Les producteurs d’alun de Milo : une histoire de patrons et d’ouvriers
p. 171-176
Texte intégral
1. Des conteneurs destinés au transport de l’alun de Milo : les amphores Milo 1a
1Les fouilles conduites par I. Trianti, entre 1985 et 1989, sur les sites d’Agia Kyriaki et de Paleochori, dans l’île de Milo, ont livré plusieurs amphores (ou tessons d’amphores) utilisées pour le commerce de l’alun, d’un type nouveau, que nous avons baptisées Milo la (Raptopoulos 1997 ; Raptopoulos à paraître). La découverte d’exemplaires déformés, issus de fours locaux, confirme l’origine mélienne de ces objets. Ce type d’amphores est caractéristique des premiers siècles de l’époque impériale (fig. 1).
2Des rapprochements peuvent être faits entre la forme générale des Milo la et les amphores égyptiennes impériales bitronconiques des Ier, IIe et IIIe siècles après J. –C. (Empereur, Picon 1986, fig. 7, 8). Cependant d’autres amphores, notamment certaines amphores dites « africaines », présentent des traits similaires : col trapu, épaulement proéminant, corps étiré, anses en forme de cœur (Keay 1984, type LX-B/8/4, LXXVII-T/8/66 ; Riley 1979, fig. 68).
3L’origine des amphores bitronconiques, conteneurs dont le corps est partagé en deux parties par un épaulement proéminant, peut être trouvée dans les amphores cnidiennes d’époque hellénistique (Grace 1961). On peut également penser aux amphores de la côte syro-palestinienne (Benoit 1958, fig. 43, 46 ; Empereur Picon 1986). Comme le suggère la lecture de Galien, cette forme particulière d’objets pourrait être liée à un transport par chevaux ou chameaux : « Λύκιον τό Ἰνδικόν [...] ἄρτι ἐνηνεγμένον [...] διά τὸ κεκομίσθαι διά τῶν καμηλών »1. Toutefois, le profil du fond des Milo la indique que ces conteneurs sont également destinés au transport par mer. Au demeurant, parlant d’une variété d’alun originaire de Milo, Pline utilise l’expression ex Melo advectum, « importé (par voie maritime) depuis l’île de Milo »2.
4La forme des lèvres des Milo 1a, de section triangulaire avec un double ressaut au niveau de la jonction avec le col, est proche de celle des Late Roman 11 connues par les fouilles de Bérénice en Cyrénaïque (Riley 1984, fig. 93). Des comparaisons hors de la Méditerranée orientale peuvent également être proposées : certaines amphores provenant de différentes régions de la Mer Noire-Bosphore (Zeest 1960, fig. 68), Olténie (Popilian 1974, p. 142 et fig. 2), Colchide (Abramov 1993)- présentent des traits similaires. Le cas des amphores de Colchide est le plus intéressant car la Colchide est réputée pour la production et le commerce de matières minérales.
5Nous pensons, pour conclure, que ces différents types d’amphores bitronconiques, tous datés des deux ou des trois premiers siècles de notre ère, étaient destinés au transport de produits minéraux, les gaiai des auteurs antiques. La théorie de I. B. Zeest, selon laquelle les amphores à large col du Bosphore ne doivent pas être assimilées avec des conteneurs destinés au transport de l’huile ou du vin est donc plausible (Zeest 1960, p. 13).
6Les amphores de Milo, avec une hauteur supérieure à 1,60 m, étaient aptes à contenir de grandes quantités d’alun. De fait, l’une des variétés produite à Milo et citée par Galien était qualifiée de phorimon, « abondante »3.
2. Économie et société dans l’île de Milo à l’époque romaine
7Les inscriptions romaines de Milo indiquent la coexistence, dans l’île, de quatre groupes socio-politiques au moins : une aristocratie locale portant des noms de famille latinisés, un groupe d’Athéniens, probables descendants des clérouques du Ve siècle avant notre ère, une communauté juive établie dans l’île à partir du Ier siècle après J.-C., enfin la masse du peuple, le « démos mélien ».
8La mention du « démos mélien » apparaît sur différentes inscriptions votives ainsi que sur des inscriptions faisant référence à des édifices publiques (Pollak 1896, p. 220). Les membres du « démos » appartiennent parfois à un autre groupe social mais les ressortissants de la communauté juive constituent un cas particulier : Flavius Josèphe, précisant qu’ils sont dépourvus du droit de cité, les qualifie d’ἱδιοξένους4.
