1 « Quoique j’avais beaucoup lu et entendu au sujet du commerce, de la richesse et de la magnificence de cette ville, elles ont beaucoup surpassé mon attente… Le théâtre… est de loin le plus magnifique en France. A Bordeaux, ils le [le traité de commerce de 1786] trouvent une mesure sage qui bénéficie également aux deux pays », Young Arthur, Travels in France, London, George Bell & Sons, 1889 ed., pp. 67, 69, 26 août 1787.
2 Jullian Camille, Histoire de Bordeaux, 2 vols., Bordeaux, 1899, II, 541.
3 « Les Français s’exercent à nous procurer des intelligences. Dans aucune région de l’Espagne, on ne nous a mieux, je dirais si bien, reçu », Wellington (Duke of), Despatches, 13 vols, 1834-1839 (ci-après WD), X1, 303, 305, Wellington à Lord Bathurst, 21 novembre 1813.
4 Lynch Jean-Baptiste, Correspondance relative aux événements qui ont eu lieu à Bordeaux dans le mois de mars 1814, Bordeaux, 1814, p. 13.
5 Ibid., p. 30, 41
6 Voir Wellington (Duke of), Supplementary Despatches and Memoranda, 15 vols 1858-1872, (ci-après WSD) VIII, 609, Wellington à Angoulême, 29 march 1814.
7 « Contre leur consentement ».
8 « Aucun engagement quelconque de la part de ce pays », Webster Charles, The Foreign Policy of Castlereagh 1812-1815, London, George Bell & Sons, 1925, p. 488-490 ; WSD, VIII, 519-520, Bathurst à Wellington, 18 January 1814.
9 « Le jeu Bourbon », Ibid., 528, Liverpoool à Castlereagh, 19 March 1814.
10 « Je n’ai aucun doute maintenant que, si l’on jouait le jeu entier, l’on réussirait… écrirez-vous a Monsieur ? », Castlereagh (Viscount), Memoirs and Correspondence, 12 vols 1848-1853, IX, 382-3, Edward Cook à Castlereagh, 22 March 1814.
11 Mansel Philip, « Un adversaire de longue haleine : Louis XVIII et la maison de Bourbon en 1810 », dans Lentz Thierry (éd.), 1810. Le Tournant de l’Empire, Paris, Nouveau Monde Éditions, 2010, p. 173.
12 « Si la Grande-Bretagne le soutenait, je suis sûr qu’il réussirait », WD, X1, p. 303, 306, to Bathurst 21 November 1813, p. 381 memorandum from interior, 20 December 1813.
13 « Si vous ne pouvez pas faire la paix avec lui cet hiver, il faudrait l’attaquer au printemps ; et il serait à conseiller de mettre en avant un des Bourbons en ce cas », Ibid., XI, p. 436.
14 Le 6 janvier, le gouvernement refuse des passeports aux princes : Archives Blacas, Blacas à Mailhos, 6 janvier 1814.
15 Sparrow Elizabeth, Secret Service : British Agents in France 1792-1815, Woodbridge, 1999, p. 399.
16 Webster Charles, op. cit., p. 510-513, Liverpool à Castlereagh, 29, 30 December 1813 ; National Archives, Kew, FO 27/105, note par Brooklands, secrétaire privé de Lord Liverpool, d’une conversation avec le comte d’Artois, 4 January 1814.
17 « Bunbury est allé chez Lord Wellington… pour arranger l’arrivée d’un Bourbon, et pour dire à ce sujet beaucoup de choses que le Gouvernement a trop peur de mettre sur le papier à cause de Whitbread [député Whig à la Chambre des Communes] », Taylor Ernest (ed.), The Taylor Papers, 1913, p. 123, Lord Yarmouth to General Taylor, 16 January 1814.
18 De Contenson Ludovic, « Un agent royaliste en 1814 », Revue de Paris, 1er juillet 1910, p. 155, comte de La Barthe au comte de Blacas, 16 janvier 1814.
19 Larpent Francis Seymour, Private Journal, Spellmount, Staplehurst 2000, p. 384, 10 février 1814 voit Angoulême au quartier général de Wellington ; WSD, VIII, p. 589 Angoulême à Wellington, 22 février 1814.
