Annexe. Propositions pour une restitution du temple archaïque
p. 57-81
Note de l’auteur
Note portant sur l’auteur1
Texte intégral
1Quelques précautions méthodologiques s’imposent, plus théoriques, il est vrai, que pratiques : pour ces propositions de restitution1 comme pour les précédentes, les autres temples périptères archaïques, dont désormais celui d’Isthmia, constituent des références auxquelles le raisonnement renvoie. Mais ils ne sont pas nécessairement tous ni tout à fait des “modèles” pertinents, surtout pour un édifice dont la péristasis, si elle était en bois (ce qui, au contraire de l’entablement, n’est pas assuré), pouvait répondre à de tout autres contraintes et critères qu’une péristasis en pierre. Il ne faut, du reste, pas exclure qu’elle ait enveloppé un temple préexistant. Par ailleurs, le viie siècle nous apparaît comme une période de créations, dont nous ne connaissons pas encore tous les processus, encore moins d’éventuelles “règles” ; l’écart peut être considérable entre les références d’un architecte de cette époque et celles des archéologues qui connaissent les édifices ultérieurs. Enfin, il est de moins en moins assuré que l’architecture de pierre ait été à ses origines une “pétrification” de l’architecture de bois. Il n’est donc pas inutile de prévoir les possibles faiblesses méthodologiques d’un raisonnement que l’état actuel de nos connaissances archéologiques ne permet pourtant pas de conduire autrement.
2Le “bothros” est une structure suspecte sur laquelle les rapports de fouille et la publication sont très discrets. Ce trou donne, à l’examen direct, l’impression d’avoir été ouvert après l’installation du dallage de la terrasse : des dalles ont été cassées et leurs débris retirés, mais sans que la structure des couches de dalles et la solidité globale du dallage aient été altérées. La “margelle”, l’embouchure et les parois de la cavité n’offrent en tout cas pas l’aspect régulier et aménagé que l’on croit lire sur le plan de E. L. Tilton ; du reste, celui-ci ne tient pas compte de ce trou dans sa restitution2. De deux choses l’une, ou bien il est postérieur à la destruction du temple, et les restitutions ne devraient pas en tenir compte ; ou bien son fonctionnement est lié à celui du temple, et les restitutions ne peuvent l’ignorer. Les propositions qui suivent en font état comme s’il était contemporain du temple, quitte à signaler aussi les dispositions que son absence rendrait possibles.
3Ces propositions s’appuient sur les cotes chiffrées reproduites sur les plans publiés par E. L. Tilton et P. Amandry, et sur quelques rares cotes mesurées sur le plan de E. L. Tilton. Ces dernières sont forcément imprécises ; mais fallait-il attendre un nouveau relevé de la plate-forme, plus précis et plus complet, pour présenter ces réflexions ? Le lecteur peut être surpris que les calculs maintiennent des nombres à trois décimales ; puisqu’en l’état actuel de l’information, ils ne sont ni plus ni moins exacts que des nombres à deux décimales, ils ont été maintenus pour la cohérence des calculs. La valeur approchée à deux décimales est indiquée dans le texte entre parenthèses et sur les figures 1 à 3.
4Pour simplifier la présentation des calculs, nous retiendrons, dans les deux cas où les dimensions réelles varient, la valeur maximale, soit 1,05 m (plutôt que 1,026 m) pour la largeur du stylobate3 et 0,80 m (plutôt que 0,78 m) pour le diamètre des colonnes4.
I. Restitution de la péristasis
5I.1. Si l’on veut bien admettre que le soubassement carré – destiné à une statue de culte plutôt qu’à un autel, et qui n’est pas nécessairement contemporain de la construction du temple5 – se dressait dans l’axe de l’édifice, la largeur de celui-ci était de
(1,05 m + 7,18 m + 0,90 m) x 2 = 18,26 m.
A raison de 6 colonnes en façade, l’entraxe moyen6 y était de
(18,26 m - 1,05 m) : 5 = 3,442 m, un
peu moindre que sur les longs côtés (3,50 m)7. Restait alors un “passage” d’environ
35,50 m - 13,60 m - 18,26 m = 3,64 m
entre le stylobate Nord et l’amorce de la pente au Nord de la terrasse, passage suffisant8 pour que l’éventualité d’une façade à 6 colonnes soit parfaitement admissible.
6I.2. Pour la commodité de l’exposé, numérotons de 1 à 4, d’Ouest en Est, les quatre traces consécutives de colonnes encore lisibles sur le stylobate Sud. L’état actuel du stylobate exige de toute manière la restitution d’une colonne au moins (n° 0) à l’Ouest de la colonne n° 1.
7L’un des arguments essentiels du raisonnement, sous-jacent à toutes les restitutions proposées, mais toujours passé sous silence, c’est que le soubassement carré est pratiquement axé Nord-Sud sur la colonne n° 2, à partir de laquelle il est donc possible de raisonner.
8I.2.1. A l’Ouest de l’axe Nord-Sud de cette colonne n° 2, plusieurs plans sont en effet possibles, suivant l’étendue de la péristasis :
Hypothèse 1 : entre le soubassement carré et le “bothros” passe un mur de refend9 qui sépare le naos d’un opisthodome juste assez profond10 pour abriter le “bothros”. Il suffit que la colonne n° 0 soit colonne d’angle.
Hypothèse 2 : il n’y a pas d’opisthodome ; le soubassement carré est adossé au mur qui ferme à l’Ouest la cella (éventuellement divisée en pronaos et naos, ou pronaos, naos et adyton) ; le “bothros” se trouve dans la péristasis. Comme précédemment, il suffit que la colonne n° 0 soit colonne d’angle.
Hypothèse 3 : même division de la cella que dans l’hypothèse 1, mais avec un opisthodome plus profond, qui peut s’étendre sur deux entrecolonnements, ce qui suppose la restitution d’une colonne n° -1 à l’Ouest de la colonne n° 0.
Hypothèse 4 : il n’y a pas d’opisthodome (mais peut-être un adyton) et le mur Ouest de la cella passe à l’Ouest de l’embouchure du “bothros”, ce qui suppose, comme précédemment, la restitution d’une colonne n° -1.
9La face de joint occidentale du dernier bloc conservé du stylobate se trouve à 9 m environ du parement extérieur Ouest de la terrasse11 et à 2,80 m du centre de la dernière trace de colonne lisible à l’Ouest (n° 1)12. Si l’on ne restitue qu’une colonne (n° 0) à l’Ouest (hypothèses 1 et 2), le stylobate Ouest se trouve à
9 m + 2,80 m - 3,50 m - 0,525 m = 7,775 m
du parement extérieur Ouest de la terrasse. Si l’on restitue deux colonnes (nos 0 et -1), le stylobate Ouest se trouve à
7,775 m - 3,50 m = 4,275 m (4,28 m)
du même parement.
