Le offerte di Cerveteri dal VII secolo a.C. all’età romana
p. 305-340
Résumés
Dans le cadre d’une collaboration entre les programmes ANR Perhamo et MAGI d’une part et, d’autre part, la Soprintendenza archeologica del Lazio e dell’Etruria meridionale et le Museo archeolologico nazionale Cerite, ont été organisées plusieurs campagnes d’analyses biomoléculaires de contenus de céramiques et flacons en verre appartenant à plusieurs contextes funéraires de Cerveteri, de l’époque archaïque à l’époque augustéenne. Deux stratégies de prélèvements ont été adoptées. Pour la première, ce sont des aryballes et alabastres corinthiens, étrusco-corinthiens et en bucchero nero de tombes archaïques de la nécropole de Monte Abatone fouillées par la Fondation Lerici, qui ont été sélectionnés par Alessandra Coen, Fernando Gilotta et Marina Micozzi, afin de discerner les caractéristiques générales des huiles parfumées et de relever d’éventuelles différences de contenus selon les ateliers. Pour la seconde, c’est du matériel archéologique issu de fouilles récentes des nécropoles de Monte Abatone et de la Banditaccia organisées par la Soprintendenza per i Beni archeologici dell’Etruria Meridionale et dirigées par Rita Cosentino, qui a fait l’objet de prélèvements. L’étude des contenus de céramiques et verres d’époques archaïque, hellénistique et romaine, permet de cerner l’utilisation de substances biologiques dans le rituel funéraire et de comprendre la fonction des différentes catégories de conteneurs, qu’il s’agisse d’une olpé étrusco-corinthienne archaïque ou d’une olpé à vernis noir hellénistique, d’un skyphos en bucchero nero archaïque ou d’une coupelle à vernis noir hellénistique. Les différents ensembles funéraires seront présentés en détail afin de replacer les résultats d’analyses dans leurs contextes archéologiques et de proposer des interprétations qui permettent de comprendre la place des matériaux biologiques (vin, goudrons végétaux, huiles végétales et produits de la ruche) au sein des rituels funéraires.
Il coinvolgimento della Soprintendenza per l’Etruria meridionale, poi del Lazio e dell’Etruria meridionale, in progetti di ricerca francesi per lo studio dei contenuti delle ceramiche antiche (Perhamo dal 2008 e dal 2013 MAGI) sono stati un’ottima occasione di collaborazione internazionale che ha permesso di ampliare le nostre conoscenze sugli aspetti economici e produttivi di una delle più importanti metropoli etrusche, Cerveteri. Sono stati analizzati unguentari, ma anche altre forme vascolari, provenienti da scavi recenti condotti da Rita Cosentino, in varie zone della necropoli della Banditaccia. Le analisi di un gruppo di unguentari ellenistici hanno ad es. permesso di sfatare la convinzione che essi fossero esclusivamente dei porta profumi. Il progetto è poi stato esteso anche ad un nucleo di aryballoi ed alabastra provenienti dalla necropoli di Monte Abatone, attualmente in studio da parte di un’équipe delle Università della Tuscia e Unicampania. Le analisi dei contenuti hanno dimostrato come nella maggioranza dei casi questi vasetti contenessero sostanze profumate e/o medicamentose, anche diverse, ma con delle componenti standard in quanto la base del profumo era ottenuta grazie alla tecnica dell’enfleurage sia a freddo che a caldo principalmente in oli vegetali e grassi animali. Si è a volte riscontrata anche la presenza di un prodotto lattiero, incorporato nella miscela al fine di conferirle una consistenza morbida, e di cenere con funzione detergente. Molto interessante il dato relativo alla presenza in numerosi casi di pece di conifera o catrame di betulla, piuttosto inusuali nei vasi greci ed etruschi, soprattutto in relazione ad unguentari. Queste resine, che dovevano essere utilizzate anche per l’impermeabilizzazione della superficie, sono state trovate sia in vasetti privi di altro contenuto, sia in associazione a grassi animali e vegetali, nonché vino, testimoniandone dunque la funzione rituale.
The involvement of the Soprintendenza per l’Etruria meridionale, then Lazio and southern Etruria, in French research projects for the study of the contents of ancient ceramics (Perhamo from 2008 and MAGI project from 2013) was an excellent opportunity for international collaboration. This has enabled us to expand our knowledge on the economic and productive aspects of one of the most important Etruscan metropolis, Cerveteri. We analyzed unguentaria, but also other vessel forms, from recent excavations conducted by Rita Cosentino, in various areas of the Banditaccia necropolis. The analysis of a group of Hellenistic unguentaria has dispelled the belief that they were exclusively perfume holders. The project was then extended to a nucleus of aryballoi and alabastra from the necropolis of Monte Abatone, currently being studied by a team from the Universities of Tuscia and Unicampania. The analysis of the contents showed that in the majority of cases these vessls contained perfumed and/or medicinal substances, different, but with standard components. The perfume base is in fact often fat, obtained using the enfleurage technique, both cold and hot, mainly with vegetable oils and animal fats. A milk product was also found, incorporated in the mixture in order to give it a soft consistency, and ash with a detergent function. A very interesting discovery was the presence in numerous cases of conifer pitch or birch tar, rather unusual in Greek and Etruscan vessels, especially in relation to unguentaria. These resins, which were used also for the waterproofing of the surface, have been found both in vessels without other contents and in association with animal and vegetable fats, as well as with wine, thus testifying to their ritual function.
Note de l’auteur
Il nostro contributo è stato consegnato nel 2016 e si è provveduto all’aggiornamento della bibliografia solo nelle parti di R. Cosentino e D. Frère. La documentazione grafica è di Alberto Villari e G. Pellegrini Raho, la documentazione fotografica, oltre che degli autori, dei sigg. F. Fugalli, M. Bellisario, delle dott.sse M.G. Benedettini e V. Carafa, che ringraziamo.
Texte intégral
Introduzione
Les nécropoles de Cerveteri et les programmes Perhamo et MAGI
1Un premier programme de recherche, financé par l’Agence nationale de la recherche, intitulé « Perhamo » (Parfums et résidus huileux archéologiques de la Méditerranée occidentale)1 portait spécifiquement sur les analyses de contenus de vases à parfum en céramique, en verre et en pierre, de la période archaïque jusqu’à la période augustéenne2. Un des enjeux scientifiques de ce programme était la connaissance de l’évolution des huiles parfumées du viiie s. av. J.-C. jusqu’à l’époque romaine3 et, dans cette perspective, les nécropoles de Cerveteri, par leur richesse en mobilier et par leur longue période d’utilisation, offrent un excellent laboratoire d’observation. C’est la raison pour laquelle nous avons inauguré, dès le début de l’année 2008, le programme Perhamo par une première mission aux musées de Cerveteri4 et de la Villa Giulia5. Un projet d’enquête historique sur une thématique technique et culturelle telle que le parfum antique, ne repose pas que sur le choix de contextes et d’un mobilier archéologique pertinents, mais aussi sur des rencontres humaines qui, de discussions spontanées en échanges scientifiques, favorisent l’enrichissement des problématiques et de nouvelles perspectives de recherches. En ce sens, la rencontre avec Rita Cosentino fut déterminante et nous permit de donner des orientations décisives au programme Perhamo, avec la mise à disponibilité de mobiliers inédits de fouilles anciennes et de fouilles récentes. Des fouilles anciennes, mais d’un très grand intérêt, celles de la chambre des Chenets, ont livré un riche ensemble de vases à parfum grecs, étrusques et proche-orientaux dont la variété et les usages rituels bien documentés représentent une opportunité unique de connaissance du rôle des substances parfumées dans le rituel funéraire d’époque orientalisante. Les résultats des analyses des balsamaires de la chambre des Chenets et la contextualisation historique que nous en proposons viennent d’être publiés6. Dans le même horizon chronologique que la chambre des Chenets, une fouille récente dirigée par Rita Cosentino, celle de la tombe de la Protome Equina a livré un ensemble d’aryballes et alabastres étrusco-corinthiens dont les analyses de contenus ont donné des résultats qui permettent de renouveler nos connaissances sur leurs dimensions fonctionnelles. D’un autre univers chronologique, les tombes alla cappuccina de la Valle della Mola ont révélé, lors des fouilles de 2008 réalisées par Rita Cosentino, un ensemble de balsamaires en verre d’époque augustéenne. Sachant que nous avions déjà réalisé des analyses de contenus de flacons en verre sur noyau d’argile d’époques archaïque et classique7, de balsamaires en céramique d’époques archaïque, classique et hellénistique8, la possibilité de faire de semblables analyses, mais à partir de flacons en verre soufflé d’époque romaine, représentait l’opportunité de comparer les résultats de contenus de vases à parfum d’époques différentes et de matériaux différents. Parallèlement à l’étude d’ensembles de vases à parfum issus de contextes funéraires révélateurs de rituels appartenant à différentes périodes chronologiques, nous avons fait le choix d’une autre stratégie, celle de l’étude d’un éventail raisonné de types balsamaires archaïques appartenant aux trois catégories les plus répandues dans les nécropoles cérétaines. Ce sont des aryballes et alabastres corinthiens, étrusco-corinthiens et en bucchero nero de la nécropole de Monte Abatone fouillée par la Fondation Lerici, qui ont été sélectionnés par Alessandra Coen, Fernando Gilotta et Marina Micozzi, afin de discerner les caractéristiques générales des huiles parfumées et de relever d’éventuelles différences de contenus selon les formes et les ateliers. Le programme ANR MAGI, qui a fait suite à Perhamo à partir de 2013, vise à une connaissance plus large des produits biologiques utilisés lors des rituels funéraires, à savoir ceux qui ont été contenus dans les céramiques déposées dans la tombe, quelles que soient leurs catégories fonctionnelles. Ce sont huit céramiques d’un contexte hellénistique récemment fouillé, la tombe de la Tegola Dipinta, qui ont fait l’objet d’une campagne d’analyses. Deux petits bols et deux œnochoés à vernis noir, une olpé sans vernis et trois unguentaria en partie vernissés, nous permettent de comprendre, grâce à l’identification de leurs contenus respectifs, le rôle de chaque catégorie céramique dans le rituel céramique. C’est la première fois, à notre connaissance, que sont réalisées des analyses de contenus de céramique dite « campanienne ». [D.F.]
Le problematiche delle pratiche alimentari e delle sostanze profumate
2I temi proposti dal Convegno appaiono particolarmente coinvolgenti e al contempo complessi, soprattutto in relazione agli Etruschi, per la mancanza a tutt’oggi « di studi scientifici su tutta l’area (dell’Etruria) che permettano la costituzione di una griglia sistematica di riferimenti e dati9 », come lamentato già negli anni ‘80 del secolo scorso. La totale mancanza di fonti etrusche ha reso ancor più incerta la conoscenza di dati relativi all’alimentazione, all’impiego o reimpiego di alcune sostanze nelle cerimonie funebri e nel versatile mondo « degli aromi ». I progetti Perhamo e poi MAGI, ai quali ha partecipato anche la Soprintendenza per l’Etruria Meridionale, ora del Lazio e dell’Etruria Meridionale10, hanno poi consentito, grazie all’impiego di metodologie scientifiche, di determinare (quando è stato possibile) la presenza di ciò che è invisibile e di « ritrovare » ciò che sembrava per sempre perduto.
3Per quanto esaustive e puntuali siano le informazioni desunte da Teofrasto a Plinio, riferibili però ad ambiti ellenistici e romani, penserei che i tempi siano maturi per avviare sistemi meno tradizionali di raccolta e rielaborazione dei dati. Nell’ambito del programma Perhamo furono pubblicati i risultati delle analisi di 25 aryballoi provenienti dagli scavi del vecchio Recinto della necropoli della Banditaccia: sette di atelier corinzio, sedici di atelier etrusco-corinzio nonché un balsamario di tipo nilotico in faïence. Il contenuto di ciascuno di questi è interessato da una diversa « ricetta », sia pure con componenti standard quali una base di sostanze aromatiche lavorata con i metodi dell’enfleurage sia a freddo che a caldo immersa in olii quasi sempre puri o in miscela, in grassi animali o in cera d’api11. L’archeologia biomolecolare infatti ha consentito di ritrovare i markers chimici di sostanze di origine animale e vegetale tenendo conto, come già espresso da Frère e Garnier, di tutti gli stadi di alterazione della materia, prima all’interno dei « flaconi », per una serie di motivazioni, poi nella giacitura ipogea del reperto. [R.C.]
I contesti archeologici
4In questa sede verrà presentata una scelta di materiali rinvenuti agli inizi degli anni Sessanta del secolo scorso a cura della Fondazione Lerici, in località Monte Abatone, per i quali si rinvia all’intervento di Coen, Gilotta e Micozzi e, nell’arco temporale compreso tra il 2008 ed il 2012, nella Necropoli della Banditaccia e all’interno dell’impianto in località Piane della Mola. E veniamo in argomento. I reperti esaminati appartengono a diverse fasce cronologiche: dall’ultimo quarto del VII secolo alla prima metà del VI secolo a.C., ambiti che rappresentano l’acme per la diffusione degli aryballoi, degli alabastra e degli amphoriskoi e la loro commercializzazione, poi dalla piena età ellenistica, con reperti ascrivibili al III secolo a.C., sino alla prima età imperiale. Tutti naturalmente provenienti da contesti funerari. Si tratta di otto aryballoi di atelier corinzio ed etrusco-corinzio del tipo a decorazione geometrica, ad eccezione di un esemplare con scena rappresentata da una teoria di animali, tutti restituiti dalla tomba della Protome Equina, ubicata nel settore Altipiano delle Onde Marine della necropoli della Banditaccia.
