13ème Lettre
p. 106-114
Texte intégral
1Toulouse le 3 mai 1788
2Monseigneur,
3il me semble que Votre Grandeur doit être impatiente de savoir ce que je dois lui rapporter sur le compte du serviteur Benoît-Joseph Labre1 [fig. 14]. Il ne me sera pas difficile de vous dire bien des choses qui le regardent. M.r Rovira Bonnet, prêtre du diocèse de Perpignan, préfet des cathécumènes et curé de St Sauveur à Rome2 étoit plus à portée que personne de nous instruire. Il connaissoit ce pauvre évangélique depuis longtems, et c’est presque à sa porte, c’est près de l’église de sa parroisse qu’il s’est trouvé mal3, c’est à côté de sa maison qu’il est enterré. Ce fut à sa sollicitation que je fis, il y a trois ans, dans votre diocèse, le procès verbal sur le fait extraordinaire et peut-être miraculeux, qui assura la guérison de Mademoiselle d’Anglars Duclaux4 parroisse d’Ayvigues. Dès mon arrivée je convins avec ce respectable prêtre que nous tiendrions ensemble une conférence chez lui trois fois la semaine pour me mettre au fait sur diverses matières. Nous fixâmes le jour et l’heure, nous remplîmes nos conventions, et Benoît-Joseph ne fut point oublié.
4M.r Rovira Bonnet nous confirma mot pour mot tout ce qu’on nous avoit apris ; la petite brochure5 que nous reçûmes il y a cinq ans, dès le commencement des nouvelles qu’on nous donna de Paris, sur les circonstances surprenantes qui suivirent à Rome la mort du mendiant qui vivoit inconnu et que Dieu se plaisoit à faire connoître. Il me conduisit chez Mr Cajetan Palma6, prête des pieux ouvriers, postulateur de la cause. Ce religieux me permit d’examiner les1 pièces du procès ; il me fit présent du travail qu’a fait Mr Alegiani pour proposer a la Sacrée congrégation des rits, s’il y a lieu de procéder à la béatification et cannonisation [sic] du serviteur de Dieu Benoît-Joseph Labre. Cet ouvrage est in-folio de 579 pages7. L’information superdubio2 de l’héroïsme de cet homme simple m’a paru juste3. Le sommaire fait, dans le plus grand détail et avec les plus grandes précautions, la preuve de ce qu’on a dit dans la première pièce. Les témoins admis à Boulogne sont au nombre de treize. Ceux de l’abbaye de Sept-fons au nombre de 9. 91 personnes ont déposé à Rome et 17 à Lorette. Ce qui fait 130 témoignages autentiques en faveur de ses vertus. Le détail des miracles fournit 168 numéros. Il est même des articles qui en renferment plusieurs. On compte jusques à 124 instances et 50 réitérations faites par des archevêques, évêques, chapitres qui demandent la béatification de ce pauvre évangélique que la renommée ou des faits leur on[t] fait connaître.
5On promet une édition françoise de l’information. Elle devra faire plaisir aux personnes pieuses. J’espère de m’en procurer quelque exemplaire et d’en faire passer un à Votre Grandeur. Pour vous en donner une idée j’en ai fait transcrire mot pour mot la préface :
6L’éditeur aux François :
7« Les biens de l’Église doivent etre communs entre les fidelles, et puisque Dieu dans l’enceinte de notre ville, qui est le centre de l’unité, a voulu donner un François en spectacle à tout l’univers, il est bien juste que Rome fasse passer jusques dans le sein de la France le récit de ce qu’elle a vu et entendu, soit pour répondre aux desseins de Dieu, qui fait éclater sa miséricorde sur nous, soit pour payer un tribut de reconnaissance à la nation, de qui nous vient celui dont nous possédons depuis peu les glorieuses dépouilles. La sagesse humaine n’en auroit pas fait son héros ; elle auroit au contraire méprisé sa simplicité, son détachement, sa mendicité ; mais Dieu qui se soucie fort peu de la politique humaine et qui se rit de ses desseins ne craint point ses raisonnemens et ses sarcasmes, et sans avoir besoin d’intrigue et de sophisme, nous donna les preuves les plus complètes qu’il est admirable dans ses saints ».
8Si nous étions tentés de croire que la doctrine de Jésus-Christ n’étoit bonne que pour les premiers siècles, que l’œil clairvoyant de vos philosophes a vu d’une manière4 plus assurée et que leur science doit la faire évanouir, nous dirions que la parole de Dieu se vérifie dans le serviteur de Dieu et que nous pouvons annoncer aujourd’hui avec autant d’assurance5 et plus de preuves qu’autrefois, que si les sages et les savans sont incapables de connoître les mystères de Dieu et de pratiquer les vertus chrétiennes, les ignorans et les petits peuvent être participans de ses secrets et pénétrés de son esprit. Je ne vous donne que la simple information etc. Je fais passer en marges toutes les citations des témoins en invitant toute la terre à vérifier le sommaire. Je ne me permets pas de changer une pensée, préférant une traduction littéralle à des changemens qui pourraient rendre la version moins fidelle.