10I.2.2. A l’Est, le centre de la croix gravée sur le bloc de calcaire rougeâtre13 (0,91 m x 0,58 m), admis in situ, se trouve, d’après le plan de E. L. Tilton, à 28,66 m environ de l’axe N-S de la colonne n° 2 et du soubassement carré, et à 9,71 m environ du stylobate Sud. Or 28,66 m = (3,50 m x 8) + 0,66 m. La barre N-S de la croix gravée s’aligne donc sur une droite passant à 0,26 m à l’Est de la colonne n° 10 (disparue), ce qui exclut que le bloc ait appartenu au stylobate de la colonnade extérieure Est. Son isolement et les circonstances de la fouille inviteraient, nous l’avons dit, à n’interpréter cette indication qu’avec prudence si par ailleurs le centre de la croix ne se trouvait à
0,525 m + 9,71 m = 10,235 m
de l’axe du stylobate Sud soit à presque 3 entraxes (10,326 m - 10,235 m = 0,091 m). De sorte qu’en dépit de la mesure erronée donnée par E. L. Tilton dans son texte14, la situation relative de ce bloc par rapport aux stylobates Sud et Est est exacte dans sa restitution graphique du temple, ce qui implique qu’il ait raisonné sur des chiffres exacts et non sur l’unique chiffre publié. Dès lors, ce bloc ne peut guère appartenir qu’à la façade Est de la cella et paraît tout à la fois confirmer le bienfondé de la restitution de 6 colonnes en façade du temple et justifier celle d’un pronaos à deux colonnes in antis. En effet, on admettra volontiers avec E. L. Tilton que la barre Est-Ouest de la croix indique l’axe Est-Ouest de la colonne Nord du pronaos, même si l’entraxe des colonnes in antis est inférieur de 0,091 m x 2 = 0,182 m à l’entraxe moyen des colonnes de façade, ce qui n’est pas inédit15 ; l’entraxe in antis est donc de
3,442 m - 0,182 m = 3,26 m.
Et si l’on veut bien admettre aussi avec E. L. Tilton que la barre Nord-Sud indique l’alignement de la façade de la cella aux antes, il faut restituer, sur les longs côtés de la péristasis, deux colonnes à l’Est des colonnes n° 10, car si l’on n’en restituait qu’une, la largeur du ptéron Est, entre le stylobate Est et la façade du pronaos, serait inférieure à un entrecolonnement.
11I.2.3. La synthèse de ces observations exclut l’éventualité, envisagée ci-dessus (texte principal, I.2.2.a.) à partir des dimensions des surfaces d’incendie, que les longs côtés n’aient porté que 10 colonnes. Si par ailleurs la barre N-S de la croix gravée s’aligne sur la façade des antes, l’éventualité que les longs côtés aient porté 11 ou 12 colonnes est aussi, de facto, exclue.
Dans les hypothèses 1 et 2, les longs côtés porteraient 13 colonnes.
L. des stylobates Nord et Sud :
(3,50 m x 12) + 1,05 m = 43,05 mDistance entre le stylobate Est et le parement extérieur Est de la terrasse :
55,80 m - 7,775 m - 43,05 m = 4,975 m (4,97 m).
Mais l’esplanade Est par où l’on accédait au temple après avoir gravi la principale rampe d’accès serait alors bien plus étroite (4,97 m) que l’esplanade Ouest (7,775 m). Cette disposition doit donc être écartée.
Dans les hypothèses 3 et 4, les longs côtés portent 14 colonnes.
L. des stylobates Nord et Sud :
(3,50 m x 13) + 1,05 m = 46,55 mProportion du temple à l’arête extérieure du stylobate : 1/2,55.
(– Héraion d’Olympie16 : 18,75 m x 50,01 m ; 1/2,72 ; 6 x 16 colonnes. – T. de Poséidon à Isthmia17 : 14,10 m/14,40 m x 39,25 m ; 1/2,725 à 1/2,783 ; 7x18 colonnes. – Temple archaïque d’Aléa à Tégée (restitué) : 16 m x 48,50 m/49 m ; 1/3,03 ou 1/3,06 ; 6 x 18 colonnes. – Thermos, temple C d’Apollon, archaïque sur le côté Ouest, archaïsant sur les trois autres18 : 12,31 m x 38,23 m ; 1/3,01 ; 5 x 15 colonnes. – Kallion, temple archaïque ou archaïsant19 : 12,55 m x 28,22 m ; 1/2,25 (4/9) ; 5 x 10 colonnes).Distance entre le stylobate Est et le parement extérieur Est de la terrasse :
55,80 m - 4,275 m - 46,55 m = 4,975 m (4,97 m).Proportion du temple sur l’axe des colonnes = 1/2,64
(– Isthmia : 1/2,9. – Olympie : 1/2,8. – Thermos C : 1/3,5. – Kallion : 1/2,3).
12Le temple, presque centré sur la plate-forme, en occupe, au moins aux regards, presque toute la longueur ; les esplanades occidentale (4,28 m) et orientale (4,97 m) suffisent néanmoins à la fréquentation de l’édifice, notamment à son accès principal par l’Est : surtout, c’est à hauteur du deuxième entrecolonnement à partir du Sud que la rampe Est atteint la plate-forme (au niveau “naturel”, non dallé) et que le mur de soutènement Est s’achève puisqu’il n’a plus lieu d’être (fig. 1 à 3) ; en d’autres termes, clergé et fidèles arrivaient sur la plateforme en face de l’entrecolonnement médian. Certes, l’esplanade Est est trop étroite pour accueillir un autel, mais on ne saurait en tirer objection puisque sur la terrasse immédiatement inférieure, un autel fonctionne, entouré et précédé à l’Ouest de tout l’espace nécessaire (texte principal I.2.5. et I.2.6.).
13Ne sont donc admissibles que les hypothèses 3 et 4 d’un temple à 6 x 14 colonnes mesurant 46,55 m x 18,26 m20.
II Restitution de la cella
14II.1. Sa longueur (Lc) varie de l’hypothèse 3 à l’hypothèse 4 et suivant les applications de chacune. Quel que soit l’aspect de la façade Ouest (opisthodome ou adyton), la longueur minimale de la cella correspond à sa disposition symétrique au sein de la péristasis : une longueur plus faible entraînerait que le ptéron Ouest soit plus large que le ptéron Est, ce qui paraît peu probable.
15II.1.1. Première éventualité (ex-hypothèse 3) : le soubassement carré s’adosse à un mur de refend qui sépare le naos de l’opisthodome, lequel s’étend sur tout ou partie de deux entrecolonnements.
Si l’on admet que les façades Est et Ouest de la cella étaient symétriques au sein de la péristasis21, la longueur de la cella était de
(3,50 m x 9) + (0,40 m x 2) + (0,26 m x 2) = 32,82 m. Mais la partie Ouest de l’embouchure du “bothros” se serait alors trouvée sous la façade Ouest de la cella. Cette disposition doit donc être écartée si le “bothros” est contemporain du fonctionnement du temple. S’il lui est postérieur, la solution mérite d’être retenue : elle figure donc dans les tableaux dressés ci-dessous.Dans le cas où, comme à Olympie, le stylobate de l’opisthodome s’alignait sur la tangente par l’Est à l’avant-dernière colonne, la longueur de la cella atteignait
(3,50 m x 10) + 0,26 m = 35,26 m.Il reste possible que les antes de l’opisthodome se soient étendues, tout au plus22, jusqu’à ce que le stylobate s’aligne sur la tangente Ouest aux colonnes n° 0. Dans ce cas, la longueur de la cella atteignait la valeur maximale de
(3,50 m x 10) + (0,40 m x 2) + 0,26 m = 36,06 m.
16II.1.2. Deuxième éventualité (ex-hypothèse 4) : il n’y a pas d’opisthodome (mais peut-être un adyton) et le mur Ouest de la cella passe à l’Ouest de l’embouchure du “bothros”.
17– En cas de situation dissymétrique, au sein de la péristasis, de la façade Est ouverte et de la façade Ouest fermée, toutes les éventualités sont possibles, le toichobate Ouest pouvant être situé n’importe où entre une position symétrique du stylobate Est et la tangente Ouest aux colonnes n° 0 ; la longueur de la cella peut donc varier de 32,82 m à 36,06 m en passant par 35,26 m.
