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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Précisions terminologiques liminaires Place de l’opération métalangagière de catégorisation en RDA L’étendue de la catégorisation métalangagière en RDA Le maillage lexical de la catégorisation spontanée des dires Discours, textes et types de catégorisation Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Représentation du Discours Autre et catégorisation métalangagière

    Jacqueline Authier-Revuz

    p. 157-170

    Texte intégral Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Outre à Michèle Noailly et Simone Delessalle, précieuses lectrices de mon travail en cours sur le champ de la RDA, tous mes remerciements vont aux fidèles compagnons de séminaire (à Paris 3) et de recherche – Claire Doquet, Brigitte Lagadec, Julie Lefebvre, Rudolf Mahrer, Caroline Mellet, Sabine Pétillon, Frédérique Sitri, Patricia von Munchow – qui, par une relecture collective d’un avant-texte, se sont volontiers associés à l’hommage à sa dédicataire. Selon la formule consacrée – mais pertinente – les faiblesses m’en sont pleinement imputables.

    (1)

    Ili éructe : Sans moii, en tout cas

    (2)

    Après bien des tergiversations, ils ont convenu de s’associer.

    (3)

    Comment a-t-ili pu s’aveugler ainsi, se lamente-t-ili.

    (4)

    Si l’on en croit ses péremptoires affirmations, tout est réglé.

    (5)

    Il est « retenu contre sa volonté » selon le délicieux euphémisme de nos amis anglais.

    2Dans ces énoncés2, illustrant divers modes de représentation du discours autre (RDA désormais), les segments soulignés relèvent, dans leur variété morphologique et syntaxique, d’une même opération métalangagière – celle de la catégorisation : mon propos est ici d’en dégager la pertinence dans le champ du « discours rapporté » – en deçà des classiques observations sur les « verbes introducteurs » de DD/DI.

    Précisions terminologiques liminaires

    • L’appellation RDA de préférence à DR (discours rapporté)

    3(1) évite la restriction, induite par « rapporté », au « dire qui a eu lieu », du champ qui s’étend à tout ce qui « sera, pourrait être, n’a pas été dit, etc. » ;

    4(2) correspond à l’inclusion, à côté de la trilogie consacrée des DD, DI, DIL, où le discours autre est l’objet du dire (ce dont il parle), des deux modes (cf. ci-dessous MAS et MAE) dans lesquels c’est en tant que source que le discours autre est représenté, dans un dire que, par là, il modalise au plan de ses assertions (d’après les dires de…, cf. (4)) ou de ses manières de dire (comme dit l, cf. (5)) ;

    5(3) délimite explicitement, par la spécification « discours autre », un secteur spécifique dans le métadiscours, excluant – par opposition à « discours » – la stricte réflexivité de l’auto-représentation du dire en train de se faire (je te dis…, notée ARD) ; et incluant – par opposition à « discours d’autrui » – tout ce qui relève d’un dire de l’énonciateur, autre que ici et maintenant (j’ai dit, je dirai, je n’ai pas dit, etc.).

    6• La distinction entre les deux discours en jeu dans toute RDA – le discours en train de se faire et le discours autre, objet de la représentation – est notée par l’opposition Majuscules/minuscules :

    A (Acte d’énonciation en cours), E (Enoncé), L (locuteur-énonciateur), R, etc.

    vs

    a (acte d’énonciation autre), e, l, r, etc. (pour le référent visé par A) ;

    a, e, l, r… (pour la représentation qui en est donnée en E).

    7• La « géographie » de la RDA mise ici en œuvre distingue, définis par un petit nombre de « traits », 5 modes, qui se réalisent dans une grande diversité (syntaxique, lexicale, sémantique) de formes :

    • modalisation autonymique d’emprunt : MAE

    J’aime « troller » dans les bois, comme dirait Colette ; La vie dans ce qu’on appelle « les quartiers » […] (cf. 5)

    • modalisation de l’assertion comme seconde : MAS

    D’après lui, il va faire beau ; Il paraît qu’il va venir. (cf. 4)

    • discours à représentation de e énonciativement intégrée (= « indirecte ») : DI

    Il a dit qu’il venait ; Il a annoncé sa venue ; Il a dit tout ce qu’il fallait faire ; Il a raconté sa mésaventure. (cf. 2)

    • discours à représentation de e énonciativement disjointe (= « directe ») : DD

    Jean a lancé : « Me voilà » ; Me voilà, a plaisanté Jean ; Jean est entré. Me voilà. (cf. 1)

    • discours à représentation de e énonciativement divisée : Bivocal (DIL)

    Jeani se fâche : « Va-t-on enfin li’écouter ? » ; Il regarda le paysage : Que la vallée était belle. (cf. 3)

    Place de l’opération métalangagière de catégorisation en RDA

    La catégorisation : une des opérations métalangagières de la RDA

    8« Discours sur du discours », selon la formule bien connue de Voloshinov, la RDA est foncièrement un fait métalangagier, impliquant la mise en œuvre de trois opérations métalangagières : la paraphrase, l’autonymisation et la catégorisation.

