Quelques points de vue
p. 207-212
Texte intégral
Robert DENEL
1Je vais demander à Monsieur de Marcillac, qui est évidemment un sportif mais qui se préoccupe du domaine associatif en général, de donner deux ou trois points de vue sur ce qu'il a entendu pendant ces quatre jours. Ensuite, Messieurs Jacques Marchand et Jacques Ferran, deux habitués de l'Université Sportive d'Été, donneront le leur.
Jean de MARCILLAC
2Je dois dire que quand la FONDA m'a demandé de venir la représenter, je me suis demandé ce que je pouvais remplir cette fonction dans la mesure où je n’avais jamais eu de responsabilité dans le secteur sportif. Rapidement, ici, mes craintes ont été dissipées.
3Les problèmes dont vous débattez sont des problèmes dont, me semble-t-il, l'ensemble des associations débattent, à l'heure actuelle en France. Le mouvement sportif aurait peut-être intérêt à débattre de ces problèmes et à les poser en relation avec les autres secteurs associatifs.
4J'ai perçu pendant des années une espèce de "quant à soi" du mouvement sportif. Le CNOSF s'occupe de tout. Les sportifs sont un peu à part, ils ont leurs règles, leurs lois, etc... Au bureau de la FONDA, il n'y a pratiquement jamais eu de responsables sportifs alors qu'il y avait des gens venus de secteurs très divers. Donc, je me réjouis que vous m'ayez fait venir et d'avoir participé, comme l'a dit Walfried König tout à l'heure, à la fois à des réflexions et à des activités ludiques — que j’ai bien appréciées. Je trouve que c'est un bon mélange ou plus exactement une bonne alternance des genres, et l’image que j'avais de l'Université n'était pas celle-là. Je vous remercie tous.
5Sans revenir sur le thème de la citoyenneté, je voudrais simplement vous lire quelques phrases du discours d'introduction de ce colloque dont je vous ai parlé il y a deux jours, que la FONDA avait organisé à Lyon en novembre dernier, sur le thème "Les associations citoyennes". Ce colloque va se démultiplier ; j’espère arriver à en monter un l'an prochain à Toulouse du même type.
6Voilà ce que dit Frédéric Pascal, qui était à l'époque le Président de la FONDA et qui en reste Vice-Président. Il est notamment animateur d'une commission de travail qui se réunit à Bruxelles avec l’ensemble des responsables "associatifs". Je mets des guillemets au mot "associatifs" parce que ce mot n’est pas traduisible ni en allemand, ni en anglais. Les Européens, dans le jargon technocratique bruxellois, résument souvent ce problème de terminologie en utilisant l'expression de tiers secteur. Des réflexions sont en cours dans ce domaine. Voici donc ce que disait Frédéric Pascal à Lyon en novembre dernier : "La fonction des associations, disions-nous il y a quelques années, ne se réduit pas à révéler et à satisfaire la demande sociale. Les associations ont une fonction citoyenne qui consiste à permettre aux personnes d'être coauteurs d'un projet collectif, une fonction créatrice de lien social. Les associations sont ainsi des mères de la citoyenneté parce qu'elles permettent de reconstruire les équilibres locaux compromis par la seule recherche de la performance. Elles sont le relais pour atteindre des réponses a priori inaccessibles unissant les compétences, les personnes, les rôles et les connaissances. Elles produisent de la cohésion sociale et créent de nouveaux espaces renforçant le bien public. Que faut-il faire pour que la démocratie se renouvelle, avant que des fascismes et des extrémismes de tous poils finissent par avoir raison de notre idéal républicain". Il y a l'ambition forte, derrière ce thème de citoyenneté associative, d'inventer et de construire une prise en charge de la société par les citoyens de base. Dans cette réflexion, le mouvement sportif a sa place et devrait participer plus activement qu'il ne l'a fait jusqu'à présent à ce type de réflexion.
7Trois points sur lesquels je voudrais revenir me paraissent être les arêtes centrales de tout ce que j'ai entendu depuis trois jours. Je reviens, moi aussi, sur cette distinction que Jean-Louis Boujon avait introduite, entre des fonctions verticales où l'on recherche essentiellement une forte compétence, une haute technicité et qui forcément, me semble-t-il, doit conduire à des regroupements à l'échelle territoriale, régionale, voire nationale dans certains cas. Fonctions verticales, techniques spécialisées, que sont probablement les fédérations, avec tous les textes qui les règlent. Enfin, une fonction horizontale, et forcément territoriale, pour laquelle j'ai bien apprécié l'analyse du géographe, pour avoir été moi-même responsable de planification regionale en Midi-Pyrénées, pour l'ensemble du champ sanitaire et social. Je crois vraiment qu'il faut que nous soyons attentifs à l'espace ; et les distinctions en trois catégories que évoquées par Lionel Micola me paraissent tout à fait fondées.