18On retiendra donc, pour les 5 situations remarquables suivantes – qui n’épuisent pas toutes les solutions possibles23, ne serait-ce que parce que nous ne connaissons pas l’aspect de la façade Ouest de la cella -, les longueurs suivantes :
façades de la cella symétriquement disposées au sein de la péristasis : Lc = 32,82 m ;
façade Ouest sur la médiatrice des centres des colonnes nos 1 et 0 : Le = 33,91 m ;
façade Ouest sur la tangente par l’Est aux colonnes n° 0 : Lc = 35,26 m ;
façade Ouest sur l’axe N-S des colonnes n° 0 : Lc = 35,66 m ;
façade Ouest alignée sur la tangente par l’Ouest aux colonnes n° 0 : Lc = 36,06 m24.
19II.2. Pour la largeur de la cella (lc), les 7 m de distance notés par C. L. Brownson entre les deux bandes de vestiges d’incendie ont évidemment déterminé la plupart des solutions proposées jusqu’à présent : une largeur intérieure de 7 m “répartie” sur trois entrecolonnements par E. L. Tilton (14 x 6 colonnes) ; 7 m mesurés entre les axes des murs alignés sur ceux des deuxièmes et quatrièmes colonnes selon A. E. Kalpaxis (14 x 5 colonnes, fig. 28) ; une largeur intérieure de 7 m correspondant à deux entraxes d’après I. Strom (5 x 14 colonnes). Par ailleurs, dans son autre restitution à 6 x 14 colonnes (fig. 29), A. E. Kalpaxis ne tient pas compte des 7 m. Sont-ils une véritable contrainte ? Chaque mur effondré occupait une bande plus large qu’il n’était épais à l’origine. La distance de 7 m peut donc être interprétée comme un minimum, la largeur intérieure réelle de la cella ayant été supérieure (cf. infra II.5.2.a.).
20II.2.1. Pour approcher la largeur de la cella (lc), on peut d’abord suivre, à titre exploratoire, la proposition de A. E. Kalpaxis25 : il suppose que les deux blocs juxtaposés au N-E de la colonne n° 4 et au N-O de la colonne n° 5 appartiennent au mur Sud. Le plus proche est à environ 3 m de l’arête intérieure du stylobate Sud. Si son arête Sud coïncidait avec celle du toichobate Sud, la largeur extérieure de la cella, serait, au toichobate, de
(7,18 m + 0,90 m - 3 m) x 2 = 10,16 m26.
Par rapport aux axes des deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades, le nu extérieur des toichobates serait décalé de
3 m + 0,525 m - 3,442 m = 0,083 m
vers l’intérieur de l’édifice.
21Le rapport largeur/longueur prendrait alors les valeurs approximatives suivantes
si Lc = 32,82 m, lc/lc = 1/3,23
si Lc = 33,91 m, lc/lc = 1/3,337
si Lc = 35,26 m, lc/lc = 1/3,47
si Lc = 35,66 m, lc/lc = 1/3,51
si Lc = 36,06 m, lc/lc = 1/3,54
22A Olympie, il est de 1/3,523 (soit 1/3,5) au toichobate, mais de 1/3,75 au nu extérieur des murs27 ; à Tégée, il oscille entre 1/3,62 et 1/3,647 au toichobate, entre 1/3,71 et 1/3,795 au nu des murs de sorte que E. østby retient le rapport de 1/3,75 comme assuré28 ; il est d’environ 1/4,08 à Isthmia au toichobate ou au nu des murs29, de 1/5 à Thermos au toichobate30.
23Les cinq approximations du rapport lc/Lc relevées ci-dessus pour l’Héraion d’Argos incitent à en explorer trois valeurs simples à l’arête extérieure des toichobates31, 1/3, 1/3,4 soit 5/17 qui indiquerait que la cella a été implantée sur un triangle rectangle de 5, 12 et 13 unités augmenté d’un carré de 5 unités de côté32, et 1/3,5 soit 2/7.
24II.2.2. Dans les temples doriques archaïques à 6 colonnes de façade, à moins que les murs de la cella ne correspondent pas du tout à ces colonnes (par ex. Isthmia, C, D et F à Sélinonte33, temple d’Apollon à Métaponte34), ou bien les murs sont axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes (par ex. deuxième temple archaïque Sud de Kalapodi35, voir ci-dessous 77.2.3.), ou bien la correspondance se fait par le nu extérieur du mur qui n’est jamais extérieurement tangent aux colonnes correspondantes (largeur de la cella égale à la somme des 3 entraxes et d’un diamètre inférieur de colonne de façade), mais peut
être aligné sur l’axe de ces colonnes (largeur de la cella égale aux 3 entraxes médians de la façade) : par ex. Héraion d’Olympie36, temples E 2 et O à Sélinonte37, t. d’Aphaia à Egine38 ;
être plus ou moins décalé vers l’extérieur de l’édifice (largeur de la cella supérieure aux 3 entraxes médians de la façade, mais inférieure à la somme des 3 entraxes et d’un diamètre inférieur de colonne) : par ex. t. d’Athéna Pronaia à Delphes39, temple A de Sélinonte40 ;
être décalé vers l’intérieur de l’édifice (largeur de la cella inférieure aux 3 entraxes médians de la façade mais supérieure aux 3 entraxes moins un diamètre inférieur de colonne) : par ex. temple des Tavole Palatine à Métaponte41.
25Ainsi, les tangentes intérieure et extérieure aux deuxièmes et cinquièmes colonnes constituent des limites qui ne sont jamais atteintes.
26Par conséquent, dans tous les cas où, pour préciser la largeur de la cella de l’Héraion d’Argos, on raisonnera sur la situation relative de l’arête extérieure des toichobates des murs de la cella42 par rapport aux deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades, on admettra que les limites inférieure et supérieure à ne pas atteindre sont respectivement de
(3,442 m x 3) - 0,80 m = 9,526 m
et de (3,442 m x 3) + 0,80 m = 11,126 m.
27On retiendra comme valeur de repère une largeur égale à 3 entraxes de façade (10,326 m) et l’on privilégiera les valeurs proches.
28II.2.3. Si les murs de la cella étaient axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades, la largeur de la cella était supérieure à 3 entraxes de façade (10,326 m) d’une épaisseur Nord-Sud de mur, malheureusement inconnue (comme celle de tous les murs). Si cette épaisseur était égale ou supérieure au diamètre des colonnes de façade, le nu extérieur des murs apparaissait dans le premier et le cinquième entrecolonnements.
29Au début du viie siècle, elle est de 1 m au temple Nord de Kalapodi pour une cella large de ca 10 m, et de 0,75 m au temple Sud pour une cella large de ca 7,50 m, soit un rapport de 1/10. Mais au temple d’Artémis à Kombothékra, elle est de ca 0,90 m environ pour une cella large de 5,80 m (rapport = 1/6,5)43. L’épaisseur des murs de pierre d’Isthmia n’excède pas 0,835 m pour une cella large de 7,90 m (rapport = 1/9,5), le diamètre inférieur des colonnes étant par ailleurs égal à 0,769 m (rapport 1/0,92)44. A Olympie, elle atteint 1,18 m pour une cella large de 10,73 m (rapport 1/9) et pour des diamètres de colonne variant de 1 m à 1,28 m (rapport 1/0,85 à 1/1,085). A Tégée, où le diamètre des colonnes de la péristasis est inconnu, E. Østby restitue l’épaisseur des murs à 1,12 m d’après le rapport 1/9 d’Olympie. Au deuxième quart du vie siècle, au temple Nord de Kalapodi, les murs sont épais de 0,70 m, la cella large de 8,40 m (rapport 1/12)45 ; au temple Sud, les murs sont épais de 0,75 à 0,85 m, la cella large de 8,45 m (rapport 1/10 à 1/11), le diamètre inférieur des colonnes de 0,70 m (rapport 1/0,93 à 1/0,82)46.
