Conclusion
p. 275-284
Texte intégral
1Alors que les marqueurs de tombe ont fait l’objet d’un intérêt ancien en Grèce, notamment à Athènes ou Rhénée, et dans certaines fondations grecques, comme Cyrène en Libye, le corpus d’Italie méridionale n’avait pas encore été analysé systématiquement lorsque nous avons commencé nos travaux en 20091. Les articles qui abordaient les marqueurs de tombe d’Italie du Sud le faisaient de manière ponctuelle et marginale, dans le cadre de publications de fouilles ou de synthèses sur la région, l’histoire de l’art ou l’épigraphie. Admis récemment, l’intérêt de ce matériel pour la connaissance historique des sociétés d’Italie méridionale antique a mené archéologues et historiens à lui prêter depuis une plus grande attention.
2Il est utile de rappeler explicitement les limites de l’étude, avant de tirer une conclusion générale sur ses apports à notre connaissance de l’Italie méridionale du ve au iiie siècle av. n. è. Les sources exploitables sont essentiellement archéologiques et elles sont lacunaires. Le nombre des marqueurs recensés est modeste s’il est rapporté à la quinzaine de générations qui se sont succédé au cours de la période étudiée. Les raisons de ce constat sont multiples, mais il est probable que de nombreux marqueurs ne nous soient tout simplement pas parvenus, notamment en raison de la permanence de certaines zones funéraires sur de longues durées, parfois jusqu’à nos jours (fig. 73), des destructions, des remplois et du pillage. D’autres marqueurs n’ont pas été identifiés ou enregistrés par l’archéologie en raison de leur nature (tumuli rudimentaires, objets-marqueurs) et de leur situation dans les couches superficielles des nécropoles. Seulement 22 % des marqueurs du corpus étaient encore in situ lors de leur découverte et 8 % (principalement des hypogées) ont été réemployés à une époque postérieure à leur mise en place ; de nombreux éléments du corpus ne sont que des fragments dispersés et souvent mal répertoriés dans les catalogues des musées et les archives des surintendances. Les données sont disparates et varient selon les sites : les données épigraphiques ou anthropologiques disponibles à Vélia et Pantanello font ainsi largement défaut par ailleurs, induisant des disparités artificielles. Cette situation impose de ce fait une grande prudence dans l’interprétation des statistiques.
3Les sources autres qu’archéologiques sont délicates à exploiter ou très pauvres. L’iconographie est riche mais ambiguë : les figurations de marqueurs sont parfois chronologiquement en décalage avec les attestations archéologiques et présentent des différences typologiques importantes avec la réalité des vestiges. Les sources textuelles sont très réduites : sur les marqueurs du corpus, les inscriptions sont courtes et rares (cinquante-deux sont recensées, dont les trois quarts à Vélia). La pauvreté des sources écrites entraîne une conséquence majeure pour l’étude : à l’exception de quelques stèles, on ne connaît ni l’identité des morts ni celle des commanditaires. Il faut enfin rappeler l’imprécision générale des datations : la documentation et l’état de la recherche interdisent une périodisation fine, ce qui rend difficile l’étude de la diffusion des modèles dans le temps et dans l’espace. Faute d’informations écrites, nous sommes condamnés à ce que G. Sauron appelle une « archéologie du regard2 » afin d’essayer d’observer les marqueurs tels que les Anciens les voyaient et les concevaient. Aux difficultés du corpus s’ajoutent celles d’une bibliographie internationale, dispersée et parfois ancienne. Elle s’avère en outre souvent décevante, la mention explicite des marqueurs étant rare et les données fournies peu nombreuses.
