Les ateliers de potiers en Provence. Inventaire raisonné
p. 7-31
Résumé
Dans le cadre de cette étude, les ateliers et traces d’ateliers de potiers et tuiliers ont été recensés, essentiellement à partir de la documentation existante, pour trois départements : le Var, Les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône. Il s’agissait dans un premier temps d’établir un état de la documentation. À partir de ce travail ont été réalisés, un inventaire général pour les trois départements, une bibliographie complète et des cartes de répartition chronologiques par type de production et par nature des indices. Enfin, à partir d’une analyse critique de la documentation, quelques conclusions et réflexions d’ordres méthodologique et archéologique ont pu être avancées.
Texte intégral
1. Introduction
1Le recensement des fours et des indices de fours de potiers connus dans les départements des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône et du Var1 a été effectué à partir d’informations dispersées dans diverses bases de données générales, dans des rapports de prospection ou des publications. L’objectif était de réaliser un inventaire le plus exhaustif possible à partir de la documentation existante. Des retours sur le terrain ont été parfois nécessaires pour des vérifications ponctuelles, mais aucune prospection thématique n’a été faite spécifiquement dans le cadre de cette étude. Parmi les cartes de répartition établies à ce jour, la plus aboutie étant celle du Var, elle sera présentée en détail dans cet article. Le but de ce recensement consiste à fournir un outil ou un document de travail utile aux chercheurs plutôt qu’une analyse poussée sur l’organisation spatiale des fours et ateliers de potiers. Malgré les bornes chronologiques définies par le programme initial, nous avons élargi ces dernières, du IIe s. av. au VIe s. ap. J.-C. Un tableau inventaire est présenté pour les trois départements ainsi qu’une bibliographie.
2. Les ateliers dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var
2.1. Les Sources documentaires
2Pour le département des Alpes-Maritimes nous avons utilisé les données des fouilles et prospections connues et publiées, ainsi que la base de données des Alpes Maritimes développée au Cépam2 en reprenant pour partie la base PATRIARCHE (tab. 1). Pour les Bouches-du-Rhône, nous avons essentiellement consulté la base PATRIARCHE qui a été complétée avec les données issues des publications diverses et des Cartes Archéologiques de la Gaule déjà parues (tab. 2). Enfin, pour le département du Var, nous avons exploité la carte archéologique établie par le Centre Archéologique du Var, qui recense la quasi-totalité des fours et indices de fours connus à ce jour. Nous l’avons complétée avec les données issues des publications et prospections récentes (tab. 3). Aucune distinction de production n’a été faite pour ce premier recensement.
2. 2. Méthode
3Toutes les découvertes, qu’elles soient issues de fouilles, de surveillances de travaux, de prospections, de découvertes fortuites ou de constatations de destructions, ont été retenues dans cet inventaire. Les rubriques sont : Commune, Lieu-dit, Nature de la découverte/état, Vestiges, Production, Datation, Remarque, Bibliographie. Afin de n’écarter aucun indice, les choix et les critères que nous avons retenus sont les plus larges possibles. En effet, il s’agissait dans un premier temps d’établir un état de la documentation pour ces trois départements. Bien que la valeur de chaque « indice » puisse être discutée, la fiabilité d’aucun d’entre eux n’a été remise en question lors de cette première étape. Par souci « d’objectivité », les fiches d’inventaire ont été retranscrites littéralement dans la base de données.
4À la suite de ces inventaires, plusieurs cartes de répartitions géographiques ont été dressées chronologiquement, par types de production et par types d’indices. Quelques conclusions et réflexions d’ordres méthodologique et archéologique seront présentées à partir de ces travaux.
2. 3. Les résultats
5D’un département à l’autre, les résultats apparaissent très déséquilibrés. Cela est dû en particulier au développement inégal de l’archéologie préventive et des prospections, il ne nous a donc pas paru pertinent de confronter en l’état ces données. Seulement quelques constats peuvent être faits. Ainsi aucun bassin de production n’a encore été mis en évidence dans les Alpes-Maritimes, contrairement aux Bouches-du-Rhône et au Var.
6Au total, en données brutes, 154 fours et indices de fours ont été dénombrés pour l’Antiquité dans les trois départements. 15 pour les Alpes-Maritimes soit 10 %, 51 pour les Bouches-du-Rhône soit 34 %, et 88 pour le Var soit 56 %. La disproportion évidente entre ces trois entités qui, comme nous venons de le voir, ne révèle aucune réalité concrète pour l’Antiquité, nous a incité à resserrer la zone à étudier sur le département le mieux exploré, le Var, dans le but de définir une méthode.
3. Une étude de cas : Le Var
3.1. Présentation de l’étude
7Au total, 88 fours se répartissent sur l’ensemble du département. Ce recensement concerne tous les ateliers, quels que soient les types de production dont les périodes d’exploitation s’étalent sur toute la durée de l’Empire et jusqu’aux Ve ou VIe siècles, comme Pardigon 2 à la Croix-Valmer (n. 27) ou le Clos du Dragon à Taradeau (n. 75). Tous ces fours ne sont donc pas contemporains et ont eu des durées d’activité très variables. Rapporté à cinq siècles d’histoire, ce chiffre de 88 n’est pas extravagant. Les inventaires réalisés dans d’autres régions, comme le Languedoc occidental, montrent toujours une concentration d’ateliers très importante (Passelac 1996a et b, fig. 1, p. 362), en particulier au sein de bassins de production comme celui de l’Aude où près de trente ateliers de potiers ont été recensés pour la période romaine (Sanchez 2003b, fig. 400, p. 870). En revanche, si de nombreux travaux de recensement montrent une multiplication des officines durant le Haut-Empire, la répartition de ces dernières reste propre à chaque région. Par exemple, en Champagne, sur la trentaine d’ateliers connus, seulement deux ou trois ont fabriqué des tuiles (Chossenot 2003). Cette proportion est à l’inverse de celle que l’on observe pour le seul département du Var à la même époque où les ateliers de tuiliers sont largement majoritaires.
8Pour le Var, la cartographie des traces de fours et d’indices recensés montre une répartition relativement uniforme (fig. 1). Seuls les principaux massifs, comme les Maures ou l’Esterel, et les régions plus montagneuses du nord du département apparaissent vides de sites de production. On remarque logiquement une forte proportion de ces derniers dans les plaines, et aux débouchés des principaux cours d’eau, ainsi que sur le littoral. En effet, les plaines sont des lieux de prédilection pour l’implantation d’ateliers de potiers en raison de la présence cumulée de bois, matières premières, eau, axes de communication… Cependant l’image offerte doit être relativisée. En effet, les prospections et les fouilles sont réparties inégalement sur l’ensemble du département ; par exemple, la plaine de Fayence où aucun four n’a été repéré a été bien moins explorée que d’autres, comme le secteur de Pourrières/Pourcieux qui livre plusieurs indices (n. 51 à 55).