30Les rapports épaisseur du mur/diamètre inférieur des colonnes appliqués à l’Héraion d’Argos indiqueraient une épaisseur des murs variant de 0,737 m à 0,975 m. Pour des murs axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes, lc varierait alors théoriquement entre 11,063 m (10,326 m + 0,737 m) et 11,301 m (10,326 m + 0,975 m).
31II.2.4. Nos investigations se limiteront par conséquent aux largeurs supérieures à 9,526 m (supra II.2.2.) et inférieures ou égales à 11,301 m.
32Une dernière indication de vraisemblance nous est donnée par l’entraxe des colonnes in antis du pronaos, 3,26 m. A moins que le passage entre colonnes et antes soit excessivement étroit, la largeur de la cella serait d’environ le triple de cet entraxe (9,78 m) augmenté d’à peu près l’épaisseur d’un mur, et approcherait donc 10,50 m ou même 10,75 m.
33II.3. Les trois valeurs retenues, par hypothèse, pour le rapport lc/Lc (1/3, 1/3,4 et 1/3,5) permettent d’établir le tableau 1 suivant où sont indiqués successivement
le rapport lc/Lc ;
la longueur Lc de la cella déduite d’une valeur remarquable de sa largeur selon le rapport retenu, ou donnée par une position remarquable de ses façades Est et Ouest au sein de la péristasis ;
la largeur lc de la cella donnée par une position remarquable de ses murs au sein de la péristasis ou déduite de la longueur selon le rapport retenu ;
la distance a entre l’arête extérieure du toichobate (Nord ou Sud) de la cella et l’axe du stylobate le plus proche (Nord ou Sud) ;
la distance b entre l’arête extérieure du toichobate (Nord ou Sud) et l’axe Est-Ouest des colonnes de façade (deuxièmes ou cinquièmes) les plus proches ; cette distance est affectée du signe – lorsque l’arête extérieure du toichobate s’écarte de l’axe de ces colonnes vers l’extérieur de l’édifice, du signe + lorsqu’elle s’en écarte vers l’intérieur ;
le sens des flèches indique la valeur de Lc ou de lc d’où partent les calculs ;
l’obtention d’une longueur ou d’une largeur de cella trop faible ou trop forte entraîne l’arrêt des calculs : le tableau n’est alors pas complété ;
les solutions qui ne sont pas marquées d’un astérisque paraissent les moins satisfaisantes ; pour autant, il n’y a pas de raison objective de les écarter ; les solutions marquées d’un ou deux astérisques correspondent à des dispositions très remarquables ou satisfaisantes47.
34II.4. Commentaire du tableau 1
35Ces dimensions dépendent de situations remarquables des murs Nord et Sud ou des façades Est et Ouest de la cella au sein de la péristasis et de valeurs remarquables du rapport lc/Lc, à quoi s’ajoute, dans deux cas, l’épaisseur supposée des murs. Chaque ligne complète du tableau correspond à une disposition possible, éventuellement remarquable, mais le tableau ne recense pas la totalité des dispositions possibles. Le commentaire suppose ces hypothèses, donc ces précisions, présentes à l’esprit du lecteur.
36II.4.1. Cas où lc/Lc = 1/3 :
37C’est la seule valeur qui laisse envisager une disposition symétrique de la cella48 ; pour lc/Lc = 1/3,4 ou 1/3,5, une cella symétriquement disposée serait trop étroite.
38C’est aussi la seule valeur du rapport lc/Lc qui permette d’envisager que les murs Nord et Sud soient axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades. Alors en effet, Lc = 33,903 m, très proche de 33,91 m (façade Ouest sur une ligne passant à mi-distance entre les colonnes nos 1 et 0). Pour Lc = 33,91 m, la largeur de la cella (11,303 m) serait égale (à 2 mm près !) au maximum d’abord retenu (11,301 m), et l’épaisseur des murs serait de 0,977 m (fig. 1). Ce cas excepté, il est probable qu’il faut tout simplement écarter du cadre ici proposé l’éventualité de murs de cella axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades49.
39Pour Lc = 32,82 m et 33,91 m, les murs Nord et Sud de la cella sont assez largement cachés par les colonnes des façades.
40II.4.2. Cas ou lc/Lc = 1/3,4 :
41Pour Lc = 35,26 m (façade Ouest sur la tangente par l’Est aux colonnes n° 0), l’arête extérieure du toichobate est presque axée sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes. Si Lc = 35,66 m ou 36,06 m, la situation relative des murs de la cella par rapport aux deuxièmes et cinquièmes colonnes reste satisfaisante.
42Pour Lc = 32,82 m et 33,91 m, les murs Nord et Sud de la cella ne sont pratiquement pas cachés ou le sont à peine par les colonnes des façades, et sa largeur est faible.
43II.4.3. Cas ou lc/Lc = 1/3,5 :
44Pour Lc = 36,06 m (façade Ouest de la cella sur la tangente par l’Ouest aux colonnes n° 0, fig. 2 et 3), l’arête extérieure du toichobate est presque axée sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes de façade50. On note que l’arête intérieure du toichobate du mur Nord s’aligne presque sur une légère dénivellation du terrain reportée par E. L. Tilton sur son plan : est-elle naturelle ou résulte-t-elle de l’implantation du mur ?
45Si l’on veut prendre en compte les deux blocs supposés par A. E. Kalpaxis appartenir au toichobate Sud de la cella, il faut retenir en priorité le rapport lc/Lc = 1/3,5 avec une longueur de 35,66 m, donc une façade occidentale alignée sur l’axe N-S des colonnes n° 0, que la cella soit fermée (adyton), ou, comme à Olympie, dotée d’un opisthodome. La largeur extérieure de la cella serait alors de 10,188 m, et la distance entre toichobates et stylobates de la péristasis de 2,99 m (2,67 m à Olympie)51. Sur les fig. 2 et 3 où, dans le même rapport lc/Lc = 1/3,5, la cella est large de 10,302 m (10,30 m), le plus méridional des blocs est complètement caché sous le mur Sud.
46Pour Lc = 33,91 m et 35,26 m, les murs Nord et Sud de la cella sont à peine cachés par les colonnes et sa largeur est restreinte.
47De manière générale, l’entraxe des colonnes du pronaos invite à écarter les largeurs inférieures à 9,97 m. Celle-ci n’est acceptable que si les murs ne sont pas trop épais. S’ils l’étaient par exemple de 0,85 m (voir ci-dessous II.5.2.), la distance entre l’arête intérieure des toichobates (ou le nu intérieur des murs) et l’axe de la colonne la plus proche serait de
(9,973 m - 1,70 m - 3,26 m) : 2 = 2,506 m,
ce qui paraît convenir.
48II.5. Aménagement intérieur de la cella II.5.1. Pronaos
49II.5.1. Pronaos
50On aurait pu envisager une cella à deux colonnes in antis sans pronaos proprement dit, mais la présence probable, dans le naos, de deux colonnades dont l’écartement peut différer de l’entraxe des colonnes in antis (ci-dessous II.5.2.) entraîne la restitution d’une séparation définissant un pronaos.
