La céramique attique du IVe siècle en Étrurie
p. 105-110
Texte intégral
1L’importation de vases attiques en Étrurie au IVe s. av. J.-C. apparaît, en fonction de nos connaissances actuelles, comme un phénomène quantitativement tout à fait mineur :
pour la céramique à figures rouges, la trentaine de vases ou de tessons répertoriés à ce jour1 représente un chiffre évidemment dérisoire en regard des quantités considérables de céramique grecque figurée importée en Étrurie au cours des siècles précédents.
parallèlement, la quantité de céramique à vernis noir paraît également très faible : à titre d’exemple, la somme de J.-P. Morel ne comporte que deux exemplaires trouvés dans cette région qui pourraient avoir été produits en Grèce2.
les amphores grecques y semblent absentes, ou n’ont pas encore été identifiées comme telles3.
2Il était cependant intéressant, dans le cadre de ce colloque, de tenter de dresser un bilan des découvertes publiées, aussi bien pour inscrire pleinement cette région, avec ses lacunes et les interrogations qu’elle soulève, dans le tableau d’ensemble des courants commerciaux qui intéressent la Méditerranée au IVe s. av. J.-C., que pour essayer de repérer la présence de signes qui indiqueraient, au-delà de transports d’objets fortuits, la persistance de contacts, sans doute plus culturels qu’économiques, entre la Grèce et l’Étrurie – ou du moins certaines de ses métropoles.
3Pourtant, même à procéder à une enquête longue et systématique, les résultats de cette recherche seraient condamnés à demeurer fragiles, pour tout un ensemble de raisons qu’il convient de rappeler en préambule :
raisons historiques, en termes d’histoire de la recherche : beaucoup de mobilier est aujourd’hui hors contexte, parfois même sans provenance ; peu de stratifications d’habitats nous sont connues ; peu de contextes archéologiques sont bien documentés avant le dernier quart du siècle.
raisons scientifiques : si le partage est, la plupart du temps, aisé à faire entre figures rouges attiques et étrusques, il est beaucoup plus délicat, dans certains cas, de différencier la céramique à vernis noir d’importation attique de la céramique produite localement : l’usage même du terme de “pré-campanienne”, dans ses différentes acceptions, témoigne de ces incertitudes.
raisons méthodologiques, enfin, parce que, s’il est effectivement intéressant de faire porter l’attention sur une période assurément trop négligée en Étrurie, ce choix risque de nous empêcher d’inscrire ces phénomènes dans le moment historique et dans le cadre géographique plus large qui sont les leurs.
4L’étude bibliographique fournit un tableau riche en discontinuités et en ruptures, qui interdit a priori toute tentative d’extrapoler les données d’un site à l’ensemble régional, en raison des très fortes spécificités culturelles (y compris en termes de faciès céramologique) dont témoigne chacune des grandes cités étrusques. La rareté de la documentation, et ses lacunes, invitent à renoncer au moins provisoirement, à un discours fondé sur les goûts de la clientèle locale – pour des décors ou des formes déterminés- et à chercher plutôt à mieux comprendre, au moins dans un premier temps, les voies de pénétration de ce type d’objets en Étrurie, en tentant d’interpréter les contrastes mis en évidence au cours de cette première étape de la recherche.
5La documentation peut être examinée en fonction de trois itinéraires possibles (fig. 1)4 :
un itinéraire terrestre en direction de l’Étrurie septentrionale, à partir de la plaine du Pô.
un itinéraire fluvial, le long de la vallée du Tibre, vers le pays falisque et l’Étrurie interne.
un itinéraire maritime, le long des côtes de l’Étrurie.
1. Itinéraire terrestre
6La richesse du mobilier de la nécropole de Spina (Berti/Guzzo 1993) et les liens bien établis, encore au IVe s., entre l’Étrurie septentrionale et la plaine du Pô, invitaient à examiner l’hypothèse d’un transport de vases attiques par l’un des deux principaux itinéraires transapennins, dont l’un débouchait au niveau de Fiesole, l’autre à Arezzo.