5A seguire due unguentari di età ellenistica, uno dei quali decorato a fasce, dalla tomba delle Teste Votive, prossima alla tomba della Protome Equina, ed infine un gruppo di reperti, facenti parte di un corredo più numeroso, rappresentati da due oinochoai, da una piccola olpe e da due coppette a vernice nera nonché da tre unguentari, tutti di età ellenistica, provenienti dalla tomba dei Cippi Iscritti posta nell’Altipiano della Tegola Dipinta. Per finire, sei balsamari in vetro di età romana dalla Valle della Mola. Lascerò la trattazione a Dominique Frère delle analisi dei contenuti di questi reperti, che hanno confermato il loro impiego nel simposio e nei rituali funerari, come testimoniato dal corredo di Monte Abatone e del tumuletto arcaico della Protome Equina, e contestualmente smentito l’opinione che gli unguentari fossero esclusivamente dei portaprofumi come hanno dimostrato le analisi di un gruppo di esemplari dai corredi della tomba delle Teste Votive e dei Cippi Iscritti.
6In considerazione del fatto che i contesti che hanno restituito i reperti sono di recente acquisizione, procedo ad una breve presentazione degli stessi. [R.C.]
Le tombe della Banditaccia e della Valle della Mola
Le tombe della Protome Equina e delle Teste Votive (fig. 1)
7Partiamo dalle indagini archeologiche nel settore denominato dell’Altipiano delle Onde Marine dall’omonimo tumulo12. In un’area già parzialmente esplorata dalla Soprintendenza alla fine degli anni ‘90 del secolo scorso, nel 2008 furono portati alla luce un tumulo arcaico, cosiddetto della Protome Equina ed una tomba « ad incastro », cosiddetta delle Teste Votive, di età ellenistica.
8Il piccolo tumulo (fig. 2), al quale si accede da un dromos orientato ovest-nord-ovest dotato di nove gradini irregolari, ha restituito un corredo di grande interesse, tra cui il gruppo di reperti oggetto delle analisi, che proviene per la maggior parte dallo spazio compreso tra le due klinai. Sono stati recuperati un pithos, un braciere, un’olla biansata di impasto rosso, ceramica red on white, una serie di aryballoi, uno dei quali protocorinzio, i restanti di atelier etrusco-corinzio, tra i quali si distingue uno a corpo ovoide con rappresentazioni di felini e pesci. Era attestata anche la presenza di un’olpe a squame e di frammenti pertinenti ad altri esemplari simili. Non mancava la serie di buccheri: particolarmente interessanti i due esemplari di oinochoe fenicio-cipriota ed il calice a cariatidi. Di particolare importanza ed interesse una hydria attica a figure nere a metopa, con scena di lotta tra Eracle e Nesso, il cui impianto rimanda ad una neck-amphora dei decenni centrali del VI secolo a.C. che sembrerebbe trovare affinità con il mondo produttivo della cerchia di Lydos13.
9La struttura ipogea di età ellenistica con la tomba ad incastro (fig. 3) era stata violata dai clandestini, i quali, attraverso un foro nella parete di tufo di fondo, avevano intercettato anche le camere di sepolture contigue che si aprivano sulla via funeraria nord-ovest/sud-est. Nonostante il devastante movimento di terra dovuto agli scavi di frodo, un settore a ridosso della facciata della tomba era sfuggito e lì è stato recuperato un gruppo di votivi riferibili a un culto di tipo demetriaco. Il corredo recuperato, tenendo conto delle numerose incursioni degli scavatori clandestini, è stato piuttosto modesto e rimescolato all’interno della tomba stessa. Oltre ai materiali oggetto delle analisi, sono stati recuperati un cippo a casetta in tufo molto deteriorato, quattro frammenti di cippi in calcare bianco, e frammenti di ceramica acroma, a vernice rossa di presumibile atelier falisco, a vernice nera, una sporadica testimonianza di un piattello Genucilia. Si rinvennero anche lacerti di lamina di bronzo concava, parte di uno strigile, e pochi frammenti ossei. Anche i loculi, completamente violati, restituirono qualche lacerto di ossa combuste, che dovevano essere contenute in cinerari, presumibilmente ollette d’impasto acromo. [R.C.]
La tomba dei Cippi Iscritti (fig. 4)
10A qualche centinaio di metri dal tumulo degli Scudi e delle Sedie, fu esplorata dalla Soprintendenza nel giugno-luglio 2012 la tomba che è stata denominata dei Cippi Iscritti, all’interno della zona B detta dell’Altipiano della Tegola Dipinta14. Questo settore si estende a sud-est dell’attuale area recintata della necropoli della Banditaccia, sino a raggiungere il costone tufaceo sul Manganello comprendendo tumuli di eccezionale importanza tra i quali il tumulo III. Del gruppo di tombe di età ellenistica indagate, quella di nostro interesse ai fini delle analisi è stata quella dei Cippi Iscritti15. La camera sepolcrale, saccheggiata probabilmente negli anni ‘70 del Novecento, presenta sei sepolture su letti funebri su tre pareti e ben 12 sepolture fra loro parallele, disposte ortogonali alla parete di fondo (fig. 5). Un ulteriore bancone per una deposizione doppia, composto da grandi blocchi, è inserito nell’angolo occidentale della camera. Complessivamente la tomba sembra aver ospitato 19 inumati, i cui resti scheletrici in alcuni casi risultano completamente degradati. Gli inumati erano posti in posizione supina e con il capo rivolto verso l’entrata della tomba. Il rinvenimento di caratteristiche morfologiche peculiari ha consentito di determinare il sesso di 5 individui, mentre per gli altri 7 l’analisi è risultata impossibile. Al centro del pavimento, in asse con l’ingresso, è situata una profonda fossa quadrangolare, originariamente chiusa da un grande blocco di tufo, che ha restituito la maggior parte del materiale ceramico recuperato. Oltre ai reperti esaminati da Frère e Garnier sono stati recuperati, sempre databili tra la fine del IV al III secolo a.C., una lekane e ad un piccolo skyphos sovradipinto. Il corredo si componeva per buona parte di coppe e piatti a vernice nera del gruppo dei piccoli stampigli, tre piattelli Genucilia, un askos acromo ad otre, una oinochoe con bocca a cartoccio e una piccola oinochoe acroma, rinvenuta invece nella terra che ostruiva l’ingresso alla tomba. Sempre nella terra davanti all’ingresso sono stati recuperati una teca di specchio, persa dai predatori durante la fuga, nonché uno specchio in bronzo rinvenuto poco distante, ai piedi di uno dei letti. La teca (mancante della parte inferiore per circa ¼ della superficie originaria) è decorata con la raffigurazione della scena del riconoscimento di Paride da parte dei suoi fratelli Deiphobos e Cassandra ed appare databile al IV/III secolo a.C. [R.C.]
Le tombe della Valle della Mola (fig. 6)
11E per finire: la Valle della Mola16. Dallo scavo di emergenza di un gruppo di sepolture alla cappuccina, databili ad una prima età imperiale romana, proviene una serie di 8 balsamari in vetro databili tra il I ed il II secolo a.C. in buono stato di conservazione. Da queste stesse sepolture provengono anche lucerne tra le quali si segnala una con disco decorato dalla raffigurazione di un barbaro su un cavallo al galoppo. [R.C.]
Aryballoi e alabastra arcaici nelle tombe di Monte Abatone
La presenza di aryballoi e alabastra nella necropoli di Monte Abatone
12I lunghi, difficili lavori del cantiere di studio di Monte Abatone hanno avuto la fortunata opportunità di incrociarsi con questa iniziativa, destinata a fare un po’ da apripista al mondo degli unguentari e, soprattutto, dei loro contenuti nell’Etruria orientalizzante e dell’alto/medio arcaismo. I risultati delle prime analisi, forzatamente parziali e probabilistiche, ci hanno indotto a qualche riflessione sul tessuto delle evidenze della necropoli, così brutalmente lacerato dalle vicende degli scavi di frodo in epoca antica e moderna, che possa in qualche modo accompagnare e consentire di leggere i nudi dati delle formule chimiche.
13Come si è già avuto occasione di osservare in alcuni lavori preliminari sulla necropoli editi in anni recenti17, gli unguentari, in particolar modo quelli corinzi e (soprattutto) etrusco-corinzi, costituiscono la classe attestata con maggiore frequenza dopo il bucchero nella fase cronologica in esame, soprattutto tra Orientalizzante recente e prima metà del VI secolo a.C. ma senz’altro con attestazioni anche tra prima metà e decenni centrali del VII secolo a.C., secondo tendenze largamente condivise nelle restanti necropoli ceretane e anche in altri centri etruschi18. Gli aspetti di costume attinenti al consumo di essenze, da immaginare anche in relazione a riti nella tomba, in onore e/o sul corpo dei defunti, sono stati già abbondantemente evidenziati19 e crediamo possano essere confermati in pieno, benché i dati sul rinvenimento degli oggetti all’interno delle camere funerarie siano praticamente inesistenti nei taccuini della Fondazione Lerici, unica fonte di informazione per questi scavi ceretani. Quadro quantitativo e (probabilmente) di costume non si discostano molto neppure dalle evidenze di centri noti e adeguatamente indagati di ambito coloniale, come ha evidenziato di recente il riesame di necropoli geloe20. La presenza di così tanti flaconi, insomma, sembra poter essere inclusa in un quadro internazionale di produzione e commercio di sostanze profumate, medicamentose, « alimentari », fra i cui sbocchi dobbiamo annoverare forme di uso e anche di esibizione rituale largamente condivise tra le classi medie e medio-alte della penisola italica21 nella sua accezione geografica più ampia. Essa si accompagna nei corredi ceretani al momento « simposiale » costituito dal set da banchetto, al cui interno, come si accennava dianzi, elemento dominante è senz’altro il bucchero, nel suo ruolo di vasellame standard. Le note che seguono si basano su una prima « rassegna » di centosessantacinque corredi tombali22, collocabili tra primi decenni del VII e metà ca. del VI secolo a.C. [A.C., F.G., M.M.]
14Anche a Monte Abatone, come in altre necropoli ceretane, le tracce archeologiche di « unguentari »/flaconi sembrano essere molto precoci, sotto il segno di una possibile influenza da regioni della Grecia e del mondo coloniale contigue alla penisola italica e forse alla stessa Etruria23.
15Nei corredi della prima metà del VII secolo, la presenza di balsamari appare episodica e affidata a contenitori di importazione, anche di tipi decisamente inconsueti in ambito ceretano, come nel caso delle tombe 378 e 37924, segnalando utenze culturalmente aperte e partecipi degli attivi scambi culturali in atto nella metropoli etrusca. Proprio nelle tombe 378 e 379, a camera unica, situate entrambe nella parte centrale della necropoli e nella sua fascia più meridionale, non distante dal ciglio del pianoro, sono peraltro attestati, inter alia, due « flaconi », un grosso aryballos globulare e una brocchetta (o lekythos), che, per scala dimensionale e caratteri tecnici, sembrano trovare rari riferimenti in ambito greco-occidentale e greco-coloniale della prima metà del VII secolo a.C. Per i due vasetti si registrano potenziali associazioni in un caso con un aryballos ovoide di imitazione25, nell’altro con una lekythos conica EPC/MPC26, a sua volta assai rara in Etruria. In un contesto culturale non dissimile si collocano anche la brocchetta dalla vicina tomba 391 e quella dal « tumuletto IIIbis a sinistra della via sepolcrale27 », di nuovo con qualche aggancio morfologico in Grecia nord-occidentale. [F.G.] Di importazione corinzia sono invece gli aryballoi PC del tipo conico dalle tombe 30228 e 38529 o quelli ovoidi MPC/LPC dalle tombe 12330 e 8931, che sembrerebbero appartenere a contesti potenzialmente femminili, situazione che si ripropone per un numero significativo di corredi con unguentari32 e sembra rispecchiare quella evidenziata dalla presenza di forme destinate al bere di tipo PC (kotylai, skyphoi e coppe tipo Thapsos)33.[A.C.] Anche nella tomba 331, a camera unica, incontriamo un aryballos ovoide o ovoide/piriforme protocorinzio, collocabile nella seriazione tipologica di Neeft entro il terzo quarto del VII secolo a.C.34, e un aryballos conico/ovoide di imitazione, con decoro a tremoli verticali sulla spalla e silhouette di serpente sull’ansa, da porre forse non oltre il secondo quarto del VII secolo a.C., cui si affiancano pochi frammenti più tardi in bucchero e un’olpe etrusco-corinzia. Senz’altro di spicco nel suo insieme, con materiali che coprono un ampio arco cronologico, il complesso della tomba 34035, ove, tra gli altri, un servizio di bucchero di ottima qualità è affiancato da un imponente nucleo di unguentari, comprendente (almeno) un esemplare conico-ovoide e uno ovoide con cani correnti36, di origine incerta per caratteristiche tecniche, un esemplare ovoide e uno ovoide-piriforme certamente etruschi, e un buon numero di aryballoi piriformi e alabastra etrusco-corinzi, due dei quali con cani correnti37. [F.G.]
16La densità dei balsamari raggiunge il suo apice nel corso dell’Orientalizzante recente, periodo in cui, come è noto, lo studio delle necropoli rivela l’emergere di una nuova committenza « media »38, nei cui corredi funerari l’espressione della ricchezza è affidata alla moltiplicazione degli esemplari, presenti anche in numerosi redazioni della stessa forma a costituire veri e propri set funzionali standardizzati, in massima parte riconducibili alle due sfere principali del banchetto e della cura della persona. All’ipertrofia della prima concorre soprattutto il bucchero, che determina la netta preminenza del vasellame locale nei servizi, schiacciante soprattutto per quanto riguarda le forme potorie; maggiore apertura si riscontra, invece, in quelle per versare/attingere, grazie alla presenza di un buon numero di olpai e oinochoai sia di produzione etrusco-corinzia che importate da Corinto39. [M.M.]
