L’identification de Lagaria et ses problèmes
p. 55-66
Texte intégral
1Le problème de l’identification de Lagaria n’est pas nouveau. Il a été étudié par plusieurs générations de chercheurs sans qu’aucune localisation n’emporte la conviction de la communauté scientifique. On rappellera brièvement les principales opinions exprimées depuis les débuts de l’enquête qui remontent au temps de Saint-Non1.
2Parmi les textes mentionnant Lagaria celui de STRABON a servi de support aux hypothèses les plus variées: VI. 263 = 1, 14, Μετά δε Θούριους Λαγαρία φρούριον, Έπειοΰ και Φωκέων κτίσμα... Ειθ’’Ηράκλεια πόλις μικρόν ΰπέρ της θαλάττης, και ποταμοί δύο πλωτοί’Άκιρις καί Σΐρις, έφ’ού πόλις ήν ομώνυμος Τρωική.
3La plupart des savants se sont déclarés favorables à l’hypothèse occidentale qui placerait Lagaria au sud-ouest du fleuve Sinni. Toutefois cette communauté d’opinions ne va pas plus loin.
4Swinburne épousait la thèse de Saint-Non, situant Lagaria au voisinage de Rocca Imperiale2 ; il était suivi par une pléiade de savants3. F. Lenormant, puis E. Ciaceri, G. Giannelli la cherchaient près de Trebisacce4. Le site de Francavii-la Marittima, plus proche de Sybaris, avait été proposé dès les temps de F Cirelli, théorie reprise par G. Gallo er 1Γ 55.. Plus prudent, T. J. Dun-babin se refusait à indiquer un site précis et proposait de rechercher Lagaria entre Sybaris et Siris, au voisinage de la côte6. Quant à L. Quilici7, il situait Lagaria sur le Monte Coppolo, à 890 m d’altitude, au-dessus et à l’ouest de Rocca Imperiale.
5Aux partisans de l’hypothèse occidentale se sont opposés ceux qui localisent Lagaria au nord-est du fleuve Sinni. Ce fut d’abord Jean Bérard, suivi par L. Lacroix8. Jean Bérard a rappelé qu’un passage du Pseudo-Aristote situait Lagaria ἐγγύς Μεταποντίου; soulignant en outre le fait que Strabon, dans sa description de la Siritide, inversait l’ordre des fleuves Siris et Aciris, il en déduisait qu’il fallait chercher Lagaria entre Mé-taponte et l’Agri.
6Bref les sites candidats à cette identification sont presque aussi nombreux que les chercheurs.
7Cette forêt d’hypothèses gêne le regard et, pour tenter d’éclairer le débat, on écartera celles qui localisent Lagaria trop loin, puis celles qui la placent trop près de Sybaris.
8La lecture que Jean Bérard fait du texte de Strabon donne un poids excessif à l’inversion des fleuves Siris et Aciris. Cette apparente erreur de Strabon est justifiée en réalité par le souci de brièveté de l’auteur qui, dans la même phrase, a pu ainsi relater le passé de la cité troyenne proche du Sinni. Ce procédé de rédaction peut être observé ailleurs dans la Géographie de Strabon, par exemple dans sa description des côtes campaniennes où, après avoir conduit le lecteur de Cumes à Capri par Dicearchia, Naples, Herculanum et Surrentum, il revient en arrière à Prochida et Pithécuse pour expliquer les phénomènes sismiques qui affectent toutes les côtes, de Cumes à la Sicile et évoquer le mythe de Typhon9. En réalité celui qu’on appelle le Géographe a l’option intellectuelle d’un historien10 ; il peut lui arriver de subordonner l’ordre géographique à l’intérêt du récit. Dans l’ensemble cependant sa description des zones côtières, qui est le fruit d’un travail de compilation, de juxtapositions de portulans, est par là même assez précise, même si la notion de géographie historique lui échappe et s’il lui arrive en conséquence de citer des habitats disparus11. Quant au texte du Pseudo-Aristote, qui place Lagaria près de Métaponte12, il est très vague et dépourvu d’indications de distance. Or, après la disparition de Sybaris en 510, toute la région située au nord-est du Crathis s’est trouvée dans l’orbite de Métaponte jusqu’à la fondation d’Héraclée; c’est alors que les outils d’Epeios mentionnés par Justin (XX, 2, 1) ont pu être transportés dans le temple d’Athéna de Métaponte.