4Malgré ces limites, les marqueurs réunis dans le corpus représentent un échantillon suffisamment ample pour fonder une étude synthétique. Globalement, la notion et le mot de marqueur sur lesquels nous nous sommes interrogé au début de ce travail sont scientifiquement pertinents à condition d’avoir présent à l’esprit que les Anciens les ignorent. L’étude du corpus confirme les fonctions théoriques d’un marqueur : il attire l’attention sur une sépulture dans des buts pratiques (la repérer pour s’y rendre, la protéger), sociaux (célébrer le mort et sa famille devant les vivants), funéraires et religieux (signifier la paix du mort et des vivants). Dans le sens où nous l’employons, le mot et la notion correspondent donc fondamentalement au séma grec, mais recouvrent une acception plus vaste : le marqueur se définit par ses fonctions et non par son destinataire, sa forme ou sa typologie.
5À peine mentionnée par les sources antiques, la mise en place du marqueur n’entre pas dans le cadre des actions rituelles codifiant le passage de la vie à la mort, mais elle en est le sceau. Le marqueur rend publique une situation privée, l’oikos intime et le kleos du défunt (fig. 74)3 : il indique à l’ensemble de la communauté des vivants que les rites ont été scrupuleusement respectés, que le nouveau statut du mort est définitif, et que sa famille revient à la normalité après la phase du deuil. Affichant la position sociale du défunt et de ses proches, sans doute souvent souhaitée ou fantasmée plutôt que réelle, il montre l’existence et la longévité du groupe et assure son renom. Comme la vie, la mort se déroule sous le regard des autres. Une « belle » tombe signalée par un « beau » marqueur est synonyme d’une « belle » vie. Dans la société grecque où le fait de voir et d’être vu est la vie elle-même, le marqueur de tombe résiste et s’oppose à l’Hadès, domaine de l’invisible par essence4.
6Les types de marqueurs d’Italie méridionale du ve au iiie siècle av. n. è. sont très divers : certains sont sommaires ou primitifs (tuiles dressées, cippes, tumuli simples…), d’autres sont le résultat d’un artisanat élaboré (vases figurés, statues…) ou relèvent d’une architecture monumentale complexe (tombes à façade, tumuli structurés). Si l’on reprend la catégorisation générale, on compte 245 objets-marqueurs et 520 marqueurs architecturaux (tableau 13). La disproportion n’est pas significative : les objets tels que les vases ou les cippes ont pu disparaître plus facilement (détruits, déplacés ou volés) ou n’ont pas été recensés dans les publications ; plusieurs fragments architectoniques peuvent avoir appartenu à un même édifice, ce qui a pour conséquence d’augmenter leur importance statistique. On note qu’aucune tombe célèbre ne fournit de modèle de référence5.
7Les marqueurs recensés sont pour la plupart en céramique et en pierre de qualité variable ; ils sont parfois creusés dans le substrat local. Il n’est pas exclu que le bois et d’autres matériaux périssables aient été employés. S’ils ont majoritairement été conçus pour jouer leur rôle funéraire, quelques-uns sont en revanche des objets dont la fonction n’est pas initialement funéraire, réutilisés en tant que marqueurs. La problématique des vases est ici particulièrement intéressante : de même que l’on s’interroge désormais sur le parcours et les usages des vases découverts à l’intérieur des tombes, on peut se demander si certains vases-marqueurs étaient conçus pour être exposés dans le cadre domestique du vivant du commanditaire en tant que tels ou s’il s’agit d’objets sélectionnés lors des funérailles pour assurer cette fonction.
8Les rares données sur l’identité des défunts (épigraphie, données anthropologiques) montrent que les marqueurs signalent des tombes d’hommes et de femmes, de vieillards, d’adultes et d’enfants. Ils ne sont donc a priori pas réservés à un genre ou à une classe d’âge. Les individus adultes sont les plus représentés et les immatures sont rares ; étant donné les lacunes du corpus il est néanmoins difficile d’établir une corrélation significative entre les types de marqueurs et l’âge des défunts. Les statistiques sur le sexe sont équilibrées : les tombes marquées sont liées pour 6,1 % à des individus de sexe masculin et pour 5,7 % à des individus de sexe féminin. Les données sont indisponibles pour 88,2 % des marqueurs. Dans le cas des vases, les enfants, les vieillards et les femmes sont représentés de façon plus significative.