17La centralità del ruolo dei flaconi (soprattutto corinzi e di imitazione) nel panorama originario della necropoli pare d’altra parte confermata persino nei casi di più disperante mancanza di documentazione, quando cioè, all’interno di una tomba a camera, gli scavatori abbiano recuperato solo pochissimi oggetti40. Anche in questi casi, infatti, non mancano unguentari in una o più unità, certamente residui di più ampi set funzionali affiancati al tradizionale servizio simposiaco. [F.G.]
18Pur attingendo alle stesse fonti di approvvigionamento – locali, corinzie e greco-orientali – il panorama dei balsamari differisce da quello del vasellame simposiaco nel rapporto tra prodotti locali e importazioni, molto meno sbilanciato a favore dei primi, che pure rappresentano la stragrande maggioranza delle attestazioni. Attualmente il rapporto tra i balsamari etrusco-corinzi e quelli di importazione corinzia si aggira sui 5:1 (grafico 1), ma andrà verificato dopo l’esame dei corredi non ancora studiati.
Grafico 1 - Rapporto produzioni corinzie ed etrusco-corinzie
19Considerando la produzione locale dal punto di vista delle morfologie si può osservare come la quantità degli aryballoi superi indubbiamente quella degli alabastra (grafico 2), che comunque sono presenti anch’essi in un numero consistente di varianti. [A.C.]
20Scarsa la presenza di aryballoi ovoidi (circa il 15%), quasi tutti del tipo B Frère e decorati per lo più a fasce. La stragrande maggioranza è rappresentata dagli aryballoi piriformi (sia del tipo A che B Frère), attestati in numerose varianti decorative. La più diffusa è quella a fasce, in qualche sporadico caso accompagnate da file di puntini, o, più frequentemente, da tratti obliqui o da motivi a spina di pesce. Più raro lo schema con fasce alternate a motivi a reticolo o a petali verticali. Abbastanza comune, seppure in misura molto inferiore a quella a fasce, è anche la decorazione a squame, in genere associata ad aryballoi piriformi del tipo A Frère, a volte documentati da più di un esemplare nello stesso contesto41. Ben attestati anche gli aryballoi globulari, sia a decorazione lineare che figurata, in quest’ultimo caso generalmente riferibili ai gruppi dell’ultima fase della produzione etrusco-corinzia, su cui ritorneremo.
21Passando agli alabastra con decorazione lineare, tra quelli con corpo a sacco prevale senza dubbio il tipo A Frère, generalmente decorato con fasce e puntini, più raramente solo a fasce.
22Non molto cospicua sembra invece la presenza di alabastra a fondo piatto, prevalentemente del tipo I Gabrielli con collarino (DC Frère), più raramente del tipo II con solcature sul collo, spesso replicati in più di un esemplare nel medesimo contesto. Alla decorazione a fasce si aggiunge frequentemente il motivo dei running dogs, che, come è noto, predilige proprio questa forma vascolare, pur ricorrendo con una certa frequenza anche negli alabastra con corpo a sacco e, sporadicamente, sugli aryballoi piriformi42.
23Non manca qualche alabastron figurato etrusco-corinzio, anche in questo caso generalmente attribuibile ai pittori tardi della terza generazione.
24Pur con le necessarie cautele, dovute alla più volte ricordata impossibilità di lavorare su corredi numericamente e cronologicamente circoscrivibili, sembra di poter rilevare, almeno nel caso di alcune forme particolari, una tendenza alla modularità nella moltiplicazione. La presenza di coppie di alabastra a corpo scanalato (tomba 36), biconico (tombe 118, 129), a punta (tombe 186, 351, 352), a fondo piatto (tombe 100, 171, 188, 341, 400), è infatti un fenomeno piuttosto ricorrente nelle tombe con corredi quantitativamente più consistenti o meglio conservati. [A.C., F.G., M.M.]
25Frequentemente un nutrito gruppo di balsamari etrusco-corinzi si coagula intorno ad esemplari di importazione, per lo più corinzia, in genere non più di uno43 o due44, come nella tomba 26845, i cui materiali superstiti, collocabili tra Orientalizzante recente e (probabilmente) secondo quarto del VI secolo a.C., comprendono un aryballos globulare con ariete e un piccolo alabastron corinzi46, cui si sommano, tra gli altri, un ampio gruppo di alabastra a punti del tipo Frère A, un aryballos piriforme con decorazione a bande e uno (analogo) in bucchero, due alabastra del tipo Frère C con decorazione a cani correnti, e un alabastron, pure etrusco-corinzio, del Gruppo dei Leoni Affrontati47. [F.G.]
26Più rari sono i casi con un maggior numero di importazioni; tra questi la tomba 186, contesto monocamerale inquadrabile nell’Orientalizzante recente48 da cui provengono alcuni degli unguentari analizzati, su cui ritorneremo. Qui tre alabastra e due aryballoi globulari EC figurati49 sono affiancati da ben diciotto flaconi etrusco-corinzi: un solo aryballos ovoide, del tipo Frère B con decorazione a fasce, numerosi aryballoi piriformi, tre con decorazione a fasce, uno con fasce e motivo a reticolo e quattro con tratti obliqui, nonché uno con running dogs, da segnalare per la rara comparsa del motivo su questa forma, così come sulle kotylai, anch’esse attestate con una evidenza nella tomba in esame50. Non mancano poi gli alabastra: quattro con decorazione a fasce (di cui uno del tipo B Frère con collarino) ed uno con fasce e puntini. Nella tomba erano anche unguentari di forme peculiari, due alabastra a punta, di cui uno a corpo strozzato, ed un aryballos a corpo espanso. Proprio di queste forme particolari la necropoli di Monte Abatone offre una vasta gamma di varianti, che implementa quelle già segnalate nelle tavole dei Monumenti antichi51 per la necropoli della Banditaccia e che mostra il gusto della committenza per la varietà e la sperimentazione.
27Ricco in questa tomba era comunque anche il set per il banchetto: diversi i vasi contenitori in impasto (solo un’olla costolata tipo Ricci 16 in impasto bruno ma più numerose evidenze in quello rosso: 3 pithoi, 2 olle tipo ten Kortenaar 150E2, 1 olletta vicina al tipo ten Kortenaar 140F3b), molteplici i vasi in bucchero (1 anforetta Rasmussen 1d, alcune oinochoai 3a, alcune 7d o f, 5 attingitoi 1b, 7 kantharoi 3e, 1 kyathos 4a, 1 kylix 1c ed una 3b, 7 calici 2d); vi erano poi 2 non comuni phialai ombelicate in impasto rosso52, 2 anfore italo-geometriche dello Horizontal S-Loops Group del Dik e ceramica etrusco-corinzia (1 olpe ad archetti intrecciati e 1 oinochoe a corpo globulare a decorazione lineare). [A.C.]
28Isolato, ma probabilmente a causa dell’attuale stato di conservazione dei corredi, il caso della tomba 12953, dove ben otto flaconi di importazione corinzia inquadrabili tra CA e CM54 sono affiancati da dodici omologhi etrusco-corinzi a decorazione lineare (5 aryballoi globulari, 2 biconici, 4 alabastra a punti, uno a fasce). Nel corredo di questa tomba l’ulteriore presenza di una lekythos di probabile produzione greco-orientale55 e di un pyxidion del Pittore di Züst56 accresce l’importanza riservata ai contenitori da toeletta, che formano, anche nel confronto con il servizio da banchetto in bucchero (rappresentato da 4 oinochoai, 8 calici, 5 kantharoi e 2 skyphoi) un insieme consistente, che forse restituisce un’idea dei rapporti proporzionali che potevano esistere in origine tra le diverse sfere funzionali nel corredo di una tomba di livello medio-alto. [M.M.]
29Talora i flaconi corinzi sono affiancati o sostituiti da esemplari greco-orientali. Già dai decenni finali del VII secolo compaiono gli alabastra fusiformi in bucchero ionico (replicati in ben quattro esemplari nella tomba 3257 e singolarmente attestati in numerose altre (56, 120, 282, 385 e 424 camera laterale sinistra58) affiancati, dal secondo quarto del VI secolo dai lydia a bande e filetti (ad es. tombe 148, 157, 174, 208, 208 bis, 328, 441)59 e dalle loro imitazioni etrusche a vernice rossa o bruna, per i quali ora la necropoli in esame offre ulteriori attestazioni (tombe 9, 328, 430, 448)60. [A.C.]
30Alla produzione greco-orientale di ceramica decorata a fasce, ben rappresentata in Etruria a partire dal secondo quarto del VI secolo a.C., appartengono due aryballoi globulari dalle tombe 120 e 15761, di un tipo finora attestato in Etruria solo a Cerveteri – con particolare concentrazione proprio a Monte Abatone –, Gravisca e Populonia62, e un alabastron fusiforme dalla camera laterale destra della 42463, morfologicamente affine ad un esemplare dalla tomba 244c64 e ad uno della 191, ritenuto di imitazione locale65. Frequente risulta, nei corredi citati, la presenza di crateri o anfore da tavola di manifattura laconica66.
31Tra le importazioni ioniche si distinguono alcuni balsamari in faïence di probabile produzione rodia o naucratita, come il raro alabastron con decorazione figurata databile al terzo venticinquennio del VII secolo a.C. presente nella tomba 11167, e l’aryballos a porcospino della tomba 20, associato unicamente ad un aryballos etrusco-corinzio lineare e ad una fuseruola all’interno di un contesto pluricamerale estesamente saccheggiato68. Allo stesso ambito di produzione rimandano l’aryballos globulare in faïence a reticolo di losanghe della tomba 171, un contesto di spicco sul quale si tornerà in seguito, e quello liscio (fig. 7)69 della tomba 212 attualmente depredata70, ma che, a giudicare dai materiali residui, doveva ospitare più deposizioni. Il set in bucchero (un attingitoio di tipo 1b, un calice 3a e un kantharos 3e), un cratere laconico71, un lydion e il citato aryballos in faïence possono appartenere ad una deposizione di prima metà VI secolo a.C., mentre una lekythos e un’olpe attiche a figure nere, una kylix etrusca72 un’anforetta etrusca a figure nere e una ionica a bande permettono di individuare una seconda deposizione di fine VI-inizi V secolo a.C., in cui la sfera dei contenitori per unguenti è forse rappresentata da un piccolo e assai corroso alabastron di alabastro73. Alcuni piattelli e coppette a vernice rossiccia e acromi potrebbero, infine, documentare l’uso del sepolcro almeno sino al IV secolo a.C.
32Tra le rarità – almeno allo stato attuale delle ricerche – di origine greco orientale si iscrive, infine, l’aryballos configurato a protome di Herakles (fig. 8)74 della tomba 38175, confrontabile con esemplari rinvenuti in centri di Sicilia e Magna Grecia con i quali Cerveteri evidentemente condivide l’inclusione in specifici circuiti commerciali mediterranei. Il resto del corredo, rappresentato da un’anfora attica del Pittore della Gorgone76, una lekythos samia e pochi buccheri77, pur nella sua totale residualità, anticipa il nuovo assetto che diverrà canonico dalla metà del secolo, quando la adesione alla pratica del simposio greco si esprime mediante la presenza di vasellame greco e greco-orientale di pregio, solo occasionalmente bilanciato dalla presenza di prodotti eccellenti delle botteghe ceramiche locali. [M.M.]
33Un secondo vaso plastico greco-orientale, a testa elmata, è presente nella tomba 430, a camera unica, del cui corredo facevano parte anche un alabastron di bucchero, un ring-askos etrusco-corinzio a decorazione lineare, due lydia a vernice rossa etruschi, una pisside attribuita da J.G. Szilágyi al Gruppo Fol del Ciclo degli Uccelli78, a testimoniare ancora una volta l’attenzione del mercato etrusco per le più diverse tipologie di unguentari. [F.G.]
34Interessante, infine, la replica nella tomba 25279 di ben tre unguentari plastici, in genere non particolarmente diffusi nelle necropoli ceretane80 e, comunque, se mai attestati singolarmente81 sia per quanto riguarda le importazioni che le imitazioni locali, come dimostrano gli esemplari delle tombe 381 e 430 precedentemente citati. Ad ulteriore riprova della varietà dei modelli di riferimento nell’approvvigionamento di balsamari, i tre esemplari, uno configurato ad ariete (fig. 9) purtroppo dalla vernice ormai illeggibile, di probabile produzione corinzia82, e due di imitazione, uno a forma di gamba umana (fig. 10)83 ed uno a lepre morente (fig. 11), ispirato ai prototipi rodii84, sono a loro volta associati a due aryballoi globulari laconici85, altra varietà di unguentari attestata nelle necropoli ceretane, seppure non particolarmente frequente. [A.C.] A Monte Abatone un aryballos globulare laconico compare anche tra i materiali residuali della tomba 93, a tre camere86, che tuttavia includono ancora, tra gli altri, due anfore « da tavola » (una corinzia87, l’altra etrusca) e un cratere laconico a vernice nera che sembra fare « coppia » con l’aryballos della medesima fabbrica88, in questo caso, la manifattura laconica viene dunque a soddisfare i due versanti della costruzione ideologica del corredo etrusco.
35A conferma della versatilità culturale di Cerveteri, e della stessa necropoli di Monte Abatone, in tema di approvvigionamento e uso di flaconi, si può segnalare la presenza di una (rara a Cerveteri) oil bottle « fenicia »89 nella tomba 34690, ove la ridondanza dei flaconi sembrerebbe accompagnare deposizioni di epoca differente, a giudicare dalle morfologie: un esemplare di aryballos conico, uno di aryballos ovoide, entrambi di imitazione, tre aryballoi piriformi etrusco-corinzi dei tipi con corpo decorato a semplici bande di vernice o con gruppi di linee disposte a spina di pesce, cui vengono ad affiancarsi un aryballos globulare, anch’esso decorato a bande, e infine un alabastron figurato attribuibile alla fase tarda del Pittore della Sfinge Barbuta. [F.G.]