8A quelle échelle territoriale peut-on produire de la convivialité et de la responsabilité autour du sport, et des activités sportives plus généralement ? On se demande comment passer du vertical à l'horizontal. Je trouve qu’il faudrait retourner la diagonale et se demander d’abord comment organiser l’horizontal : partir de la réalité de terrain — rurale, urbaine ou péri-urbaine avec toutes les caractéristiques que l’on a évoquées tout à l'heure — et voir comment, à quel moment cette réalité locale, territoriale très concrète a besoin de pointer vers le vertical et de faire appel à des choses plus techniques et plus pointues. Il me semble qu'il faut inventer une combinaison entre "l'horizontal local" et "le technique vertical", peut-être par des diagonales. Mais c'est cela qu'il faut construire, et on ne le construira qu'en acceptant la complexité, tout en exigeant la transparence.
9Le monde est complexe. Tout le monde ne peut pas tout faire. Parfois il est nécessaire d'agir en dirigeant spécialiste, très performant et de chercher à se perfectionner. Et il y a d'autres moments où il faut donner envie aux gamins de taper dans un ballon et d'apprendre à travailler en équipe. Pour arriver à combiner les deux, cela suppose d'être clair dans sa tête, cela suppose que les institutions aient des projets précis, qu'elles se soient donné des missions, qu'elles débattent régulièrement de ces missions, que de temps en temps elles fassent des Assemblées Générales extraordinaires pour se demander si les statuts, si l'article 2 sont toujours bien adaptés à la réalité. Il faut de toute façon vivre la démocratie dans ses structures : Assemblée Générale, Rapport Moral, comptes tenus à jour... sans oublier de remettre en cause de temps en temps les fonctions des élus, etc.
10Je crois que l’activité sportive, telle que je la vois, est une variété sur un objet particulier de l'activité associative. Là où j'ai un petit doute — et je m'arrêterai sur ce point général — ce n'est pas évident que l'on appellera clubs ces cellules de base. Tout à l'heure, on parlait du foyer rural ; j'ai évoqué moi-même l'association dans laquelle je pratique gym, aquagym, randonnée, etc. Cela s'appelle "l'académie du temps libre" ; ce n'est pas exactement un club, même s'il produit de l'activité sportive, avec des animateurs compétents qui ont les diplômes voulus.
11Les points sur lesquels il me semble qu'il faudrait focaliser la réflexion, ont été évoqués. Le problème du bénévole. Je crois que l'objectif, là aussi, est d'arriver à construire un lieu où l'on puisse en parler sérieusement entre responsables associatifs et administration. On se raconte des histoires depuis longtemps et il faudrait que l'on en parle sérieusement ! Quand j'étais Président de la Fédération des Ecoles des Parents, on est venu d’abord me chercher pour présider l'école des parents d'Ile de France. J'ai consulté mes collaborateurs pour leur demander leur avis.
12Ils m'ont dit : "Cela vous prendra du temps, mais c'est un des avantages du fonctionnaire ; si leur patron est d'accord, ils peuvent consacrer leur temps, payé par l'État. C'est une mission d'aller s'occuper d'une association qui produit une réflexion sérieuse sur ce qui se passe dans le groupe familial telle que l'était l'école des parents". Ils m'ont ensuite dit : "Cela vous fera du bien d'apprendre à tendre la main et de chercher de l'argent partout où l'on peut en trouver ; vous verrez que c'est difficile, mais c'est formateur".
13J'étais très content d'entendre le représentant du Maire qui a pris la parole — quand j'ai compris qu'il occupait des fonctions politiques tout de même récentes — dire, s'agissant du sport, qu'il se posait la question du statut du bénévole. Je trouve que c'est bien. On ne va pas résoudre cette question-là avec un statut spécifique du bénévole sportif ; on la résoudra si l’on déclare clairement comment on tient compte du temps. Ce qui est possible dans le secteur public l'est moins dans le secteur privé. Il faut en discuter sérieusement. Quelles sont les réponses des délégations syndicales, y compris dans les entreprises privées ? Il y a des obligations de formation, des financements pour cela, il faut y réfléchir. Après tout, un médecin libéral fait apparaître dans sa déclaration d'impôts, comme une charge professionnelle, les dépenses d'essence qu'il a pour aller voir ses clients. Pourquoi ne pas prendre l'exemple du responsable de rugby que l'on entendait hier, et qui disait : "Je fais 400 kilomètres par mois, où est-ce que je peux les déduire ?" Tout cela mérite d'être débattu. On en débattra, non seulement pour le sport, mais pour l'ensemble du secteur associatif.
