Introduction
p. 5-12
Texte intégral
1De tous les poètes grecs qui exercèrent une influence marquée sur la poésie latine de la fin de l’époque républicaine et de l’époque augustéenne, Euphorion de Chalcis est certainement l’une des figures les plus insaisissables et les plus mal connues. Son œuvre comprend certains titres se rapportant à des personnages historiques, tandis que d’autres nous révèlent l’existence de pièces mythologiques dont il ne subsiste aujourd’hui que des lambeaux. Plusieurs de ses poèmes font de la malédiction ou de l’imprécation contre un tiers leur objet principal. Les fragments d’Euphorion sont multiformes et souvent moins directement exploitables par le lecteur contemporain que ceux des autres poètes hellénistiques en raison de leur morcellement extrême. Si certains de ces fragments proviennent de découvertes papyrologiques1, beaucoup se résument à un mot rare cité isolément par un grammairien ancien. En pareil cas, il est parfois très difficile, voire impossible, de reconstituer la teneur générale du contexte d’origine des fragments qui nous sont parvenus et de savoir de quel récit ou description ils ont pu être tirés. On comprend dès lors que l’œuvre d’Euphorion ne soit qu’exceptionnellement convoquée et exploitée par les antiquisants et qu’Euphorion soit avant tout connu à travers le miroir, certainement déformant, de sa réception à Rome, là encore dans des passages à l’interprétation débattue2.
2Pourtant, la biographie3 de cet auteur actif dans la deuxième moitié du iiie siècle av. J.-C. et qui fut un fervent lecteur de Callimaque présente des singularités qui tranchent avec les témoignages que nous possédons sur les vies des autres poètes de cette époque. Alors que les poètes les plus connus du iiie siècle se sont épanouis dans le cadre du Musée d’Alexandrie et sous le patronage des rois et reines lagides, la biographie d’Euphorion nous présente un auteur qui, né à Chalcis en Eubée, est l’un des rares poètes de cette période dont le développement intellectuel fut fortement lié à Athènes, où il fut à la fois étudiant de philosophie et de poésie. Sa carrière l’amena à célébrer un certain Hippomédon, qui se confond sans doute avec Hippomédon de Lacédémone, commandant des troupes de Ptolémée III Évergète en Thrace et dans l’Hellespont4. Mais c’est surtout à une capitale culturelle qui, pour l’époque hellénistique, demeure trop mal connue que se trouve attaché le nom d’Euphorion : ce poète bénéficia en effet de l’appui des Séleucides, en l’occurrence d’Antiochos III, et fut nommé bibliothécaire d’Antioche. C’est là l’une des rares attestations qui nous soient restées d’un patronage de cour concernant les Séleucides : en effet, Hégésianax et Simonide de Magnésie, actifs eux aussi sous Antiochos III, ne nous sont guère connus.
3La carrière même d’Euphorion attire notre attention sur l’importance des liens qui se tissent entre l’Asie et la Grèce propre que le poète réélabore grâce à la matière mythologique. Par sa volonté de créer sa propre géographie poétique et politique, Euphorion se place selon toute vraisemblance dans la lignée des poètes alexandrins, mais il s’intéresse toutefois à d’autres espaces qu’Apollonios de Rhodes ou Callimaque et pense, selon des modalités qui lui sont propres, les liens entre Orient et Occident et aussi entre la Grèce propre et les nouveaux centres qui émergent avec la période hellénistique. À la suite des poètes alexandrins là encore, Euphorion recueille des traditions locales (mais en s’intéressant surtout aux traditions béotiennes ou eubéennes) qui entrent aussi dans la matière mythologique retravaillée par certains peintres de Grande Grèce comme le Peintre de Darius5 : il nous procure ainsi un observatoire de choix pour comprendre ces traditions eubéennes fondamentales pour plusieurs colonies grecques de Grande Grèce. Rappelons que la doyenne des colonies grecques en Occident, Cumes, implantée au nord du golfe de Naples, a été fondée, d’après les sources antiques, par des Eubéens d’Érétrie et de Chalcis.
