“Ganz bei mir fühle ich mich erst unterwegs”
p. 38-43
Texte intégral
1“Ganz bei mir fühle ich mich erst unterwegs” : dans le conte Die Abwesenheit, c’est une jeune femme qui parle ainsi, s’adressant à un vieil homme “comme s’ils étaient ensemble, en balade, sur un chemin” (“als schlenderten sie miteinander auf einem Weg”). C’est une remarque apparemment tout à fait banale : on se promène, on a le sentiment d’être bien et on le communique à la personne avec laquelle on a entrepris une petite excursion. “Je ne me sens vraiment moi-même que quand je suis en route” : la version française de Georges-Arthur Goldschmidt dont l’éloge comme traducteur de Peter Handke n’est plus à faire, n’est pas aussi équivoque que le texte allemand. Celui-ci permet au moins deux lectures : la première est en effet celle qui nous fait comprendre qu’une personne affirme n’être pleinement elle-même qu’au moment où elle fait du chemin. Une seconde suggère que c’est précisément aux moments où cette personne dispose de toutes ses forces intellectuelles et émotionnelles, où elle raisonne en parfaite lucidité et où elle est en véritable accord avec elle-même, qu'elle se sent être en route, que son esprit chemine, que sa pensée s’élance. Y a-t-il un but à ce trajet, y a-t-il simplement une fin de parcours ? Question vaine puisque ce qui compte, c’est le mouvement et que le mouvement ne cesse pas. “L’être vivant est surtout un lieu de passage”, Bergson l’affirme dans son ouvrage sur l’Evolution créatrice. C’est aussi de l’évolution créatrice qu’il s’agit dans le conte de Handke sinon dans la majorité de ses œuvres.
“Divers sont les sentiers des hommes. À les suivre, à les comparer, on voit naître d’étranges figures, qui semblent appartenir à cette grande écriture chiffrée que l’on retrouve partout, sur les élytres et les coquilles d’œufs, dans les nuages, sur la neige, dans les cristaux et les pétrifications, à la surface des eaux en congélation, dans la structure interne et dans les formes extérieures des montagnes, des plantes, des animaux, des hommes, dans les luminaires célestes, sur les disques de résine ou de verre effleurés ou frottés, dans la disposition de la limaille autour de l’aimant et dans les étranges conjonctures du hasard.”1
2C’est ainsi que commencent Les Disciples de Saïs de Novalis. “Divers sont les chemins des hommes” mais à travers les trajets divergents ou coordonnés on entrevoit un plan riche et complexe, on aperçoit les traits épars d’une écriture chiffrée qu’un vieux Maître sait assembler et rendre intelligibles. Il prend plaisir à établir des liens entre les choses hétérogènes. Tantôt les étoiles lui semblent des hommes, tantôt les hommes lui semblent des étoiles, les pierres des animaux, les nuages des plantes. Le spectacle de la nature est celui d’une continuelle métamorphose. Un jour le vieux Maître disparaît et ne révèle point à ses disciples ce qu’il est advenu de lui par la suite.
3Dans le conte de Handke, quatre personnages se déplacent ensemble : un soldat, un joueur, une jeune femme et un vieil homme qui prend le rôle d’un guide et d’un maître, encore que les trois autres ne soient pas ses disciples et qu’ils ne forment nullement un groupe, chacun au contraire reste pour soi. Tout en poursuivant le même chemin, ils ne savent pas dans quelle direction ils vont. Le vieil homme fait apparaître des traits épars d’une écriture chiffrée, puis les efface. Un jour, il s’en va, laissant aux autres une carte géographique qui rappelle “les topographies imaginaires des temps passés où même les espaces inaccessibles paraissent viables et où tout un continent semble aisé à traverser à pied en un jour à peine”. (144) Sur la carte du “guide” sont indiqués : un “grand Éboulis”, un “fossé sec”, un “Lit fluvial pétrifié”, une “Colline sèche”, puis un “Lac” avec “Embarcadère” et une “Baraque”. Un trait hachuré mène à une “Vieille Route” d’où partent deux traits parallèles : la “nouvelle Route” au début de laquelle se trouve un “village” sans nom et au bout de laquelle il y a une “ville”. Les personnages du conte finissent par arriver dans cette ville reconstruite après un tremblement de terre dont les marques sont encore cruellement visibles. Ils se logent dans un hôtel où les chambres se ressemblent toutes au point qu’on devait les confondre, où le vieil homme, absent, et sans doute absent pour toujours, est quand même étrangement présent dans les gestes du portier, dans la voix provenant d’une bande magnétique.