14Deuxième point : les problèmes fiscaux. Le point crucial, à l'heure actuelle, appréhendé du côté associatif, c'est le problème fiscal. Les gens qui gèrent cela le font avec beaucoup de bonne foi, beaucoup d'intelligence et beaucoup de bonne volonté, certes, mais ce sont quand même eux qui tranchent en dernier ressort. Si vous ne voulez pas payer, vous ferez un procès. Là-dessus, je crois qu’il ne faut pas se méprendre. Le problème de fond, c’est de faire reconnaître par la puissance publique que la caractéristique d’une association n'est pas de distribuer les bénéfices. En revanche — et je le dis avec force comme je l'ai déjà dit dans des colloques sur le management que j'avais organisés pour la FONDA — une institution, que ce soit une entreprise privée, une SA, une SARL, ou une association, qui dans la société actuelle ne se donne pas pour objectif de gagner de l'argent, est une institution qui accepte d'en perdre. C'est-à-dire qu’elle se suicide. Donc, il faut faire admettre à la puissance publique que faire des bénéfices, faire des excédents, n'est pas faire acte commercial.
15C'est faire acte de prudence, c'est pouvoir se constituer des fonds propres, que de se donner les moyens d'avoir un minimum de patrimoine dans son bilan, or une association n'en a pas au départ. La caractéristique d'une association n'est pas de distribuer des bénéfices, ou de les répartir entre ses dirigeants, mais de les mettre de côté. Il n'y a donc pas lieu de les taxer. C'est un débat fondamental qui n'est pas réglé.
16Le deuxième critère est de ne pas faire d'actes commerciaux. Comment voulez-vous gagner un peu d'argent avec une revue si vous n'y mettez pas de la publicité ? Si une association établit des actes commerciaux, cela ne fait pas forcément d'elle une société commerciale !
17Ces deux points-là me semblent prioritaires. Une réflexion doit être menée sur des règles simples, claires, comprises et applicables, permettant de faciliter le temps que les bénévoles passent à leur activité associative ; il y a là un vrai chantier qui peut être législatif, qu’il faut ouvrir par un débat sérieux entre l’ensemble du mouvement associatif et l’administration. De même sur le traitement fiscal et sur une évolution possible de la doctrine. Sur ces deux points-là aussi, je crois que le sport n'a pas de spécificité particulière ; je souhaite qu'il soit présent dans ce débat parce qu'il est utile de rappeler que sur le total des 750 000 associations qu'il y a en France, au moins une sur cinq appartient au champ sportif. Nous avons des intérêts communs et nous devons débattre ensemble de ces problèmes pour essayer de faire avancer la société que nous voulons construire.
Jacques MARCHAND
18Deux brèves. Une est historique. Nous sommes aujourd'hui le 2 septembre. 60 ans plus tôt, jour pour jour s'éteignait le Baron Pierre de Coubertin. C'est un anniversaire. Cet excellent cavalier qu'il était, a su tenir à cheval sur deux siècles puisqu'il a vécu 37 ans du xixe siècle et 37 ans du xxe siècle. Or, peut-être que cette évocation de Pierre de Coubertin me permet de rappeler que c'est sans doute le sport qui a créé le club. Quand on regarde un peu son histoire, on n'oublie pas effectivement que s'il y a eu des institutions, tout est parti cependant du club. Et c'est justement la génération de Pierre de Coubertin qui a créé les clubs. Si le sport a créé le club, je crois que le club aussi a créé le sport, au moins il l'a structuré, animé.
19Je pense que le club a encore beaucoup d'avenir, malgré son grand passé.
20La deuxième brève sera pour rappeler simplement une petite expérience que je viens de vivre. Je suis arrivé directement de Madagascar où j'effectuais un stage, ce qui m'a permis de voir le rôle du sport dans un pays qui est vraiment gagné par une misère inimaginable. Deux choses m'ont ébloui. D’une part, c'est l'action du Père Pedro. Je la cite parce que le Père Pedro est un ancien footballeur professionnel brésilien et il avait déjà consacré ses premiers gains de footballeur pour sa fondation. Il a fait quelque chose d'extraordinaire puisqu'il a réussi à créer des villages et à redonner un peu d’espoir à plein de petits malheureux à qui il enseigne. Et bien évidemment le football n'est pas oublié.