4À l’occasion de la sortie de l’édition collective des fragments d’Euphorion qu’ont publiée C. Cusset et B. Acosta-Hughes6, nous avons organisé à l’ENS de Lyon les 19 et 20 janvier 2012 un colloque international, dont ce volume constitue les actes, pour mettre à l’honneur ce poète oublié, en souhaitant favoriser l’émergence d’échanges pluridisciplinaires autour de cette œuvre qui demeure très peu lue en dehors d’un cercle restreint de spécialistes de la poésie hellénistique. En réunissant philologues, historiens de l’art et historiens des idées autour de la personnalité d’Euphorion, nous avons voulu notamment enrichir le commentaire de ses fragments mythologiques et tenter de comprendre les usages que ce poète a faits de la matière mythologique, que ce soit dans une perspective politique, par exemple pour célébrer Hippomédon de Thrace (si l’on admet cette identification de l’Hippomédon d’Euphorion avec le condottiere lié à Ptolémée III), ou pour rendre compte du monde et de la situation géopolitique dans laquelle il évoluait : quel sens peut être prêté aux épisodes mythologiques traités par Euphorion ? L’utilisation qu’il fait de tel ou tel mythe peut-elle faire l’objet de confrontations et de comparaisons pertinentes avec les traitements de ce même mythe dans la documentation figurée ? Comment rendre compte de la reprise, chez Euphorion, d’épisodes mythologiques rares qui furent déjà traités par Callimaque ? Comment aborder les fragments de celui qui est le témoin souvent isolé pour l’époque hellénistique de traditions intéressant historiens et historiens de l’art, notamment autour de la fondation de sanctuaires ou de cités7, mais aussi sur des personnages qu’il est, à notre connaissance, le premier à faire entrer dans la poésie grecque8 ? Pouvons-nous préciser la personnalité et l’identité poétique d’un auteur dont nous ne conservons le plus souvent que des lambeaux de vers, des mots isolés ou dont les propres termes n’ont pas été cités, mais au contraire paraphrasés et glosés si bien que le contenu du texte original demeure impossible à délimiter avec certitude ? Le présent volume, qui réunit les actes de cette rencontre scientifique, tente de répondre à ces questions ; les travaux sont ici présentés selon deux axes complémentaires qui cherchent à mieux appréhender cette production poétique toujours fuyante d’Euphorion en la confrontant soit à des représentations iconographiques, soit à d’autres textes contemporains, ou encore en essayant d’en analyser pour eux-mêmes les fragments les plus significatifs.
5La première partie, dont le titre reprend partiellement celui du colloque, propose deux parcours géographiques pour tenter de donner une certaine idée de la manière dont Euphorion traitait du mythe. Il s’agit d’observer ici comment le mythe permet de penser l’espace et comment un auteur hellénistique peut l’utiliser pour rendre compte des réalités géostratégiques du monde dans lequel il évolue, ou encore utiliser des traditions locales (celles que colligent les atthidographes, par exemple) pour composer une œuvre poétique.
6Le premier de ces deux parcours géographiques rappelle l’attachement particulier d’Euphorion à la Grèce propre et nous conduit d’Attique en Eubée et Béotie, puis en Corinthie. Stéphanie Wyler, à travers la figure de Dionysos récurrente chez Euphorion, retient l’intérêt particulier du poète pour ses représentations en particulier en Attique, mais aussi à Delphes, autour des mythes dits orphiques : Euphorion insiste sur les épisodes et les épiclèses rares, qu’il actualise par des jeux d’échos avec la poésie et l’art contemporains. Françoise-Hélène Massa-Pairault s’intéresse à la figure d’Orion dont le poète semble surtout retenir les aspects qui se rattachent à la Béotie, à l’Eubée et à Délos, au détriment de Chios et de Lemnos. Les multiples aspects d’Orion chez Euphorion semblent en effet dépendre d’une vision chalcidienne, eubéenne, de la mythologie et induisent sans doute à souligner le rôle du poète érudit à la cour d’Alexandre et de Nikaia. Évelyne Prioux aborde ensuite la question des nombreux devins mentionnés par Euphorion qui lui permettent d’évoquer le sanctuaire de Dodone en Épire, ainsi qu’une forme de mythologie locale liée à l’Eubée ou à la Béotie voisine. À partir d’Anios et de Béotos, sont ainsi rappelées des traditions mythologiques liées à l’Eubée et à la Béotie, tout en traitant de thématiques qui ne devaient pas être dénuées d’intérêt pour la monarchie séleucide au service de laquelle Euphorion travailla dans la dernière partie de sa carrière. Claude Pouzadoux trouve un écho de ces mythes dans les épisodes peints sur la céramique apulienne, en particulier dans les vases attribués à l’atelier du Peintre de Darius, qui s’intéresse à des épisodes rarement représentés du cycle thébain, et du Peintre des Enfers, qui donne à la légende de l’abandon des jumeaux de Mélanippe, Béotos et Éolos, un développement inédit : ce cratère à volutes conservé à Emory University (Carlos Museum) repose d’autant plus la question des traditions sur la fondation béotienne de Métaponte que ce peintre pourrait avoir été actif dans cette cité. L’image serait-elle le témoin d’une réactivation des mythes de fondation dans le dernier tiers du ive siècle av. J.-C. sous l’effet de l’hellénisation des populations lucaniennes ? De leur côté, Noëlle Icard et Anne-Violaine Szabados mettent la découverte du corps de Mélicerte sur le rivage de l’Isthme de Corinthe en rapport avec la confection des couronnes remises aux vainqueurs des Isthmia. Composées initialement de pin, en souvenir du lit funèbre de l’enfant, puis d’ache, après la victoire d’Héraclès sur le lion de Némée, ces couronnes sont à nouveau confectionnées en pin à l’époque de Plutarque qui cite ces vers d’Euphorion au moment d’un développement particulier du culte de Mélicerte dans la colonie romaine de Corinthe.
