Romanciers minimalistes 1979-2003

Marc Dambre; Bruno Blanckeman

doi:10.4000/books.psn.408

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Romanciers minimalistes 1979-2003

Ce livre est recensé par

Anna Bucarelli, Studi Francesi, mis en ligne le 4 janvier 2016. URL : https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/studifrancesi/629 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/studifrancesi.629

Romanciers minimalistes 1979-2003

Sous la direction de Marc Dambre et Bruno Blanckeman

Dans les deux dernières décennies du xx^e siècle, minimalisme désigne une partie de la création littéraire et, pour le roman, une production généralement liée aux Éditions de Minuit. La notion, qui dérive des champs de l’architecture et des arts plastiques, est ici resituée dans la perspective de l’histoire littéraire. Les années 1980 sont traversées par une tension esthétique féconde, entre réévaluation du romanesque et permanence d’une distanciation critique, héritage du Nouveau roman et sort...

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Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle

Lieu d’édition : Paris

Publication sur OpenEdition Books : 7 mars 2017

ISBN numérique : 978-2-87854-755-9

DOI : 10.4000/books.psn.408

Collection : Fiction/Non fiction XXI

Année d’édition : 2012

ISBN (Édition imprimée) : 978-2-87854-550-0

Nombre de pages : 362

Marc Dambre et Bruno Blanckeman

Avant-propos

Questions

Jacques Poirier

De la littérature et autres bagatelles : sur Éric Chevillard

David Ruffel

Les romans d’Éric Chevillard sont très utiles

Marie-Odile André

Récit contrarié, récit parodique

La figure auctoriale chez Chevillard

Lionel Ruffel

Le minimal et le maximal ou le renouvellement

Pierre Hyppolite

Hypperréalisme et représentation minimaliste dans La Femme parfaite de Patrick Deville

Gianfranco Rubino

Jean-Philippe Toussaint : une narrativité paradoxale

Laurent Demoulin

La fougère dans le frigo

Sophie Deramond

Minimalisme et spatialité chez Jean Echenoz

Marc Dambre

Emmanuèle Bernheim : un minimalisme hors Minuit ?

Mirjam Tautz

Jean Echenoz en Allemagne : édition et réception

Repères

Philippe Claudel

Faire (ou défaire) l’amour : géographie de l’éros dépité

Bruno Blanckeman

Faire l’amour à la Toussaint (sur quelques postures littéraires minimalistes)

Olivier Bessard-Banquy

La relation amoureuse chez les « jeunes auteurs de Minuit »

Christine Jérusalem

Identification d’une femme

Les portraits féminins dans l’œuvre de Jean Echenoz

Isabelle Dangy

Suspension, détachement, apesanteur dans les romans de Jean Echenoz

Johan Faerber

Nous trois : Jean Echenoz ou la généalogie d’une dialectique

Mathilde Barraband

La minutie de François Bon

Une tentative d’épuisement de l’espace urbain

Pascal Mougin

Réalités contemporaines chez Echenoz, Toussaint, Oster : une tentation problématique

Ullrich Langer

Esthétique de la gêne chez Toussaint, Gailly et Oster

Etudes

Anne Cousseau

Lecture, jeu et autobiographie dans Du hérisson d’Éric Chevillard

Jean-Louis Hippolyte

L’anti-biographe, ou les absences de Chevillard

Stéphane Bikialo

Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré

Van Kelly

Tentation du minimalisme et puissance du bricolage : Jean Echenoz vs Agnès Varda

Wolfgang Asholt

« Dense avec légèreté » ou Au piano de la fiction

Aline Mura-Brunel

“Retour en grâce” de la fiction

Un soir au club de Christian Gailly et Faire l’amour de Jean-Philippe Toussaint

Entretien

« Plus formaliste peut-être que minimaliste… »

Entretien avec Patrick Deville

Bibliographie critique sélective

Dans les deux dernières décennies du xx^e siècle, minimalisme désigne une partie de la création littéraire et, pour le roman, une production généralement liée aux Éditions de Minuit. La notion, qui dérive des champs de l’architecture et des arts plastiques, est ici resituée dans la perspective de l’histoire littéraire. Les années 1980 sont traversées par une tension esthétique féconde, entre réévaluation du romanesque et permanence d’une distanciation critique, héritage du Nouveau roman et sortie de l’ère du soupçon. Issus d’un colloque international organisé à Cerisy la Salle, les articles de cet ouvrage mettent en relief l’invention d’un art subtil du roman : marqué par le souci du moindre effet, il est doté d’une capacité de résonance extrême. Ces analyses interrogent aussi les pièges et les impasses de la notion, liés à l’hétérogénéité des pratiques qu’elle désigne autant qu’à sa définition problématique. En contre champ : un texte de Philippe Claudel et un entretien avec Patrick Deville.

Marc Dambre (dir.)

Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3

Bruno Blanckeman (dir.)

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