Karl Kraus et son temps

Gilbert Krebs; Gerald Stieg

doi:10.4000/books.psn.3663

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Karl Kraus et son temps

Sous la direction de Gilbert Krebs et Gerald Stieg

Né en 1874, Karl Kraus a été mêlé de loin ou de près, comme acteur, témoin ou juge, à tous les mouvements artistiques, intellectuels ou politiques qui agitèrent Vienne au début de notre siècle. Pendant plus de trente ans, de 1899 à sa mort en 1936, il fit paraître sa revue Die Fackel, qu'il finit par rédiger tout seul et dans laquelle il a publié la majeure partie de son oeuvre. Pessimiste et lucide il combattit les travers de son temps et ses armes préférées furent la citation et la glose. Le...

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Both feared and admired in his time for his relentless criticism of the Austrian society, Karl Kraus is considered even today as one of the great masters of a satire that criticizes the corruption of private and public morals through the corruption of language, particularly in the press.

Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle

Lieu d’édition : Paris

Publication sur OpenEdition Books : 14 mars 2018

ISBN numérique : 978-2-87854-779-5

DOI : 10.4000/books.psn.3663

Collection : Monde germanophone

Année d’édition : 1989

ISBN (Édition imprimée) : 978-2-87854-934-8

Nombre de pages : 290

Gilbert Krebs

Avant-propos

1. Itinéraires politiques

Joseph Rovan

L’Autriche de Karl Kraus

Felix Kreissler

Karl Kraus et la social-démocratie

Eckart Früh

Karl Kraus und der Kommunismus

Almut Greiter et Anton Pelinka

Karl Kraus und der Austrofaschismus

2. Dans la mélée

Jacques Le Rider

Sionisme et antisémitisme : le piège des mots ...

De Karl Kraus à Hannah Arendt, avec un détour par Robert Hamerling, Börries von Münchhausen, Werner Sombart et quelques autres ...

Janos Szabo

Karl Kraus im Spannungsfeld des Nationalitätenproblems

Edward Timms

Karl Kraus, das Militär und der « innere Feind » 1914-1918

Sigurd Paul Scheichl

Karl Kraus et la question de la paix dans la Fackel des années 1917-1918

Gilles Sosnowski

Karl Kraus et la France

3. Le polémiste

Michael Pollak

Karl Kraus, le juge suprême de la vie intellectuelle – une stratégie

Barbara Lersch

1927 : Kraus' Streit gegen Schober

Ein Beitrag zur Metaphorik der Macht und zur Politik des ästhetischen Bewusstseins

Albrecht Betz

Die « Worthelfer der Gewalt » in der Dritten Walpurgisnacht

Karl Kraus, der Nationalsozialismus und die Intellektuellen

Leo Lensing

« Photographischer Alpdruck » oder politische Photomontage ?

Karl Kraus, Kurt Tucholsky und die satirischen Möglichkeiten der Photographie.

4. Penseur et moraliste

Alfred Pfabigan

« Frauenverehrung » und « Frauenverachtung »

Gilbert Krebs

Karl Kraus éducateur

Jean-Marie Paul

Kraus’ Die letzten Tage der Menschheit und Brochs Massenwahntheorie

Die Masse und die Geschichte

Jacques Bouveresse

Kraus, Spengler et le Déclin de l’Occident

Né en 1874, Karl Kraus a été mêlé de loin ou de près, comme acteur, témoin ou juge, à tous les mouvements artistiques, intellectuels ou politiques qui agitèrent Vienne au début de notre siècle. Pendant plus de trente ans, de 1899 à sa mort en 1936, il fit paraître sa revue Die Fackel, qu'il finit par rédiger tout seul et dans laquelle il a publié la majeure partie de son oeuvre. Pessimiste et lucide il combattit les travers de son temps et ses armes préférées furent la citation et la glose. Les spécialistes français, autrichiens, allemands, américains et hongrois dont les contributions sont réunies ici ont étudié tour à tour les rapports ambigus et apparemment changeants de Kraus avec la politique et les partis, ses prises de positions sur le sionisme, le nationalisme, la guerre et la paix, son attitude à l'égard de quelques grandes questions de son temps comme le féminisme, l'éducation, la théorie des masses ou le déclin de l'Occident, et ils ont analysé la stratégie et les armes du satiriste.

Both feared and admired in his time for his relentless criticism of the Austrian society, Karl Kraus is considered even today as one of the great masters of a satire that criticizes the corruption of private and public morals through the corruption of language, particularly in the press.

Gilbert Krebs (dir.)

Gerald Stieg (dir.)

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