Traduire la science
Hier et aujourd’hui
Ce volume s'articule autour de la problématique suivante : pourquoi traduire, pour qui, comment ? Le besoin de traduction naît de la difficulté à comprendre le texte dans sa langue originelle; pour autant, faut-il connaître la langue et/ou la science pour traduire ? Les auteurs contribuant à cet ouvrage s'interrogent sur la méthode à suivre pour traduire une langue technique avec le plus de justesse possible et éviter les écueils linguistiques et épistémologiques. Les recherches menées aboutis...
Éditeur : Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
Lieu d’édition : Pessac
Publication sur OpenEdition Books : 14 novembre 2019
ISBN numérique : 978-2-85892-495-0
DOI : 10.4000/books.msha.8706
Collection : Épistémologie | 2
Année d’édition : 2008
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85892-352-6
Nombre de pages : 234
Pascal Duris et Joëlle Ducos
IntroductionPhilippe Selosse
Traduire la nomenclature botanique néo-latine de la Renaissance : la linguistique au secours de l’histoire des sciencesViolaine Giacomotto-Charra
Entre traduction et vulgarisation : l’astronomie en français au xvie siècleJean-François Baillon
Retraduire la science. Le cas de l’Optique de Newton, de Pierre Poste (1720) à Jean-Paul Marat (1787)Pascal Duris
Traduire Linné en français à la fin du xviiie sièclePatrice Bret
Les promenades littéraires de Madame PicardetLa traduction comme pratique sociale de la science au xviiie siècle
Isabelle Poulin
Peut-on raconter la science ?Réflexions sur la traduction controversée d’un écrivain lépidoptériste : Vladimir Nabokov
Documents
Violaine Giacomotto-Charra
Le traducteur à l’œuvre : le De principiis de Gemma Frisius et sa traduction par Claude de BoissièreCe volume s'articule autour de la problématique suivante : pourquoi traduire, pour qui, comment ? Le besoin de traduction naît de la difficulté à comprendre le texte dans sa langue originelle; pour autant, faut-il connaître la langue et/ou la science pour traduire ? Les auteurs contribuant à cet ouvrage s'interrogent sur la méthode à suivre pour traduire une langue technique avec le plus de justesse possible et éviter les écueils linguistiques et épistémologiques. Les recherches menées aboutissent à la conclusion que la traduction de textes scientifiques est une entreprise intellectuelle complexe, qui nécessite une profonde réflexion sur le monde scientifique.
Les contributions réunies dans cet ouvrage ont été présentées à l'occasion d'une journée d'études ; elles s'appuient sur l'histoire des sciences et des idées, la linguistique, la philosophie et la littérature, et analysent le travail de traduction à différentes époques et dans divers champs scientifiques tels que l'astronomie, la botanique, la physique et la chimie. En étudiant les problèmes liés à la traduction des travaux de Gemma Frisius, Isaac Newton, Cari von Linné ou Cari Wilhelm Scheele, et en suivant l'histoire de traducteurs tels que Nicole Oresme, Claude de Boissière ou Pierre Coste, nous comprenons mieux les pièges de la traduction scientifique. Des femmes, telles que Emilie du Châtelet ou Madame Picardet, ont également traduit des ouvrages de science. Leur apport à la diffusion des nouveaux savoirs scientifiques est majeur et fait d'elles d'authentiques femmes de science : ici, traduire la science, c'est faire de la science.
Université Bordeaux 1. Laboratoire Épistémé (EA 2971)
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