4Si le lecteur a d’abord voyagé à l’époque du romantisme allemand, il explore maintenant une région du temps où il échappe à l’histoire : il est question d’une route qui ressemble à un “fragment de la Route de la Soie ou de la Transaméricaine” (150). Mais ne sommes-nous pas au “dreamtime”, au “temps du rêve”, des aborigènes, les habitants primitifs de l’Australie, peuple de nomades qui marquent leurs routes par des signes de représentations symboliques, témoignages d’une conception mythologique du monde ?2
5Dès le début du conte, nous apprenons que le carnet du vieil homme est rempli de signes qui rappellent des hiéroglyphes, sans qu’on puisse les définir. À côté de quelques uns se trouvent des expressions allemandes, entre autres : “se mettre en route”, “partir”, “s’y rendre”. Les protagonistes s’expriment volontiers à mi-chemin entre le chant et la parole comme le faisaient ceux qui, les premiers, traversaient le cinquième continent et pour qui la voix humaine répondait à la voix secrète de la nature, déchiffrant les choses, leur donnant des noms d’une géographie de l’enchantement, des noms qui sont entrés ensuite dans les épopées, les légendes et les contes. “Dans l’enfance des peuples”, dit le vieil homme en chantonnant, “c’est par delà les montagnes et les mers que commençaient les pays inconnus. On avait des noms pour eux, mais on ne savait rien de l’endroit ni de la situation” (65). Brusquement, avec les voyageurs, nous arrivons dans “la ville”, une cité moderne, une cité de béton, une cité morte et pourtant grouillant de vie, une cité-fourmilière, située au bord d’un désert où les hommes bien que marchant épaule contre épaule, n’ont rien en commun, ne communiquent pas, restent étrangers les uns aux autres. Le temps est à la fois présent et absent. Les pistes s’embrouillent, il n’y a plus de repères. Où allons-nous en suivant l’étrange topographe qu’est Peter Handke ?3
6Changement de décor littéraire, apparition d’une autre voie, tracée par des textes talmudiques qui font partie des lectures de Handke au moment où il rédige L’Absence. Ecoute d’une voix qui s’est éteinte récemment mais qui vibre toujours à travers des ouvrages qui ont pour titres : Le Livre des questions (dont fait partie Le Livre de l’absent), puis Le Parcours ou bien Ça suit son cours. C’est la voix d’Edmond Jabès qui, comme celle de Handke, n’est pas exempte d’emphase solennelle, mais qui, elle aussi, exerce une profonde séduction puisqu’elle est un lieu sonore au cœur du vide.4
7Sur la route textuelle de Handke comme celle de Jabès, dans le paysage qu’ils sillonnent l’un et l’autre, il y a à la fois le chant interminable de l’absence et un livre sur le livre.
“Moi, Serafi l’absent, je suis né pour écrire des livres (Je suis absent puisque je suis le conteur. Seul le conte est réel)”5
8C’est ainsi que commence le troisième chapitre du Livre de l’absent.
9Seul le conte est réel. Les personnages de Handke traversent des régions propres au conte et qui rappellent parfois, intentionnellement, l’univers imaginaire du Conte de Goethe.
10Chemin faisant, ils passent par une forêt enchantée, ils pénètrent dans une caverne, ils s’arrêtent au bord d’un lac et dans un jardin où aucun temps ne compte plus ; un pont en bois leur permet de franchir un fleuve, ils aperçoivent la mer et foulent le sol du désert.
11D’abord ils se déplacent en chemin de fer, puis en caravane, puis à pied. Allant ainsi d’espace en espace, de seuil en seuil, ils rencontrent du déjà vu dans l’inconnu, ils découvrent des traces d’un passé lointain mais aussi de la civilisation comme de la barbarie modernes.
12Tous, ils possèdent des objets magiques que l’on trouve traditionnellement dans les contes de fée : mallettes et valises d’où sortent les choses les plus insolites ; trousseaux de clés qui ouvrent toutes les portes. Ils paraissent métamorphosés, de soldat et villageois lourdaud en citadin délié, sans âge (73), d’habitué de salle de jeux en cuisinier accompli (73), de vieillard en nourrisson (76) ou en clown (91), de jeune femme européenne en asiatique, visage madré aux yeux bridés (87).
