II. - La sociabilité formelle
p. 162-169
Texte intégral
A - le tissu associatif
1On recense en tout et pour tout cinq associations à Eyrans : un syndicat de chasse, une association d'anciens élèves, un club de football, un comité des l'êtes et une association d'anciens combattants.
1) Le syndicat communal de chasse d'Eyrans
2Née officiellement à l'automne 1961, à l'initiative de quelques propriétaires, cette association compte environ 80 adhérents résidant principalement dans la commune. Depuis sa création, le syndicat de chasse n'a eu que trois présidents, tous trois viticulteurs, les adhérents appartenant eux-mêmes majoritairement au monde viticole ou étant liés à des familles de propriétaires.
3Le lien étroit unissant les propriétaires de la commune à l'association de chasse ne s'explique pas uniquement par l'emprise d'une tradition rurale. Il est de règle que tous les propriétaires de la commune soient convoqués lors de chaque assemblée générale annuelle, car, comme le dit le président du syndicat de chasse :
"C'est sur leurs terres qu'on chasse... alors ce que l'on décide, ça les regarde".
4Lors de l'assemblée générale de 1977, le projet de création d'une ACCA (Association Communale de Chasse Agréée) fut rejeté. Le fait que l'association de chasse soit l'une des seules parmi les associations environnantes à avoir conservé un statut de syndicat de chasse est un objet de fierté pour son président qui y voit une chance donnée aux propriétaires de garder la totale maîtrise de leurs terres.
2) L'Amicale d'Eyrans
5Cette association, qui a pour vocation d'animer la fête locale, ne semble véritablement active que depuis 1969. En l'absence de toute archive à son sujet, nous avons dû faire appel à la mémoire des habitants de la commune. Si l'on en croit certains témoignages, cette association serait en réalité beaucoup plus ancienne, mais elle aurait tout simplement connu des phases successives de "sommeil".
6Quoi qu'il en soit, le rôle qu'une telle association peut jouer dans la vie communale est important. Un village sans fête locale est un village qui n'existe pas vraiment. Support à l'expression de l'identité collective, la fête locale reste le moment privilégié où se donne à voir la solidarité des habitants, où se partagent l'amitié et le sentiment d'appartenance à un lieu donné.
7Animé principalement par des conseillers municipaux, le comité des fêtes (qui comptait six adhérents ces dernières années et qui en compte une quinzaine aujourd'hui) est cependant perçu par certains habitants comme un instrument d'action municipale.
8Une représentation aussi directe de la municipalité au niveau de l'animation locale a-t-elle une incidence sur la participation des habitants ? L'opinion des intéressés est partagée. Si certains déplorent effectivement le faible engagement de la population locale à la fête communale, les membres de l'association soulignent pour leur part la collaboration d'une partie des habitants lors de l'organisation des festivités :
"Les gens nous donnent un coup de main, ce sont des personnes que l'on connaît, des amis... Les commerçants nous aident aussi, (quand on a besoin d'un congélateur ou de locaux), c'est assez récent (Un responsable du comité des fêtes, viticulteur, 30-35 ans).
9Jusqu'en 1989, l'activité du comité se réduisait à la mise en place de la fête locale. Limité à ce calendrier, le rythme annuel de la participation des habitants se trouvait donc, tout au plus, circonscrit à deux mois d'investissement associatif. Grâce à la diversification des activités festives (création d'un loto en 1989 et d'un concours de belote en mars 1990), les animateurs du comité sont parvenus à prolonger la motivation des adhérents et à entretenir un esprit d'équipe.
3) L'Amicale des anciens élèves et amis de l'école d'Eyrans
10Longtemps animée par un couple de fonctionnaires, cette association a vu le jour en 1959. Jusque-là, les activités de loisirs des jeunes étaient prises en charge par le curé du village. Relancée en 1985, à l'initiative de quelques mères de famille dont les enfants sont scolarisés à Eyrans (classes primaires) et à Mazion (sections maternelles), l'amicale organise aujourd'hui diverses animations : lotos, kermesse... La recette de ces activités est destinée à financer l'arbre de Noël des enfants du groupe scolaire, avec son traditionnel goûter, ainsi que des séjours en classes vertes ou en classes de neige, etc...
11Les responsables de l'association souhaiteraient pouvoir accueillir davantage de membres. Mais cela semble difficile. Car si les parents d'élèves et leurs familles participent volontiers aux activités proposées par l'Amicale (notamment le loto de l'école), ils semblent en revanche moins disposés à prendre des responsabilités au sein de l'association dont le bureau est composé essentiellement de femmes. Comme l'explique l'une d'entre elles :
"On passe pour des privilégiées dans le secteur, pour des femmes qui n'ont que ça à faire... alors, les parents comptent sur nous..." (mère de famille, 35 ans)
4) Le Football Club d'Eyrans et Saint-Seurin
12Issue de l'Association Sportive Pontet-Cartelègue, créée en 1941 et longtemps animée par l'instituteur du village, l'association sportive d'Eyrans est sans doute l'héritière d'une des plus anciennes associations recensées officiellement dans cette commune.