9Ces considérations invitent à renoncer à l’option orientale qui placerait Lagaria à l’est du Sinni. Parmi les hypothèses occidentales on a cité celle de L. Quilici qui, dans le cadre d’une prospection systématique de la Siritide, a pu étudier le site fortifié qui occupe le sommet du Monte Coppolo au sud du Sinni13. Cette candidature doit être, à mon avis, rejetée car elle éloigne excessivement Lagaria des principaux repères mentionnés par Strabon qui sont deux sites côtiers; la proximité du rivage est confirmée par les légendes rapportées par le Pseudo-Aristote qui évoquent l’impossibilité pour Epeios de remettre à la voile; c’est pourquoi l’Athéna à laquelle il dédia ses célèbres outils aurait reçu l’épiclèse d’Eilenia14. Or le Monte Coppolo appartient à l’arrière-pays montagneux de Siris, se trouvant à 12/15 km à vol d’oiseau de la mer, c’est-à-dire à plus de deux heures de marche. En outre la prospection sur le site montre qu’il s’agit à l’évidence d’un poste militaire doué d’une importante fortification, et non d’une agglomération: toute trace de maisons, de poterie d’usage quotidien fait défaut.
10A quand remonte ce Φρούριον militaire? Au temps des assauts lucaniens contre Thourioi15 ? Au moment du transfert du siège fédéral de la ligue italiote à Héraclée et de la prise de Thourioi par les Bruttiens16 ? Ou encore au temps des campagnes d’Alexandre le Molosse17 ?
11En réalité les temps qui précèdent la domination romaine voient des guerres continuelles opposer Grecs et non Grecs et l’Italie du sud se couvre de fortifications comparables à celle de Monte Coppolo ou de la voisine Serra Maiori18. Il est toutefois difficile de déterminer si ces ouvrages militaires sont des avant-postes grecs ou si, au contraire, ils ont été construits par les Lucaniens maîtrisant désormais les techniques de la poliorcétique.
12Toute proche de Sybaris, la zone de Franca-villa Marittima, proposée par certains partisans de l’hypothèse occidentale, doit être également rejetée. Et pourtant, depuis la découverte et l’exploration de la Motta, bien des données militent en faveur de ce site dont les flancs sont occupés par un habitat (viiie-vie S. av. J. -C.), et dont le sommet porte un important sanctuaire d’Athéna, la déesse protectrice d’Epeios19. Cependant le site antique n’est pas sur l’itinéraire qui mène de Sybaris à Siris-Heraclea, mais bien à l’écart, à près de 10 km du rivage, et il commande l’étranglement de la vallée du Raganello où passe le chemin de montagne qui conduit vers le nord, dans l’arrière-pays. En réalité la Motta fait partie d’une couronne d’établissements qui dominent la plaine de Sybaris; certains d’entre eux, occupés depuis le début de l’Âge du Fer, et parfois même du Bronze récent, ont reçu, au lendemain de la fondation de Sybaris, un sanctuaire extra-urbain de la cité20. Peu d’entre eux ont encore fait l’objet de recherches systématiques; c’est pourquoi l’importance relative de Francavilla Marittima, site pour lequel la documentation est très abondante, risque d’être actuellement surévaluée.
13Ces considération négatives, qui autorisent à rejeter les localisations trop lointaines (Métapon-tin, Monte Coppolo), ou trop proche de Sybaris (Francavilla Marittima), nous ramènent aux hypothèses situant Lagaria entre le Raganello et le Sinni.
14Le champ des possibilités se réduit encore si l’on rappelle que le site de Broglio près de Trebisacce ne paraît pas identifiable à Lagaria, car c’est un important établissement de l’Âge du Bronze qui paraît abandonné au début de l’Âge du Fer21. Parallèlement ou peut exclure la région de Rocca Imperiale car aucune trouvaille de matériel antique ne permet d’illustrer l’hypothèse qu’ont soutenue tour à tour Saint-Non, Swinburne, puis J. Perret. On est ainsi conduit vers les zones côtières intermédiaires entre Trebisacce et Rocca Imperiale.
15Or c’est là, et précisément à mi-chemin entre Sybaris et Siris, que le territoire de la commune d’Amendolara, entre les torrents Straface et Ferro, livre en abondance du mobilier archéologique22 correspondant à une présence humaine stable sur une longue période.
16On a recueilli en plusieurs zones des objets provenant de tombes de l’Âge du Bronze récent et final, ce qui laisse supposer une certaines dispersion de petits noyaux d’habitat.
17Par la suite, à l’Âge du Fer, des traces d’établissement peuvent être décelées en plusieurs points de la colline qui porte le Rione Vecchio d’AmendoIara et qui descend par paliers vers le torrent Straface. La plupart des tombes correspondantes étaient groupées vers le sud, dans la zone d’Agliastroso, de l’autre côté d’un ravin profond, mais quelques-unes ont été découvertes également plus à l’est dans les zones de S. Sebastiano et S. Antonio. Les indications chronologiques orientent toutes vers le viiie s. av. J. -C.