51Sa profondeur ne peut être évaluée. Elle pouvait être identique à celle de l’opisthodome ou de l’adyton (division symétrique de la cella). Le mur de refend pouvait aussi se dresser à l’aplomb des quatrièmes colonnes à partir de l’Est, et la profondeur du pronaos être un peu supérieure à un entraxe (3,50 m)52. En représentant le refend à l’aplomb du milieu du quatrième entrecolonnement, les fig. 1, 2 et 3 suggèrent un pronaos un peu plus profond, comme à Olympie53. L’épaisseur du refend a été choisie plus faible que celle des murs principaux de la cella (ca 0,85 m ou 0,975 m, ci-dessous II.5.2.a.) et arbitrairement fixée à 2’ de 0,326 m (voir ci-dessous V.), soit 0,652 m (0,65 m).
52La largeur du stylobate du pronaos (et de l’opisthodome, fig. 1 et 3) est restituée à 1,06 m environla somme d’un diamètre inférieur de colonne de la péristasis (0,80 m) et de la distance entre la façade Est de la cella et les troisièmes colonnes à partir de l’Est (0,26). Elle est ainsi sensiblement égale, voire un peu plus forte que celle du stylobate de la péristasis (1,026 m à 1,05 m) ; à Olympie, elle est un peu plus forte (1,47 m contre 1,43-1,44 m)54.
53En réalité, le bloc marqué d’une croix ne fait que partiellement fonction de stylobate, n’appartient pas au stylobate proprement dit, mais à une rangée parallèle de blocs immédiatement jointifs à l’Est. Les antes empiétaient sur ce bloc jusqu’à l’aplomb de la barre N-S de la croix. En léger retrait sur le toichobate des antes et de diamètre plus faible qu’à la péristasis, les colonnes in antis pouvaient reposer entièrement sur le véritable stylobate, ou pour une petite partie sur la rangée à laquelle appartient ce bloc, rangée qui formait de toute façon un degré devant le pronaos.
54II.5.2. Naos
55Même la cella la moins large (9,97 m) exigerait des supports intérieurs dont la présence n’a pourtant jamais été envisagée. Dans celles du temple protoarchaïque Sud de Kalapodi (début du viie siècle), large de ca 7,50 m, et du temple d’Isthmia large de ca 7,90 m, il y avait des colonnes médianes. Plutôt qu’une colonnade axiale qui masquerait ce que portait le soubassement carré, l’Héraion d’Olympie et le temple archaïque d’Athéna Aléa à Tégée suggèrent une division en trois nefs.
56II.5.2.a. Or le plan pierre-à-pierre fait figurer au N-E du soubassement carré un bloc en calcaire, équarri, mesurant 0,85 m x 0,65 m, dont l’arête N est à 11,46 m du stylobate Sud55. Il paraît être encore à sa place d’origine, comme celui marqué d’une croix. Il est en face de la colonne n° 3, et presque axé sur l’incision tangente à l’Ouest de cette colonne56. S’il est bien in situ et si l’on admet qu’il appartenait au stylobate intérieur Nord, la largeur extérieure (stylobates compris) de la nef médiane était de
(11,46 m - 8,08 m) x 2 = 6,76 m,
sa largeur intérieure (entre stylobates) de 5,06 m, sa largeur sur l’axe des colonnes de
6,76 m - 0,85 m = 5,91 m.
57Dès lors, le pillage des stylobates intérieurs pourrait bien avoir créé la distance de 7 m (proche de 6,76 m) observée entre les deux bandes de vestiges d’incendie.
58A Tégée, la largeur extérieure de la nef médiane est de 4,90 m et sa largeur intérieure de 2,94 m pour largeur intérieure de 2,94 pour des stylobates de 0,98 m, destinés, il est vrai, à des colonnes de bois d’un diamètre de 0,55 m seulement57 ; entre stylobate et mur, les nefs latérales mesurent 1,46 m. A l’Héraion d’Olympie58, la largeur intérieure de la nef médiane est de 3,81 m, sa largeur extérieure de 5,87 m pour des stylobates de 1,03 m destinés à des colonnes de 0,88-0,89 m ; entre stylobate et mur, les nefs latérales sont de 1,25 m. Au temple d’Aphaia à Egine, la largeur intérieure de la nef centrale est de 3,052 m, sa largeur extérieur de 4,716 m pour des stylobates de 0,832 m portant des colonnes de 0,71 m de diamètre ; la largeur des nefs latérales entre stylobate et mur de 0,835 m seulement59. Et au temple d’Apollon A II de Métaponte, D. Mertens restitue avec de bonnes raisons des colonnes intérieures presque collées aux murs60.
59Les rapports de largeurs, mesurées cette fois entre les axes des stylobates pour la nef médiane, entre les axes des stylobates et le nu du mur de cella pour les nefs latérales, sont de 1/2 à Tégée, 1/2,75 à Olympie, 1/3 à Egine. De manière générale, il semble que l’aspect esthétique et la fonction pratique des nefs latérales aient été négligés au profit des nécessités constructives (assurer, aux distances voulues, des supports à la charpente et peut-être aux plafonds61) et de l’esthétique de la nef médiane (mise en valeur de la statue de culte).
60Les nefs latérales de l’Héraion d’Argos peuvent paraître d’autant plus étroites qu’il faut en déduire l’épaisseur, inconnue, des murs de la cella. En règle générale, ils sont au moins aussi épais que les stylobates intérieurs sont larges. Des murs de 0,75 m (ci-dessus II.2.3.) seraient donc trop faibles en regard d’un stylobate intérieur large de 0,85 m ; nous admettrons qu’ils étaient épais d’au moins 0,85 m.
61Dans l’ordre des dimensions (et non des proportions) des édifices recensés ci-dessus, la largeur minimale de la cella (nefs latérales larges de 0,85 m env. entre stylobate et murs comme à Egine, murs épais de 0,85 m env.) serait de 6,76 m + 1,70 m + 1,70 m = 10,16 m. Il faudrait donc envisager une cella longue de 35,66 m pour lc/Lc = 1/3,5. Et il se confirme qu’il ne faut guère envisager de largeur de cella inférieure à 10 m. Une largeur maximale (nefs latérales de 1,46 m comme à Tégée, murs épais de 0,975 m ; cf. supra II.2.3.) atteindrait 11,63 m, excessive.
62Pour la largeur maximale que donne le tableau 1, soit 11,303 m avec des murs axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes et épais de 0,977 m (fig. 1), la largeur des nefs latérales entre stylobate et mur serait de 1,295 m (1,30 m), à peu près comme à Olympie (1,25 m).
63Le tableau 2 donne d’une part la largeur des nefs latérales entre stylobate et mur en fonction de la largeur de la cella et de l’épaisseur des murs (épm = 0,85 ou 0,975 m), d’autre part le rapport, qui en résulte, entre les largeurs des nefs latérales (ln) et médiane (lN) mesurées aux axes des stylobates.
64II.5.2.b. L’alternative représentée par la fig. 3 ne tiendrait pas compte du bloc utilisé ci-dessus. Elle reposerait sur l’hypothèse que la barre Est-Ouest de la croix gravée n’indiquait pas ou pas seulement l’axe des colonnes in antis, mais aussi l’arête intérieure du stylobate Nord. Ne mesurant que 3,26 m entre stylobates, la nef médiane autoriserait des nefs latérales plus larges (1,821 m entre stylobate et arête intérieure du toichobate). Le rapport ln/lN serait de 1/1,83. Les colonnes in antis seraient axées soit sur la même ligne (fig. 3), soit sur les colonnes de façade.
65II.5.3. Opisthodome ou adyton
66La présence de colonnades de part et d’autre du soubassement carré et la situation du “bothros” dans le prolongement du stylobate intérieur Sud incitent à restituer une séparation dans la cella entre le soubassement carré (qui serait ainsi adossé à ce mur) et le “bothros”, à tout le moins dans le cas où celui-ci aurait fonctionné en même temps que le temple. Nous avons retenu pour ce mur de refend la même épaisseur, arbitraire, que pour celui qui sépare pronaos et naos (0,65 m).