20 WSD, VIII, 621-622, Angoulême à Duchesse d’Angoulême, 6 mars 1814.
21 De Bertier Ferdinand, Souvenirs inédits d’un conspirateur, 1990, p. 159, 383 ; cf. Archives privées de l’auteur, (ci-après AP), tableau de la Garde royale du Périgord, 11 September 1816.
22 Mansel Philip, Louis XVIII, Paris, Perrin, 2004, p. 175.
23 Ibid., p. 28.
24 De Bertier Ferdinand, op. cit., p. 177.
25 Rollac Sébastien M. J., op. cit., p. 36, 44-46.
26 Coste Laurent, « Bordeaux et la Restauration des Bourbons », Annales du Midi, CV, 1993, p. 34.
27 De Perceval Émile, Le Vicomte Lainé, Paris, Champion, 2 vols., 1926, I, 214 n, 218-219 et n.
28 Ibid., I, 231-3, notes du 20 février 1814.
29 « N’importe quelle déclaration de notre part enflammerait tellement ce pays, j’en suis convaincu, que l’incendie s’étendrait bientôt d’un bout à l’autre et mènerait sans faute à sa déchéance. Je ne puis pas comprendre la politique de ne pas frapper un homme aussi fortement que possible et à l’endroit le plus vulnérable », WSD, VIII, 637 Beresford à Wellington, 4 mars 1814.
30 « Il y a un grand parti à Bordeaux en faveur des Bourbons », WSD, XI, 558 à Beresford, 7 mars 1814.
31 « Comme nous nous avançons, les sentiments et opinions du peuple de toutes les classes sont ouvertement plus forts en faveur de leurs anciens Princes et plus violents contre Buonaparte ».
32 Rollac Sébastien M. J., op. cit., p. 29, 41.
33 Coste Laurent, art. cit., p. 37.
34 Le même geste, mais en sens inverse, que Lavallette enlevant sa cocarde blanche pour mettre une tricolore, aux portes de Grenoble le 6 mars 1815. Les deux villes représentent deux Frances.
35 Coste Laurent, art. cit., p. 39 ; Lynch Jean-Baptiste, op. cit., p. 24-25 ; Rollac Sébastien M. J., op. cit., p. 46, 48 ; Barennes Jean, « Le 12 mars à Bordeaux d’après les souvenirs de Ferrère », Revue historique de Bordeaux, 6, novembre 1914, p. 376.
36 « Toute la ville est venue à notre rencontre… le maire était très fréquemment interrompu pendant son bref discours par des cris de “A bas les aigles ! vivent les Bourbons !” Et il a terminé en enlevant de sa personne toutes les couleurs et insignes de Buonaparte et en mettant la cocarde et l’écharpe blanche ; et à l’instant tout le monde a mis des cocardes blanches et ils se sont déclarés ouvertement contre Buonaparte », WD, XI, 577, Beresford à Wellington 12 mars 1814.
37 WSD, VIII, 646, 648-649, Beresford à Wellington 13, 14 mars 1814.
38 Géraud Édmond, Un Témoin des deux restaurations : fragments de journal inédit, 1893, p. 82, 84, 13 mars 1814.
39 Defermon Jacques, Précis historique du 12 mars 1814, Bordeaux, 1814, passim.
40 Lynch Jean-Baptiste, op. cit., p. 27, 29, 32-33.
41 Géraud Édmond, op. cit., p. 81, 84, 13 mars 1814.
42 « La discipline et l’excellente conduite des troupes étonnent la ville et moi-même même », WSD, VIII, 696, Dalhousie à Wellington 25 March 1814.
43 Larpent, Journal, p. 571, 10 juillet 1814.
44 Boyer Fabrice, Martignac (1778-1832). L’itinéraire politique d’un avocat bordelais, Paris, CTHS, 2002, p. 83-84.
45 Ferrus Maurice, Feuillets bordelais, 3 vols., Bordeaux, 1933, III, 221.
46 AP, Tableau de corps désigné sous le nom de Garde royale, à pied, de Bordeaux.
47 WSD, VIII, 653, Angoulême to Wellington 16 march, 668, Dalhousie to Wellington 18 march 1814.
48 De Perceval Émile, op. cit., I, p. 233, 246 ; Lynch Jean-Baptiste, op. cit., p. 33, 38.
49 « Je suis loin d’être sûr que la majorité des commerçants et des gens respectables s’est déclarée pour la cocarde blanche » ; « le bon exemple de Bordeaux n’est pas du tout imité et à juger par leurs visages longs et amers, j’imaginerais qu’il s’étaient déjà repentis de cette démarche. On ne pourrait pas imaginer les terreurs et les alarmes sous lesquelles tremblent à présent toutes sortes de gens », WSD, VIII, 649, 668, Beresford to Wellington, 14, 19 March 1814 ; cf. Géraud Édmond, op. cit., p. 85, 13 mars 1814.