9Faute de données contextuelles ou de relevés archéologiques suffisamment précis, la place des marqueurs dans le paysage nous échappe souvent. Si quelques-uns sont isolés, la plupart sont concentrés dans les nécropoles, le long des voies et aux abords des carrefours ; les plus spectaculaires (hypogées à façade, naiskoi, colonnes) sont souvent rassemblés et appartiennent probablement à des groupes gentilices, se réservant éventuellement l’usage d’un type de marqueur, voire le droit de marquer la tombe. Selon leurs dimensions, certains ne sont visibles que par celui qui pérégrine à proximité ; d’autres sont perceptibles de loin, surtout s’ils sont regroupés ou s’ils occupent une place particulière dans la nécropole, sur un axe visuellement important ou sur une éminence.
10Vases, cippes et stèles sont présents pendant toute la période étudiée. La large diffusion des tumuli à l’époque archaïque explique que l’on en élève encore au ve siècle av. n. è., au cours duquel ils disparaissent progressivement – notons l’exceptionnel conservatisme de Pithécusses. À partir du milieu du ive siècle, s’ouvre une phase de profondes transformations dont l’acmé se situe dans ses dernières décennies et les premières du iiie siècle av. n. è. qui voit le nombre des sépultures et des marqueurs qui nous sont parvenus se multiplier (fig. 75). La période est caractérisée par l’adoption de marqueurs spectaculaires, comme les façades de Naples et de l’Apulie, les naiskoi, les colonnes et les stèles attiques… Ces innovations et leur succès en milieu indigène font de la période une phase majeure dans l’élaboration d’une aire culturelle ; les populations partagent des préoccupations similaires sur l’au-delà et accordent la même importance à l’individu et à la famille. Si dans certains cas, à Thourioi notamment avec les tumuli contenant des lamelles orphiques, un lien peut être envisagé entre la forme du marqueur et les conceptions philosophico-religieuses des défunts, le choix du marqueur ne paraît en général pas guidé par les croyances eschatologiques particulières des défunts, dont la trace est parfois identifiable à l’intérieur des sépultures.
11Formellement, on ne connaît pas de marqueurs spécifiquement indigènes. Enracinés dans une histoire séculaire, les tumuli posent des questions particulières : la problématique des modèles dans ce domaine est débattue dans la littérature scientifique de façon régulière. Comme les cippes des ve-iiie siècles av. n. è., ils doivent probablement être analysés à la lumière d’une interpretatio Graeca qui renvoie à la culture homérique plus qu’à un legs indigène. Les autres modèles étudiés sont importés de Grèce, non depuis les métropoles fondatrices, mais de Macédoine et d’Athènes, secondairement d’Alexandrie et d’Asie, ou plus largement de la koinè méditerranéenne. Deux flux d’importation des modèles dominent : l’un vers l’Apulie via l’Épire, l’Illyrie et la façade adriatique, l’autre vers les cités de Grande Grèce et les autres régions d’Italie du Sud depuis la Grèce, qui sert elle-même d’interface avec la Méditerranée orientale. On constate ainsi que les hypogées dauniens et les tombes rupestres de Naples sont des interprétations d’un même modèle qui a emprunté des chemins différents. La situation est comparable avec l’Illyrie, notamment avec le site de Selca où des réinterprétations diverses du modèle macédonien se côtoient au sein d’un même site : la région est probablement au cœur d’échanges multilatéraux, depuis l’est, l’ouest et le sud, complexifiant la question de la transmission des types de marqueurs6. Il demeure difficile d’envisager les raisons qui mènent certains commanditaires non grecs à adopter des modèles grecs : ces marqueurs évoquent peut-être d’une part leur rôle économique et culturel au sein de leur communauté, justifiant éventuellement leur pouvoir, de l’autre une main tendue en direction des cités grecques, un signe d’ouverture à une communauté plus large.
