fausses conclusions. Pour pouvoir mener à bien sa mission, l’Institut devait donc développer lui-même au préalable les bases scientifiques sans lesquelles l’information et la communication restent superficielles.
11L’Institut de Ludwigsburg se transforma en Centre de recherche avec l’aide de fondations comme la Volkswagenstiftung, la Robert-Bosch-Stiftung et la Thyssen-Stiftung. Sa spécialisation dans les sciences sociales devait servir à l’élaboration d’une approche comparative des réalités françaises et allemandes. Les travaux bibliographiques furent systématiquement développés en même temps que la bibliothèque et la documentation de presse. Depuis 1987, l’Institut s’est chargé du secteur « France et relations franco-allemandes » dans le Réseau d’Information et de Documentation « Relations internationales et connaissance des pays étrangers »2, et s’est de ce fait connecté au réseau informatisé des principaux instituts de recherche allemands de relations internationales. Depuis 1990 sa bibliothèque, appelée Deutsche Frankreich-Bibliothek, se développe comme le centre principal de documentation et d’information sur la France contemporaine en Allemagne.
Un lieu de rassemblement
12L’idée de réseau détermine également les activités de l’Institut dans le domaine des recherches sur la France. À l’inverse de la germanistique française, les recherches sur la France contemporaine ne constituent pas une discipline en soi dans les établissements universitaires allemands, mais sont réparties sur une multitude de disciplines et d’instituts. De nombreux chercheurs ne se consacrent qu’épisodiquement aux problèmes français pour ensuite aborder à nouveau d’autres thèmes. Malgré un nombre particulièrement élevé de chercheurs travaillant sur la France, (l’Institut de Ludwigsburg est en relation avec près d’une centaine de chercheurs), les recherches allemandes sur la France ont longtemps été caractérisées par un état de dispersion extrême. Pour remédier à cette situation, une association pour les recherches sur la France dans les sciences sociales allemandes a été fondée à Ludwigsburg en 1985 ; elle tient des Congrès annuels et publie depuis 1988 un Annuaire de la France. Une fonction analogue est remplie par le Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine (CIRAC) à Paris, en ce qui concerne les recherches françaises sur l’Allemagne. La continuité par rapport aux initiatives transnationales de l’après-guerre apparaît également dans le fait que le président de ce nouvel institut est M. Alfred Grosser.
13Cependant la documentation et la recherche ne suffisent pas à elles seules à remplir la mission de l’Institut qui s’étend à la praxis politique. Pour cette raison, l’Institut organise régulièrement des colloques et des réunions de travail sur des thèmes ayant une importance essentielle pour les relations franco-allemandes, comme par exemple la politique industrielle, la protection de l’environnement, les relations Est-Ouest et les conséquences de l’unification allemande, réunions auxquelles sont invitées des personnalités de la vie politique, de l’administration, de l’économie et des médias qui ont des responsabilités au niveau de la planification ou qui exercent une influence majeure sur la formation de l’opinion. De façon complémentaire, l’Institut organise conjointement avec la Fondation Robert Bosch des séminaires de formation continue pour des journalistes français et allemands sur des thèmes analogues.
14Une des préoccupations particulières de l’Institut demeure l’intensification de l’enseignement des langues étrangères, en particulier sous la forme d’une sensibilisation aux problèmes de civilisation qui correspond aux exigences contemporaines de la communication internationale. L’approche de l’Institut va ici bien au-delà du simple enseignement de la langue et prend la forme d’une tentative pour inciter des écoles, des établissements universitaires, des responsables d’enseignement pour adultes et de formation professionnelle continue à prendre au sérieux la qualification exigée pour les tâches internationales d’une façon qui réponde véritablement aux besoins de notre monde toujours plus étroitement imbriqué.
