Hydromel, bière et vin dans la Gaule préromaine
p. 35-41
Résumés
On a beaucoup parlé ces dernières années des Gaulois buveurs de vin. Il est vrai que les importations des premiers vins en Gaule ont eu un franc succès rapporté avec détails par les auteurs grecs et latins. Cependant, si les Gaulois n’ont pas écrit sur leurs habitudes en matière de boisson, ils n’en disposaient pas moins de boissons alcoolisées traditionnelles que sont l’hydromel et la bière. Ces dernières ont laissé moins de traces que les amphores vinaires et pourtant elles étaient la base de ce que consommaient princes, chefs de guerre ou commun des mortels. À travers une enquête minutieuse fondée sur les textes, les vestiges archéologiques et l’iconographie, nous tenterons de restituer la part fondamentale de ces boissons injustement méconnues dans la consommation gauloise préromaine, pour mettre en lumière leur rôle prépondérant.
The custom of consuming alcoholic beverages is already well-known in pre-Roman Gaul. Mead and beer are the first drinks of this type to be tasted by the Gauls, long before wine. Examples of mead consumption show the high rank of its consumers and the strong relationship between mead and power. Beer is drunk at the great feasts of pre-Roman Gaul but it is also widespread throughout society. It’s the national drink. Wine is first and foremost a drink imported from afar, exotic and expensive for the Gauls. Italian wine imports, which were very abundant in pre-Roman Gaul, were followed by first-rate Gallic wine production under the Empire.
Texte intégral
1Dans la Gaule préromaine, consommer des boissons alcoolisées n’est pas une nouveauté mais plutôt une coutume ancienne. Déjà au ive siècle av. J.-C., Platon parlait de l’ivresse des Celtes. Cependant, boire des boissons alcoolisées n’implique pas automatiquement l’ivresse, mais aussi la recherche de liquides salubres, ce que l’eau n’est pas toujours et de loin. L’alcool fait immédiatement penser à la consommation de vin. Or ce n’est pas la première des boissons de ce type qu’ont connue les Gaulois. L’hydromel et la bière lui sont bien antérieurs dans le pays et c’est bien au trio hydromel-bière-vin qu’il faut s’intéresser lorsqu’on veut parler de consommation d’alcool dans la Gaule préromaine.
L’hydromel
2Sa fabrication est simple, de l’eau et du miel qui ont fermenté grâce à la présence de sucre. Elle ne laisse pas de traces archéologiques évidentes. Sa découverte est sans doute très ancienne. Nous connaissons sa présence par les analyses de contenus de vases, par les textes anciens qui le mentionnent ou par des inscriptions sur des objets inscrits1. Les plus fameuses découvertes de présence d’hydromel en Europe renvoient à l’âge du bronze. C’est le cas de la tombe de la jeune fille d’Egtved, au Danemark, vers 1500-1300 av. J.-C. Un récipient de bouleau déposé dans le cercueil de la défunte contenait une boisson fermentée, un mélange d’hydromel, de bière et de fruits2. À la même époque, toujours au Danemark, des tombes masculines dans les îles de Mors et de Seeland comportent, à côté du défunt, un vase dont le contenu a été identifié comme un hydromel riche et épicé3. Un très bel exemple, plus récent, vers 550-500 av. J.-C., est celui de la tombe princière de Hochdorf en Allemagne4. Dans la chambre mortuaire reconstituant une salle de banquet, un majestueux chaudron de bronze d’une capacité de 500 litres était rempli aux deux tiers, comme le montrent les dépôts sur les parois, de quelque 350 litres d’un hydromel parfumé de fleurs d’été5. Pour le boire, huit cornes d’auroch décorées d’une feuille d’or, d’une contenance de 2,5 litres, étaient suspendues le long des parois de la chambre. Une neuvième corne, plus précieuse encore et plus grande, d’une capacité de 5,5 litres, avait sans doute un usage collectif. On notera bien ici la relation entre richesse, pouvoir et hydromel. C’est ce que signifie aussi la cruche d’hydromel d’une tombe princière de Glauberg, toujours en Allemagne, au ve siècle av. J.