36Da segnalare, infine, la rarissima presenza di un aryballos in argiva monocroma, dalla tomba 12391, al momento unica attestazione in Etruria del tipo, altrimenti diffuso in Grecia e in Magna Grecia (Siracusa, Gela, Metauros, Pontecagnano, Cuma?). L’argilla e la presenza nello stesso contesto di altri unguentari di produzione corinzia (tra cui il già citato aryballos ovoide PC – cui il nostro esemplare potrebbe forse essere associato –, un aryballos CA del tipo « orange quarter » ed un amphoriskos del CM iniziale92) ha fatto ipotizzare anche per l’esemplare in esame una provenienza da questo centro. Alla deposizione più antica, forse femminile per la presenza di un’urna cineraria in impasto rosso, potevano essere pertinenti anche un piatto tipo « spanti » e alcuni manufatti metallici. [A.C.]
Presentazione delle tombe
37Per quanto riguarda il modello di distribuzione di questa varia e multiculturale compagine di contenitori, l’analisi dei corredi di Monte Abatone ha evidenziato la tendenza alla concentrazione di un maggior numero di balsamari nelle tombe a camera unica piuttosto che in quelle a più camere, così ricorrente da poter difficilmente essere frutto solo della casualità dei saccheggi clandestini. In alcuni casi si tratta di tombe in cui almeno uno dei corredi, talora il più antico, appare di spicco, con la presenza di servizi « misti » e di ceramiche di importazione. Da tombe monocamerali provengono tutti i balsamari sottoposti ad analisi nell’ambito del programma MAGI. [A.C., F.G., M.M.]
38Nella tomba 379, già più volte citata, è stata rinvenuta una quantità discreta di materiali. Qui tutto il complesso del vasellame in bucchero, che include, talora in più esemplari, la maggior parte dei tipi attestati per questa fase nella necropoli93, si direbbe pertinente ad un’unica deposizione, comprendente anche un alabastron EC e sette unguentari etrusco-corinzi; la ridondanza dell’insieme sembra completata da un ulteriore unguentario, un aryballos in bucchero (fig. 12), di forma davvero insolita94, vera e propria somma di due elementi nettamente distinti: un corpo « biglobulare » o, se si vuole, a doppio rigonfiamento, simile a quello di tanti esemplari etrusco-corinzi (tipo E Frère95), e un piede a tromba, analogo, invece, e.g., a quello di unguentari in vetro irsuto, non a caso pure rinvenuti a Cerveteri e, come i loro fratelli in bucchero, di probabile produzione ceretana96. Al suo interno le analisi compiute per questa occasione hanno rintracciato residui di acido tartarico e dunque, probabilmente, di sostanze aromatiche che contenevano una base costituita da vino/aceto: qualcosa di destinazione certamente rituale, supplementare rispetto ai « consumi » simposiastici di cui è strumento il set di bucchero. [F.G.]
39La tomba 12797, è un esempio da manuale di corredo « medio » dell’Orientalizzante recente ceretano, non privo, però di qualche ricercatezza. Si segnala, in particolare, l’assortimento del servizio simposiaco, dove le canoniche forme in bucchero (1 anfora 1d, 1 oinochoe 3a, 2 attingitoi 1b, 2 calici 2d, 1 kantharos 3e, 2 kylikes 1c e 1 kotyle c), sono affiancate da recipienti per contenere e conservare tipicamente ceretani quali l’olla su piede in impasto nero con scanalature verticali98 e un’anfora italo geometrica del Bird Group99, nonché da almeno cinque coppette su piede100 e ben sei oinochoai etrusco-corinzie, cinque ad archetti intrecciati e una a decorazione lineare101. Altrettanto variato è il set dei balsamari, composto da due alabastra EC dalla decorazione illeggibile e da otto esemplari di produzione locale: sette etrusco-corinzi a decorazione lineare (1 aryballos ovoide tipo B Frère con bande e filetti orizzontali, 4 aryballoi piriformi, 2 alabastra, rispettivamente di tipo B e C Frère) e il raro alabastron a fondo piatto in bucchero oggetto delle analisi (inv. 127257; fig. 13). La sua forma, confrontabile con la Frère D in argilla figulina102, è rara nella versione in bucchero, attestata da pochi esemplari morfologicamente diversi tra loro103, all’interno dei quali il nostro non trova confronti precisi. L’imboccatura trilobata lo accosta in particolare ad un esemplare a Gotha detto provenire da Grotte di Castro, da cui tuttavia si distingue per l’assenza dei due collarini rigonfi alla base del collo e della ricca decorazione fitomorfa104. L’indagine sui corredi di Monte Abatone, benché non completata, permette di incrementare sia il numero che la distribuzione cronologica e il repertorio morfologico dei balsamari ceretani in bucchero, confermando il ruolo di spicco di Caere nella produzione della serie, peraltro già suggerito dalla quantità di esemplari presenti nella collezione Campana105. Oltre al già citato apax della tomba 379, compaiono due aryballoi ovoidi106 e quattro piriformi107, mentre nella tomba 188 è presente un aryballos globulare108 e nella tomba 341 un rarissimo alabastron con corpo a sacco109.
40La tomba 188, databile entro la prima metà del VI secolo, conteneva, oltre al citato aryballos in bucchero, anche due aryballoi globulari etrusco-corinzi a decorazione lineare (tipo Frère A, con ornati a spina di pesce), uno dei quali (inv. 126417, fig. 14), analizzato, è risultato non aver contenuto niente al suo interno, se non la pece di conifera probabilmente usata per l’impermeabilizzazione. Una situazione già riscontrata altrove110 e certamente significativa per la comprensione dell’uso di questi contenitori nella ritualità funeraria. Sarebbe perciò interessante sapere se tale particolarità riguardasse anche gli altri balsamari dello stesso corredo, tra cui figurano tre aryballoi piriformi a decorazione lineare e due alabastra a fondo piatto dei tipi Frère D e DG.
41Dalla tomba 351111 è stato sottoposto ad analisi per la determinazione del contenuto un aryballos ovoide con cani correnti e rosette a punti (inv. 126819, fig. 15) assegnabile al gruppo « del Furetto », per cui è stata convincentemente proposta la localizzazione in ambito ceretano-veiente112. La tomba ha probabilmente ospitato (almeno) due deposizioni piuttosto ravvicinate: una più antica, databile intorno alla metà del VII secolo a.C., con suppellettile da banchetto costituita da ceramica italo-geometrica e vasi di impasto, e una più recente, probabilmente dell’ultimo quarto del secolo, in cui il bucchero si sostituisce all’impasto come vasellame da mensa e compaiono un’anfora del c.d. Horizontal-S-Group113 e un gruppo di balsamari: oltre a quello con cani correnti, uno piriforme con fasce e linguette, due a punta (tipo Frère F) e uno composito. Data la presenza di una fuseruola, una delle deposizioni era certamente femminile. Una situazione simile ricorre anche nel corredo della tomba 399114, composto da solo tredici oggetti, che sono, però, quanto resta di almeno due deposizioni. Alla più tarda, databile nell’orientalizzante recente, si possono assegnare pochi buccheri, un’altra anfora del c.d. Horizontal-S-Group, una kylix ionica di tipo A1, una coppetta su piede, due aryballoi etrusco-corinzi piriformi a decorazione lineare (tipo Frère A) e l’alabastron con corpo strozzato sottoposto ad analisi (inv. 126481, fig. 16).
42Ad un’unica deposizione tardo-orientalizzante potrebbero invece essere ricondotti i materiali che attualmente costituiscono il corredo della tomba 414, da cui è stato analizzato il contenuto di un alabastron corinzio Tr/CA iniziale115 (inv. 126681, fig. 17), associato ad un omologo etrusco-corinzio a fasce e punti tipo Frère A, ai soliti (pochi) buccheri. La preferenza accordata ai cosmetici esotici, e la possibilità di acquisirli, è confermata dalla presenza di due piccole pissidi in bucchero, probabilmente ionico. [M.M.]
43L’ultimo contesto dal quale sono stati prelevati esemplari da sottoporre ad analisi è la tomba 186, su cui ci siamo già soffermati in precedenza sottolineando il numero e la varietà consistente di balsamari da essa restituiti. I tre esemplari analizzati, un alabastron figurato corinzio (inv. 127821, fig. 18) e due aryballoi piriformi etrusco-corinzi con decorazione a fasce, di cui uno anche con motivo a reticolo (inv. 127830 e 12843, fig. 19-20) contenevano esattamente lo stesso prodotto: nessuna traccia di grasso vegetale o animale, ma una mescolanza di resina di betulla e di pece di conifera.
44Lo stesso contenuto è presente anche nel non comune aryballos ovoide con decorazione di cani correnti dalla tomba 351. Se tale situazione fosse confermata da successive indagini più estensive, se ne dovrebbe/potrebbe concludere che, almeno per quanto riguarda il rituale funebre, la morfologia del vaso e la sua decorazione non costituisse una sorta di « etichetta » del prodotto in esso contenuto, come potrebbe piacere alla mentalità di noi moderni (anche se è ovviamente difficile fare osservazioni sul possibile contenuto originario di ogni vaso), e che i vasetti d’importazione potessero essere usati in vita con il loro contenuto di origine e poi riutilizzati con sostanze di provenienza locale per il rituale funebre. [A.C.]
45Dalla breve rassegna effettuata emerge come le principali caratteristiche del modello di diffusione dei balsamari a Monte Abatone nel corso dell’orientalizzante recente, siano la numerosità e la varietà tipologica nello sesso corredo.
46L’atteggiamento cambia significativamente nel corso del VI secolo, quando, come anche nelle altre necropoli ceretane ed etrusche, le attestazioni diminuiscono considerevolmente, ma la « funzione » resta rappresentata, soprattutto grazie a esemplari di importazione deposti, però, secondo modelli di associazione differenti.
47Il cambiamento in corso si vede forse già dalla prima metà del VI, soprattutto nel secondo quarto, periodo della grande diffusione dei cicli etrusco-corinzi tardivi dei Galli Affrontati (MA 25, 171, 185, 240, 385) e degli Uccelli (MA 109, 135, 242, 328), i quali non compaiono quasi mai come parte di molto assortiti gruppi di balsamari etrusco-corinzi, ma più spesso da soli o associati ad esemplari di importazione corinzia o greco orientale, soprattutto amphoriskoi, che cominciano a rappresentare una buona percentuale delle forme importate116. [M.M.]
48Come emblematica di questa evoluzione può essere ricordata la tomba 171117, del tipo C2 Prayon, che accoglieva nelle quattro camere un ricco apparato vascolare, purtroppo depredato e attualmente non riconducibile ai singoli corredi. Possono comunque essere individuate tre distinte fasi di utilizzo: la più antica, che può essere collocata tra la fine del VII e l’inizio del VI secolo a.C., oltre al corredo simposiaco118, prevedeva ben quattro aryballoi globulari corinzi, di cui uno a decorazione lineare, due attribuibili al Warrior Group ed uno con largo piede ad anello del tipo C Payne. Tre alabastra a fondo piatto etrusco-corinzi potrebbero indifferentemente essere pertinenti a questa stessa fase o ad una più tarda, inquadrabile nel secondo quarto del VI secolo a.C., grazie ai diversi aryballoi globulari etrusco-corinzi a decorazione figurata (quattro attribuibili al Pittore di Fairbanks, tre alla Cerchia dei Galli Affrontati – gruppo di Toronto e gruppo Michigan119), cui può aggiungersi un amphoriskos LCI e il citato aryballos in faïence con decorazione a reticolo120. La fase più recente (decenni finali del VI secolo a.C.), al cui corredo residuale possono essere attribuite solo due isolate oinochoai in bucchero del tipo 9.a121, è caratterizzata, invece dalla bellissima urnetta con recumbente femminile che versa il contenuto di un alabastron sulla mano sinistra122, la quale, insieme agli altri monumenti del tipo, dimostra la centralità simbolica conferita ai rituali di profumazione proprio quando la presenza degli unguentari nelle tombe sembra rarefarsi. [A.C.]
49Questa rassegna di materiali da Monte Abatone, ancora decisamente incompleta, non ha evidenziato tracce chiaramente percepibili di forme definite di rituali, eventualmente associate a specifiche morfologie di unguentari. Sul versante cronologico e anche su quello ideologico, si rafforza ad ogni modo l’impressione che la grandissima quantità di esemplari riferibili all’Orientalizzante recente e ai successivi decenni dell’alto arcaismo (pochi gli esemplari figurati dei gruppi tardivi e quelli di produzione greco-orientale) non possa essere spiegata soltanto con eccezionali livelli di consumo per così dire « ordinario » di sostanze profumate. La centralità « laica » e quella rituale di questi oggetti123, cui si accennava all’inizio, è stata, infatti, da tempo accertata in un’ottica d’uso tanto maschile che femminile, e in anni recenti giustamente messa in relazione, almeno sul versante degli esemplari originali corinzi figurati, anche con le rappresentazioni narrative veicolate dai flaconi medesimi124. Si è inoltre avuto occasione di rilevare come molti unguentari possano essere stati deposti vuoti, senza cioè alcuna traccia di unguenti all’interno, il che ne sottolinea la valenza di portatori di messaggi ideologici « autonomi », anche se naturalmente sovrapponibili a quelli indiziati dal consumo di preziosi profumi: la recente disamina di N. Massar e A. Verbanck-Piérard affronta in dettaglio la questione, proponendo diverse possibilità di lettura « economico-industriali » e culturali, ma lasciando un po’ in ombra le dimensioni che il fenomeno unguenti/unguentari raggiunge soprattutto in Etruria125. [F.G.]