Fig. 1 – Carte de répartition des différents fours et indices de fours du département du Var (P. Excoffon, fond de carte D. Ollivier)
3. 2. Limites de l’étude
9On est tenté de pousser davantage ce recensement, en détaillant les dates de fonctionnement, les types de production et la situation des ateliers (en périphérie de ville comme Fréjus, au sein d’une villa, indépendants…). Pour parvenir à établir une telle carte de répartition, il convient de maîtriser au mieux la documentation. Malheureusement, nombreux sont les fours à être seulement connus par des indices trop limités pour apporter des informations sur une chronologie ou une production, même pour s’assurer de leur véritable existence. Ainsi 69 % des fours et indices sont connus par des prospections, 8 % par des découvertes fortuites lors de travaux et seulement 23 % par des fouilles (fig. 2). Dès lors, un tri a été effectué au sein de cet ensemble et une série de questions s’est alors posée à nous : comment mettre à disposition une carte scientifiquement exploitable ? Dans quelle mesure est-elle le reflet de la réalité ? Comment appliquer une grille de lecture critique à la base de données de départ ? Quels sont les critères déterminants à mettre en avant ? Les fouilles sont elles les seules données sûres ?
10Les fouilles de fours, lorsque celles-ci ne concernent que la structure de combustion, livrent parfois moins d’informations sur la nature de la production que certaines prospections qui apportent, sur ce point, des précisions essentielles. Ainsi, alors que nous ignorons quelles furent les productions des ateliers de Saint-Jean aux Arcs (n. 2) (Brun, Borréani 1999, p. 223-224) (fig. 3) et du Font de L’Oumé à monferrat (n. 43) (Boyer 1996) dont les fours ont pourtant été fouillés, nous connaissons bien celles d’une officine seulement reconnue par des ramassages de céramiques opérés dans le cadre de prospections dans le domaine du château de Berne à Lorgues (n. 37), alors que les fours nous sont totalement inconnus (fig. 4 et 5). On pourrait en dire autant de l’atelier de Château Rima à la Martre (n. 38), dont seule une partie du dépotoir a été observée lors de sa destruction pour la construction d’une maison3. Les critères d’identification ont été repris pour l’ensemble des sites répertoriés à partir des indices les plus significatifs : surcuits, tuiles déformées, ratés de cuissons, moutons, redondances de formes de céramiques, fragments de fours, parties de four conservées… (fig. 6, 7 et 8). Pour traiter l’ensemble de ces données de la façon la plus objective possible, un petit groupe de travail a été constitué pour définir une sorte « d’indice de confiance » sur une échelle allant de 1 à 5 pour chacun des sites4. Pour réaliser la carte de répartition, nous avons conservé les seuls sites dont les indices étaient de 1 ou 2, c’est-à-dire d’une identification certaine ou quasi certaine. Selon ces critères, 56 sites ont été retenus, dont 10 à Fréjus. Ce lissage des données permet de proposer une carte plus sûre, reprenant cependant l’essentiel des caractéristiques remarquées dans la carte générale. Dès lors, si l’on ne peut certes plus travailler sur le nombre, la représentation géographique est en revanche renforcée. Il est alors plus aisé de définir la nature des productions des ateliers et leurs phases de fonctionnement.