13C'est en 1971, sous l'impulsion d'un groupe de joueurs (notamment un garagiste et un viticulteur) que naît l'Amicale laïque Eyrans Sport. Initialement vouée à encadrer les activités sportives des jeunes enfants, l'amicale s'est progressivement ouverte aux juniors et aux adultes. La commune de Saint-Seurin, qui s'est associée depuis 1987 à la commune d'Eyrans, met à la disposition du club de football un terrain neuf et bien équipé.
14Aujourd'hui, le club compte environ 120 adhérents recrutés à Eyrans et dans les villages voisins. Ses responsables sont issus de toutes les professions (au côté du président, qui est médecin, on trouve des commerçants, des viticulteurs, des techniciens, des artisans, etc...). Son recrutement extra-communal (qui est un phénomène ancien ainsi que l'atteste le nom de la première section de football créée officiellement dans la commune) lui garantit une certaine vitalité : outre les recettes assurées par les diverses animations qu'il met en place (lotos jusqu'à une période récente, plusieurs bals dans l'année, tournois...), le club reçoit en effet des subventions des principales communes auxquelles appartiennent les joueurs (ces subventions représentent l/10ème de la ressource du club, le reste provenant des cotisations, dons, ventes d'autocollants, de supports publicitaires etc..).
15Doté de moyens humains et financiers importants, en comparaison de ceux dont disposent les autres associations locales, le football Club d'Eyrans et Saint-Seurin jouit d'une notoriété qui dépasse donc très largement les limites de la commune.
5) Les associations d'anciens combattants
16C'est à la fin des années cinquante, à l'instigation d'un viticulteur du village, qu'une association d'anciens combattants est créée à Eyrans. Après avoir assuré pendant de longues années l'organisation des fêtes nationales, l'association locale a limité son espace d'activités aux rites commémoratifs (dépôt de gerbe au monument aux morts). Elle est finalement dissoute en 1979, ses derniers adhérents se tournant alors vers l'Union Fraternelle Blayaise et le comité communal du Souvenir Français, qui leur proposent diverses activités à l'échelon cantonal ou régional.
B - la participation à la vie associative locale
1) Les associations et la demande locale
17La vie associative d'Eyrans n'est sans doute pas aussi intense et diversifiée que le souhaiteraient ses habitants :
"Un terrain de tennis, ce serait une bonne idée" (Un jeune du Pontet).
18D'autres regrettent de devoir aller chercher ailleurs, dans les communes proches, ce qu'ils ne trouvent pas sur place :
"On est obligé d'aller à Blaye ou dans d'autres communes. Pour les garçons, il y a bien le foot, mais pour les filles, il faut se déplacer”. (Une mère de famille, 35 ans, trois enfants).
19Cette situation est évidemment en partie imputable à la faiblesse des moyens financiers dont dispose la commune. Comme le dit le maire :
"Nous sommes une commune avec de petits moyens, on pare toujours au plus pressé".
20Mais le montant des subventions que la municipalité verse aux associations n'explique pas tout. La vie associative dépend aussi de la volonté qu'ont les habitants de participer aux activités offertes par ces associations. Or, sur ce plan, les responsables associatifs regrettent que, par exemple, pour la fête locale :
"Les gens ne se déplacent plus, (qu')ils ne font même pas une apparition". (Un responsable associatifartisan).
21Même les traditionnelles quines, qui autrefois rassemblaient beaucoup de monde, sont progressivement désertées ; au point que certaines associations — comme par exemple le syndicat de chasse — renoncent à en organiser :
"Il y a trop de lotos dans le coin... ailleurs les lotos sont plus importants, avec des voyages organisés, des appareils ménagers comme lots, alors les gens désertent les petits lotos ; surtout qu'avec la voiture, ils peuvent se déplacer". (Un conseiller municipal).
22Pour la plupart des personnes rencontrées, la faiblesse de la vie associative serait directement liée aux changements qui affectent le mode de vie traditionnel. Seraient principalement en cause : la télévision ainsi que le développement des moyens de transports qui, en facilitant les déplacements, dévitaliseraient le village :
"On préfère sortir en voiture avec la famille le week-end ; autrefois, les gens restaient ici". (Un viticulteur de plus de 60 ans).