13Pour chacun, il fallait partir puisque, pour chacun, il fallait écrire. Le vieil homme porte sur lui un carnet en forme de bréviaire (43) et ne cesse de prendre des notes : “Le voilà encore à écrire”, disent les passants (43). La jeune femme est munie d’un cahier “grand et épais comme un livre de comptes” (22) et d’un porte-plume à manche de nacre. (61) Son écriture est presque illisible, “les rares signes un peu formés ont le mouvement de calligraphies chinoises.” (22) Le carnet du joueur ressemble également à un livre de comptes et il y fixe ses impressions avec un crayon en or. “Donner par écrit”, c’est son objectif, c’est son obsession : “pour que je pense ce que je dis, pour que ce soit entendu et vaille, je vais l’épeler et me le mettre par écrit. Même si ce qu’on change n’existe pas, du moins y a-t-on la voix du chanteur.” (41) Le soldat enfin, sans écrire lui-même, ne se sépare pas d’un gros livre dans lequel il lit le plus souvent possible, phrase par phrase, lentement, comme s’il fallait recréer l’écriture par le regard du lecteur.
14En plein milieu du conte, une nouvelle voix surgit : un narrateur semble avoir joint les voyageurs lorsqu’ils longent un fleuve aux vagues tellement rapides qu’à chaque regard l’image s’inverse et qu’ils ont l’impression de marcher dans la direction opposée : “Nous ne savions plus du tout dans quel sens le mouvement allait, comme pour les roues dans les western qui semblent tourner à l’envers.” (94) Qui parle ? L’un des quatre ? Un autre ? Jusqu’à la fin, cette voix ne quittera plus le texte. Quand le vieil homme aura disparu, elle accompagne la jeune femme, le joueur et le soldat sur la terrasse d’un hôtel : “Bien que nous soyons ensuite restés assis, l’un à côté de l’autre à table, on aurait guère pu dire de nous que nous étions assis là ‘à trois’ “. (164) Puis la voix se personnalise à l’extrême sans se faire connaître : “Maudit hasard qui m’oblige à être avec ceux-là, justement ! Folie de la parenté de m’avoir exposé là et eux et moi à ce point dans ce qui était étranger.” (164)6 Moi et ceux-là. Folie de la parenté. Ce “Je” prend ses distances, il est autre, mais il n’est pas un autre ni l’autre : il porte en lui les personnages du conte, il les déchiffre, il les fait entrer dans le livre. La vie ne serait-elle transmissible que dans l’écriture ? Tout passe et se passe dans le livre. L’écrivain, bâtisseur et gardien du livre, se tient à l’entrée de la maison : sa place est au seuil. Et pourtant, cette “extériorité par rapport au livre se produit dans le livre. Edmond Jabès l’exprime avec une brièveté à la fois lapidaire et saisissante :
“ – Une lampe est sur ma table et la maison est dans le livre.
– J’habiterai enfin la maison.”
(...)
“– Où se situe le livre ?
– Dans le livre.”7
15Dans le silence du désert, le vieil homme commence sa leçon, la leçon de la sainte victoire de l’écriture : son crayon parle, intervient, persuade, questionne, attire l’attention sur quelque chose, au rythme d’un émetteur en morse. Et “ce qui était avait lieu au rythme de l’instrument qui servait à écrire, encore et encore, et n’arrêtait pas de devenir ce que c’était.” (113)
16Créer. Faire naître. Animer.
17Entre l’écrivain et l’écriture c’est un acte d’amour. L’une des scènes les plus fortes du conte est celle sur la création d’une image. Après avoir tourné sa bague et d’une voix changée, le joueur la raconte. Il était une fois une salle de cours en forme d’amphithéâtre. Un professeur montrait aux étudiants en médecine une malade mentale. La jeune femme se souvient que dès son entrée le silence se faisait. Ses aventures donnent aux autres le désir de vagabonder, en rêve et seuls.– “Autrefois lorsqu’on vous présentait dans l’amphithéâtre”, dit le joueur, “je ne vous admirais pas, je vous désirais. Je voulais vous avoir.” (85)
18Il croit avoir trouvé la femme de sa vie :
19“Enfin était arrivé ce dont je n’avais que rêvé.” Assis loin d’elle, au dernier rang, il la possède, fait l’amour avec elle sous les yeux de tous, la pénètre avec une extrême volupté.
