Conclusion
p. 149-151
Texte intégral
1En deux siècles, le mode de vie à Eyrans a peu évolué : la vocation de la commune est toujours une vocation viticole. La monoculture de la vigne s'est maintenue dans un système polycultural et la commercialisation des produits de la vigne a longtemps été une des principales ressources pour les agriculteurs, malgré le caractère aléatoire des revenus (productions de vin très fluctuantes).
2Cependant, l'agriculture a subi des transformations (motorisation et mécanisation ; diminution de l'effectif agricole...) et le secteur primaire accuse aujourd'hui un sensible déclin accompagné par une “tertiairisation” relation au puissant renouveau économique du Blayais, apporté par la construction de l'usine nucléaire E.D.F. Eyrans, en voie de dépérissement, a alors retrouvé un équilibre salutaire (fin des exodes ruraux et immigration d'une population jeune). De nombreuses crises démographiques ont affecté la population au cours de l'histoire : les structures démographiques ont été variées, la composition socio-professionnelle permanente jusqu'en 1975 mais différente aujourd'hui (essor des emplois tertiaires et secondaires) traduit le plus les mutations survenues dans la vie économique.
3Néanmoins, l'existence de nombreuses activités entraînantes, concentrées sur cette commune, confère à Eyrans sa vitalité. Il faut enfin évoquer l'originalité de la commune dont le centre vital s'est déplacé au village du Pontet, depuis la création de la route nationale no 137.
4Nous avons vu que la monoculture de la vigne s'est avérée être dangereuse, mais nous souhaitons qu'une ouverture sur le monde tertiaire et industriel ne change pas la personnalité de cette petite commune rurale.
L'OCCUPATION DU SOL A EYRANS EN 1828

L'OCCUPATION DU SOL A EYRANS EN 1990

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