67Rappelons (ci-dessus II.1.) que la coexistence du temple et du “bothros” n’était possible que si la longueur de la cella était au minimum telle que sa façade Ouest s’aligne sur la médiatrice des centres des colonnes nos 1 et 0 : c’est la solution illustrée fig. 1 sous le rapport lc/Lc = 1/3. Au-delà, la cella pouvait s’allonger jusqu’à ce que sa façade s’aligne sur la tangente par l’Ouest aux colonnes n° 0 : c’est la solution illustrée fig. 2 et 3 sous le rapport lc/Lc = 1/3,5.
68Rien ne nous permet de choisir entre un adyton et un opisthodome. Le “bothros”, s’il a eu une fonction cultuelle, devait-il être accessible par l’intérieur (adyton) plutôt que par l’extérieur (péristasis et opisthodome) ? Nous ne le saurons jamais. L’équilibre des proportions entre pronaos et opisthodome ne peut pas non plus être invoqué : nous ignorons la profondeur du pronaos, et l’opisthodome de l’Héraion d’Olympie est plus profond que son pronaos. Les figures 1 et 3 illustrent une façade d’opisthodome, la figure 2 une façade d’adyton. L’accès à un adyton et au puits pouvait s’ouvrir d’un côté et/ou de l’autre du soubassement carré. Une nef centrale large de 5,06 (fig. 2) rendait ce passage plus aisé qu’une nef de 3,26 m (fig. 3).
III. Acquis :
69III.1. Assurés :
Péristasis de 6 x 14 colonnes, mesurant à l’arête extérieure du stylobate 18,26 m x 46,55 m. Entraxes Nord et Sud : 3,50 m. Entraxes Est et Ouest : 3,442 m. Diamètre des colonnes de la péristasis : 0,80 m.
Façade Est de la cella fixée à 0,26 m à l’Est des troisièmes colonnes à partir de l’Est. Existence assurée de deux colonnes in antis avec un entraxe d’environ 3,26 m.
Longueurs minimale (32,82 m) et maximale (36,06) de la cella.
70II.2. Très vraisemblables : deux colonnades intérieures dans le naos et, partant, un mur de refend immédiatement derrière le soubassement carré, entre celui-ci et le “bothros”.
71III.3. Variables :
les dimensions de la cella suivant sa situation au sein de la péristasis, ses proportions extérieures et, à l’occasion, l’épaisseur de ses murs ;
la largeur des nefs.
IV. Précisions sur l’illustration.
72Les figures 1, 2 et 3 ne présentent que trois des nombreuses restitutions possibles que nous avons évoquées ci-dessus, et dont les différences résident dans les dimensions, les proportions, l’aspect de la façade Ouest de la cella et ses séparations intérieures.
Fig. 1 : façade Ouest de la cella (opisthodome) sur la médiatrice des centres des colonnes nos 1 et 0, donc Lc = 33,91 m. Les caractères retenus sont les suivants :
lc/Lc = 1/3, donc lc = 11,303 m (11,30 m) ; et les murs sont axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades ;
épm = 0,977 m (0,98 m) ;
nef médiane large de 5,06 m la largeur des nefs latérales entre stylobate et mur est donc de 1,295 m (1,30 m).
Fig. 2 : façade Ouest de la cella (adyton) sur la tangente par l’Ouest aux colonnes n° 0, donc Lc = 36,06 m. Les caractères retenus sont les suivants :
lc/Lc = 1/3,5, donc lc = 10,302 m (10,30 m) ; et l’arête extérieure des toichobates est presque sur les axes Est-Ouest des deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades ;
épm = 0,85 m ;
nef médiane large de 5,06 m ;
la largeur des nefs latérales entre stylobate et mur est donc de 0,921 m (0,92 m).
Figure 3 : variante de la figure 2.
La nef médiane est large de 3,26 m, et les stylobates, par hypothèse, de 0,85 m ;
les nefs latérales sont donc larges, de stylobate à mur, de 1,821 m (1,82 m).
Un opisthodome à l’Ouest.
V. Métrologie
73Le pied de 0,326 m retenu par A.E. Kalpaxis pour les dimensions existantes convient aussi aux dimensions que nous proposons. Le tableau 3 ci-contre les recense en mètres, les convertit en pieds, et indique pour cette conversion, entre parenthèses, l’équivalent exact en mètres.
VI. Conclure sur une date ?
74Ainsi restitué, ce temple, plus court que ceux d’Isthmia, d’Olympie et de Tégée, garde son originalité. Proposée par A. E. Kalpaxis, une restitution à 5 x 14 colonnes le faisait entrer, non sans “accommodements”, dans une séquence des temples périptères du haut archaïsme où les rapports entre diamètre inférieur et entraxe des colonnes (à l’Héraion environ 1/4,4) corroboraient et précisaient le classement par les proportions du projet initial (Entwurf) de chaque édifice62. Non seulement cette péristasis à 6 x 14 colonnes ne trouve plus de place définie dans ce groupe de périptères tous différents, mais la date désormais assurée de celui d’Isthmia (deuxième quart du viie siècle), le nombre de ses colonnes (7 x 18 et non plus 5 x 14) et les rapports des diamètres aux entraxes (environ 1/2,9 et non plus 1/4,4) bouleversent profondément l’ensemble du classement proposé par A. E. Kalpaxis. Il faudrait aussi y intégrer le temple de Tégée, daté de la fin du viie siècle, et qu’entouraient probablement 6 x 18 colonnes, ainsi que le temple de Kallion, s’il est archaïque, à 5 x 10 colonnes dont le diamètre moyen entretient avec l’entraxe moyen un rapport de 1/5,15 en façade et 1/5,5 sur les longs côtés. Comme nous l’avions indiqué dans le texte principal (I.2.2.b.), il se confirme qu’il faut (provisoirement ?) renoncer à préciser dans le cadre de classements impossibles une date que les données techniques continuent à indiquer comme possible dans la première moitié du viie siècle.
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Le fond de plan des fig. 1 à 3 a été établi par l’architecte Poul Christensen d’après les plans publiés par E. L. Tilton (AH I, pl. VIII) et Amandry 1952, fig. 1 p. 224. Il a été publié par Stram 1988, 179, fig. 3. Tous deux ont bien voulu m’autoriser à l’utiliser et je les prie de bien vouloir trouver ici l’expression de ma profonde reconnaissance. Les trois dessins de restitution sont l’œuvre de M.-G. Froidevaux que j’ai aussi le plus grand plaisir à remercier chaleureusement de sa collaboration.
2 AH I, 111 n. 1, pl. VIII et fig. 50. Voir ci-dessus le texte principal, n. 73 et 88.
3 1,026 m selon Amandry 1952, plan fig. 1 ; variation de 1,026 à 1,05 selon Petronotis 1968, 46 ; 1,05 m selon Kalpaxis 1976, 45 et Stram 1988, 178.
4 Variation indiquée par Amandry 1952, 223.
5 Certes, plusieurs temples d’époque géométrique et protoarchaïque abritent un foyer ; à la liste dressée par Snodgrass 1971, 408 et 422-423, s’ajoutent les temples protoarchaïques et archaïques de Kalapodi : Felsch 1987, 13-25 avec bibliographie antérieure ; Felsch 1991. Mais ces foyers constitués à même le sol, parfois creusés, parfois entourés de dalles de pierre ou de terre cuite posées de chant, n’exigent pas de soubassement. Par ailleurs, il n’est pas exclu que ce soubassement ait été installé après la construction du temple, au cours de son utilisation.