50Ampio è stato il ricorso da parte degli studiosi alle testimonianze letterarie, archeologiche e iconografiche126 che, per l’Etruria, si sono recentemente arricchite grazie alla scoperta delle pitture della tomba della Regina di Tarquinia. Queste, sebbene fortemente abrase, mostrano proprio un aryballos e un alabastron in mano a personaggi (tra cui almeno una donna) impegnati in azioni rituali nel « piazzaletto » antistante il sepolcro, nei pressi dell’ingresso di una delle camere laterali127.
51Ne consegue, insomma, che « pratiche ostentatorie » riferibili ai più svariati contesti, dal bagno alla palestra, dal simposio alla tomba intesa come spazio da purificare e « sacralizzare » ma anche come luogo ove si onorano e si preservano il corpo e la memoria del defunto, trovino in questi piccoli contenitori gli interpreti funzionalmente naturali, in Etruria tangibilmente moltiplicati dall’ampio guscio protettivo delle camere funerarie. Le « serie » di aryballoi e alabastra delle tombe ceretane verrebbe, in qualche modo, quasi da equiparare agli unguentari offerti sulla tomba nelle rappresentazioni ceramografiche attiche, strumenti di riti presenti e memorie di usi e cerimonie passati128. Il calo delle loro attestazioni non può di conseguenza essere attribuito soltanto a un calo drastico della produzione di oli e aromi, ma dovremo necessariamente immaginare legato anche a un sostanziale mutamento del quadro ideologico, nell’ambito dell’ormai affermata urbanizzazione e di una richiesta di « immagini » del prestigio affidate a tipologie diverse di ceramiche, come è stato molte volte osservato, o a monumenti emblematici come la citata urnetta della tomba 171. [A.C., F.G., M.M.]
52In questo senso, la tomba 429129, a camera unica, con materiali collocabili tra tardo VII e decenni centrali del VI secolo a.C., sembra dare un’idea concreta del momento di passaggio tra queste due fasi, con impasti e buccheri cui si sommano, da un lato, una coppia di alabastra corinzi, un cratere a colonnette del Pittore dei Rosoni, una kylix del Gruppo a Maschera Umana e un aryballos globulare a fasce pure etrusco-corinzio, dall’altro un cratere e un’anfora attici con impegnative scene di battaglia, non lontani dai decenni centrali del VI secolo a.C. [F.G.]
Résultats des analyses et interprétations
Les balsamaires archaïques de Monte Abatone (annexe 1)
Les prélèvements et les résultats
53Les céramiques ont été nettoyées mais n’ont pas été restaurées. Les prélèvements ont été faits par grattage mécanique au fond et sur les flancs de la panse. Cinq vases n’ont pas contenu d’huile parfumée mais simplement un goudron végétal ou un mélange de deux types très différents de goudrons végétaux, à savoir de la poix de conifère et du brai de bouleau. Le goudron végétal ne peut être utilisé que quand il est chauffé et en refroidissant il devient très dur et ne diffuse plus d’odeur. Remplir des petits vases fermés de brai de bouleau, de poix de conifère ou d’un mélange des deux représente un geste rituel particulier sans aucun doute lié à la symbolique des goudrons végétaux qui ont une forte dimension prophylactique. Les autres ont contenu des huiles et graisses parfumées dans lesquelles entrent différents composants une essence de genévrier, du vin blanc ou du vinaigre, de la poix de conifère et du brai de bouleau.
Interprétation des résultats et synthèse
54Deux goudrons végétaux sont amplement exploités durant la Protohistoire et l’Antiquité : la poix, qui concerne le monde méditerranéen, et le brai de bouleau attesté au moins depuis le Néolithique en Europe nord-alpine. La production et l’utilisation de brai de bouleau représentent donc une tradition continentale hallstattienne. Constitué de triterpènes pentacycliques de la famille des lupanes, le brai de bouleau est amplement attesté dans les céramiques protohistoriques avec une limite méridionale qui est la Corse et seulement deux attestations en Italie, dans la région de Bologne pour l’âge du bronze final et dans une tombe étrusque du viie siècle (Casale Marittimo)130. Quatre aryballes et alabastres révèlent un mélange de résine ou poix de conifère avec du brai de bouleau. La présence de brai de bouleau dans des vases grecs et étrusques est insolite, surtout quand ils appartiennent à une catégorie fonctionnelle liée à l’huile parfumée. Le brai de bouleau dans les céramiques est en effet habituellement interprété comme un adhésif ayant servi à réparer l’objet dont les parois ont été endommagées, comme une réserve de colle ou comme une substance destinée à imperméabiliser la partie interne des parois ou décorer leur partie externe. De même, le « chewing-gum » au brai de bouleau est attesté depuis le Mésolithique. Le recours à ce produit spécifique plutôt qu’à un autre (comme la résine de pin) pour fabriquer une substance à mâcher a été expliqué par la possibilité qu’il puisse avoir des effets stimulants voire hallucinogènes ou qu’il ait des propriétés médicinales. Mais, même si cette donnée nous échappe pour la Protohistoire, la dimension rituelle a sans doute joué un rôle. Cette dimension pourrait expliquer la présence de brai de bouleau dans la tombe étrusque orientalisante de Casale Marittimo ainsi que dans nos petits conteneurs de Cerveteri avec de la poix ou de la résine (dans la majorité des cas). En absence d’huile, le vin ou le vinaigre a pu servir à dissoudre le goudron végétal. L’aryballe no 127830 a révélé du vin ou du vinaigre, du brai de bouleau et de la poix de genévrier cade. C’est un rare cas où la bonne conservation des marqueurs offre la possibilité de remonter à l’espèce sachant que toutes les autres indications restent au niveau du genre, à savoir de la résine ou de la poix de conifère. Le bois de genévrier cade est caractérisé par une pénétrante odeur balsamique et Théophraste nous indique qu’il est assez rare de le brûler pour en faire du goudron, ainsi que Pline l’Ancien qui précise que la « résine du cèdre est plus épaisse et propre à faire de la poix ». Il semblerait ainsi que le contenu de ce vase soit original, constitué de deux goudrons végétaux, l’un relativement exotique (pour l’Étrurie) et l’autre relativement rare, dont les odeurs lourdes et prégnantes se sont libérées sous l’action du vin. Notons toutefois que les attestations de résines ou de goudrons végétaux en l’absence d’un corps gras sont minoritaires. Ces matériaux sont habituellement rencontrés en mélange avec une huile ou une graisse animale. Quand il s’agit de poix, celle-ci a pu servir à imperméabiliser le vase. Toutefois, la poix comme la résine représentaient de très bons fixatifs et conservateurs. C’est sans doute cette dimension technique qui explique la récurrence des substances résineuses dans nos vases, avec une prédilection pour les conifères simplement due à leur ubiquité et au très faible coût des techniques de production de la gemme et du goudron.
Les tombes de la Protome Equina et des Teste Votive (annexes 2 et 3)
Les prélèvements et les résultats
55Les céramiques ont été nettoyées mais n’ont pas été restaurées. Les prélèvements ont été faits par grattage mécanique au fond de la panse. Habituellement, ce sont des huiles parfumées (dont parfois de l’huile d’olive) qui sont identifiées dans le type de balsamaires archaïques (aryballe et alabastre) et hellénistiques (unguentaria). Dans le cas présent, et pour l’intégralité des balsamaires archaïques de cette tombe, ce sont des graisses animales qui forment le composant principal des contenus. La grande quantité de graisse décelée invite à conclure qu’elle représente le matériau de base constitutif d’une recette particulière. La graisse a subi un traitement, à savoir qu’elle a été portée à haute température pour être fondue et filtrée. C’est ensuite qu’elle a été aromatisée avec les végétaux odoriférants et/ou médicinaux (cires végétales), dans le cadre de la technique d’enfleurage à chaud. Dans un cas, l’ajout d’un produit laitier au mélange est attesté. Quant aux deux unguentaria hellénistiques, ils n’ont jamais contenu d’huile parfumée mais un mélange simple de produit laitier (lait ?) et sans doute de miel mal raffiné.
Interprétation des résultats et synthèse
56Les balsamaires archaïques. Les résultats sont caractérisés par la présence prédominante et quasi exclusive d’une graisse animale chauffée, identifiée par une série de cétones impairs spécifiques de la dégradation thermique des triglycérides. Le corps gras a ensuite été hydrolysé en carboxylates, la forme ionisée et basique des acides gras, très solubles dans l’eau. Leur profil chromatographique montre une très grande proportion de cholestérol et une quasi-absence d’acides gras, dissous et perdus par les eaux de ruissellement lors de l’enfouissement. L’hydrolyse basique des triglycérides se produit en milieu alcalin, notamment en présence de cendres végétales. La présence des cét-2-ones, marqueurs caractéristiques des cendres végétales, indique que la matière grasse a été mélangée et chauffée à des cendres mêlées à de l’eau. Les seuls autres composants détectés sont des cires végétales et, dans un cas, un produit laitier. Nous pouvons déduire de ces constatations que le produit a été fabriqué en trois ou quatre étapes :
une graisse animale a été chauffée longuement ;
des matériaux végétaux, sans doute aromatiques, ont été mis à macérer dans la graisse chaude ;
de l’eau mélangée à de la cendre a été ajoutée pour réaliser la saponification (hydrolyse basique) ;
un produit laitier est incorporé dans le mélange afin de lui conférer la texture douce d’une crème émolliente.
57À l’issue de ces trois ou quatre étapes, une graisse aromatique saponifiée a été formée. L’absence d’acides gras montre que la phase aqueuse a été éliminée et seule a été conservée la fraction insoluble constituée des marqueurs apolaires non hydrolysables (n-alcanes, n-alcools, cét-2-ones et cétones impairs, stérols). Le résultat est une crème cosmétique et nettoyante. Comme l’indique Michel Blonski131, l’usage de l’huile est universel dès qu’il est question d’entretien du corps, alors qu’elle n’a aucune propriété nettoyante. L’huile sert à se lubrifier, l’huile parfumée sert à s’enduire de bonnes odeurs, mais ni l’une ni l’autre ne permettent de se laver. Il est donc nécessaire de recourir à un agent nettoyant pour faire disparaître les odeurs désagréables. Le détergent peut être le nitre qui, mélangé avec un excipient comme l’huile et des matières lui donnant de la consistance, comme le miel, le vinaigre ou le vin, a des utilisations variées dans le domaine du médicinal et celui de l’hygiène. Mais la substance détersive peut être aussi, ce qui est le cas pour les contenus des aryballes et alabastres étrusques, l’association de cendre et de graisse qui fait office de savon, sachant que la cendre peut être décrite comme nitreuse.
58Les balsamaires hellénistiques. En référence aux résultats des autres unguentaria, la présence d’un mélange d’un produit laitier et d’un produit de la ruche (sans doute du miel mal raffiné) indique une substance médicinale simple prenant la forme d’un liniment.
La tombe des Cippi Iscritti (annexe 4)
Les prélèvements et les résultats
59Les vases ont été nettoyés mais non restaurés. Les parois internes ont été grattées, au niveau du fond de la panse pour les vases fermés et au centre et sur les côtés de la vasque pour les vases ouverts (petits bols). Nous avons quatre vases à vernis noir (deux cruches et deux petits bols), un vase en céramique fine non vernissée (petite cruche à panse globulaire) et trois unguentaria en céramique fine dont seule la partie supérieure (le col) est grossièrement vernissée. Les cruches comme les bols ont contenu du vin, résiné et poissé dans deux cas, sans doute miellé dans un cas, tandis que les unguentaria n’ont pas contenu d’huile parfumée mais des produits peu coûteux à base de mélanges simples, à savoir un produit laitier dans un cas, du vin blanc avec de la résine de conifère dans l’autre et enfin un mélange de jus de fruit, de produit laitier et de résine de conifère dans le dernier.
Interprétation des résultats et synthèse
60Les vases à verser ainsi que les deux bols ont été déposés dans la tombe emplis de vin blanc, résiné et poissé pour deux exemplaires et sans doute avec ajout de miel pour l’un. La petite olpé non vernissée a sans doute servi, lors du rituel funéraire, à une libation de lait avant d’être emplie de vin et déposée pleine pour accompagner le défunt. Il est attesté par l’épigraphie que des vases utilisés à Rome et en Étrurie dans le service à vin (mensa uinaria) pouvaient aussi servir comme vases à libations dans des contextes rituels tels que les lectisternes ou les funérailles132. À partir d’une mention de Varron (De lingua latina V, 121 et 12) et des inscriptions pocolom en latin et putlumza en étrusque, nous savons qu’il s’agit de vases à boire, de patères mais aussi de cruches semblables à celle de la tombe de la Tegola Dipinta133. Ils ont pu dès lors contenir d’autres liquides que du vin à l’occasion de ces libations. Les unguentaria ont contenu des produits simples à dimension thérapeutique. Plusieurs campagnes d’analyses, réalisées à partir de matériel funéraire de nécropoles différentes, ont permis d’attester que les unguentaria en céramique tardo-classiques134 et hellénistiques135 contenaient d’autres produits qu’une coûteuse huile parfumée. Il s’agit de mélanges d’un petit nombre de composants bruts correspondant sans doute à des recettes traditionnelles d’embrocations médicinales : vinaigre ou vin/produit laitier/graisse animale/fruit ou jus de fruit/résine de conifère/produit de la ruche (cire ou miel mal raffiné). Aucun composé aromatique n’a pour l’instant été détecté dans les unguentaria hellénistiques, à la différence des balsamaires en verre (voir infra).