12En Italie, le rôle des cités grecques dans la diffusion des modèles vers les indigènes est certain, mais semble territorialement limité, à l’exception majeure des naiskoi tarentins dont la renommée s’étend en Apulie et tout autour du golfe de Tarente jusqu’en Calabre. Le rayonnement de la cité est de ce point de vue très supérieur à celui de l’autre métropole de l’hellénisme en Italie, Naples. On peut distinguer trois grands espaces interconnectés principaux qui puisent à des sources communes et connaissent des évolutions parallèles, mais en donnent des versions différentes : la Campanie, le golfe de Tarente et la très spécifique Apulie. Il nous a été impossible d’approfondir la question encore peu défrichée des relations de l’Italie méridionale avec le monde étrusco-italique et d’opérer une confrontation avec la Sicile : cela fera l’objet d’une recherche ultérieure.
13Les marqueurs confortent les conclusions des recherches menées ces dernières décennies : dès le ve siècle, une aire culturelle émerge en Italie du Sud, au sein de ce que nous avons qualifié de « creuset italiote ». La réciprocité des échanges entre les différentes populations qui se côtoient dans la région s’amplifie pendant la deuxième moitié du ive siècle et les premières décennies du iiie siècle av. n. è. Cependant, l’origine, les processus de diffusion, les formes et la signification culturelle et funéraire des marqueurs de tombe leur confèrent un rôle sans équivalent dans la culture matérielle et l’outillage conceptuel de l’Italie du Sud, à l’âge tardo-classique et hellénistique. Ils ne témoignent pas de la réciprocité des échanges que l’on décèle par ailleurs : ce sont avant tout des modèles grecs qui sont repris et modifiés, adaptés aux pratiques et cultures locales de nombreuses manières. En lien avec une évolution de la conception du mort, les populations indigènes adoptent des codes matériels, artistiques et mentaux nouveaux et les adaptent à leurs besoins et à leurs pratiques.
14L’étude des marqueurs confirme l’importance des clivages des sociétés d’Italie méridionale du ve au iiie siècle av. n. è. Si l’on se rapporte au corpus, marquer une tombe est surtout le fait de milieux urbains et disposant d’un minimum d’aisance financière, pour lesquels les problématiques de représentation sont importantes dans le cadre d’une société hiérarchisée complexe. Les milieux ruraux et pauvres sont peu représentés. Faut-il en conclure que leurs sépultures n’étaient pas signalées ou du moins pas de façon pérenne ? Les quelques tuiles dressées ou tumuli rudimentaires recensés indiquent quoi qu’il en soit que toutes les classes sociales pouvaient partager le même souci de signaler les sépultures. En effet, à partir du ive siècle, une population plus vaste accorde un souci croissant aux sépultures, ce qui est un facteur de multiplication et de diversification de la typologie ; des marqueurs modestes font leur apparition et les élites sont amenées à se distinguer par l’adoption de nouveaux types inaccessibles au reste de la population. D’autres stratégies sont également mises en place : dans certaines nécropoles, on peut ainsi envisager que l’usage des marqueurs était réservé à des groupes déterminés ; dans d’autres, on observe des stratégies sociales relevant du clientélisme : autour d’un marqueur prestigieux viennent s’agréger des tombes non signalées, ou dont le marqueur est plus modeste, moins pérenne. La popularisation des marqueurs ne produit pas les mêmes effets dans les cités grecques et dans les autres communautés. Dans les premières, la multiplication des sépultures et celle des marqueurs vont de pair : les paysages des nécropoles en sont profondément transformés. Dans les secondes, en revanche, il semble que de manière générale la multiplication des sépultures ne s’accompagne pas de celle des marqueurs, signe que le fonctionnement des sociétés n’est pas synchronique ou identique.