7Le matériel trouvé dans ces deux sites tend cependant à infirmer cette hypothèse. A proximité, seule Volterra a livré deux vases du milieu du IVe s., un cratère en cloche à représentation dionysiaque, attribué au Peintre de Toya, et un cratérisque godronné à vernis noir (Beazley 1963, 1448 ; Morel 1981, 268) ; la rareté de ces attestations est d’autant plus remarquable que ce site a fait l’objet de recherches stratigraphiques publiées, et que son vernis noir a été étudié de manière exhaustive (Montagna Pasquinucci 1972). Quelques indications pourraient cependant enrichir ce maigre dossier : non loin de Volterra, la nécropole de s. Martino ai Colli a livré une coupe à représentation dionysiaque du début du IVe s. (Cianferoni 1984, 46) et A. Maggiani a récemment signalé un lot de matériel à vernis noir attique compris entre la fin du VIe et le milieu du IVe s. provenant peut-être de Volterra (Maggiani 1990, 45) ; mais cette notice est douteuse, et il est possible – sinon probable – que ces vases soient parvenus sur le site par d’autres voies5. L’absence de circulation d’objets de ce type par voie terrestre paraît confirmée par la nature même du mobilier : ainsi les vases du Groupe du “Fat Boy”, si fréquents dans la plaine du Pô, ne sont-ils pas sûrement attestés en Étrurie.
2. Itinéraire fluvial
8Ce second itinéraire paraît mieux documenté, en tout cas pour la céramique à figures rouges : à l’embouchure du Tibre, Ostie est en effet le seul port de la partie centrale de la péninsule, avec Populonia, où la céramique attique du IVe s. soit bien attestée, avec un groupe de six vases datés dans le courant du second quart du IVe s. (Beazley 1963, 1432 ; Meiggs 1960, 21 et 471 ; Adembri 1996, qui en recense huit fragments) : trois cratères, dont deux attribués au Peintre du Thyrse noir, figurant des scènes dionysiaques ou de symposium, deux lékanis et une coupe ; la céramique à vernis noir du site n’a pas fait l’objet d’une étude spécifique, mais comporte un grand cratère en cloche, probablement assez tardif, peut-être de production grecque (Roma Medio Repubblicana, 343).
9En remontant le fleuve, le trafic des vases attiques semble avoir évité Rome : pour la figure rouge, on y signale seulement une modeste peliké du début du IVe s. (Ibid., 21-8), tandis que la monographie de J.-P. Morel, pour la céramique du Forum et du Palatin, ne comporte qu’un seul exemplaire de vase à vernis noir peut-être attique, un guttus de la première moitié ou du milieu de ce siècle trouvé dans la nécropole de l’Esquilin (Morel 1965, 217) ; la publication de P. Bernardini, consacrée au matériel du Tibre conservé au Museo Nazionale Romano, n’en recense aucun (Bernardini 1986). Le but principal de cet itinéraire fluvial – itinéraire d’objets, mais sans doute aussi parcours d’artisans – paraît avoir été la métropole des Falisques, Faléries.
10La documentation, encore très peu publiée, n’y est pourtant pas abondante : deux cratères du premier quart du IVe s., l’un en cloche, attribué au Peintre de Londres F64, l’autre en calice (Beazley 1963, 1420 ; Adembri 1990, 273, n. 14 ; De Lucia Brolli 1991, 56), et deux fragments datés du tout début de ce siècle, dans le dépôt votif du grand sanctuaire de Vignale (Cornelia 1986, 130). La céramique à vernis noir y semble absente, peut-être en raison de la production précoce, sur place, de produits concurrents et directement inspirés de modèles attiques : la publication des réserves du musée du site ne comporte aucun exemplaire attique postérieur à la fin du Ve s. (Schippa 1980) ; le musée de Malibu conserve cependant un lot d’objets de provenance falisque où figureraient, entre autres, des coupes attiques à vernis noir du IVe s. (Frel 1985).
11Si ces vases complets laissent supposer la présence d’un matériel fragmentaire encore inédit, nous avons le témoignage de contacts permanents, dans la première moitié du IVe s., entre céramographes attiques et falisques : autour de 380, les premières productions falisques, probablement réalisées par des artisans grecs, reproduisent fidèlement des modèles attiques contemporains. L’étude stylistique approfondie réalisée récemment par B. Adembri6 a montré que si la production, dans son ensemble, tend à se dégager progressivement, d’abord dans la décoration secondaire, puis dans les scènes principales, de l’influence attique, elle suit cependant de très près l’évolution de celle-ci dans le courant de la première moitié du IVe s. : les premiers produits imitent ceux du Peintre d’Iéna, mais on trouve plus tard des signes manifestes de l’influence des Peintres d’Erbach, de Télos, d’Oinomaos et, autour du milieu du IVe s., du Peintre du Louvre G508 et du Peintre d’Uppsala ; ce n’est qu’après 340 que les principaux ateliers, falisque et cérétain, se dégageront complètement de cette influence. Enfin, certains des thèmes favoris de ces peintres – apothéose d’Héraklès, cycle de la Chimère – seront souvent repris par les céramographes falisques (Adembri 1988, 10).