    9Comparons les trois répliques (a, b, c) à un même énoncé :

    (6)

    L1

    C’est peut-être vrai…

    L2

    (a)

    Je suis d’accord avec toi, c’est possible.

    (b)

    « C’est peut-être vrai »… : tu ne pourrais pas te compromettre

    un peu ?

    (c)

    Voilà une affirmation prudente !

    10La réaction des allocutaires à l’énoncé de L1 passe respectivement par sa reformulation paraphrastique (a), sa présentation autonyme (b) et sa catégorisation comme « affirmation » (c).

    11De même, on comparera ces échanges de RDA – RDA énoncée par L1 et réaction rectificatrice de L2 – concernant un même a : chacun d’eux s’inscrit dans le cadre d’une de ces opérations, mise en évidence par le choix polémique de L2 de porter le débat « sur le terrain » langagier choisi par l’autre dans sa représentation :

    (I)

    représentation par reformulation paraphrastique

    (7)

    L1 : — Selon X, Y a fait des malversations.

    L2 : —Mais non, il a seulement dit qu’il avait mal tenu les comptes / il y avait des imprécisions dans les registres.

    (II)

    représentation par reformulation autonymique

    (8)

    L1 : — Est-ce que X n’a pas parlé de « comptes en désordre » ?

    L2 : — Mais non, il a dit exactement : « quelques zones un peu en désordre ».

    (III)

    représentation par catégorisation métalangagière

    (9)

    L1 : — X a insulté Y

    L2 : — Mais non, il l’a seulement critiqué / il a indiqué des points à revoir.

    12Là où la paraphrase et l’autonymisation (I et II) remplacent e par une formulation e, la catégorisation (III), elle, « nomme » e : là où la discussion porte en (7) et (8) sur le caractère adéquat d’une image-substitut proposée (par équivalence sémantique ou monstration de mots), elle porte en (9) sur l’assignation, catégorisante, de e à une classe par une dénomination métalangagière (insulter/critiquer).

    La RDA : un secteur particulier de la catégorisation métalangagière

    13Si les exemples ci-dessus relèvent du champ de la RDA, c’est l’espace métadiscursif dans toute son étendue qui est parcouru par ces trois « manœuvres du langage par le langage » (pour reprendre l’heureuse formulation de A. Compagnon (1979)). Or cet espace n’est pas homogène ; des secteurs s’y dessinent, en fonction des « objets » sur lesquels porte le discours : la langue, le discours en train de se faire, un discours autre. Les diverses opérations métalangagières – entre autres la catégorisation qui nous occupe – rencontrent dans chacun d’eux des conditions de fonctionnement – et des problématiques associées – spécifiques, déterminées par la nature de cet objet.

    14La catégorisation métalangagière – comme toute catégorisation – repose sur une prédication sous-jacente de l’ordre de : ce fait (langagier) est un / constitue un / relève de la classe des… Cette opération est à l’œuvre dans les énoncés suivants :

    (10)

    « Acheter » et « vendre » sont des verbes converses ; « Vient-il ? » relève de l’interrogation totale ; La classe des adverbes (« bien, très, soudain,… ») est invariable.

    (11)

    Ma réponse est « oui » ; Je viendrai, ce n’est pas une promesse en l’air ; Je te conseille de ne pas y aller ; Pour conclure sur ce chapitre… ; … si je puis risquer cette formulation métaphorique.

    (12)

    Ce ne sont de sa part que reproches incessants, récriminations et jérémiades ; Le maire a confirmé que le projet était maintenu.

    mais le mode sur lequel elle s’effectue varie avec la nature du référent et le rapport de l’instance énonciatrice, « catégorisante », à ce référent. Là où, en (10), le principe de la catégorisation du référent que sont les faits de langue (« types », étrangers à l’univers des événements d’énonciation et du sens), stables, inventoriables, est celui de leur assignation univoque à des classes définies par un discours métalinguistique, les référents de (11) et (12), « tokens », événements singuliers porteurs de sens, ininventoriables, font, eux, entrer dans un régime de catégorisation interprétative. Mais sur cette base, commune, ARD (auto-représentation du dire) et RDA se distinguent foncièrement : en (11) la catégorisation s’articule à son référent dans le cadre d’un acte d’énonciation unique, « accompagnant » l’énoncé dans le moment de son énonciation ; elle en fait partie, elle participe à la production du sens de l’énoncé qui, en s’auto--catégorisant comme « réponse », « conseil », « conclusion » ou « formulation métaphorique »,… s’institue comme tel ; c’est, au contraire, le décalage entre l’instance catégorisante et son référent – discours autre – qui caractérise, en (12), la RDA avec une double conséquence : d’une part l’interprétation inhérente à la catégorisation des « tokens » s’ouvre, sans limite, à tous les effets de l’altérité, autorisant, pour un e, des catégorisations variées en E (voire divergentes comme dans l’échange (9)) ; d’autre part il faut, même si c’est une lapalissade, rappeler que là où la catégorisation (et plus généralement la représentation), c’est-à-dire l’image donnée d’un référent token est, dans l’auto-représentation, articulée au réel de ce token, par stricte co-présence, le référent e de la RDA n’y est présent, sans contrepoids aucun du côté du réel, que par l’image qui en est donnée.