6 Faute de date précise pour ce temple, il ne faut pas exclure qu’une frise dorique ait pu surmonter l’architrave de bois, et susciter une éventuelle contraction d’angle.
7 Au temple archaïque d’Isthmia, l’entraxe est de ca 2,21 m sur la façade Ouest et de ca 2,26 m sur les longs côtés et la façade Est, en raison de la non perpendicularité du stylobate Nord aux stylobates Est et Ouest : Hemans 1992a, 34. Il est impossible de décider où fut commise l’erreur initiale : côté Ouest trop court ? Côté Est trop long ? Des angles Nord-Est et Nord-Ouest, quel fut le premier construit et fautif ? Si tous les entraxes étaient prévus égaux à ca 2,26 m, le temple était peut-être construit sur le module de l’entraxe, comme plus tard en Arca– die les temples d’Orchomène, Vigla (Aséa) et Pallantion C (Østby 1991, 46-55). Mais les entraxes des petits côtés étaient peut-être aussi prévus plus courts de ca 5 cm que ceux des longs côtés. Ainsi, à Kallion-Kallipolis, où le temple daterait du ive siècle selon P. G. Themelis (Themelis 1983, 237-238, fig. 38, 39, 44 et 45, pl. II, suivi par Kuhn 1993, 42-43 et 45), mais serait archaïque selon Østby 1986, 94 n. 57, les entraxes de façade sont en moyenne de 2,938 m, et tous plus courts que tous ceux des longs côtés qui sont en moyenne de 3,061 m. Au temple d’Alipheira en Arcadie (ca 480 av. J.-C.), les entraxes de façade sont aussi plus courts que ceux des longs côtés, soit de 4,4 cm pour les entraxes courants et de 6,5 cm pour les entraxes d’angle : Orlandos 1968, 90-91, fig. 63. A la Basilique de Paestum, ils sont de 2,86 m en moyenne sur les petits côtés et de 3,098 m en moyenne sur les longs côtés : Mertens 1993, 14-15 et 97, Beil. 4-7. Au temple F de Sélinonte (ca 530), il sont en façade de 4,47 m contre 4,60 m sur les longs côtés : Gruben 1980, 284. Ordinairement, les entraxes des façades sont au contraire supérieurs à ceux des longs côtés, dès l’Héraion d’Olympie (3,56 m contre 3,26 m). Sur ces questions, voir Coulton 1974 et Østby 1986, 94-95.
8 D’après AH I, pl. VIII : distance du parement extérieur Sud de la terrasse à l’amorce de la pente rocheuse au Nord de la terrasse = ca 35,50 m ; distance du parement extérieur Sud de la terrasse au stylobate Sud = 13,60 m. L’amorce de la pente, très douce et tout à fait franchissable, n’est proche du temple (3,64 m) qu’au N-E de la terrasse, et sur une surface très limitée. Au N et au N-O, la pente commence beaucoup plus loin du temple.
9 La présence du “bthros” interdit en principe, I. Strøm l’a justement noté, qu’un mur de refend séparant naos et opisthodome se dresse à l’aplomb de la colonne n° 1, comme dans la restitution de E. L. Tilton.
10 Voir l’opisthodome embryonnaire du temple d’Isthmia : Hemans 1992a, 33 et 34, fig. 8.
11 AH I, pl. VIII.
12 Plan publié par Amandry 1952, 224 fig. 1, reproduit avec de menus compléments par Strøm 1988, fig. 3 et 6.
13 Kalpaxis 1976, 43, fig. 26.
14 24,90 m à l’Est du soubassement carré. Petronotis 1968, 147 n. 144, corrige en 27,90 m, tout aussi faux ; mais il est suivi par A. E. Kalpaxis et I. Strøm.
15 A Olympie, l’entraxe des colonnes du pronaos (3,40 m) est inférieur à l’entraxe médian de la péristasis (3,63 m). De même dans la restitution du temple de Tégée proposée par Østby 1986, fig. 29. Au demeurant, les distances mesurées sur un plan (en l’occurrence 9,71 m entre le centre de la croix et le stylobate Sud) risquent bien évidemment d’être trop imprécises pour que je n’exclue nullement que la barre Est-Ouest de la croix ait été alignée sur l’axe de la 4ème colonne de la façade Est et que l’entraxe des colonnes du pronaos ait donc été égal à celui des colonnes de la péristasis.
16 Riemann 1946-1947, 49. Kalpaxis 1976, 96.
17 Hemans 1992a, 34.
18 Kalpaxis 1976, 47-49 et 96-97, avec bibliographie antérieure. Toute la question est de savoir si la péristasis actuelle, qu’il faut probablement dater du iiie siècle, reproduit ou non une éventuelle péristasis antérieure. Tel semble bien être le cas, comme A. E. Kalpaxis le souligne : les dimensions des triglyphes et des métopes archaïques et l’égalité entre les entraxes de la colonnade intérieure et ceux des longs côtés paraissent garantir que la péristasis hellénistique reproduisait les dimensions et le rythme de la péristasis archaïque. Sur les parties archaïques et archaïsantes du stylobate, Kuhn 1993, 30, 33-39, 43, 45 et 47.
19 Ci-dessus n. 7.
20 La croix inscrite sur le bloc de façade du pronaos indique l’avancée des antes dont on peut donc évaluer la distance au parement extérieur Est de la plate-forme (toujours supposé rectiligne et perpendiculaire au parement Sud) par la soustraction suivante : 55,80 m – [8,70 m + 2,80 m + (3,50 m x 9) + 0,66] = 12,14 m. Cette distance est encore supérieure à celle que pouvait obtenir C. L. Brownson en mesurant 8 m à partir du parement intérieur du même mur Est (8 m + 3,50 m = 11,50 m). Mais surtout, le rapport n’autorise pas à limiter les zones d’incendie à l’étendue de briques crues désagrégées provenant des murs de la cella : si l’on s’en tient au fait que les mesures ont été prises à la surface de terre noire et si l’on estime, à juste titre, que l’incendie concerne aussi la péristasis, il faut renoncer à interpréter cette dimension avec certitude. Il reste que le stylobate atteint “presque” l’autre extrémité de la terrasse (à plus de 4 mètres près cependant !), comme le faisaient les bandes d’incendie.
21 Ainsi dans la restitution du temple archaïque de Tégée par Østby 1986, 93-95, fig. 2 et 29.
22 Toutefois à Kallion (5 x 10 colonnes), les façades Nord et Sud de la cella apparaissent entre les premières et deuxièmes colonnes d’une part, et entre les neuvièmes et dixièmes colonnes d’autre part, de sorte que les ptérons Sud et Nord sont nettement moins larges qu’un entrecolonnement. De même les ptérons Est et Ouest, mais dans une proportion moindre.
23 Noter la diversité des solutions observées par Mertens 1993, Beil. 15.
24 La valeur minimale de 32,82 m est proche des 33 m indiqués par C. L. Brownson pour la surface de terre cendreuse, mais ne vaut malheureusement pas pour la bande de briques d’argile décomposées.
25 Kalpaxis 1976, 46, fig. 28 et 29.
26 Plus large donc que les cellas du temple protoarchaïque Sud de Kalapodi (7,4 m à 7,9 m) et du temple d’Isthmia (ca 7,90 m), sensiblement aussi large que celles du temple protoarchaïque Nord de Kalapodi (ca 10 m) et du temple de Tégée (10 m à 10,08 m), un peu plus étroite que celle de l’Héraion d’Olympie (10,73 m).