7Un second parcours nous entraîne en Asie Mineure et au Proche-Orient où Euphorion a fait lui-même une partie de sa carrière. Renaud Robert s’intéresse d’abord à la querelle entre Calchas et Mopsos que le poète de Chalcis semble avoir placée à Grynium, alors que les autres sources (Lycophron, Strabon sans doute à partir de Callisthène) la situent habituellement à Claros. Or, c’est l’Apollon de Claros que les Smyrniotes consultent lorsqu’Alexandre est averti en songe qu’il doit refonder Smyrne. D’autres parallèles sont d’ailleurs possibles entre les conquêtes d’Alexandre et celles d’Antiochos III, auprès duquel travailla précisément Euphorion. En déplaçant l’épisode de Claros à Grynium, Euphorion se faisait peut-être l’écho d’autres revendications territoriales du souverain séleucide. Pascale Linant de Bellefonds montre à son tour que les deux rares mais précieuses évocations de Sémiramis par Euphorion se rattachent à des traditions fortement enracinées dans le monde gréco-oriental et sont sans doute révélatrices des liens privilégiés du poète avec la dynastie séleucide. Pour finir, Enrico Magnelli rappelle que de nombreux passages de l’œuvre d’Euphorion s’attachent à des sujets asiatiques et orientaux, tout en prenant parfois soin de les relier à la Grèce propre, ce qui contraste vivement avec l’absence complète de références à l’Égypte. On peut dès lors se demander si Euphorion n’aurait pas tenté de créer une géographie poétique similaire à celle de ses modèles alexandrins, mais dont l’intérêt serait centré sur d’autres espaces, soit en raison du contexte séleucide, soit en raison d’un projet littéraire spécifique.
8La seconde partie du volume, plus spécifiquement littéraire, essaie de mettre en lumière certains aspects propres de la poétique d’Euphorion. Un premier ensemble de contributions s’attache au caractère obscur et insolite de la poésie de ce poète hellénistique qu’a spécialement retenu la tradition romaine. Christophe Cusset et Benjamin Acosta-Hughes se demandent, en reprenant l’association fréquente d’Euphorion et de Lycophron en matière d’obscurité poétique, si c’est l’ensemble de l’œuvre d’Euphorion qu’il faut estimer à l’aune de l’obscurité, ou seulement certaines de ses productions. Ils essaient en particulier d’établir une lecture comparée de l’histoire d’Iphimaque, pour essayer d’en dégager quelques principes de l’écriture obscure d’Euphorion qui semble fondée sur le principe de l’allusion. Si Euphorion imite bien Lycophron (selon une chronologie retenue par la majorité des auteurs du présent volume, mais débattue9), c’est un autre moyen de souligner comment Euphorion s’y prend pour associer Orient et Occident dans la mesure où les liens de Lycophron avec la Grande Grèce sont nombreux. Pour Valeria Gigante Lanzara, Euphorion s’inscrit indiscutablement dans la continuité du canon alexandrin avec le même goût pour le mot rare, pour la couleur et le son dans ses images, pour sa manière d’esquisser brièvement les contours du mythe au détriment des éléments centraux de la tradition mythologique. En privilégiant les aspects visuels dans des images immédiates, Euphorion semble travailler une certaine forme de réalisme (mêlée de pessimisme) qui est déjà en germe dans le canon alexandrin. Evina Sistakou montre ensuite que le fantastique, le morbide, l’horrible et l’étrange, notions présentes dans le développement du romantisme et du décadentisme, peuvent aussi s’avérer utiles pour décrire plusieurs tendances de l’esthétique hellénistique. Euphorion est en effet attiré par les sujets morbides et confère volontiers au discours une intensité émotionnelle marquée. Enfin, l’analyse de trois fragments d’Euphorion traitant de géants mentionnés dans les Scholia Minora de l’Iliade conduit Joan Pagès Cebrian à la double question de l’utilisation du mythe lui-même par Euphorion et de la place que celui-ci occupait dans son programme poétique. Euphorion a été un poeta doctus qui s’est intéressé aux traditions rares, archaïques et locales. Chez lui, l’insertion dans la poésie de détails mythologiques frappants devient un véritable procédé littéraire qui vise à proposer un défi intellectuel à ses lecteurs.