    L’étendue de la catégorisation métalangagière en RDA

    15Régulièrement évoquée comme dimension pertinente dans les présen-tations du « discours rapporté », objet, à juste titre, d’exercices pédagogiques, la question des « verbes introducteurs » relève bien de la catégorisation métalangagière, et les nombreuses études3 qui leur ont été consacrées présentent un ensemble consistant d’analyses et d’observations – tant au plan lexico-syntaxique (distribution dans les constructions V parole : « … » / V parole que…) que lexico-sémantique (structuration en termes de traits sémantiques du champ lexical qu’ils constituent) – sur cette région de la catégorisation métalangagière.

    16Mais il convient, au-delà d’une focalisation, limitative, sur les « verbes introducteurs » (qui n’apparaît pas sans rapport avec l’insistante tradition de la conception dérivationnelle DD → DI et des exercices de transposition qui -l’accompagnent) d’envisager la question de la catégorisation métalangagière en RDA dans toute son ampleur : celle-ci ne se limite, en effet, ni à la catégorie du verbe, ni au rapport syntaxique de rection, ni aux seuls modes du DD et du DI conjonctionnel.

    Configurations formelles de la catégorisation

    17• La catégorisation métalangagière concerne tous les modes de la RDA, dans lesquels elle intervient avec des pondérations diverses par rapport aux autres opérations métalangagières de reformulation4 : ce qui apparaît (cf. aussi (1) à (5)) dans les exemples suivants (construits exclusivement avec des verbes de parole) :

    (13)

    DD

    Il a supplié/ordonné : « Venez avec moi ».

    (14)

    DI

    a

    Il a refusé/conseillé que Jean parte.

    b

    Il a encensé/démoli le film de X.

    (15)

    Bivocal

    Ili était prostré. « Comment avait-ili pu être aussi naïf ? » se lamentait-ili / rageait-ili.

    (16)

    MAS

    Le réchauffement climatique est, d’après ce que prophétisent les écologistes/démontrent les études récentes, à prendre au sérieux.

    (17)

    MAE

    Il fait partie de ce que l’on a baptisé/nommé ironiquement la « gauche caviar ».

    18• Elle ne se cantonne pas à la forme du verbe de parole recteur, selon le schéma canonique de (13) et (14a). Les verbes de parole entrent dans deux autres configurations majeures : l’une, syntaxique, de construction d’un e avec une incise, l’autre, sémantique, d’articulation interprétative d’un e avec un verbe en rôle « d’annonceur » (non recteur). Dans les deux cas les ressources lexicales offertes à la catégorisation y sont largement étendues (19)5 par rapport aux restrictions propres à la rection (18) :

    (18)

    * Il sermonne qu’on n’a pas fait comme il avait dit ; *Il s’effarouche qu’il n’osera jamais le faire.

    vs

    (19)

    a

    Il sermonne : Vous n’avez pas fait comme j’avais dit ; Il s’effarouche : Je n’oserai jamais le faire !

    b

    Vous n’avez pas fait comme j’avais dit, sermonne-t-il ; Je n’oserai jamais le faire ! s’effarouche-t-il.

    19Et ces configurations se réalisent en dehors du DD, notamment au mode bivocal :

    (20)

    « On n’a pas fait comme ili avait dit », sermonne-t-ili. /Ili s’effarouche : « Jamais ili n’osera le faire ! ».

    20• Le lexique métalinguistique où puise la catégorisation métalangagière en RDA ne se restreint pas au verbe, mais relève régulièrement du nom (morphologiquement couplé à un verbe de parole (répondre/réponse) ou non (hymne, lapsus, topo, etc.)). Comme pour le verbe, l’articulation d’un nom au e dont il assure la catégorisation peut relever d’un rapport syntaxique ou d’un lien sémantique.

    21Relèvent du rapport syntaxique :

    • la relation attributive du type Nméta est e ou e est Nméta, couramment observable en DD, DI :

    (21)

    a

    Sa réponse a été : « Je ne viens pas » / qu’il ne venait pas.

    b

    « Je ne viens pas » / Qu’il ne venait pas a été sa seule réponse.

    • la relation appositive entre un e et un Nméta :

    (22)

    L’annonce du ministre, « le projet est maintenu », a rassuré.

    (23)

    L’« ère du soupçon » (heureuse expression de N. Sarraute) est-elle révolue ?

    • la rection nominale d’une complétive (DI) ou d’une relative en selon par un Nméta :

    (24)

    La promesse que/selon laquelle le projet est maintenu, a rassuré.

    22Relèvent du lien sémantique co-référentiel :

    • la cataphore (associée (a) ou non (b) à un verbe de dire « neutre »), en DD et Bivocal :

    (25)

    a

    Le président a fait une/cette promesse : « Les impôts vont baisser ».

    b

    Promesse du président : « Les impôts vont baisser ».