Les tombes alla cappuccina de Valle della Mola (annexe 5)
Les prélèvements et les résultats
61Les vases en verre ont été nettoyés mais n’ont pas été restaurés. Les prélèvements ont été faits par grattage mécanique au fond de la panse. Ce sont des huiles parfumées qui ont été décelées dans les six balsamaires qui présentent tous le même type de contenu formé d’une huile végétale mélangée à un produit laitier, avec des marqueurs d’adjuvant fortement aromatique dans deux cas.
Interprétation des résultats et synthèse
62Les attestations d’huile parfumée intégrant un produit laitier sont très nombreuses et même majoritaires dans les balsamaires en céramique et en faïence depuis l’époque archaïque jusqu’à l’époque hellénistique136. Ce type de recette perdure à l’époque romaine pour les balsamaires en verre. La présence d’acide benzoïque implique bien que nous avons une ou plusieurs matières premières aromatiques mais avec des possibilités infiniment vastes entre simples plantes locales et gommes-résines exotiques En l’absence d’autres molécules, elle est interprétée comme la signature d’une matière première aromatique sans pouvoir être plus précis, car attestée dans un très vaste spectre de plantes (iris, fenouil, anis, menthe poivrée, résine de pin d’Alep...). [D.F.]
Conclusione (R.C.)
63Le ricerche dei colleghi francesi nell’ambito dei progetti Perhamo e MAGI, progetti dal carattere fortemente innovativo, hanno confermato su basi scientifiche (auspicabile in un prossimo futuro la creazione di una banca dati per una visione più complessiva dei risultati ottenuti) quelle che sono state sino ad ora le intuizioni ed ipotesi degli archeologi, supportati esclusivamente dall’evidenza archeologica. Di scarso ausilio anche le fonti antiche che coniugano alla laconicità atteggiamenti di scarsa obiettività come nel caso di Teompompo o Posidonio di Apamea, per il quale « gli Etruschi hanno perso vigore e reputazione a forza di banchetti e piaceri effeminati137 ».
64Sul fronte della vita quotidiana, sebbene l’evidenza archeologica abbia ampiamente testimoniato come gli Etruschi praticassero quell’insieme di attività, tecniche e arti relative alla cosmesi, per estensione, tutto ciò che migliora l’apparenza fisica138, dobbiamo al progetto Perhamo e MAGI l’individuazione delle principali materie prime, vegetali ed animali, nonché delle varie fasi di lavorazione per la realizzazione di unguenti, balsami e sostanze odorose rinvenuti in buona parte dei contenitori esaminati.
65Sul fronte ideologico religioso, analogamente a quanto avveniva nel Vicino e Medio Oriente, si assiste ad un interessante passaggio che vede la più antica utilizzazione « dei profumi », destinati ai soli rituali religiosi a quella, ugualmente significativa, pertinente alla sfera strettamente privata.
66Tale percorso, ben illustrato dalla letteratura antica, a cominciare dai poemi omerici dove l’olio fragrante, manipolato dagli dei, ha il potere di rendere irresistibile non solo una dea ma anche una donna mortale, investe quindi anche gli usi ed i costumi degli Etruschi, « gli uomini più religiosi dell’antichità », segnando, in senso moderno, la trasformazione della concezione dell’uso del profumo.
67Le rotte commerciali particolarmente frequenti e vivaci a partire dal VIII secolo a.C. consentono non solo la diffusione di beni suntuari ma la penetrazione di un Oriente non più immaginario, come quello evocato nella stessa epifania di Demetra che si preannuncia con un desiderabile odore che si effonde dal peplo odoroso, ma potente veicolatore di valori, costumi ed abitudini ispirati alla raffinatezza e al lusso alle cui sollecitazioni e modalità comportamentali il mondo etrusco come quello romano non rimangono indifferenti.
68Ritornando nel campo della cosmesi, all’estrema cura della persona, da attribuire in ugual misura ad entrambi i sessi, si associano le azioni prioritarie dell’igiene personale, come documentato dall’alabastron nr. 35, restituito dal Tumulo della Protome Equina ( cfr. l’elenco in appendice)139.
69Il contenuto, un detergente aromatizzato, precursore del nostro sapone liquido e/o bagno schiuma, potrebbe aver avuto come ultimo impiego il lavaggio del corpo del defunto/a.
70Le analisi dei contenuti del gruppo di aryballoi ed alabastra dalla Necropoli di Monte Abatone hanno determinato la presenza di una serie di elementi di grande interesse, tra questi la pece di betulla, la cui utilizzazione potrebbe essere riferita ad attività di tipo artigianale (impermeabilizzante, sigillante, calafataggio delle barche) o medico (disinfettante, drenante ed antiffiamatorio), e proprio per queste varietà di impieghi fu prodotta fin dal Paleolitico inferiore140. Insieme alla pece di betulla é stata inividuata la presenza di quella di conifera (pino) in associazione ad olii vegetali e quantità più o meno consistenti di vino bianco identificato, come tale, per l’assenza di acido siringico.
71L’individuazione di pece in almeno quattro esemplari141 apre nuovi scenari e pone domande anche in relazione ai luoghi di estrazione della corteccia, ai luoghi di lavorazione e distribuzione di un prodotto, già conosciuto negli insediamenti proto-etruschi del primo millennio a.C.
72Come è noto la betulla è una specie arborea, non autoctona, il cui habitat è nelle parti boreali dell’emisfero nord, del quale le Alpi rappresentano la parte più merdionale, e quindi le ipotesi potrebbero essere che la pece di betulla, grazie ad una rete di commerci e scambi consolidata nel tempo possa essere stata importata dai paesi baltici, seguendo i vecchi percorsi dell’ambra, o che il prodotto grezzo sia stato importato direttamente dai paesi dell’Europa centro-settentrionale e lavorato in loco da maestranze esperte.
73Quale poteva essere l’impiego di un olio composto da materie prime in parte autoctone e in parte allogene miscelate con olio, vino e grasso animale ricavato da mammiferi non « ruminanti »?
74L’attuale stato delle ricerche non può che consentire qualche timida e prudente ipotesi, oltre a quelle già avanzate da Dominique Frère in questo stesso contributo, ovvero che si tratti di « una soluzione » medicamentosa in quanto la pece di betulla, a tutt’oggi, dalla medicina tradizionale viene utilizzata contro eczemi, reumatismi, psoriasi, gotta e parassitosi della cute, fra le quali ritroviamo anche la scabbia.
75Di particolare interessante l’individuazione nell’alabastron etrusco corinzio nr. 126481 tomba 399, di una miscela di un olio vegetale, sebbene in tracce, identificato per la presenza di ossido di manoyl (R13) – il precursore biosintetico della forskolina, attuamente impiegata come integratore e supporto delle cure dimagranti – come derivante dal ginepro.
76Analogamente a quanto detto sul catrame di betulla, anche in questo caso, vista l’azione disinfettante e depurativa del ginepro, si potrebbe ipotizzare un preparato medicinale.
77Un supplemento d’informazioni, per quanto concerne il rituale funerario in età ellenistica, è offerto dal nucleo di materiali proveniente dalla tomba dei Cippi Iscritti (v. supra), in particolare dall’olpe TTD9 (cfr. Appendice). Questi, inizialmente depositati all’interno di una profonda fossa quadrangolare, manomessa a più riprese dagli scavatori clandestini, attestano lo svolgimento di cerimonie collegate al banchetto funebre in onore del defunto con rituali che prevedono il consumo di vino, in questo caso bianco, presumibilmente mescolato a formaggi, accompagnato da uova e molluschi dei quali abbiamo trovato significative testimonianze nella camera funeraria.
78La distruzione operata dagli scavatori di frondo, come si è già detto, non ha consentito di asserire che il nucleo di materiali presentato faccia parte di un unico corredo, nonostante la compatibilità cronologica.
79Ritornando al mondo della cosmesi, l’esame dei contenuti di un gruppo di cinque unguentari, dei quali tre provenienti dal contesto sopra indicato e due dalla tomba delle Teste Votive, segnalano la presenza di unguenti e balsami di produzine scadente, i cosidetti prodotti a basso costo, per usare una dizione moderna, che venivano smerciati in contenitori routinier a larga diffusione, come l’evidenza archeologica ha dimostrato in tutti siti coevi di buona parte dell’Italia antica.
80Da Valle della Mola142, comprensorio topograficamente interessante per gli insediamenti di età etrusca e romana, contiguo a Greppe Sant’Angelo e sottostante il promontorio roccioso su cui domina il santuario di Sant’Antonio nonchè il tratto viario della strada etrusco romana e la cd. Porta di Sant’Antonio, proviene il gruppo di balsamari in vetro di età primo imperiale romana dei quali si è già trattato.
81I contenuti identificati dalle analisi richiamano approsimativamente unguenti e/o profumati prodotti in età precedenti e che ancora nell’arco cronologico tra il I ed il II secolo a.C. venivano prodotti e diffusi.
82Nell’incerto mondo delle ipotesi rimane ancora insoluta la questione, peraltro già affrontata da Frère e Garnier143, « sulla natura del contenuto secondo l’origine del vaso a cui si aggiunge quella della natura del contenuto secondo la materia del vaso », questione che richiederebbe studi interdisciplinari ad ampio raggio dei quali non si può che auspicare una sollecita programmazione ed esecuzione; all’attuale stato di conoscenze, possiamo avvelerci della testimonianza degli autori antichi tra i quali Teofrasto che giudica i contenitori di piombo e di alabastro come quelli più adatti alla conservazione delle essenze più pregevoli e costose144.
83In conclusione visti i risultati ottenuti, non possiamo che confidare che i progetti Perhamo e MAGI possano proseguire con sistematicità al fine di concorrere all’approfondimento di temi di grande interesse e sul fronte della vita quotidiana che su quella extraterrena dei popoli antichi con particolare riferimento agli Etruschi.
Bibliographie
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Annexe
Annexes : tableaux des résultats d’analyses
Annexe 1 : Les balsamaires archaïques de Monte Abatone
Annexe 2 : Les balsamaires archaïques de la tombe de la Protome Equina
Annexe 3 : Les unguentaria hellénistiques de la tombe des Teste Votive
Annexe 4 : Le mobilier de la tombe des Cippi Iscritti
Annexe 5 : Les balsamaires en verre des tombes de Valle della Mola
Notes de bas de page
1 Frère 2008.
2 Le programme Perhamo a fait l’objet d’une publication collective de synthèse : Frère, Hugot 2012. Voir notre carnet scientifique : https://bioarchaeo.hypotheses.org/.
3 Les méthodes de chimie organique sont très bien adaptées aux vases à parfum : Garnier, Frère 2008.
4 Museo Nazionale Cerite.
5 Museo Nazionale Etrusco di Villa Giulia.
6 Frère, Garnier, Hugot 2018.
7 Frère, Dodinet, Garnier 2012.
8 Maffre et al. 2012.
9 Pelagatti 1987.
10 Con la riforma Franceschini del 2019 la nuova denominazione è: Soprintendenza archeologia, belle arti e paesaggio di Rieti e Viterbo e per l’Etruria meridionale; già Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio per l’area metropolitana di Roma, la provincia di Viterbo e l’Etruria meridionale (riforma Franceschini 83/2014).
11 Frère, Garnier, 2012. La tecnica dell’enfleurage si basa sul potere dei corpi grassi ad assorbire naturalmente gli odori. Può essere praticata a caldo o a freddo, a seconda della resistenza delle piante al calore. L’enfleurage a caldo o macerazione consiste nell’infusione di fiori o altri elementi odoranti in materie grasse, olii o grassi, preliminarmente riscaldati. Le miscele ottenute sono poi filtrate attraverso tessuti per ottenere unguenti profumati. Questa tecnica ancora impiegata dalle attuali case profumiere si è poi avvalsa di metodi di estrazione decisamente più rapidi quali il lavaggio meccanico con alcol di queste « miscele » profumate con dei frullini. L’attuale lavorazione consente di produrre un estratto alcolico profumato dopo la separazione dei prodotti grassi e alcolici. L’impiego di sostanze alcoliche quali « un vino fragrante » per « inumidire » le miscele odorose facendole durare più a lungo era noto già a Teofrasto.
12 Cosentino 2014.
13 Benedettini, Cosentino 2017, p. 27-29. Nonostante i ripetuti interventi da parte degli scavatori di frodo, il corredo si componeva di oltre una novantina di vasi a cui si devono aggiungere i resti di di un carro, coltelli e spiedi di ferro e forse vasellame di bronzo andato perduto.
14 Come è noto, il tumulo III fu parzialmente indagato da Raniero Mengarelli che, nel primo ventennio del Novecento, aprì un nuovo fronte di scavo, abbandonando le indagini intraprese lungo la Via Sepolcrale. Lo scavatore, allettato dalla speranza di rinvenire nuove lastre fittili dipinte, sulla scorta delle scoperte di un secolo prima a cura dei fratelli Calabresi e Boccanera, « scavatori provetti », avviò, proprio in questo settore, un programma d’indagini archeologiche che inizialmente dettero dei risultati decisamente positivi (cfr. Cosentino 2016). Si rinvennero, infatti, all’interno del tumulo X, che ospitava una sola tomba a camera, una lastra intera dipinta ed i frammenti di altre due sui quali sono rappresentati due personaggi maschili con copricapo, uno con corto chitone, che tiene nella mano sinistra una coppa, nella destra un fiore Dopo questi primi successi non ne seguirono altri, in quanto l’area era stata ben « indagata » da chi l’aveva preceduto. Le ricerche archeologiche interessarono parzialmente anche il tumulo III o della Tegola Dipinta, i cui risultati sono editi nei Monumenti Antichi dei Lincei del 1955.