Résultats et projets
15Tous ces efforts suffisent-ils pour faire tomber le « mur culturel » et rendre les deux peuples capables d’agir de concert, cela étant reconnu comme nécessaire un peu partout ? L’Institut se fait peu d’illusions sur les limites de son action. René Lasserre, secrétaire général du CIRAC, a écrit dans sa contribution à l’ouvrage « l’alliance dans l’alliance » (Bündnis im Bündnis), bilan publié en 1982 par l’Institut, à l’occasion du vingtième anniversaire du Traité franco-allemand : « L’échange des idées ne suit plus l’échange des marchandises ». Robert Picht attire infatigablement l’attention sur les malentendus et les lacunes au niveau de la communication, qui sont particulièrement inquiétants dans les domaines ou l’avenir commun des deux pays est en jeu, comme les options fondamentales de la politique de sécurité, l’organisation future de l’économie et l’écologie, les relations entre l’exigence de l’identité nationale d’une part et de l’unification européenne d’autre part. Un Institut scientifique peut certes attirer l’attention avec son vaste réseau d’institutions affiliées et d’amis influents sur ces lacunes et ces questions, fournir des éléments de réflexion et éclairer des malentendus par des analyses comparées. Les forces et les institutions sociales qu’il s’agit de toucher et qui ne sont guère habituées à se mettre sérieusement sur la longueur d’onde des imbrications internationales et d’un dialogue transnational responsable, restent cependant à ce point inertes qu’il faudra encore un long travail pour expliquer et pour convaincre, ainsi que pour transposer dans la pratique quotidienne les progrès que la communauté de destin entre la France et l’Allemagne a réalisés au niveau des déclarations d’intentions.
16À partir de ce qui fut, au cours des années cinquante et soixante, un lieu pour organiser la rencontre et le dialogue critique entre Français et Allemands, s’est développé dans les années soixante-dix et quatre-vingt un Institut particulièrement efficace pour les recherches sur la France avec des orientations interdisciplinaires. Les publications qui comparent les systèmes français et allemands, le travail sur La politique industrielle en France et en République fédérale d’Allemagne ou l’ouvrage collectif L’Allemagne, la France et l’Europe, bilan d’un partenariat difficile3 contiennent des contributions originales sur le plan de la méthode et innovatrices sur le plan du contenu pour étudier les apports fondamentaux des rapports franco-allemands dans le contexte européen. La monumentale bibliographie publiée en 19844 présentée en fonction des perspectives les plus modernes de la recherche, constitue un ouvrage de référence indispensable pour la bibliothèque personnelle de tout spécialiste des recherches sur la France.
17Les rencontres franco-allemandes se sont trouvées enrichies ; avec des thèmes plus vastes elles sont devenues plus attrayantes pour le grand public grâce aux efforts de recherche de l’Institut. C’est ce que font apparaître les rapports, particulièrement complet pour ce genre d’activités, que donnent les médias sur « les grandes conférences franco-allemandes » ou les colloques spécialisés annuels.
18Le succès, c’est bien connu, a de nombreux pères. Il n’est pas nécessaire, même à Ludwigsburg, de les chercher longtemps. Robert Picht, le directeur actuel de l’Institut, allie d’une manière exemplaire un sens toujours aigu des thèmes et des questions à traiter dans les relations franco-allemandes à des capacités d’organisation tout aussi exceptionnelles et à un don rare de la communication.
19La recette du succès des « Ludwigsbourgeois » semble se situer parmi de nombreux autres facteurs – dans le fait qu’ils ne se laissent pas dévorer par les tâches universitaires administratives, d’enseignement ou d’examen – et dans le fait qu’ils ne se satisfont jamais des résultats de leurs travaux. Rien ne laisse apparaître « qu’ils se reposent sur leurs lauriers ». Une autre raison de leur réussite est que les exigences vis-à-vis de l’Institut se sont continuellement accrues au cours des années. Contrairement à certaines idées reçues, les relations franco-allemandes sont, au lendemain de la longue phase de réconciliation, devenues dans de nombreux domaines plus difficiles et plus complexes. Le plus dur effort pour la communauté franco-allemande dans les domaines de l’économie, de la politique, de la culture et de la sécurité, est encore devant nous.
Notes de bas de page
1 Historien né en Lorraine de famille souabe, militant de la réconciliation franco-allemande. Schenk (1906-1983) fut le premier directeur de l’Institut, en fonction de 1949 à 1972.
2 Banques de données fonctionnant dans le cadre de la Fondation « Politique et Science » (Politik und Wissenschaft) à Ebenhausen près de Munich.
3 Robert Picht (Hrsg.) : Deutschland, Frankreich, Europa. Bilanz einer schwierigen Partnerschaft. Piper Verlag. München 1978.
4 Dieter Menyesch, Bérénice Manac’h : France-Allemagne. Relations internationales et interdépendances. Une bibliographie 1963-1982. Saur Verlag. München 1984.
Auteur
Né en 1939. Professeur de sciences politique à l’Université de Berlin-Ouest. Études à Hambourg, Bordeaux, Paris, Berlin. Nombreuses publications sur la politique française, les relations franco-allemandes, Berlin et l’identité allemande.
A publié en français : Les héritiers de Goethe et d’Auschwitz, Paris, Flammarion, 1986, 286 p.
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