9Benoît-Joseph Labre n’avoit que sa vertu qui déposât en sa faveur. Il étoit ignoré ; aujourd’hui des milliers des [sic] témoins attestent l’effet précieux de son pouvoir auprès du Tout-puissant, et des chrétiens de toutes les nations viennent honorer son tombeau et faire retentir dans le sein de nos murs ces paroles qu’ils vont répéter ensuite jusqu’aux extrémités de la terre. « Suscitans a terra inopem et de stercore erigens pauperem, ut collocet eum cum pincipibus, cum princibus populi sui »8.
10Nous n’hésitâmes pas, M[onsei]g[neu]r, de nous mêler au peuple fidelle qui venoit implorer l’assistance du serviteur de Dieu. Nous voulûmes mêmes [sic] voir la maison du boucher9 chez lequel il avait rendu sa belle âme. Cet hôte fortuné mit un double intérêt à nous instruire sur tout ce qui pouvoit nous intéresser, car il est pénitent d’un de mes confrères. Il nous introduisit dans la chambre10 dans laquelle il avait assisté généreusement le serviteur de Dieu. Elle nous parut joliment tapissée et nous vîmes dans le coin, où était autrefois le lit, une balustrade élevée, couverte d’un dais. Elle renferme une grande armoire vitrée et grillée, dans laquelle sont le lit et les vêtemens consacrés par la mort d’un homme qui n’avoit pas eu même en propre pendant sa vie une pierre pour reposer sa tête. La première pièce de tapisserie
11 Si tratta piuttosto di tele, di cui solo due sono state rintracciate, su mia indicazione, nella soffitta della casa un tempo abitata dallo Zaccarelli, dove erano rimaste abbandonate. Una delle tele rappresenta il Labre raccolto morente sui gradini della Chiesa. Il portone, che è pure rappresentato, corrisponde a quello attualmente appartenente a un edificio al n. 3 di via dei Serpenti. Si nota sulla sinistra una sorta di banco di vendita, caratteristico delle macellerie. Nell’altra tela, molto rovinata, Benedetto Labre è sul letto morente nella stanza che corrisponde all’attuale cappella. Si intravedono quattro figure, di cui probabilmente due femminili.
représente le bon Zaccarelli qui donne par aumône à Benoît-Joseph des souliers pour faire son voyage de Lorette ; la seconde Benoît-Joseph en extase dans l’église de Ste Marie-des-Monts ; la troisième Benoît-Joseph tombé en défaillance sur les marches de cette même église, relevé par le fils de Zaccarelli et un autre jeune homme, invité par Zaccarelli lui-même à venir dans sa maison. Je vis dans la quatrième les soins de la famille pour soulager Jésus-Christ dans la personne de Benoît-Joseph Labre. Ce pauvre boucher n’avoit point apris la politesse françoise ; mais il avoit la charité d’un bon chrétien et Dieu l’eut bientôt récompensé.12Rome ne manque pas de personnes édifiantes qui viennent s’y cacher et je ne sais pas si c’est pour faire un contraste qu’on y supporte tant d’assassinats et d’hypocrisie11. Les étrangers qui ont de la religion ne voient pas ces sortes de choses : les indévots en imaginent. On commet sans doute bien des crimes dans une ville qui est l’apport de toutes les nations, mais le mal ne doit pas être mis sur le compte des citoyens. Il y a peut-être en Italie moins de momerie6 et de perfidie qu’en France. Les confréries12 des pénitens de nos pays méridionaux ne sont pas certainement sur le ton de celles de Rome. Plusieurs de celles-ci conspirent tellement contre le blasphème qu’elles ne négligent rien pour le diminuer ou le réparer. Les confrères7 se jettent, s’il le faut, aux pieds des blasphémateurs pour les faire rentrer dans leur devoir. Leur zèle les porte à faire afficher sur toutes les portes des auberges d’Italie plusieurs placards qui renferment un sage avertissement que je traduise mot pour mot. Mes très chers frères, abstenez-vous du blasphème ; rappeliez-vous :
- que vous êtes faits pour louer Dieu et que Dieu est très offensé par une parole de blasphème
- que Dieu vous voit et que vous n’oseriez pas dire à un homme puissant ce que vous dites devant Dieu
- puisqu’il est vrai qu’on doit être jugé sur les paroles inutiles, à plus forte raison sur le blasphème etc. Ils se prêtent à toute sorte de bonnes œuvres et je ne sais pourquoi on pourroit condamner leurs motifs.