15 Russo, Cosentino, Quaranta 2014; Cosentino, Russo Tagliente 2018. Numerosi sono stati i cippi rinvenuti erratici nell’area ma, di particolare significato appare il rinvenimento di due cippi iscritti databili al II-I secolo a.C., posti a metà del dromos quando questo era già parzialmente obliterato, testimoni della continuità di uso della tomba e della sua possibile attribuzione ad unico gruppo familiare.
16 Area archeologica contigua a Greppe Sant’Angelo, entrambe sottostanti il santuario di Sant’Antonio. S’intervenne al recupero di una serie di tombe a cappuccina di età romana oltre a quelle sopra descritte, naturalmente non più visibili, poste in un settore defilato di Valle della Mola.
17 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 550-551; Gilotta 2013, p. 20-21.
18 Cfr. Dehl 1984, passim, con le osservazioni e le integrazioni di Martelli Cristofani 1989, soprattutto p. 797-804; Rizzo 2007, p. 8-9 e passim, per i vari esemplari rinvenuti nella tomba 4 di Monte Abatone.
19 Cfr. nota 17 (con lett.). Cfr. anche i diversi contributi in Verbanck-Piérard, Massar, Frère 2008; Bodiou, Frère, Mehl 2008; Frère, Hugot 2012; e gli studi via via citati nelle note seguenti.
20 Lambrugo 2012.
21 Frère 2006.
22 Per l’esattezza le tombe 9, 36, 39, 44, 62, 91, 93, 128, 132, 134, 136, 143, 148, 175, 184, 208, 216, 217, 220, 224, 228, 235, 241, 266, 267, 268, 278, 300, 326, 331, 332, 340, 346, 365, 368, 371, 378, 379, 384, 391, 408, 410, 429, 430, 443, 454, 459, 465, 536, in corso di studio da parte di F. Gilotta, fatta eccezione per le tombe 384, 410, 429 e 536, già oggetto di una tesi di laurea magistrale da parte della dr. V. Carafa (Seconda Università di Napoli). Tombe 19, 29, 30, 34, 78, 87, 92, 92a, 100, 115, 162, 169, 174, 177, 186, 193, 240, 246, 252, 274, 283, 285, 302, 317, 338, 341, 345, 348, 354, 385, 395, 425, 441, 453, 446, 448 in corso di studio da parte di Alessandra Coen, cui vanno aggiunte quelle già pubblicate in Coen 1991 (tombe 123 e 426) e quelle oggetto di una tesi di laurea magistrale da parte della dr. D. Galuzzi (Università degli Studi di Urbino), ovvero le tombe 171, 172, 185, 194, 231. Le tombe 25, 31, 59, 86, 96, 109, 122, 127, 208, 212, 214, 242, 245, 282, 296, 305, 308, 312, 323, 328, 351, 359, 362, 366, 369, 375, 381, 399, 400, 413, 414, 424, 445, 449 in corso di studio da parte di M. Micozzi e quelle oggetto di tesi di laurea magistrale presso l’Università degli Studi della Tuscia: 6, 49, 56, 111, 129 (dr. F. Galiffa); 117, 118, 120, 157, 450 (dr. M. Amadei); 20, 207, 561, 264, 420 (dr. M. Simonte). Sono state prese in considerazione nel quadro complessivo anche le tombe edite dal gruppo milanese: EdC (tombe 32, 45, 76, 77, 79, 81, 83, 89, 90, 94, 102), EeC (154, 211, 244c, 352, 531) e Olivotto 1994 (110, 112, 121, 154, 164, 166, 167, 191).
23 Gilotta 2013; in relazione ad analoghe forme in bucchero, cfr. da ultimo, Briesack 2013, p. 9-10 e 29-30.
24 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 542; Gilotta 2013, p. 13-16. La presenza di fuseruole nella t. 378 indizia almeno un defunto di sesso femminile.
25 Cfr. Gilotta 2013, p. 13 e 21, nota 3 (con rimandi). Molto simile a quello rinvenuto nella tomba 128, pure a camera unica, del cui corredo si sono recuperati soltanto, oltre all’aryballos in questione, un aryballos ovoide/piriforme, uno piriforme e un alabastron vicino al tipo C Frère, tutti etrusco-corinzi.
26 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 542; Gilotta 2013, p. 14.
27 Gilotta 2013, p. 15.
28 V. Neeft 1987, p. 121, list LXI, stream F, San Ranieri type, nr. 5, sottogruppo A, p. 393: size class A (conical aryballoi). La tomba, di tipo cd. « arcaico », è attribuibile probabilmente ad un’unica deposizione femminile, come è deducibile dalla presenza di 11 rocchetti ed una fuseruola. Vi erano poi ben tre vasi di tipo PC (una tall kotyle, uno skyphos e una coppa tipo Thapsos) e diversi vasi in impasto bruno e rosso. Tra i primi sono un’olletta a ventre compresso e labbro a colletto, una kotyle decorata a fasci di linee e un calice carenato; in impasto rosso, una coppa emisferica su piede del tipo ten Kortenaar 230C2a e due piatti del tipo ten Kortenaar 290Ab1.
29 Per questi ultimi v. Neeft 1987, p. 95-96, 311-313, list XLI, sottogruppo B, nr. 5-6.
30 Coen 1991, p. 40, nr. 36, 107, tav. XXXII.b. La tomba, del tipo B2 Prayon, accoglieva più deposizioni, tra cui una in urnetta in impasto rosso, forse associabile proprio all’aryballos ovoide, che quindi potrebbe rispecchiare una deposizione femminile (ibid., p. 41-42).
31 EdC, p. 62, nr. 58, p. 89-90 sul contesto, che accoglieva almeno due deposizioni di epoca diversa, tra cui una sicuramente femminile per la presenza di fusaiole, rocchetti ed un vago di pasta vitrea.
32 Ad esempio, le tombe 9, 20, 89, 96, 118, 123, 216, 228, 302, 351, 359, 362, 369, 375, 378, 413, 449, 561, senza che questo possa essere una valida base per calcoli statistici, vista la natura plurideposizionale delle tombe.
33 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 543.
34 Neeft 1987, p. 131-157, 140, list LXIII, G, a. Ma per la forma, cfr. anche list XCI, p. 232-235.
35 Del tipo con camera centrale e camera a lato.
36 Entrambi considerati corinzi da Neeft 1987 (rispettivamente: p. 95, list XLI, B, 6, e p. 205, list LXXXI, D, 7).
37 Un aryballos piriforme e un alabastron a fondo piatto: cfr. Bellelli 1997 e 2007.
38 In particolare per Monte Abatone: Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 544.
39 Per le importazioni, a quelle ricordate in Gilotta 2013, p. 16-18, fig. 5a-b, si aggiungono ora le oinochoai corinzie dalle tombe 31, 56, 449 e 561.
40 E.g. tombe 25, 59, 86, 111, 128, 132, 134, 245, 266, 331, tutte a camera unica; tomba 44 (con camera i posizione centrale e camera a lato).
41 Ad esempio nelle tombe 90 (tre exx. con squame semplici e tre con squame doppie), 123 (tre exx. con squame doppie) e 369 (quattro exx., tre con squame doppie, uno con squame semplici).
42 Nelle tombe 351 e 308 e, forse, nella tomba 186, dove è presente un aryballos piriforme del tipo II (t. 186/24) con questa decorazione, ora tuttavia poco leggibile.
43 MA 25, 49, 117, 282, 414, 424 camera laterale destra.
44 MA 31, 86, 127.
45 Del tipo con camera centrale e camera a lato.
46 Probabilmente EC, entrambi in attesa di pulitura.
47 Cfr. Szilágyi 1998, p. 551, nr. 12. Altro complesso significativo in questo senso risulta attualmente quello della tomba 465 (del tipo a tre camere, vicino al B2 Prayon): tra i materiali recuperati, che comprendevano lacerti di vasellame bronzeo e, nell’ampio set di bucchero, una interessante oinochoe graffita, si segnalano, infatti, due alabastra, entrambi probabilmente EC (uno ancora in attesa di pulitura) e, ancora una volta, un nutrito gruppo di unguentari (almeno sette, due aryballoi e cinque alabastra) etrusco-corinzi.
48 Tomba ad unica camera con due letti funerari e banchina sul fondo, preceduta da lungo dromos orientato verso ovest.
49 I due aryballoi globulari, di forma Payne B2, presentano fregi animalistici attualmente in corso di ripulitura. L’alabastron nr. 36 può essere inquadrato nel tipo D Payne (Payne 1931, p. 275, e fig. 118C) e probabilmente datato alla fine del Transizionale (640-625 a.C.). Il nr. 37 è inquadrabile tra gli alabastra del tipo Payne A (Payne 1931, p. 281-283) e databile al CA iniziale (cfr. anche Gilotta 2013, p. 17, fig. 10: t. MA430). L’ultimo alabastron nr. 32, in corso di ripulitura, è molto frammentario e dalla decorazione poco leggibile.
50 EeC, p. 230, nr. 102; Bellelli 1997, p. 10, nota 26.
51 Ricci 1955, tav. d’aggiunta F; vd. ora anche Bellelli 2012, p. 287, fig. 8.
52 Per le quali si vd. la discussione in Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 540.
53 A due camere coassiali, vicina al tipo B2 Prayon (Prayon 1975, p. 17-20).
54 Tre aryballoi del Warrior Group, tre Football aryballoi e due alabastra con decorazione poco leggibile. La tomba è stata oggetto della tesi di laurea magistrale di Federica Galiffa, che ha in corso di studio i materiali corinzi per la sua tesi di dottorato in Étruscologia presso l’Università “La Sapienza” di Roma. Anche qui non si può escludere la presenza di più deposizioni cronologicamente ravvicinate, tra l’ultimo quarto del VII e i primi decenni del VI a.C.
55 Per la diffusione in Etruria: Martelli Cristofani 1978, p. 184-186; Boldrini 1994, p. 81.
56 Szilágyi 1998, p. 408-412.
57 EdC, p. 24-25, nr. 33-36; Martelli 2012, p. 57, nota 115.
58 Rispettivamente Rasmussen 1979, p. 34, nr. 23, 40, 52; Martelli 2012, p. 57, nota 115.
59 Martelli Cristofani 1978, p. 181, nota 100, p. 183-184, dove si citano gli exx. MA 196, 157, 363.
60 Martelli Cristofani 1978, p. 181-182, e note 101-102, fig. 47-48; Pierro 1984, p. 69-70; Boldrini 1994, p. 80. V. anche l’ex. dalla t. di MA 546 (Rizzo 2006, p. 392-393, fig. 10) e anche quelli dalla t. 154 (Olivotto 1994, p. 56-58, nr. 17-19, tav. XXX.III.91-93).
61 Si tratta in entrambi i casi di contesti che contengono solo unguentari di importazione o loro repliche locali: nella tomba 157, un Quatrefoil aryballos (da ultimo Amyx 1988, p. 442-443) e un lydion a filetti; nella 120 due aryballoi globulari EC-MC, ancora del Warrior Group, un amphoriskos ionico e un alabastron fusiforme di imitazione ionica (Martelli Cristofani 1978, p. 175, nota 73).
62 Sul tipo e la sua diffusione in Etruria: Martelli Cristofani 1978, p. 185, nota 106, p. 188, che ricorda due altri esemplari, dalle tombe 143 e 192 di Monte Abatone; Boldrini 1994, p. 80, 82, nr. 144-145.
63 Rasmussen 1979, p. 41-42, nr. 17. Sul tipo Martelli Cristofani 1978, p. 189, d, ove si cita un terzo esemplare, dalla tomba 248 di Monte Abatone.
64 Ridi 2003, p. 24-25, 24c.3, tav. VIII, fig. 11a-b.
65 Olivotto 1994, p. 96, nr. 2, tav. LXIII, fig. 199.
66 Crateri nelle tombe 424 e 120 (Stibbe 1989, p. 100, E32, fig. 29, p. 105, F11, fig. 48), un’anforetta nella tomba 191 (Olivotto 1994, p. 97-98, nr. 4). Più di recente sulle importazioni laconiche a Cerveteri, Coudin 2009, p. 157-160.
67 Coen, Gilotta Micozzi 2014, p. 549; la tomba, a quattro camere, è vicina al tipo C2 Prayon (Prayon 1975, p. 20-23). L’alabastron in faïence e i pochi materiali residuali del corredo sono in corso di stampa da parte di F. Galiffa (A new faïence alabastron with figurative decoration from Cerveteri, in Craft and Production in the European Iron Age, Conference Cambridge, 25‐27 September 2015).
68 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 549, fig. 28.
69 Su entrambe le varianti, il cui periodo di maggiore diffusione si colloca nel secondo quarto del VI secolo a.C., si veda più di recente, Martelli 2012, p. 33, 62, nota 140, con ampia bibliografia e confronti.
70 Del tipo a due camere coassiali (cfr. Naso 1996, p. 313-315; Brocato 2000, p. 442, tipo 7, fig. 446). L’inquadramento della tomba e del corredo potrà essere meglio precisato alla fine dello studio, appena intrapreso.
71 Stibbe 1989, p. 105, F10, fig. 47.
72 Imitazione del tipo C Bloesch; cfr., dalla tomba 250 di Monte Abatone: Ridi 2003, p. 78, nr. 45, tav. XLV, fig. 77a-b.
73 Le dimensioni insolitamente piccole (h. 5,5) e lo stato di conservazione ne rendono incerto l’inquadramento all’interno della classe, morfologicamente molto conservativa (per la diffusione in Etruria , più di recente, Carrese 2002, p. 589-593, con lett.) e l’assegnazione ad una delle deposizioni.