    • l’anaphore, qui entre dans deux configurations. Dans la première (26), observable avec tous les modes de RDA, elle apporte une spécification à la catégorisation déjà présente dans la phrase (de RDA) qui précède :

    (26)

    a

    DD

    Jean a dit : « Bien sûr que j’y arriverai. ». Cette rodomontade a fait rire.

    b

    DI

    Le président a dit qu’il allait baisser les impôts. Cette promesse sera-t-elle tenue ?

    c

    Bivocal

    « Ce n’était pas sa faute, disait-il, il n’avait pas été prévenu ». Cette pitoyable défense ne convainquit personne.

    d

    MAS

    D’après ce qu’a dit Jean, les impôts vont baisser. C’est une information à prendre avec circonspection.

    e

    MAE

    Là se met en place ce que les nazis appellent la « solution finale ». Cette ignoble périphrase euphémisante a été inventée en […].

    23Dans la seconde (27), dont seul le DI est exclu, elle apporte une catégorisation rétro-active à la séquence e, vierge de catégorisation, à laquelle elle succède :

    (27)

    a

    DD

    « Venez avec moi ». Cet/l’ordre de X a paru menaçant / Cette/la supplication de X a ému. (comparer (13))

    b

    Bivocal

    « Comment avait-ili pu être aussi naïf ? etc. ». Ces/Sesi lamentations agaçaient son associé. (comparer (17))

    c

    MAS

    La modification du RSA serait programmée. Ce/le bruit suscite des inquiétudes.

    d

    MAE

    Mr X est « retenu contre sa volonté ». Cet euphémisme tout britannique ne doit pas masquer le fait de la prise d’otage.

    24Mécanisme de progression discursive – qui mériterait l’attention pédagogique au même titre que l’entraînement aux verbes introducteurs – cette anaphorisation métalangagière apparaît aussi présente dans le fonctionnement de la presse écrite (Moirand, 1975) que dans le déroulement narratif, celui des Fables de La Fontaine, par exemple, dont M.J. Béguelin (1998) tire un séduisant florilège de « SN démonstratifs métalinguistiques » renvoyant à des RDA antécédents (principalement au DD, avec un DI, un Bivocal) :

    cette harangue, cette oraison funèbre, cet avis-là, ce conseil, cette offre, cette adroite répartie, ce serment, cette pensée…

    25• À côté de ces formes – syntactico-sémantiques, intra et interphrastiques – par lesquelles un élément catégorisant entre en relation avec une séquence e, verbes et noms métalangagiers constituent aussi le noyau sémantique de RDA purement catégorisantes, sans élément e isolable. Ainsi de ces trois types de RDA, susceptibles d’apparaître en X dans un contexte comme :

    (28)

    On a demandé au maire quand les travaux seraient finis. …X… On est passé à la suite.

    avec X =

    (a) Il a répondu évasivement.

    (b) Réponse évasive ; Sa réponse évasive était prévisible.

    (c) Il a fait une réponse évasive.

    on note que la place du lexique nominal métalangagier est accrue par la productivité du modèle (c) :

    faire des plaisanteries, aveux, commentaires… ; donner, prodiguer des conseils, ordres… ; lancer des piques ; multiplier, accumuler les bons mots, paradoxes, prétextes, sous-entendus ; échanger des mono-syllabes, injures, politesses…

    Le maillage lexical de la catégorisation spontanée des dires

    26• La catégorisation métalangagière en RDA dispose d’une grille lexicale serrée : par rapport à la neutralité du verbe dire remplissant, au degré minimal, la fonction purement « indicatrice » du fait d’un dire, la spécification du dire représenté dispose d’un ensemble considérable de lexèmes – verbes et noms, principalement, mais aussi adjectifs et adverbes – porteurs du trait sémantique « dire/discours », de façon essentielle ou dans une acception régulière de leur polysémie6.

    27Il est hors de question, dans les limites de cet article, de rendre compte du « maillage » lexical – verbes et noms – d’une fascinante finesse, à travers lequel passent les représentations spontanées du dire en RDA. Le très schématique balisage qui suit se contente d’indiquer – sans prétendre à la systématicité d’une structuration en traits pertinents – quelques-uns des « plans » où s’inscrivent les différenciations lexicales de la catégorisation métalangagière.

    [1] En deçà de la représentation de « ce que » dit l’énoncé, un premier plan où se situe la catégorisation est celui de la réalisation matérielle du dire, distinguant les innombrables modalités physiques, techniques, subjectives, sociales, du parler/écouter et du écrire/lire (en désordre : murmurer, téléphoner, ton, inflexion… ; fax, déchiffrer, majuscules…). Les noms de genre de discours, régulièrement porteurs de l’indication du canal par lequel ils se réalisent, attestent de la place faite dans le lexique à cet élément : tract, préface, faire-part, missive… vs conversation, prêche, allocution… La représentation de ce plan matériel du dire passe de façon privilégiée par la catégorisation, sur le mode :

    (29)

    « Ne touchez pas les petits, bégaya-t-elle, vous êtes si laid ! »

    Elle accentua ce mot avec un si étrange mépris que […]

    (Zola, La Faute de l’Abbé Mouret)7

    28L’autre possibilité, celle d’une représentation mimétique – imitation à l’oral, fac-simile à l’écrit – que permet la reformulation autonymisante, apparaît, dans les modes de RDA concernés, comme un cas marqué.