9Les deux dernières contributions s’intéressent à l’art de la malédiction, qui occupe une place à part chez Euphorion. Josep Antoni Clúa Serena explore d’abord les liens possibles entre les poèmes d’Euphorion et la pratique de la defixio. Antje Kolde étudie ensuite les fragments du Thrace d’Euphorion pour en tirer certaines conclusions sur sa poétique, notamment pour ce qui est du genre littéraire des ἀραί, dont relève le Thrace. Elle aborde la question du véritable sujet de ce poème, en se demandant qui est véritablement le personnage pris à partie dans le Thrace. Chacune de ces approches prend tout son sens au regard de l’ensemble des contributions ; le travail sur des sources aussi fragmentaires que l’œuvre présente d’Euphorion invite à la plus grande prudence et les conclusions que l’on tire à l’analyse de quelques bribes ne peuvent trouver leur légitimité que dans la comparaison avec les lectures proposées au sujet d’autres fragments ou d’autres supports contemporains.
10Ce volume d’actes, que nous souhaitons voir associé étroitement à l’édition commentée des fragments d’Euphorion, s’inscrit dans les travaux d’un réseau pluridisciplinaire formé par des philologues et historiens de l’art rassemblés dans le cadre du projet ANR « Culture antiquaire et invention de la modernité » dirigé par Agnès Rouveret10. L’une des réalisations communes importantes de ce projet est le corpus numérique « Callythéa »11 dans lequel les fragments d’Euphorion occupent déjà une place de choix : on gagnera à consulter aussi cet outil pour mieux apprécier la place d’Euphorion dans la culture hellénistique.
11Il convient pour finir de remercier ici vivement l’ensemble des partenaires institutionnels qui ont permis à la fois la tenue du colloque et la publication de ces actes : au premier titre, l’Agence nationale de la recherche, mais également l’École normale supérieure de Lyon, l’UMR 5189 Histoire et sources des mondes anciens, l’UMR 7041 ArScAn et ses équipes ESPRI et LIMC, le Centre Jean Bérard de Naples, ainsi que la région Rhône-Alpes.
12Nous tenons enfin à remercier tout particulièrement Claude Pouzadoux, directrice du Centre Jean Bérard, qui a bien voulu accueillir cet ouvrage dans la série des Études du Centre Jean Bérard, et Magali Cullin-Mingaud, qui l’a mis en page avec la diligence et l’acribie qui la caractérisent.
Notes de bas de page
1 On songe notamment à la découverte d’importants fragments du Thrace auxquels s’intéresse Antje Kolde dans ce volume.
2 Cf. Cicéron, Tusculanes (3, 45) et De divitatione (132-133) ; Virgile, Bucoliques, X, 50-54.
3 Cf. l’article « Euphorion » de la Souda (= Test. 1. AHC)
4 Cf. fr. 38-39 AHC.
5 On lira dans cette perspective la contribution de Claude Pouzadoux dans ce volume.
6 B. Acosta-Hughes et C. Cusset (éd.), Euphorion. Œuvre poétique et autres fragments, Paris, Les Belles Lettres, collection « Fragments », 2012, xxii + 368 p.
7 On songe notamment à Claros qu’évoque Renaud Robert dans ce volume.
8 Voir ci-après l’exemple de Sémiramis traité par Pascale Linant de Bellefonds.
9 Valeria Gigante Lanzara ne suit pas cette opinion commune et propose une réflexion sur Euphorion et Lycophron, dans la perspective d’une lecture qui fait de Lycophron l’imitateur et d’Euphorion l’auteur le plus ancien. Il nous semble important de conserver cette diversité de points de vue pour enrichir la lecture des fragments du poète.
10 On se reportera au site <http://www.anr-caim.fr/>. Les membres de ce même réseau CAIM ont consacré d’autres rencontres à des figures majeures de la culture hellénistique, comme le poète Lycophron et l’historien Douris de Samos, qui n’avaient auparavant jamais fait l’objet d’une rencontre scientifique et autour desquelles le dialogue entre les différentes disciplines relevant des sciences de l’Antiquité ne s’était jusqu’à présent pas encore noué : Lycophron. Éclats d’obscurité (18-20 janvier 2007, Lyon et Saint-Étienne), Lycophron et les images (17 décembre 2009, Paris), De Samos à Rome : personnalité et influence de Douris (19-20 novembre 2010, Paris).
11 Ce corpus numérique vise à regrouper les textes poétiques de l’époque hellénistique qui évoquent ou relatent un épisode mythologique, et à faciliter les rapprochements pertinents entre ces textes (dont une traduction en français, souvent inédite, est proposée) et la documentation figurée. Cette base de données est encore en constitution, mais de nombreuses données sont d’ores et déjà accessibles, notamment en ce qui concerne Euphorion, sur le site en accès ouvert : <http://www.cn-telma.fr/callythea/index/>.
Auteurs
ENS Lyon, UMR 5189 Hisoma
CNRS, UMR 7041 ArScAn, équipe ESPRI
ENS Lyon, UMR 5189 Hisoma.
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