Fig. 2 – Répartition des fours de potier du département du Var (fouilles, prospections, découvertes fortuites)

Fig. 3 – Plan du four de Saint-Jean aux Arcs (relevé M. Pasqualini)

Fig. 4 – Vue aérienne du Domaine de Bernes à Lorgues (n. 37), en rouge la zone de forts épandages de céramiques communes (Cliché : M. Pasqualini)

Fig. 5 – Exemple de redondance de forme, ici les résultats de prospection à l’emplacement supposé de l’atelier du château de Berne à Lorgues (Cliché : M. Pasqualini)

Fig. 6 – Indice faible mais indéniable de l’existence du four de potier du ruisseau du Pellegrin à Bormes (n. 8). Il s’agit ici d’une paroi du laboratoire partiellement visible dans un chemin (Cliché : P. Excoffon)

Fig. 7 – Raté de cuisson d’une fournée de tegulae et imbrices découvert sur le site du Grand-Loou à Roquebrune (Fouille G. Congès & J.P. Brun/CAV) (Cliché P. Excoffon)
3. 3. Interprétation de la carte en fonction des productions
11Sur la carte de répartition par nature de production, on constate plusieurs tendances déjà pressenties par certains chercheurs (fig. 9). Notons qu’il s’agit essentiellement des productions les plus remarquables pour chaque atelier5.
12Les bassins de production pour les céramiques communes sont bien visibles, en particulier la vallée de l’Argens (Lorgues, Villecroze, Le Val, Fox-Amphoux : n. 37, n. 79, n. 78, n. 31) et dans les environs immédiats de Fréjus (Quartier Saint-Lambert/Valescure). Cet état de fait semble perdurer depuis le tout début du Ier s. jusqu’au IIIe s. ap. J.-C. Plus tardivement, à partir du IIIe siècle, des ateliers paraissent se développer à l’intérieur et en dehors de ce bassin, produisant des céramiques de nature différente (La Martre, Le Thoronet, Taradeau : n. 38, n. 75, n. 76). On constate également que la plus forte période d’activité prend place entre le milieu du Ier s. ap. J.-C. et la fin du IIe s. ap. J.-C. : 84 % des ateliers remontent à cette époque. C’est un phénomène similaire que l’on observe à Fréjus et dans l’ensemble de la Provence (Brun, Congès 1996, p. 243).
13Pour la production d’amphores, on relève une répartition majoritaire des ateliers sur la côte, en particulier à l’est de Toulon, à Sanary (n. 68 et 69), ou dans l’arrière-pays immédiat, aux Renaudes à Solliès-Pont (n. 73) ou au Collet Long à la Crau (n. 25) et bien entendu à Fréjus6. Notons que, outre les amphores, ces ateliers produisent généralement aussi de la vaisselle. En ce qui concerne les productions d’amphores liées à des villae, elles ont été répertoriées essentiellement dans les établissements situés en bord de mer, à l’image de celles de Pardigon 2 à la Croix-Valmer (n. 27) ou de Portissol à Sanary (n. 69), exportant sans doute directement leur production par voie maritime. Dans le centre du département, il semble que la fabrication d’amphores concerne plus généralement des petits modules, notamment au Hameau d’Amphoux à Fox-Amphoux (n. 31) ou à Lorgues (n. 37).