    29Les discours se différencient fortement par la place faite par leur RDA à cette couche matérielle du dire : ignorée des genres pour lesquels les dires sont envisagés comme véhicules de savoir, elle apparaît avec ceux qui font place à la narrativité : ainsi peut-on mettre en regard les Souvenirs de la Cour d’Assise d’André Gide, tissés de RDA qui parcourent toute la gamme des voix :

    trébuchante, déplaisante, si faible que, pathétique, douce, nette et sèche, sourde, ton de réprimande presque douce, etc. (La Pléïade, p. 623 sq.)

    avec les comptes rendus de décisions de justice figurant dans les répertoires de jurisprudence et qui – notamment ceux des arrêts de la cour de cassation statuant sur ce qu’a déclaré, condamné, rejeté, etc… un tribunal –, saturés de RDA, en ignorent évidemment la dimension corporelle.

    [2] Encore extérieur au contenu propre du dire, un second plan spécifie la place de l’acte a représenté par rapport à un autre dire. S’y distinguent, lexicalisées en couples V/N ou en N autonome, les facettes du redire (citer, répéter, seriner, radoter… ; refrain, ritournelle, slogan, proverbe, rengaine…), du dire-réaction (couper, répartir, répliquer…), du dire-échange (dialoguer, bavarder, se disputer…), du dire-élément d’un dire (introduire, poursuivre, conclure… ; exorde, prologue, incipit, envoi, codicille…).

    30Je passerai plus rapidement encore sur ce qui constitue la part majeure du lexique métadiscursif de la RDA qui, attaché à ce qui se dit dans le discours représenté, y fait apparaître, à travers actes illocutoires, mouvement argumentatifs, opérations rhétoriques ou discursives, des distinctions catégorisantes relatives à

    [3] l’action sur le destinataire (questionner, invectiver, enjoindre, implorer, défier… ; ordonnance, bulle, remontrance…) ;

    [4] l’engagement juridico-moral de l dans son dire (jurer, attester, promettre… ; certificat, déposition, serment…) ;

    [5] l’appréciation (en bien/mal) portée par l sur l’objet de son dire (blâmer, dénigrer, fustiger, prôner… ; panégyrique, diatribe, réquisitoire…) ;

    [6] la spécificité d’une assertion, différenciée en indiquer, signaler… ; en alléguer, objecter, argutie… ; en révéler, mentir, délirer, balivernes, contre-vérité… ; en postuler, prédire, hypothèse… ;

    [7] le type rhétorico-discursif dont relève a, catégorisé en : expliquer, démontrer, raconter, énumérer…, et en noms de genres : récit, manuel, guide, éditorial… ;

    [8] Enfin, en deçà de ces dimensions illocutoires, argumentatives, rhétoriques… un ensemble de catégorisations se situe (notamment dans les modes autonymisants de la RDA dont la représentation met en jeu les « manières de dire ») au plan des opérations de nomination ou de formulation accomplies par l : appeler, baptiser, qualifier… ; périphrase, galimatias, métaphore…, et, dès lors que le contexte les associe à une énonciation : phrase, mot, expression…

    31Ce très sommaire survol espère faire « entrevoir » l’étendue des claviers sur lesquels joue l’opération de catégorisation métalangagière, composante à part entière de la représentation interprétative, par L, du sens des énoncés qu’il représente. Au déploiement usuellement invoqué des représentations jouant des ressources de la reformulation – paraphrastiques et/ou autonymisantes :

    (30)

    Le pape a dit : « vive l’abstinence »/« l’abstinence élève l’âme »/que l’abstinence était l’idéal/qu’il fallait préférer l’abstinence, etc.

    répond, opérant sur un autre mode, l’éventail, d’un autre type mais aussi large, de la catégorisation :

    (31)

    Le pape a loué/ fait l’éloge de/ célébré/ chanté les mérites de/ rendu hommage à/ recommandé/ prôné/ plaidé pour … l’abstinence.

    32Et cet éventail est d’autant plus large que, certes dépendantes des ressources lexicales métalangagières, les possibilités de la catégorisation sont, par le jeu des constructions associant plusieurs lexèmes métalangagiers et leurs expansions, illimitées. Le cumul d’éléments catégorisants, notamment, au principe de stéréotypes de RDA tels que :

    (32)

    proférer des contrevérités / insinuations diffamatoires / allégations mensongères / preuves irréfutables, etc.

    est à l’œuvre dans tous les types de discours, à travers les formes les plus variées de catégorisation complexe :

    (33)

    M. Marion fustige – le mot est faible – en termes sévères l’absence de consigne à la DGSE […]

    (Le Monde, 26-03-1991)

    (34)

    Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue / Qu’il fallait […]

    (La Fontaine, Fables, VII–1)

    (35)

    Je hasardai un conseil de transport immédiat dans un hôpital […]

    (Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 260)

    (36)

    Bonjour, docteur, lui dit Rodolphe

    Le Médecin, flatté de ce titre inattendu, se répandit en obséquiosités, et l’autre en profita pour se remettre un peu.