9Les membres des familles bien attestées dans l’ensemble des Cyclades (Cornelii, Domitii, Magii et Ofellii), se trouvent parmi les personnes mentionnées par plusieurs inscriptions méliennes (IG. XII, 3, 9, n° 1118 et 1228 ; Weil 1876, p. 247).
10Quatre estampilles apposées sur des lèvres de lékanès d’origine mélienne, issues de fouilles réalisées sur les sites archéologiques de Paleochori et d’Agia Kyriaki, comportent les abréviations Cor ou Co[(ainsi que Priscil). Nous avons analysé les contenus de ces vases : il s’agit de sulfates minéraux (Raptopoulos 1997 ; Raptopoulos à paraître), produits utilisés selon les auteurs antiques d’époque impériale pour la préparation de l’alun. Ces inscriptions semblent indiquer qu’un membre de la gens Cornelia était l’un des patrons de l’industrie mélienne de l’alun (et probablement l’un des patrons des industries méliennes du textile, de la céramique et des produits pharmaceutiques).
11L’organisation du travail sur l’île de Milo pourrait être restituée ainsi :
12Au sommet de la hiérarchie devaient se trouver les patrons producteurs d’alun qui seraient également les patrons des officines céramiques de l’île. Leur nom apparaît aussi bien sur les récipients utilisés pour la préparation de l’alun que sur les amphores destinées à son transport. Cet alun était utilisé, pour partie, dans les officines textiles de Milo et, pour partie, exporté en amphore. L’alun exporté se retrouve sur les principales places commerciales de Méditerranée.
13Selon nous, les patrons des industries textiles méliennes sont ceux-là mêmes qui produisent et assurent le conditionnement de l’alun de Milo.
14Une estampille imprimée sur un fragment d’amphore du type Milo la exposé dans le Musée de Milo fait référence à un certain Ti(berius) Cla(udius) Sosistratus. Il est possible que ce personnage soit le grand-père de Tiberius Claudius Frontonianus (/G. XII, 3, 9, n° 1119), le Mélien du IIIe siècle après J. –C. le plus connu, l’un des patrons de l’industrie du textile à Ephèse, en Asie mineure. Ce dernier aurait perpétué, hors de Milo, le type d’industrie déjà pratiqué dans l’île même par ses ancêtres. Sosistratus, grec de Milo portant un nom latinisé, est vraisemblablement l’un des membres prééminents de la société mise en place par Rome, enrichi par le commerce de l’alun et les utilisations dérivées de ce produit. N’oublions pas que les habitants de Milo comptent parmi les meilleurs amis de Rome dans les Cyclades dès le IIe siècle avant J.-C. (/G. XII, 3, 9, n° 1097).
15Flavius Josèphe nous indique par ailleurs que le pouvoir économique de la communauté juive de Milo était supérieur à celui de la communauté juive de Crète5. Il est vraisemblable que certains d’entre eux étaient des patrons de l’industrie mélienne de l’alun. Au demeurant, certaines estampilles apposées sur des lékanès originaires de Milo livrent des motifs linéaires qui m’ont donné l’impression de se rapporter à l’alphabet hébreux.
16À l’extrémité ouest de l’île de Milo, près du village de Komia, se trouvent les exploitations modernes (et anciennes) de soufre. C’est également là qu’ont été découverts plusieurs tessons de mitrae sulphuris portant le timbre Αθηναιων (Sparkes 1982, p. 234). Les Athéniens, selon Vitruve6, étaient les patrons des industries minérales de l’île de Lemnos et la politique de Rome dans les îles égéennes favorisait assurément les élites locales (selon la théorie de l’« amoralisme politique » de Carnéade). Cependant, dans le cas particulier de l’île de Milo, il est possible que ces « Athéniens » aient été des clérouques établis dans l’île au lendemain de sa dévastation au Ve siècle avant J. –C. Les sources littéraires antiques7 ainsi que la tradition locale parlent d’une co-direction athénienne (Krienen 1860, p. 19-24). Il est donc probable que les Athéniens de Milo jouaient un certain rôle dans l’économie mélienne et notamment dans l’industrie du soufre, localisée semble-t-il à proximité de la colonie athénienne, la komè de Poliochne (Ross 1845, p. 13).