21La deuxième chose qui m'a aussi beaucoup ému, parce que là ce sont directement des gens qui me sont proches, des "concurrents" du Ministère Jeunesse et Sports, c'est le travail fait avec les écoles, les clubs de rugby, et les écoles de rugby qu’ils ont créées. C'est quelque chose d'absolument étonnant. C'est à travers ces écoles de rugby que, premièrement, ils arrivent à discipliner ces petits chenapans, chapardeurs. Ils leur fixent des règles. Les enfants ne respectent pas les lois mais ils respectent les règles du rugby, l'arbitre de rugby. Après les séances d'entraînement, ils ont un bol de riz ou une assiette de haricots. C’est sans doute le seul repas qu'ils avalent. Je voulais dire qu'à travers ces clubs, ces cellules, qui dépassent très largement tout ce que nous avons dit jusqu'à présent, il y a une mission humanitaire, humaniste grâce aux clubs et grâce au sport. C'est pourquoi j'y crois beaucoup. Quand on revient de ces pays-là, on se rend compte que c'est à travers le club et à travers le sport, que ces pays en développement commencent à apercevoir la citoyenneté. Cela me paraît être un élément important.
Jacques FERRAN
22Ce qui m'a frappé ce matin, et hier après-midi lors de la table ronde, c'est au fond de savoir si, dans le sport de demain, le club va continuer de jouer le rôle essentiel qu’il a assuré dans le développement du sport d'hier. Or, dans ce que j'ai entendu ce matin, notamment à travers l'exposé très intéressant de Gérard Perreau-Bezouille, et celui de l'expérience de l'Aquitaine analysée par Martine Reneaud, il me semble qu'il y a un danger fondamental à dire que demain le club de sport aura moins à s'occuper de sport que d'autre chose. Les mots de "citoyen" et de "citoyenneté" qui sont à la mode me font craindre personnellement que le club ne puisse plus jouer le rôle qu'il a rempli jusqu'à maintenant : c'est-à-dire être cette cellule de base fondamentale, essentielle, sur laquelle le sport est bâti. Le club rêve donc de jouer un autre rôle. Alors, évidemment, à l'arrivée, parler citoyen fait bien et c’est à la mode.
23Derrière cela, il y a la tentation que le sport ne puisse pas continuer à jouer le rôle fondamental qui était le sien. Cela me fait extrêmement peur. Quand j'ai entendu par exemple dire que l'éducation sportive, la formation sportive échappaient aux clubs parce qu'elles avaient lieu ailleurs, je m'interroge. Tout le monde sait qu'elle n'a pas lieu ailleurs. Lorsque l'on réfléchit aux clubs, je pense que l'on ne peut pas ne pas réfléchir fondamentalement à ce que le sport devient et deviendra demain. Hier, dans la dernière heure de notre table ronde, on disait : "il faudrait établir un certain nombre de suggestions que l'on proposerait à Madame la Ministre des Sports. Aujourd'hui nous avons quelqu'un qui la représente et qui nous écoute. J'aimerais savoir si, dans la future loi sur le sport, le club continuera à être cette cellule de base ou non. Or, à travers ce dont vous rêvez dans cet exposé, il ne me paraît plus capable de jouer son rôle. La preuve, c'est que l'on évoque "un club bon à tout faire". Alors, il fera tout, n'importe quoi et n'importe quand, mais il ne jouera plus ce rôle essentiel d'être le gérant et le garant du sport français.
24Tout à l'heure, on nous a dit que quelque chose se passait en Aquitaine, parce que, sur le plan médiatique, il est très important pour une collectivité régionale de mettre les sportifs en avant. Et tout à coup, le club disparaît. C’est parfaitement caractéristique. L'élite, demain, échappera complètement aux clubs de base. Ce constat me paraît capital. Il me semble qu'il y a là une réflexion qui va continuer à se développer pour préciser par exemple si la devise du club de sport demain devrait être plutôt "le club de sport au service des sportifs" ou "le club de sport au service des citoyens". Pour moi, il est au service des sportifs. Il doit gérer la vie du sport, et de surcroît, s’il gère bien le sport, il gère bien le citoyen. Mais à force de lui donner des missions utopiques, on perd de vue ce qui est essentiel, c'est-à-dire la nécessité d'avoir, pour le sport, quelque part des fédérations et des clubs qui s'occupent de sport. On perd complètement cela de vue, et c'est effrayant. Entre les valeurs sportives et les valeurs citoyennes, pour un club de sport, ce sont les valeurs sportives qui comptent. Or, les valeurs du sport, on n'en parle plus et on rêve d'autre chose. Personnellement, je pense qu'à force de rêver d'un sport différent, d'un sport "bon à tout faire", on perd de vue l'essentiel et on risque de laisser le sport échapper aux sportifs, aux clubs et aux fédérations.
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