Fig. 8 – Le four de tuilier à double chambre de la villa des Toulons à Rians (Fouille J.-P. Brun/G. Congès)

Fig. 9 – Carte de répartition des ateliers « confirmés » avec leur type de production principale. (P. Excoffon, fond de carte D. Ollivier)
14Enfin, les officines de tuiliers sont rares sur la côte, alors qu’elles sont très répandues à l’intérieur des terres. Cette répartition est à l’inverse de celle des marques sur tuiles, présentes essentiellement le long de la côte (Fédière 1981 ; Brun et al. 1984). Pour la majeure partie d’entre-elles une origine fréjusienne est à envisager et le transport de ces tuiles par cabotage le long des côtes est un fait aujourd’hui bien établi, au regard des nombreuses épaves recensées sur les côtes varoises7 (Bérato et al. 1986 b ; Joncheray 1987 et 2004a et b).
15Pour l’intérieur des terres, le coût du transport par voie terrestre paraît avoir considérablement freiné la diffusion de ce mobilier. Une multitude d’officines de tuiliers, avec des durées d’existence parfois éphémères, se développe à partir de la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C. dans l’arrière pays. Ces officines peuvent avoir directement appartenu à une grande villa, comme celles de muscapéu à Tourves (n. 77) ou des Toulons à Rians (n. 57). Il peut s’agir aussi d’ateliers de production plus ou moins importants, liés à l’approvisionnement d’une agglomération. C’est sans doute à cette deuxième catégorie que peuvent être rattachés les ateliers de la Gorguette 4 à Sanary (n. 68) ou du Carry à Pignans (n. 42).
16Il convient de reconnaître que la présente étude ne fournit qu’un état provisoire d’avancement des recherches et que des ateliers importants sont encore à découvrir. Ainsi, les grands ateliers de tuiliers fréjussiens8 qui ont produit des quantités considérables de tuiles, diffusées bien au-delà du territoire de Fréjus, comme Mari, Castoris ou encore Lucius Herennius, n’ont toujours pas été localisés. Ce fait montre combien il convient de relativiser les données actuelles.
Bibliographie
Références bibliographiques par département
Var
Acovitsioti-Hameau, Hameau 1991 ; Ambard 1955 ; Archéologie de la côte des Maures 1988 ; Bérato 2002 ; 2003b ; Bérato, Saliceti, Theveny 1986 ; Bérato et al. 1989 ; Bérato et al. 1990 a ; Bérato, Dugas, Pasqualini 1988 ; Bérato, Dugas, 1988 ; Bonifay, Pasqualini 1978 ; Borréani 1991 ; Borréani 1993 ; Bottin, Bonnaud 1909 ; Boyer 1966 ; Boyer 1981 ; Boyer 1996 ; Brachet et al. 1998 ; Brachet et al. 1999 ; Brun et al. 1988 ; Brun 1994 ; Brun, Borréani 1999 ; Coudert, Pasqualini 1982 ; Delattre, Ribot, Théveny 1993 ; Durand 1983 ; Forma 1932 ; Gallia Informations 1956 ; 1960 ; 1962 ; 1967 ; 1969 ; 1971 ; 1973 ; 1975 ; 1977 ; 1979 ; 1981 ; 1986 ; 1987-1988 ; 1990 ; Galliano, Pasqualini, Reynier 1980 ; Gérard 1967 ; Gravier 1948-1949 ; Gruel, Leblancs 1981 ; Jacob ; Laflotte 1926 ; Laubenheimer 1985 ; Laubenheimer 1989 ; Layet, Blanc 1961 ; Le Ny 1988 ; Michel, Petrucci 2000 ; Pasqualini 1985 ; Pasqualini 1993 ; Pasqualini 2003 ; Ricq-de-Bouard et al. 1993 ; Saglietto 1952-1953 ; Sénéquier 1991 ; Théveny 1978.
Fréjus
Ardisson et al. 2004 ; Aubenas 1881 ; Béraud 1995 ; Béraud, Gébara, Dumont 1996 ; Béraud, Gébara, Dumont 2001 ; Brentchaloff 1980 ; Dumont 1994 ; Février 1962 ; Forma 1932 ; Gébara, Béraud 1996 ; Gébara 1982 ; 1984 ; 1994 ; 1995 ; Michel 1991 ; Rivet et al. 2000.
Bouches-du-Rhône
En l’absence de vérifications sur le terrain, la bibliographie n’est pas exhaustive et se limite aux références essentielles pour ce département.
Bertucchi 1982 ; Bertucchi 1992 ; Conche 1998 ; 1999 ; 2001 ; De Luca et al. 1998 ; Gallia Informations 1986 ; Gateau 1996 ; Gateau, Gazenbeek 1999 ; Laubenheimer 1985 ; Laubenheimer et al. 1984 ; Marty 2003 ; Mocci, Nin 2006 ; Nin, Pasqualini, Pesty 2003 ; Rothé, Tréziny 2005 ; Tchernia, Villa 1977.
Alpes Maritimes
Arnaud 1995 ; Arnaud 2003 ; Arnaud, Gazenbeek 1997 ; Chavane et al. 1996 ; Compan 1980 ; Fixot 1990 ; Forma 1931 ; Fulconis 1990 ; Laubenheimer 1985 ; 1989 ; Gallice 1995 ; Pellegrino 2003c ; Rivet 1986 ; Vindry 1973.
Annexe