12Deux sites, dont la documentation demeure très lacunaire, pourraient s’inscrire dans le prolongement de cet itinéraire : Orvieto, avec un plat à poisson à vernis noir, daté vers 360 (Schippa 1990, 21), et surtout Chiusi, lieu de découverte des fragments de l’atelier du Peintre de Méléagre présentés par F. Curti dans le cadre de ce colloque, ainsi que d’un cratère en cloche du Peintre de Toya, du milieu du IVe s. (Beazley 1971, 490 (Peintre de Méléagre) ; Beazley 1963, 1148 ; Addenda2, 379 (Peintre de Toya)). Comme pour Faléries, il paraît significatif que ce site ait connu, vers cette même époque, la naissance d’un important atelier de céramique à figures rouges directement inspiré de modèles attiques plus anciens, et notamment des productions du cercle du Peintre d’Iéna (Harari 1980).
3. Itinéraire maritime
13Au nord d’Ostie, les grandes cités d’Étrurie maritimes, et leurs ports, présentent une documentation étonnement pauvre : à Pyrgi et Cerveteri, à Gravisca et Tarquinia, à Regisvilla et Vulci, les importations attiques paraissent se tarir presque complètement à la fin du Ve s. La documentation ne présente quelque consistance que pour Vulci : les inventaires de J. D. Beazley y signalent trois vases précoces, appartenant vraisemblablement au même lot : il s’agit de trois coupes du Peintre d’Iéna ou de son cercle ; le site aurait également livré, mais cette information est plus douteuse, une oenochoé du Groupe du “Fat Boy” (Beazley 1963, 1484, 1512, 1513, 1518). Il est possible, en outre, qu’un lécythe de la collection Castellani conservé au musée de la Villa Giulia (Eros et ménades, daté vers 365) provienne d’Étrurie méridionale7.
14Ce bilan plus que maigre contraste avec l’importance de ces sites, grands importateurs de céramique attique au Ve s. encore, surtout dans la mesure où certains d’entre eux ont fait l’objet d’études approfondies : c’est le cas du mobilier de Pyrgi (Colonna 1970) et, surtout, de la céramique à vernis noir de Gravisca (Valentini 1993) ; pour l’emporion tarquinien, le réexamen complet du mobilier, portant sur plusieurs milliers de tessons, infirme les premières analyses, qui concluaient à la présence de vernis noir attique du IVe s. (Colonna di Paolo/Colonna 1978, 336) et V. Valentini met en évidence le tarissement complet des importations à la fin du Ve s. : le vernis noir attique paraît y avoir été totalement remplacé, dès le début du IVe s., par des productions locales ou régionales. Par contraste, la documentation de Populonia prend dans ce cadre un relief particulier : moins peut-être pour la dizaine de vases ou tessons à figures rouges qu’y signalait M. Martelli (Beazley 1963, 1415 ; Addenda2, 375, 1464, 1694 ; Martelli 1981, 419-420) – le matériel de ce site a fait depuis l’objet d’un réexamen complet, qui n’a pas permis d’augmenter ce nombre de manière significative – que par la présence d’un courant d’importations de vases à vernis noir apparemment régulier jusqu’au troisième quart du IVe s. (Romualdi 1992). Les figures rouges couvrent toute la période de production, d’abord avec quatre cratères en cloche du cercle du Peintre de Méléagre, du Peintre du Thyrse noir, du “Retorted Painter”, puis avec des vases plus modestes, dont trois pélikés du Groupe G (troisième quart du IVe s.), une lékanis du Groupe de la lékanis Rodin et une coupe du Groupe YZ. Le reste du matériel confirme la permanence de liens avec le monde grec, aussi bien avec des vases à décor superposé – deux lécythes aryballisques du Style de Kertch, datables dans la première moitié du IVe s. (Maggiani 1990, 48) qu’avec un large éventail de céramiques à vernis noir, essentiellement des coupes et des canthares, dont certains sont datables de la seconde moitié du IVe s ; en revanche, on ne signale pas à Populonia d’amphores grecques postérieures à l’extrême fin du Ve s. Non loin de là, les fouilles de Roselle ont livré un cratère à figures rouges attique du premier quart du IVe s. signalé par P. Bocci qui souligne le parallélisme entre les attestations de Populonia et celles de Roselle (Bocci 1981).