13Entrant dans une auberge d’Italie j’aperçus un homme d’environ 50 ans qui colloit un de ces placards. Je lui demandai de quelle part il mettoit ces avertissemens. Il crut que je le désaprouvois, il me répondit fort brusquement qu’il étoit fort étonné de ma question. Je me retirai ; quelques momens après je fis le tour de la salle. Je rencontrai la même personne sous d’autres habits. Je vis par son maintien que c’étoit quelqu’un d’une condition honnête. Je m’aprochai de lui, et je lui témoignai la peine que j’avois de n’avoir pas eu une bonne réponse de sa part et le désir que j’avois de savoir par quelle autorité il avoit soin de donner ces avertissemens. J’ajoutai que l’affiche m’édifioit beaucoup, que j’allois traverser toute l’Italie, et que je serois bien aise d’en répandre plusieurs exemplaires. Il me dit qu’il avoit répondu selon ma demande. Je le laissai à son humeur. Il vint un moment après me faire des excuses ; il revint encore, me porta des confitures et une bonne quantité d’images. Il me pria de les recevoir de sa part en signe du pardon que je lui accordois. Il renouvella plusieurs fois le regret qu’il avoit de m’avoir désobligé, et craignant que je ne l’eusse pas pardonné il conjura mes compagnons d’intercéder pour lui. Une vertu simulée ne va pas jusques là.
14Quelques-uns de ces Messieurs portent dans leurs poches une espèce d’écritoire, dont la boîte renferme de la pâte et le tuyau un pinceau propre à l’étendre, afin de mettre ces affiches partout où il en manque.
15Les Philippins13 et plusieurs autres prêtres réguliers entretiennent dans la plus haute piété un grand nombre de gens de tous les états. Il ne manque pas de corps qui suppléent à ce que les Jésuites pouvoient faire. Dans toute l’Italie ils ont laissé beaucoup moins de vuide qu’en France. Après ce que j’ai vu et ce que j’ai entendu de la part des personnes qui ne sont pas plus que moi partisans des macérations, je ne peux m’empêcher de dire que les oratoires qu’on tient dans différentes villes sont composés de gens qui servent Dieu tout de bon. Si on n’a pas le courage de les imiter il me semble qu’il faut avoir assez de prudence et de religion pour ne pas les condamner sans les entendre et les connoître. Leurs pratiques ont été recommandées par des saints dont la morale est certainement bien douce et les moyens qu’ils prennent sont certainement bien sages.
16Les oratoires sont spacieux ; ils sont garnis tout le tour des bancs avec un dossier. Ceux qui sont dans le milieu sont à une très grande distance. C’est là que se rendent pendant la nuit des hommes qui viennent passer un tems considérable à différens exercices de piété. On commence l’assemblée par un discours sur la mortification ou quelque exemple qui puisse y engâger. Après un certain tems on baisse des rideaux très épais qui ne laissent pas pénétrer la lumière même en plein jour, on éteint les cierges et, tandis qu’un prêtre chante la Passion, chacun use selon son zèle d’une discipline qu’il a reçue dès le commencement. Ils continuent jusqu’à ce qu’on chante le Salve Regina. Pour lors, chacun se met en état de paroître décemment. On allume les cierges et les personnes les plus opposées au genre de mortification qu’on vient d’éprouver, ne peuvent s’empêcher de dire que ces pénitens y vont de bon cœur, qu’ils frémissoient en entendant avec quelle sainte cruauté ils se maltraitoient, qu’il n’y a que la religion qui puisse inspirer un tel traitement.
17Ce ne sont pas les seules pratiques de dévotion qu’on peut remarquer en Italie. On prie très fréquemment pour les morts ; il est des villes dans lesquelles il y a jusques à douze églises ouvertes à la fois à une heure de nuit, dans lesquelles on chante tous les jours l’office des morts et ces églises sont toutes pleines de monde. Dans les auberges, dans les bateaux de passage on voit des troncs pour les morts. Au lieu d’une litre qui ceigne une église et qui annonce quel a été le seigneur haut justicier d’une parroisse, on voit des écussons en dehors de l’église avec ces mots ; priez pour l’âme du deffunt N, ou : vos suffrages pour l’âme de N. On ne les regarde plus comme des hauts et puissans seigneurs, mais comme des chrétiens qui ont peut-être besoin de la prière du pauvre, pour payer les dettes qu’ils ont contractées à l’égard de la majesté divine.