15Si l’usage d’un marqueur a priori peu coûteux ne peut être corrélé au statut social de son commanditaire, des motivations autres qu’économique pouvant mener au choix d’un tel type de marqueur, les marqueurs les plus spectaculaires, a priori les plus onéreux, marquent l’importante stratification des communautés au sein desquelles ils sont utilisés en jouant un rôle significatif dans le paysage (fig. 76). Le profil social de leurs commanditaires peut sans doute être approximativement déterminé : il s’agit de membres de familles relativement puissantes et aisées, ouvertes aux évolutions culturelles et religieuses, respectant des modes qui attestent à la fois leur conformité aux usages établis et leur « distinction », au sens de P. Bourdieu. Bien qu’elles occupent la même place sociale prééminente dans leurs sociétés respectives, ces « élites » évoluent dans des univers sensiblement différents. Les grands commerçants de Naples ne vivent pas dans le même monde que les notables de Métaponte ou les chefs des communautés brettiennes en Calabre. Il est donc remarquable qu’une partie de ces groupes adopte largement une même catégorie de marqueur, les tombes à façade. Répandues dans l’ensemble de la région, celles-ci attestent l’existence de milieux dominants proches par leurs revenus, leur culture et leurs croyances. On constate néanmoins de forts particularismes locaux qui démontrent en filigrane l’inégale richesse des élites ainsi que des phénomènes de mode et d’émulation inscrits dans des réseaux différents : les milieux aisés de Vélia optent pour les stèles, ceux de Tarente pour les naiskoi ; à Pithécusses, ce sont les tumuli qui rencontrent le plus de succès…
16Paradoxalement, c’est l’absence d’épitaphe qui nous a conduit à porter davantage d’attention à la façon dont la mort est mise en scène dans l’espace funéraire et à considérer les marqueurs comme un discours à part entière, dont on peut préciser le fonctionnement. La mémoire du mort qu’entend perpétuer le marqueur est problématique : le corpus ne fournit guère d’épitaphes et de portraits qui sont a priori seuls susceptibles de garantir la mémoire de l’identité du mort. De fait, celle-ci n’a pas été conservée jusqu’à nous. Faute d’inscriptions gravées dans la pierre, il est possible d’imaginer qu’elles étaient peintes, mais la fragilité de telles écritures incite à penser que leur message n’était pas destiné à l’histoire et encore moins à l’éternité. Le contraste est frappant avec ce que l’on a appelé le « délire épigraphique » des Romains ou avec d’autres régions du monde grec où les épitaphes conservées sont nettement plus nombreuses, à Athènes ou Rhénée, par exemple. De manière générale, il n’existe pas de lien évident entre le genre du défunt, ses croyances eschatologiques, le traitement du corps, la forme des tombes et le type de marqueur choisi : l’absence d’inscription à l’extérieur des tombes et la relative uniformité des marqueurs utilisés au sein d’une même nécropole tendent à montrer que le séma témoigne d’abord d’une appartenance à une communauté et à une culture commune, avant que de célébrer l’individu et sa vie. En Italie méridionale, entre le ve et le iiie siècle av. n. è., le marqueur de tombe ferait alors signe vers la mémoire collective plus que vers le destin singulier. On émettra l’hypothèse que le choix du marqueur et son apparence sont dictés dans la région par des stratégies de représentations collectives et des préoccupations mémorielles à moyen terme, voire à court terme. Le marqueur et le groupe du défunt se complètent et demeurent, l’individu s’efface et poursuit son chemin vers l’Hadès. On songe ici à l’épitaphe que Keats composa pour qu’elle soit gravée sur sa propre pierre tombale : « Here lies one whose name was writ in water7. »
Notes de bas de page
1 Voir, par exemple, Knigge 1991 ; Couilloud 1974 ; Copland Thorn 2005.
2 Sauron 1995.
3 Clairmont 1983, p. 18.
4 Frontisi Ducroux 2014, p. 51-63. Voir aussi supra le chap. 2.
5 Alors que la littérature mentionne celle, mystérieuse, de Pythagore, celles des compagnons d’Ulysse, Baius et Misène, ou encore celles de Parthénopé (Str., V, 4, 6-7) et Archytas « près des larges flancs du Matinus [en Apulie] » (Hor., O., I, 28, 1-6).
6 Baçe 2017, p. 84-97.
7 « Ici repose celui dont le nom était écrit dans l’eau » (traduction de l’auteur).
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