    (Flaubert, Madame Bovary, partie II, ch. IX)

    33Au-delà de la finesse de son maillage, le réseau lexical de la catégorisation des dires s’ouvre sur les foisonnantes problématiques discursives des modalités selon lesquelles, dans un domaine discursif particulier, s’opère le passage, l’accès, la « promotion » d’un nom métalinguistique « ordinaire » à un autre statut, plus étroitement normé. Il en va ainsi des noms de genres de discours8 émergeant de l’ensemble plus vaste des « noms de discours » : sans envisager la complexité des enjeux de nomination des genres littéraires, pensons à ces « sur-catégorisations » normatives propres aux espaces institutionnels, déterminant un nom de genre (scolaire) du « Résumé » ou du « Commentaire », ou (parlementaire) de « Question au gouvernement », dans la catégorisation métalangagière commune d’un dire comme résumé, commentaire ou question. Il en va de même dans le fonctionnement judiciaire, où débats et sanctions peuvent avoir pour enjeu certaines de ces catégorisations métalangagières, promues – via définition et jurisprudence – au statut de catégorie juridique permettant la « qualification » d’un acte langagier comme « diffamation, insulte à agent dans l’exercice de ses fonctions, menace de mort, etc. », par exemple.

    Discours, textes et types de catégorisation

    34Le type de catégorisation mis en œuvre au sein d’un discours, saisi par le « degré » – absence/neutralité du verbe dire/lexème catégorisant/catégorisation complexe – et la variété lexicale, est une variable pertinente dans la caractérisation différentielle des types de discours, genres, et choix singuliers d’écriture.

    35Ainsi, des stéréotypes de catégorisation du dire apparaissent comme « faisant partie » de genres fortement normés, tels que procès-verbaux de conseils et assemblées divers, rapports de soutenance de thèse, contes pour enfants.

    36Dans le français oral « ordinaire » – corpus d’entretiens non directifs9 ou parler « spontané »10 – l’écrasante domination du verbe dire a été régulièrement mesurée ; on a, de même, dégagé la répétitivité lexicale – très haute fréquence d’un petit nombre de lexèmes : dire, déclarer, affirmer, estimer, annoncer, expliquer, ajouter, souligner, préciser, indiquer, par ordre décroissant – comme une caractéristique de la presse d’information11.

    37Du côté des mémorialistes comme Retz ou Saint-Simon, une forte densité de catégorisations variées, pittoresques, subjectives, des dires anime la représentation de la parole telle que les lieux du pouvoir en offrent la comédie – tel ce compte-rendu d’un conseil chez la reine en 1648, en pleine « émotion populaire » d’une « journée des barricades », réponse des parisiens à l’arrestation par la reine du conseiller Broussel :

    (37)

    Le maréchal de La Meilleraye, qui vit que La Rivière, Bautru et Nogent traitaient l’émotion de bagatelle, et qu’ils la tournaient même en ridicule, s’emporta : il parla avec force, il s’en rapporta à mon témoignage. Je le rendis avec liberté, et je confirmai ce qu’il avait dit et prédit du mouvement. […] la Reine se mit en colère, en proférant, de son fausset aigri et élevé, ces propres mots : « Il y a de la révolte à s’imaginer que l’on se puisse révolter ; voilà les contes ridicules de ceux qui la veulent. […]. » Le Cardinal, qui s’aperçut à mon visage que j’étais un peu ému de ce discours, prit la parole, et, avec un ton doux, il répondit à la Reine : « Plût à Dieu, Madame, que tout le monde parlât avec la même sincérité que parle Monsieur le Coadjuteur ! […]. » La Reine, qui entendait le jargon du Cardinal, se remit tout d’un coup : elle me fit des honnêtetés, et j’y répondis par un profond respect, et par une mine si niaise, que La Rivière dit à l’oreille à Bautru, de qui je le sus quatre jours après : « Voyez ce que c’est que de n’être pas jour et nuit en ce pays-ci. Le coadjuteur […] a de l’esprit : il prend pour bon ce que la Reine lui vient de dire. »

    (Retz, Mémoires, 2e partie)

    38À l’inverse, le choix narratif peut être celui de la catégorisation minimale : c’est celui, affirmé, du récit auto-diégétique de L’Étranger de Camus, dans lequel l’enregistrement « déshabité », neutre, de la succession des événements – de parole comme les autres – passe, très majoritairement, aussi loin que possible de tout mouvement interprétatif ou affectif, par des suites (DD ou DI, à source je/il alternés) de dire, demander, répondre, parler,… :

    (38)

    L’employé des pompes funèbres m’a dit alors quelque chose que je n’ai pas entendu. En même temps, il s’essuyait le crâne avec un mouchoir qu’il tenait dans sa main gauche, la main droite soulevant le bord de sa casquette. Je lui ai dit : « Comment ? » Il a répété en montrant le ciel : « Ça tape. » J’ai dit : « Oui. » Un peu après il m’a demandé : « C’est votre mère qui est là ? » J’ai encore dit : « Oui. » « Elle était vieille ? » J’ai répondu « Comme ça » parce que je ne savais pas le chiffre exact. (p. 26)