50 Géraud Édmond, op. cit., p. 88, 90-91, 98,101.
51 Ibid., p. 87-88, 13 mars 1814.
52 Barennes, op. cit., p. 376.
53 Talleyrand intime d’après sa correspondance avce la Duchesse de Courlande, 1894, p. 162, voir p. 170, lettre du 20 mars.
54 Mansel Philip, op. cit., p. 174.
55 Webster Charles, op. cit., p. 239, 243.
56 Granier Hermann (éd.), Hohenzollern Briefe aus den Freiheit Kriegen 1813-1815, Leipzig, 1913, p. 231-2 ; Kronprinz à Princesse Charlotte 6 April 1814.
57 Comte de Langeron, Mémoires sur les campagnes de 1812, 1813, 1814, Paris, Picard, 1902, p. 478.
58 Caulaincourt, Mémoires, 3 volumes, 1933, III, 91n, account of General Fabvier ; Langeron p. 478.
59 « La foule était déjà si énorme, et les acclamations si grandes, qu’il était difficile de s’avancer ; mais avant que les monarques n’aient atteint la Porte Saint-Martin, il y avait une impossibilité morale, pour ceux sur les Boulevards, de s’avancer. Tout Paris semblait assemblé et concentré dans un seul endroit. Un esprit, un élan, dirigeait évidemment tous leurs gestes. Ils s’assemblaient en de telles masses autour de l’Empereur et du Roi que malgré toute leur gracieuse familiarité pleine de condescendance, donnant la main de tous côtés, c’était impossible d’essayer de satisfaire la populace ; ils étaient bel et bien dévorés aux cris de “Vive l’empereur Alexandre !”, “Vivent les rois libérateurs !”, “Vive le roi de Prusse !”. L’air n’était pas non plus rempli de ces seuls cris ; car avec des acclamations plus fortes, si c’était possible, ils étaient entremêlés de cris de “Vive le roi !”, “Vive Louis XVIII !”, “Vivent les Bourbons !”, “À bas le tyran !”. La cocarde blanche paraissait très universellement, beaucoup des gardes nationaux que j’ai vus, en portaient. L’applaudissement de la multitude était secondé par une manifestation semblable de toutes les maisons le long de la ligne jusqu’aux Champs-Élysées, et l’agitation des mouchoirs, comme des belles mains qui les agitaient, semblait continuelle. Bref, my lord, pour avoir l’idée d’une telle manifestation de sentiment électrique comme celle qu’a montrée Paris, il faut en avoir été témoin », Castlereagh (Viscount), Correspondance Despatches and other papers, 12 vols, 1848-1853, IX, p. 419-420, Charles Stewart to Castlereagh 1 April 1814 ; cf. Caulaincourt, III 88, 102 n Caulaincourt to Napoleon 31 March 1814 ; ibid., 90n-91n account by General Fabvier.
60 AP, « Tableau de corps désigné sous le nom de Garde royale a pied, de Bordeaux ; tableau des volontaires royaux à cheval de Bordeaux ». Le brassard de Bordeaux pourrait être inspiré par la « suédoise » adoptée à Stockholm en 1772 par Gustave III, ami du futur Louis XVIII, comme signe de ralliement royaliste au moment de son coup d’État. Le brassard blanc reparaît aussi à Gand, pendant les Cent-Jours.
61 Géraud Édmond, op. cit., p. 152-157.
62 Ibid., p. 166-9, 1 April 1815.
63 Moulard Jacques (abbé), Le Comte Camille de Tournon, Paris, Champion, 3 vols., 1927-1932, III, p. 51, 54.
64 De Bertier Ferdinand, op. cit., p. 319-320.
65 Mansel Philip, The Court of France 1814-1830, Ph. D thesis London 1978, p. 287, 298.
66 Jullian Camille, Histoire de Bordeaux, 2 vols, 1899, II, p. 78.
67 Moniteur, p. 1385, 4 octobre 1820.
68 Moniteur, p. 1389, 15 octobre 1820.