23Pour les jeunes de la commune, la possession d'un véhicule motorisé ouvre des perspectives de loisirs plus larges. Si l'on en croit un jeune serveur qui vit et travaille à Eyrans :
"Les jeunes, ils ne restent pas ici. Dès qu'ils le peuvent, ils sortent à Blaye ou ils suivent les bals de Puiseux (boîte de nuit ambulante)".
24Le temps de travail que nécessite la vigne est souvent invoqué par les viticulteurs pour justifier leur manque de disponibilité.
"Dès qu'on a un peu de temps, on le consacre à nos vignes... on est presque toujours en retard par rapport aux autres pour les travaux parce qu'on a moins de temps à y consacrer... on peut rarement faire ce qu'il faut quand il faut". (Viticulteur, "double-actif", 40 ans, 10 hectares).
25Il est également fait référence au repli sur la vie de famille et à un certain individualisme qui ne plaident pas non plus en faveur d'une participation aux activités locales :
"Les gens ne souhaitent plus avoir des divertissements collectifs". (Viticulteur, 45 ans).
2) Qui anime les associations ?
26Paradoxalement, ce sont bien souvent ceux qui mettent en avant le manque de temps qui s'investissent le plus dans les associations locales. C'est particulièrement vrai des viticulteurs, dont la participation à la vie associative n'est pas aussi faible qu'il pourrait le sembler a priori. En fait, il convient de dissiper ici tout malentendu, en distinguant deux niveaux dans la participation : la participation aux animations "offertes" par l'association, d'une part, et, d'autre part, la participation aux postes de responsabilité au sein même de l'association. A la lumière de ce second critère, que peut-on dire de l'investissement des viticulteurs dans la vie associative locale ?
27On notera que les responsables du syndicat de chasse sont majoritairement des viticulteurs. Le comité des fêtes est, lui aussi, principalement animé par des viticulteurs (encore que certains d'entre eux soient des "doubles actifs"). En revanche la composition des bureaux de l'association de football témoigne d'un recrutement plus hétérogène, puisqu'aux côtés de l'actuel président (membre d'une profession libérale), on trouve des artisans, des commerçants, des viticulteurs et des salariés.
28Les associations d'anciens combattants ont un statut particulier, dans la mesure où il s'agit de comités locaux d'associations nationales et que l'aire sociale de leur recrutement n'est pas spécifiquement liée au monde de la viticulture (c'est un ancien militaire qui dirige la section locale de l'Union Fraternelle Blayaise). Retenons tout de même que, par le passé, les viticulteurs y ont été largement représentés. Enfin, l'association scolaire est principalement animée par des mères de famille, appartenant aux classes moyennes (deux d'entre elles sont des épouses de techniciens EDF, une troisième est salariée dans le secteur tertiaire).
3) La dynamique associative
29L'intensité et la diversité de la vie associative dépendent de plusieurs facteurs :
a) Le type d'association et ses buts
30Certaines associations sont centrées sur une offre de loisir particulier (la chasse et le sport), d'autres ont une vocation plus large d'animation de la vie locale (le comité des fêtes, l'école), d'autres enfin ont une activité strictement rythmée par le calendrier commémoratif (les anciens combattants).
31L'activité motive l'adhésion : on adhère d'abord pour soi, pour se faire plaisir ; mais on adhère aussi pour rencontrer des gens qui partagent nos propres goûts. C'est ce que l'on constate, par exemple, à Eyrans à propos de la chasse et, plus encore, à propos du football. Même lorsqu'ils ne jouent plus, les anciens footballeurs continuent en effet à partager assidûment la vie du club. Ils participent à l'entraînement des enfants, organisent les déplacements des joueurs, assistent aux matchs et viennent "donner un coup de main" le cas échéant.
32Il existe donc une fidélité durable envers l'association de football, qui est perçue comme un espace central de la vie locale. Même si elle semble moins systématique, cette fidélité se retrouve dans des associations qui, comme c'est le cas du comité des fêtes, sont moins centrées sur la pratique d'un loisir. Au-delà de la satisfaction personnelle que procure la consommation du loisir qui est offert par l'association, elle porte la marque d'un fort attachement affectif des adhérents à leur commune. Ceci pourrait expliquer la sur-représentation des viticulteurs ou des artisans dans le comité des fêtes. Pour ces personnes qui appartiennent aux vieilles familles du village, la fête locale est l'occasion d'affirmer une identité villageoise et de maintenir une tradition ancienne à laquelle les personnes âgées sont fortement attachées. On comprend dans ces conditions que la participation à un poste de responsable associatif puisse prendre la forme d'un véritable bénévolat.