20“À cette heure-là, vous et moi, nous avons, publiquement, engendré un enfant qui ne fut qu’une fois”. Il se tourne vers la jeune femme. Et la femme de demander : “Quel enfant ?” et le joueur de répondre : “Un enfant pas encore né jusqu’à aujourd’hui, peut-être déjà mort, probablement inapte à la vie – une image.” (86) Une image qui du reste s’affaiblit de plus en plus.
21Problématique de l’écriture. Mensonge et illusion de l’écriture. Dans la polyphonie des voix qui ne forment qu’une, la jeune femme prend la parole, monologuant dès le début :
“ (...) Tu es un tricheur, un escroc, un faussaire (...) Prétendu déchiffreur d’écritures que tu es : ta facture, ton déchiffrement et tes interprétations ne sont jamais venus d’une illumination, ils n’étaient qu’affectation (...) Vanity Fair ! Vogue ! Amica ! Harper’s Bazaar !” (133 ss.)
22Mensonge et illusion.
23Mirage. Absence.
24Avec le vieil homme disparaît le carnet, disparaît le livre. Ont-ils seulement jamais existé ?
“Lui-même, le crayon, le carnet n’étaient-ils pas de simples inventions ? Et qui étions-nous, nous-mêmes – la femme là, aux lèvres serrées, le jeune gars aux ongles sales, l’inconnu à la gourmette de maquereau et avec la liasse d’argent ?” (161)
25Et si tout ce qui avait été nommé était dénommé ? Défiant toute étymologie, la pensée poétique emprunte un autre chemin : la dénomination n’est, peut-être, que l’éclatement du nom. Entendons “dénommer” comme un mot formé, dans sa double allégeance, par “défaire” et “déployer”.
26Faiblesse de nommer. Hardiesse à dénommer.8
27Fin de parcours. Partir, revenir.
28“Je ne me sens vraiment moi-même que quand je suis en route”, dit la jeune femme au vieil homme lorsqu’ils nagent au large dans un lac chaud. L’eau, élément instable par excellence, où le séjour de l’homme ne peut être que de courte durée. L’eau, source de vie, moyen de purification, centre de régénérescence. L’eau qui représente tout le virtuel, l’informel, le germe des germes, toutes les promesses de développement, mais aussi toutes les menaces de résorption. L’eau, lieu de l’infinité des possibles. “Je souhaite rester ici un certain temps”, dit la jeune femme. (76)
29Puis il faudrait regagner la rive, la terre ferme, se remettre en route.
30Regardons encore Le Livre des questions :
“- À quoi songes-tu ?
- À la terre.
- Mais tu es sur la terre.
- Je songe à la terre où je serai.
- Nous sommes l’un en face de l’autre et avons nos pieds sur la terre.
- Je ne connais que les pierres du chemin qui mène dit-on à la terre.”9
31Le conte de Handke est une histoire dont on ne peut dire avec certitude où elle commence et où elle finit. C’est le livre d’une rencontre : mais a-t-elle seulement eu lieu ? Et dans quel lieu ?
“Si aucun lieu n’est le mien, quel serait mon lieu véritable ?
“Etant vivant, il faut bien que je sois, quelque part, présent ?”
“Peut-être – lui répondit-on – le lieu véritable est-il dans l’absence de tout lieu ?
Et le sage dit : “Habitable infini. Pour ceux de ma race, havre de grâce.”10
32L’habitable infini d’où se lève le vent comme venu de nous-mêmes, ce vent qui passe par toutes choses : le vent de la poésie, de l’imagination, le vent de l’arrivée dans une tout autre absence, comme dit Handke à la fin de son conte.
33Dans quelle absence ? Ecrire entretient un rapport interne avec l’absence, affirme Pierre Fédida dans son ouvrage fondamental sur L’Absence : par l’effet d’un miroir imaginaire propre aux tentations de reconstituer l’identité perdue. Mais plus certainement parce que l’absence participe des inquiétantes étrangetés qui menacent la certitude des perceptions et des pensées.11
34Et puis, ne l’oublions pas : l’absent est toujours le destinataire de l’écrit.