Tab. 1 – Inventaire des fours et indices de fours dans les Alpes-Maritimes


Tab. 2 – Inventaire des fours et indices de fours dans les Bouches-du-Rhône







Tab. 3 – Inventaire des fours et indices de fours dans le Var
Notes de bas de page
1 Le groupe de travail était constitué de Nuria Nin pour les Bouches-du-Rhône, Emmanuel Pellegrino pour les Alpes-Maritimes et Pierre Excoffon pour le Var.
2 Je remercie Emmanuel Pellegrino qui m’a permis d’accéder à cette base, ainsi que Laurence Lautier qui m’a fait part de ses découvertes en prospection. Ils m’ont permis d’enrichir considérablement nos données concernant les fours pour ce département.
3 Renseignement M. Pasqualini.
4 Je remercie Marc Borréani, Jean-Marie Michel et Michel Pasqualini qui ont bien voulu reprendre avec moi l’essentiel de ces données.
5 Les données restent très lacunaires car le nombre de fours fouillés reste très faible, environ 22 %. Ce chiffre ne dépasse pas les 15 % si l’on ne prend pas en compte les fouilles effectuées dans la seule ville de Fréjus.
6 Le port de Fréjus devait jouer un rôle essentiel dans l’exportation du vin produit dans son arrière pays. L’absence de fours produisant des amphores dans un vaste périmètre autour de Fréjus s’explique ainsi : le vin devait y être amené en outres depuis ces domaines et mis en amphores avant embarquement sur les navires. Sur ce phénomène voir Brun 2003, p. 100-106.
7 Sur la question du commerce des matériaux en terre cuite par voie maritime, voir Rico 1995.
8 Les analyses physico-chimiques, l’aire de diffusion et l’existence d’amphores fréjusiennes de type Dressel 2-4 estampillées Mari, sont autant d’éléments en faveur de cette thèse.
Auteur
Archéologue, Service Archéologique de la ville de Fréjus/Doctorant Université de Provence
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