-C.6. Le défunt, d’un rang élevé, est accompagné d’une cruche à bec tréflé qui contenait un hydromel fait de miels issus d’un large territoire. En Gaule, le rituel qui accompagne la princesse de Vix à la même époque est peut-être différent7. Pas de cornes à boire comme à Hochdorf, mais deux coupes attiques posées sur le rebord d’un magnifique chaudron de 1200 litres, d’origine méditerranéenne, font penser au symposium gréco-latin et au vin. On peut estimer à plus d’une centaine les amphores étrusques ou gréco-massaliètes nécessaires pour remplir le cratère de bronze, et constater qu’elles sont absentes. La découverte est ancienne et des analyses de macro-restes du célèbre vase de Vix n’ont pas été faites à l’époque de sa découverte. À Lavau, près de Troyes, la tombe princière récemment mise au jour et contemporaine de celle de Vix comporte un chaudron qui contenait du vin, comme l’ont montré des analyses récentes8. Un chaudron ou un grand vase sont bien souvent présents dans les tombes protohistoriques hallstattiennes nord-alpines, parfois plus modestes. Multiplier l’analyse de leur contenu s’impose pour mieux appréhender la part qui est faite à l’hydromel, au vin ou même à la bière.
3On retiendra cependant que la consommation d’hydromel chez les Gaulois semble habituelle, si l’on en croit Diodore de Sicile lorsqu’il décrit leurs habitudes au ier siècle av. J.-C.9: « Les Gaulois se nourrissent de toutes sortes de viandes en grande quantité ; ils boivent de l’hydromel car le pays est riche en miel. » Diodore fait sans doute référence ici aux fameux banquets gaulois plus qu’aux menus du quotidien. Parmi les traces de consommation d’hydromel de l’époque préromaine, citons une coupe d’argent du iie ou ier siècle av. J.-C. Découverte dans les Alpes-Maritimes au xviie siècle, elle a été perdue depuis, mais nous en possédons un dessin qui indique clairement une inscription en gaulois près de la lèvre10 : Ouenikommedu (fig. 1). Deux interprétations possibles, d’après Pierre-Yves Lambert, soit weni-ko-medu, hydromel de la famille, soit weni-komedu, pouvoir, commandement. Il précise aussi, ce qui nous intéresse, que le dérivé meduos signifie à la fois celui qui est ivre et celui qui commande. On voit donc bien l’association entre pouvoir et hydromel, et il n’est pas anodin que la coupe soit en argent, un objet de grand luxe associé, comme l’hydromel, à la richesse et au pouvoir. Autre exemple d’une coupe d’hydromel associée aux grands, celui de la prêtresse Cama lors de ses fiançailles avec le prince Synorix, comme le rapporte Plutarque à propos des puissants tétrarques de Galacie11. Ne voulant pas de ces épousailles forcées, Cama, lors de la cérémonie, offre au fiancé de partager une coupe d’hydromel… qu’elle a pris soin d’empoisonner. L’hydromel, au travers de ces différents témoignages, apparaît comme une boisson ancienne, traditionnelle et bien connue de la Gaule préromaine. Boisson de luxe et des grandes occasions, certainement, mais rien ne nous dit cependant que l’hydromel – aux composants naturels et à la fabrication relativement simple – n’était pas aussi plus largement répandu. En termes de quantité, toutefois, l’hydromel reste une boisson peu fréquente si on la compare aux importants volumes de bière ou du vin que l’on peut fabriquer à partir de matières premières disponibles en abondance.