    Sur le quai, pendant que nous nous séchions, elle m’a dit : « Je suis plus brune que vous. » Je lui ai demandé si elle voulait venir au cinéma, le soir. Elle a encore ri et m’a dit qu’elle avait envie de voir un film avec Fernandel. Quand nous nous sommes rhabillés, elle a eu l’air très surprise de me voir avec une cravate noire et elle m’a demandé si j’étais en deuil. Je lui ai dit que maman était morte. Comme elle voulait savoir depuis quand, j’ai répondu : « Depuis hier. » Elle a eu un petit recul, mais n’a fait aucune remarque. J’ai eu envie de lui dire que ce n’était pas ma faute, mais je me suis arrêté parce que j’ai pensé que je l’avais déjà dit à mon patron. (p. 32) (Livre de poche)

    39Au terme de ce cheminement dans l’espace de la catégorisation métalangagière en RDA, où se croisent les dimensions linguistique, pédagogique, discursive, stylistique qui le traversent, c’est à Victor Hugo que je laisserai le dernier mot, pour un superbe exemple de travail de la différence des types de catégorisation dans un texte – celui du récit du procès Champmathieu dans Les Misérables – mettant en scène la violence qui s’exerce, par le langage, dans ce lieu de « justice » : ainsi, aux catégorisations sémantico-rhétoriques dont la richesse ostentatoire, largement déployée sur plusieurs pages, est assortie à l’éloquence du barreau (a), répond (b), représenté par les catégorisations minimales parler, paroles, dire12, le dénuement langagier d’un accusé, qui a écouté la plaidoirie « bouche ouverte, avec une sorte d’étonnement […] qu’un homme pût parler comme cela », et dont la parole est, de part et d’autre d’une longue tirade au DD, saisie comme en deçà des catégories sémantiques (espèces d’affirmation), au plan de sa réalisation physique (rythme, timbre,…) et « emportée », par un jeu serré de métaphores et comparaisons, vers le corporel non langagier (hoquets, gestes d’un bûcheron) et le phénomène naturel (éruption, s’échapper, …) :

    (39)

    a

    L’avocat général répliqua au défenseur. Il fut violent et fleuri […]. Il félicita […]. […] Ici, par une habile antonomase, remontant aux sources et aux causes de la criminalité, l’avocat général tonna contre l’immoralité de l’école romantique […]. Ces considérations épuisées, il passa à Jean Valjean lui-même. […]. Description de Jean Valjean. Un monstre vomi, etc. Le modèle de ces sortes de descriptions est dans le récit de Théramène […]. La description achevée, l’avocat général reprit, dans un mouvement oratoire fait pour exciter […].

    b

    […] il se mit à parler. Ce fut comme une éruption. Il sembla, à la façon dont les paroles s’échappaient de sa bouche, incohérentes, impétueuses, heurtées, pêle-mêle, qu’elles s’y pressaient toutes à la fois pour sortir en même temps. Il dit : / J’ai à dire ça. Que j’ai été charron, même que c’était chez monsieur Baloup. [… 45 lignes].

    L’homme se tut, et resta debout. Il avait dit ces choses d’une voix haute, rapide, rauque, dure et enrouée […]. Les espèces d’affirmation qu’il semblait jeter au hasard devant lui, lui venaient comme des hoquets et il ajoutait à chacune d’elles le geste d’un bûcheron qui fend du bois.

    (Les Misérables I.VII.9,10)

    Bibliographie

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    Notes de bas de page

    2 Les soulignements italiques dans les exemples fabriqués ou attestés sont, sauf indication contraire, de mon fait.

    3 Telles les structurations en termes de traits pertinents proposées par Wunderlich (1969), Strauch (1972), Charolles (1976) et, récemment, la constitution d’une base de données d’environ 700 verbes « introducteurs de citation », organisée selon des critères sémantiques à partir de la base Frantext et du journal Le Monde, cf. Mourad (2001).

    4 Dont un fait saillant – non argumentable dans les limites de ce texte – est l’affinité du DI avec la catégorisation, à laquelle, contrairement aux autres modes, il peut se réduire (cf. (4), (14b)) et dont il ne peut « se passer ».

    5 Jusqu’aux marges de la catégorisation métalangagière des verbes relevant du mimo-gestuel tendanciellement « codifié », du type :
    — il hausse les épaules : « … » ; « … » hausse-t-il les épaules.
    On peut admettre qu’avec :
    — « … » claque-t-il la porte ; ou « … » allume-t-il sa pipe
    on a quitté la sphère de la catégorisation métalangagière…

    6 Ainsi, pour les adjectifs et adverbes : (a) métalangagiers : concis, prolixe, captieux, compendieusement, texto, sic… ; et (b) acception métalangagière : (discours, propos) paradoxal, confus, fumeux, limpide…

    7 Exemple emprunté à P. Dufour (2004), dans le riche chapitre (p. 46-70) qu’il consacre à la représentation romanesque du « Dialecte Corporel ».

    8 Problématique éclairée notamment dans les travaux réunis par Branca-Rosoff (1999), Petit & Beacco (2004) ou Mellet & Sitri (2010).