18Il faut attendre le début de la phase coloniale dans cette région, c’est-à-dire les dernières années du VIIIe siècle, pour voir les habitants se regrouper sur un site voisin, la colline de S. Nicola, un kilomètre plus à l’est. A cette nouvelle agglomération correspond une nécropole divisée en deux zones par un ravin étroit (Zones Paladino et Mangosa).
19La destruction presque totale de la colline de S. Nicola n’a pas permis de retrouver les traces des maisons du VIIe s. av. J. -C. ; on doit imaginer des structures pauvres, prolongeant les techniques de l’Âge du Fer, sans doute des cabanes au toit de branchages et chaumes soutenu par des poteaux comparables aux constructions contemporaines de la Motta de Francavilla Marittima23. Par la suite les murs des maisons comportent un soubassement, ou assise de réglage, en pierres taillées et assemblées de manière à former des parements réguliers (technique A). Cette phase de construction, dont on n’a retrouvé que peu de traces, n’a pu être datée avec précision; on ne dispose que d’un terminus ante quem fourni par la date des structures de type B. Les habitations de type Β sont souvent de grande taille; certaines dépassent une vingtaine de mètres de longueur: la technique de construction est comparable à la précédente, mais les parements des murs sont moins rectilignes car les pierres, prises dans les fleuves voisins, sont à peine taillées vers l’extérieur; comme pour la phase précédente l’élévation était en brique crue. On a pu remarquer, malgré la destruction systématique du site, que la colline de S. Nicola a été couverte de maisons de type B, construites toutes ensemble et obéissant à une certaine organisation de l’espace, au moins pour la partie la plus élevée: on y trouve une rue aménagée entre des maisons à distance constante l’une de l’autre: bref on peut parler d’un habitat semi-régulier24.
20À quand remonte la construction de cette petite agglomération de type urbain? La réponse a été la même dans les deux sondages qui ont pu être menés en deux secteurs différents: le début de l’occupation des maisons nouvelles (type B) correspond à l’arrivée des coupes ioniennes de type B. 2, absentes jusqu’alors; à côté de ces céramiques nouvelles on a recueilli dans ces grandes maisons une quantité considérable de pesons de terre cuite, dont chaque série indique la place d’un métier à tisser. Ainsi le passage de la phase A à la phase B s’accompagne d’un changement radical: un habitat naît d’un seul jet, obéissant à un modèle de construction uniforme; en même temps la vie quotidienne est transformée par le développement du tissage, l’introduction d’une forme de vases nouvelle qui devient immédiatement très commune. Ajoutons que des fermes isolées s’installent alors au long du torrent Ferro25. Seul un événement important intéressant la région peut rendre compte d’une transformation aussi complète, que l’on peut situer vers le début du Corinthien Récent (580-570).
21Or cette fourchette chronologique, 580-570, est celle qui correspond, d’après les dernières analyses, à la disparition de Siris, écrasée par les cités achéennes voisines. Les circonstances de la chute de Siris ont fait l’objet de nombreuses études aboutissant à des conclusions sensiblement différentes; l’écart chronologique le plus grand est celui qui sépare la date proposée par G. Pugliese Carratelli, vers 54026, de celle que retient M. Guarducci, vers 600, en se fondant sur une strate d’incendie du Castello del Barone de Policoro27. Par la suite M. Lombardo, réexaminant les données archéologiques, a constaté que les traces d’incendie de la colline de Policoro étaient très limitées et n’autorisaient pas à établir une relation avec la chute de la cité ionienne; il reprenait l’étude de la tradition concernant le mariage d’Agaristé, fille du tyran de Sicyone, Clisthène28, et proposait, en accord avec A. Griffith et la plupart des exégètes29, les dates de 576/ 75 ou 572/71; or, rappelons-le, le Sirite Damasos avait pris part à ce mariage-agôn, ce qui implique que Siris était encore à cette date une cité indépendante. Par ailleurs on sait que la bataille de la Sagra a suivi d’assez près la chute de Siris; or les discussions sur la date de la victoire miraculeuse des Locriens ont abouti à un consensus parmi les historiens; tout récemment l’ouvrage de M. Giangiulio30 exposait l’argumentation qui permet de placer cet événement au plus tard vers 560 av. J. -C.31
22Ces analyses autorisent à dater la chute de Siris après 576/5 et avant 560 av. J. -C. La coïncidence entre cette période et celle qui marque une transformation radicale de l’habitat de S. Nicola d’Amendolara est évidente et il me paraît licite d’établir un lien de cause à effet.