35L’art d’écrire des livres n’a jamais été inventé une fois pour toutes, il est toujours sur le point de l’être. Des textes comme celui de Handke sont des semences littéraires. Il se peut qu’il y ait quelques grains stériles. Mais quoi ! pourvu que quelques-uns lèvent, grandissent et portent fruits.
Notes de bas de page
1 Traduction de Geneviève Bianquis, Coll. Aubier, 1947, p. 179. Sur la métaphore romantique du “livre de la Nature”, et sa signification dans l’œuvre de Handke, notamment La Leçon de la Sainte-Victoire, voir Ingeborg Hoesterey, Verschlungene Schriftzeichen. Intertextualität von Literatur und Kunst in der Moderne/Postmoderne, Frankfurt/M. Athenäum, 1988, p. 113 ss.
2 Voir entre autres : Eleanor Dark, The timeless land, 1941, nouvelle éd. Angus & Robertson, NSW, Australie, 1989 ; Robyn Davidson, Tracks, éd. Jon Capes, London, 1980.
3 Dans un entretien réalisé avec Peter Handke par Hervé Guibert, le 1er avril 1986 à Salzbourg, Guibert demande à Handke s’il se sent plutôt reporteur, photographe, topographe ou enquêteur. “Reporteur, non” disait Handke, “les deux dernières expressions me plaisent. Les deux ensemble, c’est bien. - Photographe, non” (in : L’Autre Journal, n°8, 16-22 avril 1986, p. 26 et ss.
4 “Tout livre est, au cœur du néant, lieu sonore ...” Edmond Jabès, Le livre du dialogue, extraits cités in : Edmond Jabès, Les cahiers Obsidiane, 1982.
5 Edmond Jabès, Le Livre de l’absent, in : Le Livre des questions, 1963, cité d’après l’édition Gallimard, coll. “L’Imaginaire”, 1990, p. 64.
6 C’est moi qui souligne.
7 Voir Jacques Derrida, L’Ecriture et la différence, éd. du Seuil, 1967 et son étude Edmond Jabès et la question du livre, in : Critique, 201, janvier 1964.
8 Edmond Jabès, Le Parcours, Gallimard, 1985, 9, 23.
9 in : Edmond Jabès, Les Cahiers Obsidiane, 1982, p. 23.
10 Edmond Jabès, Un Etranger avec, sous le bras, un livre de petit format, Gallimard, 1989, p. 18.
11 Pierre Fédida, L’Absence, Gallimard, coll. “Connaissance de l’inconscient”, 1978, p. 7 et ss.
Auteur
Professeur à l’Université de Paris XII. Spécialiste du romantisme allemand et de la littérature allemande et autrichienne du XXe siècle. Thèse d’Etat sur Clemens Brentano, nombreuses études sur les écrivains romantiques. Publications récentes : Philipp Otto Runge. Peintures et Ecrits (Klincksieck, coll. L’Esprit et les Formes, 1990) ; Edition (introduction et notes) de E.T.A. Hoffmann, Princesse Brambilla, Flammarion, coll. GF, 1990 ; Romantik – eine lebenskräftige Krankheit : ihre literarischen Nachwirkungen in der Moderne, hg. von Erika Tunner (Amsterdamer Beiträge zur Neueren Germanistik, Bd. 34, Amsterdam, Rodopi, 1991) ; E.T.A. Hoffmanns Elixiere und ihre Wirkung auf literarische Werke des 20. Jahrhunderts (Akten des VIII. Internationalen Germanisten-Kongresses, Tokyo 1990, Iudicium Vlg. München, 1991).
Etudes sur Thomas Bernhard, Ernst Jandl, Friederike Mayröcker, Ingeborg Bachmann, Christa Wolf, Peter Huchel, Wolfgang Koeppen, Reiner Kunze, Uwe Johnson (entre autres).
Plusieurs écrits sur Goethe, Grillparzer et Stifter.
Sur Peter Handke : Peter Handke, études réunies par Erika Tunner, Austriaca, n° 16, 1983. Parmi les plus récentes : Le Secret de la montagne, présentation de La Leçon de la Sainte-Victoire de Peter Handke, coll. Folio bilingue, Gallimard, 1991 ; Ralentir, laisser être. En route avec Peter Handke, in : Jungle n° 14 (La durée/la distance), Paris, éd. Le Castor Astral, 1991.
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