33Mais lorsque l'investissement est motivé par des raisons affectives aussi intenses, le risque de déception est toujours présent et il n'est pas rare que ceux qui ont déjà fait l'expérience d'un échec en ce domaine refusent de s'investir à nouveau dans la vie associative :
"On a monté des éclairages... on a installé tout ça et on est arrivé tout juste à joindre les deux bouts... alors après j'ai arrêté”. (Artisan. ex-membre du comité des fêtes, 45 ans).
b) Les liens avec la municipalité
34A Eyrans, pratiquement tous les conseillers municipaux participent à la vie associative. Leur engagement a généralement précédé leur élection sur la scène municipale.
35Si ces responsables mettent à profit leur position de conseillers municipaux pour aider leur association, on constate paradoxalement que ce sont les associations les plus autonomes vis-à-vis de la municipalité qui sont aussi les plus florissantes (la chasse et le football). A l'inverse, celles qui, comme le comité des fêtes, sont directement gérées par la mairie ne sont pas perçues comme étant "ouvertes" à toute la population :
"...Du moment que je n'étais plus conseiller municipal, j'ai abandonné le comité des fêtes". (Gros propriétaire, 62ans).
"Le comité des fêtes, c'est un truc de la mairie...". (Une habitante du Pontet, 35 ans).
36En somme, même si certains habitants d'Eyrans contribuent aux préparatifs de la fête locale en offrant des dons (c'est le cas des commerçants) ou en prêtant du matériel (c'est le cas des artisans), le comité des fêtes est le plus souvent considéré par les habitants comme une commission municipale.
37Il faut toutefois se garder de relier trop rapidement la vitalité des associations avec l'autonomie dont celles-ci disposent vis-à-vis de la municipalité. Ce serait en effet oublier que, soucieuse de maintenir les associations locales en vie, la municipalité prend financièrement en charge des associations qui, comme l'Amicale des Amis de l'École d'Eyrans, ont du mal à subsister. Comme le souligne le maire :
"Il y a des associations qui existent depuis longtemps... elles sont en sommeil... on essaie de les maintenir, et puis un jour ça repart..."
c) L'ouverture des associations sur les autres communes
38Pour des communes de petite taille, dotées de moyens financiers et d'équipements réduits, l'organisation des loisirs à l'échelle du canton n'est pas une chose négligeable. Loin de vouloir rivaliser les unes avec les autres, les communes s'efforcent parfois de rechercher la complémentarité. C'est ainsi que les enfants scolarisés à Eyrans utilisent la piscine et les autres équipements sportifs de Braud, plus riche que ses voisines depuis l'implantation de la centrale EDF. Ceux qui sont scolarisés à Blaye profitent des infrastructures de loisir offerts sur place. Les personnes âgées se répartissent dans les clubs du troisième âge voisins en fonction de leur proximité géographique ou des personnes qu'elles y connaissent. Le cas de la section de football offre un autre exemple de complémentarité (la première section de football d'Eyrans, créée en 1941, réunissait le Pontet et Cartelègue) parfaitement admis par les habitants, qui comprennent que la commune ne peut tout proposer, même s'ils regrettent parfois les déplacements qu'une telle complémentarité nécessite.
39On observe donc à Eyrans un phénomène de "délocalisation” des loisirs qui compense en grande partie les activités que la commune ne propose pas (tennis, danse, gymnastique féminine, club du troisième âge). Lorsque le nombre des adhérents qui résident hors commune devient trop important, les associations sont légitimement en mesure de demander des subventions aux municipalités concernées.
40En sont exclues des associations qui, comme le comité des fêtes (qui polarise ses activités sur l'animation locale) ou l'amicale des anciens élèves, ne peuvent intégrer des personnes extérieures en raison même des buts qu'elles s'assignent.
d) Le poids différentiel des catégories sociales
41La catégorie socio-professionnelle à laquelle appartiennent les adhérents ou les responsables associatifs ne semble pas avoir un fort impact sur la vie associative. On a vu que les associations d'Eyrans étaient investies par des groupes socialement hétérogènes : si la société de chasse regroupe de nombreux agriculteurs, elle accueille aussi des ouvriers, des salariés agricoles — avec, il est vrai un accès moindre aux postes de responsabilité ; il en va de même pour le club de football où les viticulteurs côtoient des techniciens, des artisans ou encore des commerçants.
42Signalons que l'incursion des classes moyennes dans la vie associative n'a pas modifié la dynamique locale. Cela tient sans doute pour une grande part à la forte proportion de "doubles actifs" qui composent le monde viticole, mais cela tient également au fait que les jeunes viticulteurs ont des revenus, un mode de vie — quand ce n'est pas un niveau scolaire — assez proches de ceux des classes moyennes. Sans compter que nombre d'entre eux ont des liens familiaux qui les mettent directement en contact avec la culture des classes moyennes (le mari est viticulteur et l'épouse est employée dans le secteur tertiaire, par exemple).
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