17La longue tradition d’une industrie de la teinture propre aux îles égéennes, bien attestée à Myconos, Délos, Amorgos, Milo et Andros (Raptopoulos 2001), rend probable un certain investissement dans ce secteur. Il est non moins probable que des ouvriers venus de l’est (Chypre, Palestine) ont été employés dans les exploitations minières de Milo.
18L’étude des estampilles imprimées sur des lèvres de lékanès provenant des fouilles de Paleochori et d’Agia Kyriaki, à Milo, suggère que l’un des alphabets utilisés était le syllabique chypriote : différentes marques de Milo (fig. 2, 2-5), datées du premier ou du second siècle de notre ère, présentent des ressemblances avec les signes ѵ (« sa »),& (« ro » ou « ko »), ≈ (« mi ») ou א (« zo ») attestés à Paphos, à la même époque, dans les syllabaires de Rantidi et de Kouklia (Mitford, Masson 1983, p. 31, fig. 3 ; Masson, Mitford 1986, p. 13, fig. 1). Une indication fournie par Celse laisse entendre que l’exploitation de l’alun de Milo a débuté au moins au Ier siècle avant J.-C.8. Or nous savons que le syllabaire paphien tardif est attesté à Chypre à cette même époque : aussi, témoignages épigraphiques et données archéologiques ne se contredisent-ils pas.
19Les producteurs chypriotes d’alun sont aussi les patrons de l’industrie céramique mélienne. Ce sont ceux-là même qui, issus de la partie orientale des Cyclades, ont recherché – après la destruction de Délos dans la première moitié du Ier siècle avant notre ère-de nouveaux marchés où investir leurs capitaux. De la même façon que certaines familles d’origine italienne se sont établies sur la côte du Péloponnèse, notamment à Argos (Berchem 1962), des chypriotes ont choisi Milo comme nouvelle patrie et sont devenus des patrons de l’industrie mélienne de l’alun.
20Le développement de ce secteur d’activité explique la présence de la petite communauté juive de Milo mais, aussi, celle de la première communauté chrétienne de l’île : les fameuses catacombes de Milo (Vaos 1989, p. 18-19) pourraient avoir été creusées par des mineurs originaires de Chypre ou de Palestine. Leurs patrons, également venus de Chypre, relevaient peut-être du koinon kyprion. Les inscriptions tardives de Paphos proviennent en effet des archives de cet organisme administratif (Michaelidou-Nikolaou 1993, p. 345).
21Signalons enfin une estampille sur le col d’une amphore du type Milo la trouvée à Padoue (Cipria-no, De Vecchi, Mazzocchin 2000)9. On y reconnaît la lettre ← (« tu ») des syllabaires de Kouklia et de Rantidi (Paphos). La forme particulière de ce signe (fig. 2, l) est celle qu’il adopte à Paphos dans le courant du Ier siècle avant J.-C. (Michaelidou-Nikolaou 1993). L’amphore de Padoue est datée de l’époque augustéenne, ce qui fournit un intéressant terminus post quem pour la chronologie de l’exploitation de l’alun à Milo.
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Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Galien, « Περί τη τῶν ἁπλῶν ϕαρμάκων κράσεως καὶ δυνάμεως », I, éd. Kühn, T. XII, p. 216.
2 Pline, H. N., XXXV (LII), 190.
3 Galien, « Κατὰ τόπους », VI, 3, éd. Kuhn, T. XII, p. 917 (Pline, H. N., XXXV (LU), 184).
4 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 103 ; Antiquités Judaïques, XVII, 329.
5 Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, 100-105 ; II 105-110 ; Antiquités Judaïques VII, 323-328 ; XVII, 337-341).
6 Vitruve, VII, 7, 2.
7 Isocrate, XII, 89.
8 Celse, De Arte Medica, V, 19, 5-10.
9 Je remercie vivement Stefania Pesavento Mattioli, qui m’a fort aimablement signalé ce timbre ainsi que la publication, dont elle est l’auteur, mentionnant la découverte d’amphores Milo 1a à Padoue. Voir aussi S. Cipriano, S. Mazzocchin, G. De Vecchi, A. Zanco, infra, p. 187-196 et fig. 5.
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