La bière
4Faite à partir de céréales, la bière semble avoir été découverte au Néolithique12. En Mésopotamie et en Égypte, elle est la boisson habituelle depuis le IVe millénaire avant notre ère. En Europe, des traces de bière sont présentes en Espagne vers 3800-3470 av. J.-C. Dans la grotte de Can Sadurní de Begues, on a trouvé des restes d’orge maltée et des traces de bière dans un grand vase13. On suit la présence de bière dans la péninsule Ibérique durant toute l’Antiquité.
5Lors du terrible siège de Numance par les Romains au iie siècle av. J.-C., évoqué plus tard par Orose, on apprend que les Numantins buvaient de la bière avant d’aller au combat14 :
Ils avaient fait auparavant largement usage d’une boisson tirée non du raisin, que ce pays ne produit pas, mais de suc de blé élaboré par un procédé technique qu’ils appellent « celia » du fait qu’elle est produite par chauffage. En effet, la germination du grain humecté est activée par le feu, puis le germe levé est séché et ensuite réduit en farine, il est mélangé à un suc doux ; ce ferment ajoute une saveur âpre et une chaleur enivrante.
6Pline l’Ancien remarque même que les Espagnols savaient faire vieillir la bière, ce qui permettait donc de la conserver, voire de la commercialiser15 :
Les peuples de l’Occident ont aussi leur ivresse, grâce à la macération des grains. Les Gaules et les Espagnes en font de très nombreuses boissons dont les noms sont divers, mais la technique est identique. Les Espagnes nous ont même appris que ces breuvages pouvaient vieillir.
7C’est sans doute pourquoi, dès les ive et iiie siècles av. J.-C., la bière espagnole était transportée dans des amphores dites « a boca plana » comme l’indique l’analyse des résidus qu’elles contenaient16.
8En Gaule, les plus anciennes traces de bière connues se trouvent dans le Jura, dans la grotte des Planches-près-Arbois vers 1400-800 av. J.-C. : on y a trouvé un grand vase contenant des grains d’orge maltés et grillés17. À Roquepertuse, près de Marseille, on a découvert des grains d’orge germés et grillés datant du ve siècle av. J.-C.18. Au iiie siècle av. J.-C., quelques amphores à bière de Catalogne « a boca plana » (fig. 2), dont les traces de contenu ont été analysées, ont été importées dans l’Aude près de Narbonne, à Pech Maho et à Montlaurès19. On boit donc de la bière en Languedoc, mais en Provence aussi, où elle est fabriquée. Strabon parle des Lygiens « qui vivent de leurs troupeaux, de lait et d’une boisson à base d’orge20 ». Dans les grands festins de la Gaule préromaine, on consomme régulièrement de la bière, la boisson locale, mais aussi du vin importé, qui est plus rare et plus cher. Il est réservé aux grandes occasions et aux classes supérieures. Posidonios, à la fin du iie siècle av. J.-C., décrit ainsi un festin gaulois21 :
Quand les convives sont nombreux à manger, ils s’asseyent en cercle et la place du milieu est au plus grand personnage… Ce qu’on boit chez les riches, c’est du vin apporté d’Italie ou du pays des Massaliettes, et on le boit pur ; quelquefois pourtant on y mêle un peu d’eau ; dans les classes inférieures, d’autre part, c’est une préparation faite de décoction d’orge avec du miel, que la plupart consomment pure : on l’appelle « corma ».
9La bière au miel, la corma, est bien présente et on la boit pure, comme c’est l’habitude. À l’occasion des grands festins elle est réservée aux classes inférieures. Le vin, consommé en parallèle, fait figure de boisson plus noble et sans doute plus rare et plus coûteuse, comme nous le verrons. Les Gaulois le boivent généralement pur, comme ils sont accoutumés à le faire pour la bière. Même écho de bière et de vin bus en parallèle lors du festin gaulois décrit par Phylarque à la même époque22. C’est Ariamnès, un Celte très riche, qui organise le festin avec de grandes quantités de viande, de jarres de vin et de farine d’orge détrempée (pour faire de la bière, bien sûr). La bière constitue bien la boisson locale courante. Pour Denys d’Halicarnasse au ier siècle av. J.-C., c’est une évidence23 :
À cette époque, les Gaulois ne connaissaient pas le vin fait de raisin, ni l’huile telle que la produisent nos oliviers, mais usaient en guise de vin d’une liqueur nauséabonde faite à partir d’orge ayant pourri dans l’eau, et en guise d’huile, de la graisse de porc rancie répugnante tant pour son odeur que pour son goût.