18Pour ce coup, Monseigneur, voilà bien des choses édifiantes. J’ai l’honneur d’être avec un très profond respect etc.
Notes de bas de page
1 Benedetto Giuseppe Labre, nato ad Amettes, Pas de Calais, nel 1748, entrò nel monastero cistercense di Sept-Fons della diocesi di Autun come novizio, ne uscì per malattia, o forse per diversa vocazione, il 2 luglio 1770, andò pellegrino per varie città d’Italia, visitando in estrema mortificazione, penitenza e povertà i più importanti santuari. Nel 1777 si stabilì definitivamente a Roma, dove morì tra la venerazione generale nel 1783. Subito fu iniziata la causa di beatificazione, che si concluse però soltanto nel 1860. La canonizzazione seguì nel 1881. Cfr. G. Marconi, Ragguaglio del servo di Dio Renedetto Giuseppe Labre, Roma 1783 ; G. Alma, Vita del venerabile servo di Dio Benedetto Giuseppe Labre, Roma 1788. Questa biografia era in realtà opera di A. M. Coltraro, e con il suo nome fu riedita a Roma nel 1807 ; F. M. J. Desnoyers, Le bienheureux Benoît-Joseph Labre, Lille 1857-1862 ; CH. Grobleau, Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin mendiant, Marseille 1926 ; A. La Gorge, Un pauvre qui trouva la joie, Paris 1933 ; F. Gaquère, Le saint pauvre de Jésus-Christ, Benoît-Joseph Labre, Avignon 1936, 1954 ; A. Dhôtel, Saint Benoît-Joseph Labre, Paris 1957 ; Dom P. Doyère, Saint Benoît-Joseph Labre, ermite, pèlerin, 1748-1783, Paris 1964. Un’ampia bibliografia è contenuta nello studio del Gaquère, pp. 422-429.
2 Francisais Rovira Bonnet (1724-1802), parroco di S. Salvatore ai Monti, chiesa che era congiunta all’ospizio dei Catecumeni voluto da Urbano VIII. Cfr. Armellini, op. cit.
3 Benedetto Giuseppe Labre si abbatté morente sui gradini della scalinata della chiesa di S. Maria dei Monti (oggi Madonna dei Monti), il mercoledì santo, 16 aprile 1783. I fenerali furono celebrati in questa stessa chiesa la domenica di Pasqua, alla presenza di un’enorme folla. Il corpo del santo fu sepolto sotto l’altare del transetto della stessa chiesa. Cfr. Il Cracas, Diario ordinario di Roma, 2 aprile 1783.
4 Marie d’Anglars du Clau, Le Clau si trova nel Périgord. Il fatto miracoloso è citato da Gaquère, op. cit., p. 335.
5 Ristretto della vita e morte del Servo di Dio Benedetto Labre, descritto da Gio. Battista Alegiani dedicato all’E.mo e R.mo signor Cardinale Gio. Archinto, prefetto della Congregazione de’Sacri Riti e ponente della medesima causa, Roma 1783.
6 Gaetano Palma della Congregazione dei padri pii operai (preti secolari viventi in comunità con lo scopo di spiegare la dottrina cristiana), rettore del convento e della chiesa della Madonna dei Monti. Il Palma fu il primo a promuovere il processo per la beatificazione di Benedetto Giuseppe Labre, ad appena un mese dalla sua morte. L’avvocato Giambattista Alegiani fu nominato avvocato della causa, mentre Luigi Alegiani assunse le funzioni di procuratore. L’apertura del processo di informazione risale al 13 maggio 1783.
7 Cfr. Sacra Rituum Congregationes E.mo et R.mo Domino Cardinali Archinto ponente et ejusdem Sac. Congregationis proefecto Romana seu Bolonien. Beatificationis et Canonizationis Servi Dei Benedicti-Josephi Labre. Positio super dubio an sit signanda Commissio Introductionis Causae in casu, et ad effectum, de quo agitur, 46 + 533 pp., Romae 1787.
8 Sal. 112, 7.
9 Francesco Zaccarelli, che esercitava la professione di macellaio nei pressi della chiesa di S. Maria ai Monti, e la cui casa, sita al n. 2 di via dei Serpenti, oggi è abitata dalle Volontarie del movimento Pro Sanctitate.
10 Ora la stanza dove morì il Labre è trasformata in cappella in cui sono conservate alcune reliquie del santo.
11 Cfr. V. E. Giuntella, Roma nel Settecento, Bologna 1971, pp. 140-141.
12 Cfr. L. Huetter, Le confraternite romane, Roma s.d.
13 Per notizie sui Filippini a Roma nel Settecento cfr. Gasbarri, op. cit.
Notes de fin
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