15La relative abondance de cette documentation, en regard de celle des sites d’Étrurie méridionale côtière, pose un problème que l’on peut tenter de résoudre de différentes manières :
soit en l’interprétant comme une simple lacune de la documentation, ce qui paraît cependant difficile à admettre en raison du niveau de publication satisfaisant de certains de ces sites.
soit en supposant la présence, sur place, de produits concurrents : ce qui est possible, et même prouvé, pour le vernis noir de Pyrgi ou de Gravisca, où les productions locales couvrent la totalité des besoins – mais ne l’est pas pour la figure rouge, puisque le seul grand centre actif dans la première moitié du IVe s., celui de Faléries, a très peu exporté ses productions, et que les ateliers locaux, ceux de Vulci ou de l’Étrurie interne, paraissent avoir produit un petit nombre d’objets (Adembri 1985, 1988, 1990 ; Gilotta 1985, 1988). S’il existait bien une concurrence de fait entre importations et productions locales, le marché des grandes métropoles était suffisamment vaste, et suffisamment ouvert – en tout cas lorsqu’elles n’étaient pas elles-mêmes un important centre de production, comme Faléries – pour permettre la présence contemporaine de ces deux produits, comme ce fut le cas, par exemple, à Populonia, où les céramiques à vernis noir locale et importée se partagèrent le marché durant une bonne partie du IVe s.
16La rareté extrême de ces productions le long de la côte étrusque, qui aurait dû leur être particulièrement ouverte8, ne paraît donc s’expliquer – en tout cas dans le courant de la première moitié du siècle – ni par une lacune fortuite de la documentation, ni par la présence de produits concurrents. Elle invite à supposer que les navires qui avaient fait escale à Ostie, évitant de poursuivre le long de la côte tyrrhénienne, profitaient des vents et des courants de sud-est pour gagner l’emporion d’Aléria, puis Populonia – éventuellement en faisant escale à l’île d’Elbe, qui a livré quelques tessons attiques du début du IVe s. (Elba 1980, 13) : l’itinéraire du Pseudo-Skylax évalue à une journée et demie la durée de cette traversée vers la Corse (Jehasse 1973, 13). Le mobilier de la nécropole d’Aléria (Ibidem) comporte en effet une quantité importante de céramique attique, à figures rouges et à vernis noir, qui disparaît brutalement vers 340, date à laquelle son marché est entièrement occupé par les productions étrusques, figurées ou non. Dans les deux périodes distinguées par les fouilleurs, entre 400 et 375, d’une part, entre 375 et 340, de l’autre, le phénomène saillant – comme à Populonia – est le pourcentage croissant des vases à vernis noir, au détriment des figures rouges. Les formes sont assez diversifiées, aussi bien en figures rouges (cratère, péliké, lécythe, épichysis), qu’en vernis noir (oenochoé, cratère, cratérisque, coupe, patère, skyphos...).
17La documentation sur laquelle nous pouvons actuellement nous fonder invite donc à distinguer deux types de sites, sur lesquels le mécanisme de l’offre et de la demande paraît avoir joué de manière radicalement différente.
18Les escales jalonnant le parcours maritime entre la Campanie et la Ligurie, en direction de la Gaule méridionale et de l’Espagne, ne sont que les étapes nécessaires d’un commerce organisé sur une plus large échelle, qui n’intéresse pas directement l’Étrurie. Les salines d’Ostie, les produits agricoles de l’arrière-pays d’Aléria, les métaux de Populonia présentaient un intérêt évident pour les navigateurs, et expliquent la régularité des importations de céramique attique (le plus souvent documentées par des vases de qualité moyenne ou basse) sur ces sites, pendant une bonne partie du IVe s. ; l’absence d’amphores grecques indique, en revanche, que l’essentiel du fret des navires demeurait dans les cales. Du fait de leur position, ces sites ont évidemment pu jouer également un rôle de redistribution, Ostie vers le pays falisque et l’Étrurie interne, Populonia en direction de l’Étrurie septentrionale. Leur marché se partage entre produits d’origine différente, locale ou d’importation, jusqu’au troisième quart du IVe s.9.