10On voit bien ici le choc des civilisations, celle de la bière et celle du vin. Le domaine brassicole est si étranger aux auteurs latins qu’ils n’ont même pas de mot pour nommer la bière. Ils utilisent des périphrases ou, au mieux, les termes celtes de corma ou cervesia. La bière dans la Gaule préromaine, on le voit par ces nombreux témoignages, est la boisson nationale, bien antérieure au vin qui fait l’objet d’importation de l’étranger.
Le vin
11Le premier vin bu en Gaule n’est pas local mais importé, c’est une boisson exotique. Par Marseille, au vie siècle av. J.-C., arrivent des amphores de Grèce et d’Étrurie, et bientôt Marseille produira elle-même du vin. Les amphores font l’objet d’échanges avec les chefs gaulois capables de fournir des esclaves et des métaux. Le vin méditerranéen a circulé en Gaule, mais les amphores qui le transportaient y sont rares et ne font pas partie du mobilier des riches tombes hallstattiennes. Federica Sacchetti a établi un bilan récent des importations d’amphores des vie et ve siècles av. J.-C. depuis la moyenne vallée du Rhône vers le nord de l’Europe24. Peu abondantes, elles sont néanmoins bien présentes : par exemple, le nombre probable d’amphores massaliètes est de 80 à Bragny-sur Saône, 33 à Vix et seulement 2 à Bourges. À côté du vin de Marseille, on découvre à Vix et à Bourges du vin grec de très haute qualité, celui de Lesbos.
12Le vin n’arrive vraiment en grandes quantités en Gaule qu’à partir de la fin du iiie siècle, et surtout au iie et au début du ier siècle. Il est italien, de la côte tyrrhénienne pour sa très grande majorité (fig. 3)25. Les importations changent alors d’échelle : le vin arrive par d’énormes bateaux qui comptent jusqu’à 10 000 amphores et l’on estime les importations en Gaule à plusieurs millions d’amphores concentrées dans les grands centres urbains comme Toulouse, Bibracte ou Corent26. Le vin italien est aussi distribué dans les zones rurales27. Quelques vins de la côte adriatique se mêlent à lui de façon anecdotique28. On compte aussi quelques vins grecs, notamment venus de Rhodes, présents déjà durant le iie siècle av. J.-C. d’après la datation précise des timbres d’amphores29. Denys d’Halicarnasse décrit la réaction de Gaulois habitués à la bière et à la graisse de porc lorsqu’ils goûtent pour la première fois du vin et de l’huile d’olive apportés chez eux par un Italien, Ariamnès : « Ils prirent un plaisir extraordinaire à l’un et à l’autre et demandèrent à l’étranger comment chacun ils étaient produits et chez quels hommes30. » Le goût des Gaulois pour le vin est célébré par Diodore de Sicile au ier siècle av. J.-C. Après avoir noté qu’ils fabriquaient de la bière faute de vignes, il écrit31 :
Les Gaulois sont amateurs de vin à l’excès et se gorgent de vin pur apporté dans leur pays par des marchands. Comme leur désir les pousse à en user sans modération, lorsqu’ils sont ivres, ils tombent dans l’hébétude ou dans des transports furieux. Aussi nombre de marchands italiens, poussés par l’amour de l’argent qui les caractérise, considèrent que l’amour du vin des Celtes est pour eux une aubaine. En effet, ils le transportent, soit dans des bateaux sur les voies navigables, soit dans des chariots qu’ils conduisent à travers les plaines et cela pour un prix incroyable. Car pour une jarre de vin ils reçoivent un esclave, échangeant leur boisson contre l’échanson.