23Au lendemain de l’écrasement de Siris le modèle sybaritain dicte le renouveau de l’habitat de S. Nicola qui est organisé comme le quartier des Stombi à Sybaris. Le travail des étoffes s’y développe immédiatement, mettant ainsi en évidence les rapports (de dépendance?) qui unissent l’agglomération de S. Nicola à la cité achéenne.
24Ces liens sont illustrés en même temps par quelques modestes inscriptions en alphabet achéen, gravées sur des pesons d’argile en forme de tronc de pyramide, trouvés parmi d’autres sur le sol des maisons32. On en connaît cinq, qui sont des anthroponymes féminins au nominatif, comme le précise une note que M. Lejeune a bien voulu me communiquer: «Λυσω, un exemplaire (inv. 642); Τιμω, deux exemplaires sûrs, (inv. 640 et 646); Χιω, deux exemplaires connus, dont un à TAntiquarium d’Amendolara, (inv. 641), l’autre au Musée de Castrovillari. Ces trois anthroponymes sont indubitablement grecs. Ils appartiennent à la catégorie des Kurznamen féminins; rien ne donne à penser qu’il s’agisse d’esclaves. Si les noms de Λυσω et de Τιμω sont d’un type banal, en revanche celui de Χιω serait une référence onomastique au monde ionien». Supposera-t-on qu’à date achéenne Amendolara conservait des éléments de la population grecque de Siritide ayant gardé l’usage d’une anthroponymie ionienne? En tous cas ces documents laissent entrevoir un aspect peu connu de l’expansion grecque: des Grecs établis dans une bourgade barbare, y exerçant des activités artisanales au milieu des indigènes.
25La chute de Sybaris marque une rupture de cette vie paisible; elle se traduit dans l’habitat par une reconstruction générale, hâtive et désordonnée: ces structures peu soignées ont des murs de type C. L’agglomération se réduira rapidement dans les premières décennies du ve siècle, après lesquelles les documents font presque complètement défaut dans l’habitat comme dans la nécropole.
26Ainsi l’enquête a montré à Amendolara un habitat d’allure hellénique, où la céramique quotidienne au vie siècle est grecque, où les activités de tissage sont importantes et où Ton a trouvé quelques inscriptions achéennes; tous ces éléments font de l’agglomération de S. Nicola un petit centre de culture mixhellène. Que les poètes et les mythographes de Grande Grèce lui aient prêté une légende de fondation grecque ne surprend guère. Ses habitants, des Chônes sans doute33, peut-être d’origine épirote, avaient précédé sur la rive ionienne d’Italie les colons achéens et ioniens dont ils étaient devenus ensuite les interlocuteurs. Antériorité et continuité s’expriment dans le mythe qui met en scène un héros, lointain prédécesseur d’Is d’Hélicée ou de Myscellos de Rhypes. Pourquoi Epeios parmi tant de héros de la Geste troyenne? Peut-être le choix a-t-il été dicté par la découverte, lors de la phase intensive de constructions à S. Nicola, au VIe s. d’un dépôt d’outils métalliques comparables à celui que nous y avons ramassé sporadiquement, ou au ciseau de bronze de la zone C. R. de Francavilla Marittima, si propre à servir un génial menuisier34. L’incertitude est aussi grande lorsque l’on s’interroge sur l’époque qui a vu naître ce récit que Strabon semble avoir emprunté à Timée35, même si le moment le plus favorable paraît être l’époque où fleurit la poésie épique occidentale, celle des Nostoi de Stésichore d’Himère.
Notes de bas de page
1 R. de saint-non, Voyage pittoresque ou description du Royaume de Naples et de Sicile, III, Paris, 1786, p. 266.
2 H. Swinburne, Voyage dans les Deux-Siciles, I, Paris, 1788, p. 266.
3 Ces opinions sont citées par L. Quilici, Forma Italiae, Siris Heraclea, Rome, 1967, p. 110, n. 14.
4 F. Lenormant, La Grande Grèce, I, 1881, p. 219-220. E. Ciaceri, Storia della Magna Grecia, Milano-Roma, 1932, P. 124, 130-141.
5 F. Cirelli, Storia del Regno delle Due Sicilie, 1856, p. 94. G. Gallo, Francavi/la Marittima, dans Sc. 1879. P. 1556.
6 T.. 1. Dunbabin, The Western Greeks, Oxford, 1948, p. 35, 37, 158.
7 L. Quilici, op. cit., p. 92-111, (n. 38).
8 J. Bérard, Appunti e Lagaria, dans Stor. Cal. Luc. VI, 1936, p. 114; ID., Colonisation grecque en Italie méridionale et en Sicile, 2e éd. 1956, p. 335. L. Lacroix, La légende de Philoctète en Italie méridionale, dans Belge de Phil, et d’Hist., XLIII, 1965, p. 1621.