27 Kalpaxis 1976, 52 et 102, retient les dimensions au toichobate (11,47 m x 40,41 m) qui donnent une proportion de 2/7 ou 1/3,5. Mais Østby 1986, 93 n. 52, retiendrait plutôt les dimensions au nu des murs (40,21 m x 10,72 m) qui donnent une proportion de 1/3,75.
28 Østby 1986, 93, ce qui donne 10,08 m x 37,805 m ou 10 m x 37,51 m.
29 Hemans 1992a, 34 (7,90 m x 32,28 m).
30 Kalpaxis 1976, 50 (6,26 m x 31,20 m).
31 Nous ne savons pas si le toichobate débordait ou non du nu du mur, et si oui de combien. Il ne semble pas qu’il déborde ou déborde de beaucoup aux temples protoarchaïques de Kalapodi. A l’Héraion, on peut estimer que l’alignement donné pour les antes Est sur la pierre gravée correspond au toichobate, et c’est bien la longueur de la cella au toichobate que nous avons évaluée. On admettra donc que longueurs, proportions et largeurs sont calculées au même niveau.
32 Ainsi à Kallion (6,57 m x 22,25 m) et à Pallantion au temple B où la cella est construite sur un triangle de Pythagore de 5 x 12 x 13 unités, ainsi que la péristasis des temples d’Orchomène, Vigla et Pallantion C : Østby 1991, 46-51, fig. 1, 4 et 5 ; Østby 1989, 3-6.
33 Gullini 1985, pl. VII et VIII.
34 Mertens 1974, 208-211, pl. XLVI 2 et XLVII 1. Gullini 1983, pl. XVII. Mertens 1993, Beil. 15, 12.
35 Felsch 1987, 22, fig. 3. De même les murs de la Basilique de Paestum sont axés sur les colonnes de façade : Mertens 1993, 88-90, fig. 61, et p. 97. Peut-être étaient-ils axés ou presque axés sur les deuxièmes et quatrièmes colonnes à Thermos C (5 x 15 colonnes) d’après les dimensions données par Kalpaxis 1976, 50. Mais ils ne l’étaient pas exactement au temple de Kallion (5x10 colonnes) d’après les dimensions données par P. G. Themelis (les deux entraxes de façade mesurent 5,885 m, et la largeur de la cella entre les axes des toichobates 5,70 m). Ils sont restitués axés au temple de Tégée par Østby 1986, fig. 29.
36 La largeur de la cella est de 10,73 m d’après le plan et la coupe de H. Schleif (1929) insérés dans Mallwitz 1966, aux pp. 312-313 et 322-323. La somme des entraxes est de 10,69 m d’après Riemann 1946-1947, 49.
37 Gullini 1985, pl. II et IX.
38 Bankel 1993, pl. 54 et 55.
39 Demangel 1923, 5 et 17, pl. VII.
40 Gullini 1985, pl. IX.
41 Mertens 1974, 212-214, pl. XLVIII. Gullini 1983, pl. XVIII.
42 Qui, rappelons-le, peut se confondre avec le nu extérieur de ces murs : ci-dessus n. 31 ; mais nous n’avons pas le moyen d’affirmer quoi que ce soit sur ce point précis.
43 Sinn 1981, 47-50, fig. 4 et Beil. 4.
44 Isthmia I, 13 et 38-40, fig. 53-58. Hemans 1992a, 34.
45 Felsch 1987, 19-20.
46 Felsch 1987, 22-25. L’épaisseur maximale des murs est donnée par la largeur d’un bloc de soubassement, de 0,85 m ; l’épaisseur minimale est donnée par l’une des dimensions des briques, 0,25 m (0,25 m x 3 = 0,75 m) ; l’autre dimension, 0,27 m ou plus, donnerait une épaisseur d’au moins 0,27 m x 3 = 0,81 m : Schuler 1980, 69 et 72. Au temple de Kallion (archaïque ? archaïsant ?), les murs sont épais de 0,87 m pour une cella large de 6,57 m (rapport 1/7,55) et des colonnes d’un diamètre moyen de 0,565 (rapport 1/0,65). Appliqué à l’Héraion, ce rapport porterait l’épaisseur des murs à 1,23 m, manifestement excessive.
47 Par référence, il faut le rappeler, à une esthétique attestée surtout ultérieurement.
48 A condition, rappelons-le, que le “bothros” n’ait pas servi en même temps que le temple.
49 En effet, il est théoriquement possible de traiter le problème de l’épaisseur des murs en partant des trois valeurs remarquables du rapport Ic/Lc qui ont retenu notre attention. Dans le cas où il est égal à 1/3, l’épaisseur du mur (épm) est telle que (10,326 m + épm) x 3 = Lc. D’où 3 épm = Lc – (10,326 m x 3) = Lc – 30,978 m. D’où épm = (Lc – 30,978 m) : 3. La formule ne peut s’appliquer que si Lc est au moins égal à 32,56 m. Si Lc est égal à 32,56 m ou 32,82 m, l’épaisseur du mur est probablement trop faible (respectivement 0,527 m et 0,614 m). Si Lc = 33,91 m (façade Ouest sur une ligne passant à mi– distance entre les colonnes nos 1 et 0), épm = 0,977 m. Si Lc = 35,26 m, épm = 1,361 m, ce qui est excessif. Si lc/Lc = 1/3,4, on cherche à appliquer la formule 3,4 épm = Lc – (10,326 x 3,4) = Lc – 35,108 m. Elle est inapplicable ici où la valeur maximale de Lc est égale à 36,06 : l’épaisseur obtenue pour les murs serait trop faible (0,317 m). A fortiori si lc/Lc = 1/3,5.
50 Noter que, dans le même rapport, si Lc = 35,108 m (à peine inférieure), lc = 10,326 m et les toichobates sont exactement axés sur les deuxièmes et cinquièmes colonnes des façades.
51 A Tégée, Østby 1986 restitue une cella large à l’extérieur de 10,50-53 m au toichobate, et de 10,00-08 m au nu des murs (de briques). La distance entre murs et stylobates de la péristasis, perdus, serait d’environ 1,50 m.
52 Østby 1986, fig. 29, restitue le pronaos du temple de Tégée dans le même ordre de grandeur.
53 Plan de H. Schleif inséré dans Mallwitz 1966, 312-313.
54 1,34 m sur les longs côtés, 1,99 m à l’opisthodome selon Riemann 1946-1947, 49.
55 AH I, pl. VIII.
56 AH I, pl. VIII ; Amandry 1952, fig. 2 ; Strøm 1988, fig. 3 et 6.
57 La “largeur intérieure réelle” des nefs latérales, celle de l’espace libre que le regard peut appréhender, est donc supérieure de 0,98 m – 0,55 m = 0,43 m à la largeur mesurée au stylobate, et celle de la nef médiane supérieure de 0,86 m.
58 Coupe par H. Schleif (1929) dans Mallwitz 1966, 322-323. Riemann 1946-1947, 49-50.
59 Bankel 1993, 124-125, pl. 17, 1, 54, 55 et 28, 3.
60 Mertens 1974, 211, pl. XLVI ; D. Mertens dans Metaponto I, fig. 184 aux pages 170-171, fig. 2 aux pages 316-317 ; Mertens 1993, Beil. 15, 8.
61 Rôle joué par les piliers de bois ou de pierre (Isthmia) dressés contre ou engagés dans les murs des temples d’Isthmia (pierre), Tégée, Kalapodi, Erétrie, etc. (brique crue), et dont les colonnades intérieures du temple d’Apollon à Métaponte ne sont qu’une variante. Voir aussi les réflexions de Kalpaxis 1976, 101– 102.
62 Kalpaxis 1976, 96-100.
Notes de fin
1 IRAA du CNRS
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