74 Sul tipo e la sua diffusione: Maximova 1927, p. 159-161, tipo I; Ducat 1966, p. 67-68, tav. X, 3; Webb 1978, p. 128-129, tav. XX; LIMC IV, s.v. Herakles, p. 734, nr. 11-14, in part. nr. 12, a Boston; per un esemplare da Gela, molto simile al nostro, Orlandini 1978, p. 97, fig. 40; per l’Etruria, l’imprescindibile contributo di M. Martelli ne cita solo uno in faïence nella collezione Cima Pesciotti (Martelli Cristofani 1978, p. 168, nota 57, sub b); più di recente sulla presenza a Cerveteri di balsamari greco-orientali configurati: Ciuccarelli 2007-2008.
75 A camera unica, simile al tipo 8 di Brocato 2000, p. 41, fig. 466. Per le tombe a camera unica, molto diffuse e di uso prolungato (Naso 1996, p. 311-313), è spesso difficile, data la quasi completa assenza di indicazioni sull’architettura interna delle tombe di Monte Abatone, stabilire corrispondenze con la tipologia di Prayon.
76 Cenno in Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 553.
77 Un kantharos, un calice, un kyathos e una phiale ombelicata (sulla cui valenza rituale e diffusione a Monte Abatone: Coen, Gilotta Micozzi 2014, p. 551).
78 Szilágyi 1998, p. 660, nr. 467. Nel corredo della tomba si registrano tracce potenziali di una deposizione femminile.
79 Non sappiamo comunque se i tre esemplari fossero pertinenti o meno allo stesso corredo essendo la tomba a tre camere – vicino al tipo C2 Prayon – con diversi letti funerari. Il contesto ha restituito materiali di cronologia omogenea (entro il secondo quarto del VI secolo a.C.), ovvero due pithoi di impasto stampigliati, un braciere, un’olla stamnoide d’impasto rosso del tipo 150E ten Kortenaar, un’olla costolata di impasto scuro, buccheri (una oinochoe 7, un attingitoio 1b, un kyathos 4b e due kantharoi 3e) ed una kylix etrusco-corinzia del ciclo dei Rosoni, uno dei rari esemplari presenti nella necropoli.
80 Ducat 1966; Martelli Cristofani 1978, p. 177-180; M.A. Rizzo, in Cristofani 1985, p. 207, nr. 7.8.6.
81 Più esemplari in un unico contesto sono segnalati da M. Martelli per la tomba 1 della necropoli di Merellio San Magno di Bisenzio, dove un unguentario a gamba tesa molto simile al nostro anche per decorazione era associato ad un altro simile ma con motivo a punteggio, e ad altri due configurati rispettivamente a porcospino e a cerbiatta (Martelli Cristofani 1978, p. 180, fig. 41-43).
82 V. M. Cristofani Martelli, CVA Gela, 2, Roma, 1973, p. 9, nr. 4-8, tav. 17.4-8, con cfr. Per le produzioni etrusco-corinzie v. M. Albertoni, in Enea nel Lazio 1981, p. 139; Szilágyi 1998, p. 643-644, tav. CCXLI.g-h, CCXLV.d.
83 Per le produzioni etrusco-corinzie attribuite ad ateliers del distretto meridionale: Martelli Cristofani 1978, p. 179-180; Martelli 1981, p. 408, tav. 92.2; 1987, p. 293, nr. 91, con discussione sul tipo (a gamba flessa, gruppo delle Pissidi, riedito in Szilàgyi 1998, p. 665, nr. 10, p. 670, tav. CCLV.e-f, attribuito al Ciclo degli uccelli, gruppo S. Cecilia); Szilágyi 1998, p. 388, nr. 11, tav. CLXI.a-b, fig. 66, p. 394 e nota 315 (cerchia del Pittore delle Code Annodate, a gamba flessa), p. 670, nota 138, tav. CCLVI.h-i (a gamba tesa).
84 Cfr. in partic. per la posa della testa, CVA Berlin, IV, p. 30, nr. 5, tav. 168.5 – rodio, datato al primo quarto del VI secolo a.C.; CVA Louvre, VIII, tav. 6.2-4, Coll. Campana, dall’Italia; sul tipo anche CVA Würzburg, 3, tav. 26.7, con bibl., cui adde Ginge 1981, p. 5.
85 Stibbe 2000, p. 21, sul tipo Gruppo A, p. 26-27. La mancanza del bocchello rende difficile un’ulteriore specificazione del tipo: forse sottogruppo Ac o Ae.
86 Vicina al tipo E Prayon (Prayon 1975, p. 37) e a tipologie affini della necropoli del Ferrone (Brocato 2000, p. 441 e 445, tipo 6).
87 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 552, fig. 29; Gilotta 2013, p. 18-19, fig. 14.
88 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 549-550; Gilotta 2013, p. 20.
89 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 541-542.
90 Del tipo con camera centrale e camera a lato, con materiali che indiziano almeno una deposizione femminile.
91 Coen 1991, p. 41, nr. 38, tav. XXXII.d, p. 104-105 sul tipo.
92 Considerata la lunga vita e la scarsa evoluzione morfologica del tipo non si esclude che l’unguentario potesse tuttavia essere associato anche alla/e deposizione/i più tarda/e, dell’orientalizzante recente, cui possono essere attribuiti, oltre ai due unguentari CA e CM citati, un braciere in impasto rosso, tre anfore italo-geometriche del tipo Horizontal S Loops Group, due anforoni squamati del c. stile allungato, un’olpe a rotelle con fregio figurato, vari unguentari etrusco-corinzi (aryballoi, alabastra ed un pyxidion) e diversi buccheri (oinochoai 3a, un’olpe 1, due attingitoi 1b e diversi calici 2d), nonché un pyxidion in impasto: v. Coen 1991, p. 30-42.
93 Nella necropoli si è notata in genere, per questa fase, una associazione standard composta da un’anfora (tipi 1b, d, f, g,), un attingitoio 1b, calici 2d, kantharoi 3e, kyathoi 4a (più raramente), kylikes 3b, oinochoai 3a e poi anche 6a, 7a e varianti, mentre è probabile che tra le presenze più iterate, se non fisse, all’interno dei corredi comparissero una o più coppette etrusco-corinzie su alto piede.
94 Il tipo di aryballos non compare nella recente tipologia di Ch. Briesack (2013).
95 Frère 1995, fig. 11.
96 Martelli 1994, p. 79-83; Rizzo 2007, p. 47-48; anche Koch 2011, p. 114-118. Tipi non distanti sono attestati ad ogni modo anche nella produzione etrusco-corinzia: cfr. Bietti Sestieri 1992, p. 331, tipo 98b var1.
97 Vicina al tipo B2 di Prayon (1975, p. 20-23) e 4 di Brocato 2000, p. 441.
98 Più di recente sul tipo Rizzo 2007, p. 35, nr. 39.
99 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 545.
100 Di tipo IV Matteucig-Bartoloni, per cui v. ora Gabrielli 2010, p. 466-473.
101 Gabrielli 2010, p. 274-287, tipo I/2, nr. 362-364, 371-373, 507 s., tav. XIII-XIV (con le aggiunte di M. Martelli in Gnomon 84, 3, 2012, p. 238-239, nota 1).
102 Frère 1995, p. 43, fig. 11; Bellelli 2007.
103 Frère 1997, p. 171-172, nr. 1-2, fig. 1, con altri riferimenti; Bellelli 2007, p. 297.
104 Die Welt der Etrusker 1988, p. 101, B 2.63; Bellelli 2007, p. 304, con datazione al terzo quarto del VII secolo a.C.
105 Gli aryballoi di sicura provenienza ceretana sono solo quattro nel recente lavoro di Briesack 2013, p. 33, nr. 4, 10, 29-30.
106 Dalle tombe 338 e 323, quest’ultimo morfologicamente confrontabile con aryballoi conici dalla collezione Campana collocati da Briesack (2013, p. 30, nr. 8-9, fig. 23) entro il terzo venticinquennio del VII secolo a.C.
107 Tombe 268, 296, 345 e 449, tipi A-B Briesack (2013, p. 32-33, fig. 23, nr. 30-55, diffusi tra l’ultimo quarto del VII ed il primo ventennio del VI secolo a.C.
108 Briesack 2013, p. 33, nr. 56-65, fig. 23.
109 Cfr. Camporeale 1991, p. 151 s., nr. 154, tav. XCIf.
110 Lambrugo 2008, p. 193; cfr. anche quanto già osservato in Amyx 1988, p. 438.
111 A camera unica, probabilmente di tipo Prayon B2.
112 Bellelli 1997, p. 28-32, 40-41; 2007, p. 299-304.
113 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 545.
114 A camera unica, con nicchia a sinistra del dromos, vicina al tipo 8 Brocato (2000, p. 41, fig. 466).
115 Payne 1931, p. 274, tipo A, fig. 118.
116 Coen, Gilotta, Micozzi 2014, p. 551; Gilotta 2013, p. 18-19.
117 Parzialmente edita in Rasmussen 1979, p. 43-46, group 26. La tomba è stata oggetto di una tesi di laurea magistrale presso l’Università degli Studi di Urbino da parte di D. Galuzzi.
118 Vanno segnalate due anfore da trasporto samie e alcuni vasi in bucchero (oinochoai 3.a e un’anfora 1). A questa fase o alla successiva potrebbero invece essere poi pertinenti due olle stamnoidi in impasto rosso, vari buccheri (numerosi calici in bucchero 2d e kantharoi 3e).
119 Szilágyi 1998, p. 565, nr. 19-22, p. 605, nr. 158, p. 617, nr. 15-17.
120 A questa seconda fase corrispondono anche un braciere in impasto, altri buccheri (un’anfora nicostenica, oinochoai 7a, 7c e 7e), un’anfora tirrenica e una kylix ionica del tipo B3.
121 Rasmussen 1979, p. 44, group 26, nr. 7-8.
122 Lerici 1960, p. 32; Pyrgi 1970, p. 405, nota 4; Bianchi Bandinelli, Giuliano 1978, p. 175, fig. 203; Proietti 1980, p. 132, nr. 168; Cristofani, Martelli 1983, p. 18, tav. V, p. 54; Proietti 1986, p. 157, nr. 64; Briguet 1989, p. 129, 211.
123 In qualche caso anche vuoti (cfr. nota 96), come sembrano testimoniare alcune analisi presentate in questa sede.
124 D’Acunto 2013, p. 129. Per una più generale disamina del possibile significato simbolico delle rappresentazioni veicolate da aryballoi e alabastra corinzi, cfr. Böhm 2014, passim e in partic. p. 201-207 (ma cfr. in parte anche p. 209-216).
125 E che naturalmente non potrà essere spiegato con l’esistenza di produzioni dalla specifica ed esclusiva destinazione funeraria, pure ben attestate: Massar, Verbanck-Piérard 2013.
126 Per una recente sintesi si veda Algrain 2014.
127 Mandolesi, Lucidi, Emiliozzi 2014, p. 134-141.
128 Su tutta la questione, ma soprattutto per il versante attico, cfr. anche, da ultimo, Algrain 2014.
129 In corso di studio da parte della dr. V. Carafa.
130 Esposito 2001.
131 Blonski 2014.
132 Hadas Lebel 2009.
133 Peruzzi 1998, p. 34.
134 Agozzino, Avellone, Donato 2007 : résultats d’analyses d’unguentaria de nécropoles de deux cités : Himère et Adrano.
135 Étrurie : tombes des Onde marine et de la Tegola dipinta. Campanie : tombes de Cumes.
136 Frère 2006; Frère, Dodinet, Garnier 2012; Frère, Garnier 2012; Maffre et al. 2012 ; Frère, Garnier, Dodinet 2015.
137 Erotodo e Plinio (Naturalis historia XIII, 3) affermavano che i profumi fossero « una invenzione » dei Persiani per coprire il cattivo odore dovuto a scarsa igiene.
138 Numerosissime le testimonianze che rappresentano contenitori con profumi, balsami ed unguenti, da ultimo Jannot 2008.
139 I passaggi che hanno portato alla realizzazione dell’unguento/sapone detergente dell’alabastron nr. 35 come del gruppo di contenitori provenienti dallo stesso tumulo trovano un interessante e puntuale riscontro con quanto descritto da Teofrasto, I profumi (trad. F. Focaroli, S. Beta, Milano, 2009, p. 65). La commistione di sostanze vegetali e minerali per l’igiene personale ha numerose attestazioni in ambiti del Vicino ed Medio Oriente antico: Piacentini Albanese 2003.
140 Da ultimo: Morandi, Porta, Ribechini 2018.
141 V. Appendice: nr. 12861 tomba 414; nr. 126819 tomba 351; nr. 127821 tomba 186; nr. 127830 tomba 166/17.
142 Nardi 2006.
143 Frère, Garnier 2012.
144 Si rinvia ad un rarissimo balsamario in bronzo (Rizzo 2006, p. 375). Teofrasto, I profumi 40: « Per questo motivo i profumieri mettono gli unguenti in vasi di piombo e si procurano recipienti di alabastro, una pietra che presenta caratteristiche simili... Il piombo, infatti, è freddo e compatto, e tale anche l’alabastro ».
Auteurs
Dipartimento di studi umanistici, Università degli studi di Urbino.
ales.coen@gmail.com
Soprintendenza Archeologia del Lazio e dell’Etruria meridionale, Roma.
rita.cosentino@beniculturali.it
Dipartimento di Lettere e Beni Culturali, Università degli Studi della Campania «Luigi Vanvitelli».
Fernando.Gilotta@unicampania.it
Dipartimento di Scienze Umanistiche, della Comunicazione e del Turismo, Università degli Studi della Tuscia, Viterbo.
marinamicozzi@unitus.it
Université de Bretagne Sud, Lorient. UMR 9016 TEMOS.
dominique.frere@univ-ubs.fr
Laboratoire Nicolas Garnier, Vic-le-Comte. UMR 8546 AOROC, CNRS-PSL, Paris.
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