9 Strab., V, 4, 710.
10 Introduction par G. Aujac et F. Lasserre Tome I de la Géographie Strabon, éd. Guillaume Budé 1969. Conférence inédite de F. Lasserre à l’Université de Lille le 24/3/ 1982.
11 La description des zones internes est très imprécise; Strabon relate κοινώς ce qu’il a entendu dire (VI, 6, 3).
12 De Mir. Ausc., 108.
13 Cf. note 7.
14 J. BÉRARD, La colonisation, cit. p. 335.
15 DIOD., XIV, 101-02 (390 avJ. C.).
16 DIOD., XVI, 15, (356/5 av. J. C.).
17 JUSTIN, XII, 2; Liv. VIII, 24.
18 L. QUILICI, cit., n. 34, p. 45.
19 La bibliographie très abondante de cet important site archéologique exploré par P. Zancani est réunie dans le volume de la B. T. C. G. I. s. v. Francavilla Marittima. Voir les volumes des AMSMG entre 1970 et 1984.
20 J. de la Genière, C’è un modello Amendolara? dans p. 335-354, pl. XXIII.
21 Fouille dirigée par R. PERONI; du Centre Jean Bérard, - VIII, sulla protostoria della Siba- 1982.
22 BTCGI III, Pisa Roma 1984, s. v. Amendolara, bilan et carte des sites archéologiques d’AmendoIara.
23 D. Mertens, H. Schläger, dans AMSMG 1980-1982, p. 143-171.
24 J. de la Genière, A. nickels, S. Nicola di Amendolara, dans Sc., 1975, p. 483-498.
25 Plusieurs fragments de coupes ioniennes ont été recueillis sporadiquement à proximité du torrent Ferro.
26 G. Pugliese Carratelli, dans Atti Taranto, 1968, Naples 1969. p. 53.
27 Rend. Acc. Lincei, 1978, P. 373-388.
28 M. Lombardo, tradizione su Amyris la conquista achea di Siri, dans Pass., CXCIX 1981, p. 193-218.
29 A. Griffith, 1982, p. 83-84. Bilan de la discussion in G. L. Huxley. arcaica nella storiografia greca, dans Atti Naples 1981, p. 27-43, et notamment p. 36. En dernier lieu, L. Moscati Castelnuovo. Siris. Tradizione storiografica greca e momenti della storia di una della Magna Grecia, Bruxelles 1989. p. 100-116.
30 M. Giangiulio, su Crotone arcaica, Pise 1989. p. 249, n. 121.
31 J. de La Genière, Un ex-voto locrese dans ASNSP. 1986. p. 395-409, pl. IV. V.
32 642: Haut. = 7, 9 cm. Larg. = 4, 8; Ep. = 3, 2. Poids = 115 gr.
N. 641 : Haut. = 7, 1. Larg. = 4, 7; Ep. = 3, 3. Poids = 87 gr.
646: Haut. = 7, 8. Larg. = 4, 7; Ep. = 2, 1. Poids = 78 gr.
640: Haut. = 7, 4. Larg. = 4, 2; Ep. = 3, 4. Poids = 87 gr.
33 J. Berard, colonisation, cit., p. 434.
34 P. Zancani, leggenda di Epeio, dans AMSMG, 1974-76, p. 93-106, p. 101, fig. 21.
35 Str., Géographie, texte établi et traduit par F. Lasserre, éd. G. Budé, note à p. 226.
Auteur
Université de Lille III
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Recherches sur les cultes grecs et l’Occident, 2
Ettore Lepore, Jean-Pierre Vernant, Françoise Frontisi-Ducroux et al.
1984
Nouvelle contribution à l’étude de la société et de la colonisation eubéennes
Centre Jean Bérard (dir.)
1982
La céramique grecque ou de tradition grecque au VIIIe siècle en Italie centrale et méridionale
Centre Jean Bérard (dir.)
1982
Ricerche sulla protostoria della Sibaritide, 1
Pier Giovanni Guzzo, Renato Peroni, Giovanna Bergonzi et al.
1982
Ricerche sulla protostoria della Sibaritide, 2
Giovanna Bergonzi, Vittoria Buffa, Andrea Cardarelli et al.
1982
Il tempio di Afrodite di Akrai
Recherches sur les cultes grecs et l'Occident, 3
Luigi Bernabò Brea
1986