    9   Mochet (1994 : 258 sq.), qui dans 1 156 formes de RDA, relève l’emploi de dire dans 97 % des DD (majoritaires dans le corpus) et plus de 60 % des DI conjonctionnels (très minoritaires) recourant à demander dans 23 % des cas. Seuls les RDA classées comme « narrativisées » (34 % de l’ensemble) présentent une réelle variété lexicale.

    10 Vincent et al. (1997) notent que « 70 % des discours rapportés [près de 5 000 occurrences de DD et DI] débutent par ce verbe [dire] ». (p. 82).

    11 Monville-Burston (cité par Mochet (1994)).

    12 Cette opposition entre les deux types de catégorisation, par le L narrateur, du dire des deux l est redoublée par les catégorisations métalangagières internes à leurs propos (RDA ou ARD) : pour l’un accorder, prendre acte, contester, décerner, nier, opposer ; pour l’autre j’ai à dire ça ; je dis vrai, vous n’avez qu’à demander ; je vous dis monsieur Baloup ; les maîtres […], ils disent que cela perd du temps.

    Auteur

    Jacqueline Authier-Revuz

    Professeur émérite, Université Sorbonne nouvelle, Paris 3, Clesthia (SYLED)

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    2 Les soulignements italiques dans les exemples fabriqués ou attestés sont, sauf indication contraire, de mon fait.

    3 Telles les structurations en termes de traits pertinents proposées par Wunderlich (1969), Strauch (1972), Charolles (1976) et, récemment, la constitution d’une base de données d’environ 700 verbes « introducteurs de citation », organisée selon des critères sémantiques à partir de la base Frantext et du journal Le Monde, cf. Mourad (2001).

    4 Dont un fait saillant – non argumentable dans les limites de ce texte – est l’affinité du DI avec la catégorisation, à laquelle, contrairement aux autres modes, il peut se réduire (cf. (4), (14b)) et dont il ne peut « se passer ».

    5 Jusqu’aux marges de la catégorisation métalangagière des verbes relevant du mimo-gestuel tendanciellement « codifié », du type :
    — il hausse les épaules : « … » ; « … » hausse-t-il les épaules.
    On peut admettre qu’avec :
    — « … » claque-t-il la porte ; ou « … » allume-t-il sa pipe
    on a quitté la sphère de la catégorisation métalangagière…

    6 Ainsi, pour les adjectifs et adverbes : (a) métalangagiers : concis, prolixe, captieux, compendieusement, texto, sic… ; et (b) acception métalangagière : (discours, propos) paradoxal, confus, fumeux, limpide…

    7 Exemple emprunté à P. Dufour (2004), dans le riche chapitre (p. 46-70) qu’il consacre à la représentation romanesque du « Dialecte Corporel ».

    8 Problématique éclairée notamment dans les travaux réunis par Branca-Rosoff (1999), Petit & Beacco (2004) ou Mellet & Sitri (2010).

    9   Mochet (1994 : 258 sq.), qui dans 1 156 formes de RDA, relève l’emploi de dire dans 97 % des DD (majoritaires dans le corpus) et plus de 60 % des DI conjonctionnels (très minoritaires) recourant à demander dans 23 % des cas. Seuls les RDA classées comme « narrativisées » (34 % de l’ensemble) présentent une réelle variété lexicale.

    10 Vincent et al. (1997) notent que « 70 % des discours rapportés [près de 5 000 occurrences de DD et DI] débutent par ce verbe [dire] ». (p. 82).

    11 Monville-Burston (cité par Mochet (1994)).

    12 Cette opposition entre les deux types de catégorisation, par le L narrateur, du dire des deux l est redoublée par les catégorisations métalangagières internes à leurs propos (RDA ou ARD) : pour l’un accorder, prendre acte, contester, décerner, nier, opposer ; pour l’autre j’ai à dire ça ; je dis vrai, vous n’avez qu’à demander ; je vous dis monsieur Baloup ; les maîtres […], ils disent que cela perd du temps.

    Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire

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    Authier-Revuz, J. (2012). Représentation du Discours Autre et catégorisation métalangagière. In Y. Grinshpun & J. Nyée-Doggen (éds.), Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire (1‑). Presses Sorbonne Nouvelle. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3319
    Authier-Revuz, Jacqueline. « Représentation du Discours Autre et catégorisation métalangagière ». In Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire, édité par Yana Grinshpun et Judith Nyée-Doggen. Paris: Presses Sorbonne Nouvelle, 2012. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3319.
    Authier-Revuz, Jacqueline. « Représentation du Discours Autre et catégorisation métalangagière ». Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire, édité par Yana Grinshpun et Judith Nyée-Doggen, Presses Sorbonne Nouvelle, 2012, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3319.

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    Grinshpun, Y., & Nyée-Doggen, J. (éds.). (2012). Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire (1‑). Presses Sorbonne Nouvelle. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3287
    Grinshpun, Yana, et Judith Nyée-Doggen, éd. Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire. Paris: Presses Sorbonne Nouvelle, 2012. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3287.
    Grinshpun, Yana, et Judith Nyée-Doggen, éditeurs. Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire. Presses Sorbonne Nouvelle, 2012, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.psn.3287.
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