19Dans l’intérieur des terres, certaines métropoles, par tradition, et en fonction des goûts de leur classe dirigeante, ont continué, surtout dans le premier quart du IVe s., à importer une céramique à figures rouges de bon niveau, qu’il était devenu difficile de se procurer (Martelli 1979, 1989 ; Rendeli 1989 ; Stopponi 1990, 97) : Faléries, Chiusi (et peut-être Vulci) paraissent ainsi avoir maintenu, plus longtemps que d’autres cités, ce lien culturel avec la Grèce. Sur ces sites, où une forte demande d’images existait, les difficultés d’approvisionnement vont susciter la naissance d’un produit de substitution presque exclusivement diffusé au niveau local, comme le montre la distribution des premiers vases à figures rouges de Faléries, de Chiusi ou de Vulci. Leur diffusion sur une échelle régionale plus vaste ne se fera que dans un second temps, avec les ateliers falisque, cérétain et, de manière plus limitée, volterran : peu après le milieu du siècle, ces fabriques vont prendre une position de monopole presque absolu, aussi bien dans les sites de l’intérieur que dans les ports longtemps demeurés plus ouverts au jeu complexe du marché et de la concurrence.
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Notes de bas de page
1 Comptage réalisé sur Beazley 1963, Beazley 1971 et Addenda2, d’une part, et sur les vases publiés signalés ici en note, de l’autre, en considérant Ostie, mais sans prendre en compte – non plus que pour la céramique à vernis noir – le cas d’Aléria qui constitue, comme nous le verrons, une exception significative dans ce cadre culturel et régional.
2 Encore l’un de ces deux vases vient-il de Rome : Morel 1981, 268 et 421.
3 Voir par exemple les contributions rassemblées dans Empereur 1986, Bats 1990, ou la synthèse sur les amphores hellénistiques de J.-Y. Empereur et A. Hesnard (Empereur/Hesnard 1987). A titre de comparaison, le pourcentage d’amphores grecques du dépôt de l’Asklépiéion à Emporion, dans le deuxième quart du IVe s., est de près de 40%. (E. Sanmartí Grego dans Castanyer et alii 1995, 46).
4 Sur ces itinéraires, cf. Cristofani 1985, notamment 44-47.
5 On verra plus loin, par contraste, la richesse des attestations offertes par le site de Populonia, qui n’est distant de Volterra que d’une soixantaine de kilomètres.
6 Cet aspect de la thèse encore inédite de B. Adembri 1987 est développé dans Adembri 1988 ; voir aussi Adembri 1985 et Adembri 1990. L’influence du répertoire morphologique et décoratif de la Grèce est également sensible dans les productions falisques à décor surpeint : voir, en dernier lieu, Michetti 1993.
7 Mingazzini 1971, 115-119. Cette possibilité existe également, comme le soulignait justement F. Villard au cours de la discussion, pour les quelques vases à figures rouges attiques du IVe s. de la collection Campana conservés au Musée du Louvre.
8 Cette diffusion presque exclusivement côtière est notamment caractéristique, en Etrurie, de la céramique campanienne A.
9 Plus au nord, le site de Pise, délibérément exclu de cette étude, a pu constituer une étape ultérieure dans ce trafic maritime, comme tendraient à l’indiquer les découvertes faites récemment sur ce site, signalées par A. Pontrandolfo, dans le cadre de ce colloque, au cours de la discussion.
Auteur
CNRS/Ecole Française de Rome, Palais Farnèse, Piazza Farnèse 67, 00186 Rome.
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2007
Euboica
L'Eubea e la presenza euboica in Calcidica e in Occidente
Bruno D'Agostino et Michel Bats (dir.)
1998
La vannerie dans l'Antiquité romaine
Les ateliers de vanniers et les vanneries de Pompéi, Herculanum et Oplontis
Magali Cullin-Mingaud
2010
Le ravitaillement en blé de Rome et des centres urbains des début de la République jusqu'au Haut Empire
Centre Jean Bérard (dir.)
1994
Sanctuaires et sources
Les sources documentaires et leurs limites dans la description des lieux de culte
Olivier de Cazanove et John Scheid (dir.)
2003
Héra. Images, espaces, cultes
Actes du Colloque International du Centre de Recherches Archéologiques de l’Université de Lille III et de l’Association P.R.A.C. Lille, 29-30 novembre 1993
Juliette de La Genière (dir.)
1997
Colloque « Velia et les Phocéens en Occident ». La céramique exposée
Ginette Di Vita Évrard (dir.)
1971