13Le vin est bu en grande quantité lors de banquets, cérémonies religieuses ou politiques, ou avant les batailles. Bien qu’il s’agisse en général de vin rouge ordinaire32, il est cher (une amphore contre un esclave, dit Diodore) et semble réservé surtout aux chefs qui ont les moyens de s’en procurer et d’en régaler leur clientèle lors de festins33. Il accompagne même les riches défunts dans leurs tombes comme viatique pour l’au-delà34. La tradition gauloise des festins où se consomment de façon hiérarchisée des boissons alcoolisées, vin et bière, avec de la viande, est particulière35. Elle se distingue parfaitement du symposium gréco-romain et fait référence à des usages locaux archaïques. Les grands festins n’ont pas forcément un aspect religieux mais politique, dans le cadre de réunions délibératives ou décisionnelles. Lorsque la consommation se fait dans le cadre du sanctuaire, on constate que le mobilier associé est en grande majorité d’origine locale. Le service gréco-romain lié au vin dans le symposium est absent.
14La Gaule préromaine consomme donc diverses boissons alcoolisées. Au premier chef les boissons traditionnelles : l’hydromel et surtout la bière. Fabriquée dans des brasseries ou à la maison, elle accompagne le quotidien comme les fêtes : c’est la boisson habituelle. L’intrusion du vin dès le vie siècle av. J.-C. le place d’abord comme un breuvage exotique, importé, rare et de grand prix. On ne le consomme que dans les grandes occasions. Il faudra attendre le iie siècle et les premières décennies du ier siècle av. J.-C. pour que les Gaulois reçoivent d’énormes quantités d’amphores vinaires, avant de cultiver à leur tour leurs propres vignobles plus tard. Ils conservent néanmoins leurs boissons traditionnelles. C’est donc bien des consommations croisées de bière, d’hydromel et de vin qu’il faut évoquer pour caractériser cette époque.
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Notes de bas de page
1 Laubenheimer 2015, p. 11-34.
2 Koch 2003.
3 Ibid.
4 Körber-Grohne, Küster 1985 ; Brun 1987.
5 Körber-Grohne 1987.
6 Frey 2008.
7 Verger 2003.
8 Voir infra B. Dubuis et al., p. 375-391.
9 Bibliothèque historique, V, 34.
10 Lambert 2006.
11 Dialogue sur l’amour, XXII.
12 Laubenheimer 2015, p. 57-64.
13 Blasco, Edo, Villalba 2008.
14 Orose, V, 7, 12-14.
15 Histoire naturelle, XIV, 149.
16 Juan Tresseras 2000 ; San Martí, Bruguera, Miñarro 2004.
17 Pétrequin, Chaix, Pétrequin 1985.
18 Bouby, Boissinot, Marinval 2011.
19 Juan Tresseras, Matamala 2004.
20 Géographie, IV, 6, 2.
21 Histoires, XXIII.
22 Histoire d’après Athénée, Deipnosophistes, IV, 34, 150d-f.
23 Antiquités romaines, 13,10.
24 Sacchetti, Sourisseau 2013 ; Sacchetti 2015.
25 Laubenheimer 2013.
26 Sur ces questions, voir Olmer 2013.
27 Par exemple, Laubenheimer, Marlière 2010, fig. 4.
28 Par exemple, dans le nord-ouest du pays : Laubenheimer, Marlière 2010, p. 27-28.
29 Badoud, Laubenheimer à paraître.
30 Antiquités romaines, 13, 10.
31 V, 26 3.
32 Tchernia 1986.
33 Poux 2004.
34 Metzler, Warengo, Bis 1991.
35 Posidonios, XXIII.
Auteur
UMR 1041 ArScan, Maison de l’archéologie et de l’ethnologie Paris-Ouest, Nanterre.
fanette.laubenheimer@gmail.com
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