15. Contributions anatomiques et physiologiques au début du dix-neuvième siècle
p. 408-419
Texte intégral
1Mais si la Philosophie de la nature n’a pas beaucoup contribué à perfectionner, sous le rapport des méthodes, l’histoire naturelle des poissons, elle a excité à des recherches anatomiques qui lui ont procuré des faits utiles.
2L’ostéologie de cette classe était à peine effleurée au commencement du dix-neuvième siècle. Ce fut en 1800 que M. Autenrieth, dans son Anatomie de la plie, commença à rechercher l’analogie des parties du squelette des poissons avec celles des classes supérieures1 ; il présenta sur leur appareil hyoïdien en particulier plusieurs des idées données plus tard comme nouvelles. En 1807, M. Geoffroy Saint-Hilaire compara les os qui portent la nageoire pectorale à ceux de l’épaule, du bras, de l’avant-bras et du carpe des animaux supérieurs2, et fit connaître les variétés et les usages de l’os grêle, placé en arrière de l’épaule3. Il s’occupa aussi de l’appareil qui porte la membrane branchiale, et le considéra comme formé de la réunion de certaines parties de l’os hyoïde, du sternum et des cartilages des côtes4. Quant aux opercules, il les regardait alors comme des pariétaux détachés du crâne.5

Le genre Chironectes
Illustration extraite de Cuvier (Georges), “Sur le genre Chironectes”, Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, 1817, vol. 3, planche 17.
Cliché Bibliothèque centrale, MNHN
3M. Rosenthal commença en 1811 ses travaux sur l’ostéologie des poissons, par un mémoire où il décrit les os de leur tête avec beaucoup d’exactitude, mais où il n’est pas aussi heureux à saisir leur analogie6. Depuis lors (de 1812 à 1822) il a donné quatre cahiers de planches ichtyotomiques, où il a représenté avec beaucoup de soin les squelettes d’un assez grand nombre de poissons dont l’ostéologie n’avait pas encore été publiée.7
4J’avais aussi dès lors beaucoup travaillé sur ce sujet, et j’avais déjà rassemblé plus de trois cents squelettes de poissons : je publiai en 18128, en 18159 et en 181610, les idées que je m’étais faites de l’ostéologie de la tête dans cette classe, ainsi que divers exemples pris d’espèces particulières.
5Depuis quelques années MM. Burtin et Duméril avaient fait voir les rapports du crâne avec les vertèbres11 ; en 1807, M. Oken avait essayé d’appliquer cette idée à la structure de tête des animaux, d’après les principes de sa Philosophie de la nature : il la considéra comme formée de trois vertèbres, mais il ne l’examina encore que dans les quadrupèdes12. M. Spix développa ces vues et en modifia les détails dans son grand ouvrage du Cephalogenesis, imprimé en 181513 : il y représenta plusieurs têtes de poissons, et donna des figures séparées des os qui les composent. Cest là qu’il avança le premier, que les pièces operculaires répondent aux osselets de l’oreille.
6M. Geoffroy Saint-Hilaire, qui était arrivé de son côté sur les os operculaires à des idées peu différentes, les publia en 1818, dans sa Philosophie anatomique. Il y en développa aussi qu’il avait indiquées plus anciennement sur l’appareil des branchies, qu’il regardait comme analogue au sternum, à l’os hyoïde, au larynx, à la trachée et à ses bronches. Il y donna surtout une description et une énumération très exactes des pièces qui composent cet appareil.14
7Cette même année 1818, M. Bojanus publia dans l’Isis des déterminations des os de la tête des poissons assez différentes des miennes et de celles de M. Geoffroy.15 Il en a encore paru d’autres en 1820 par M. Fenner16, et en 1822, par M. Arendt. Ce dernier les propose dans un traité spécial sur la tête osseuse du brochet.17
8M. Carus publia en 1818 sa Zootomie, où il inséra une description générale du squelette des poissons, et quelques idées particulières sur leur appareil branchial, qu’il considère comme le seul analogue du thorax18. Il ne se prononça point sur la nature des pièces operculaires.
9Encore cette même année, M. Schultze inséra beaucoup de faits curieux sur l’ostéologie des poissons, particulièrement sur leurs vertèbres, dans un mémoire relatif aux premiers commencements de l’ostéogénie, et au développement de la colonne vertébrale en général.19
10En 1820, M. Weber, dans son Traité de l’oreille des animaux20, proposa l’idée que les osselets de l’oreille sont ceux qui, dans la carpe, le silure, etc., sont placés entre le crâne et le haut de la vessie natatoire et qui communiquent en effet avec la cavité qui contient le labyrinthe. L’année suivante, M. Bojanus a écrit dans l’Isis un mémoire en faveur de cette nouvelle vue.21
11Mais en 1824 et 1825, M. Geoffroy reprit toute cette matière de la composition de la tête, persista dans son opinion sur les opercules : il fit précéder son travail d’une théorie générale de la composition de la vertèbre, qu’il regarda comme composée de neuf pièces ou plutôt de douze ; la tête elle-même est une suite de sept vertèbres, et contient, par conséquent, quatre-vingt-quatre os. L’auteur a fait une application spéciale de cette théorie à la tête du mérou (serranus gigas).22
12Le squelette entier des poissons a été le sujet de deux ouvrages publiés en Hollande en 1822 ; la dissertation de M. Van der Hœven23, et l’ostéographie de M. Bakker24. Ce dernier écrit est accompagné de belles figures lithographiées, représentant diverses parties osseuses de plusieurs poissons. Ces deux auteurs considèrent l’appareil operculaire comme propre aux poissons ; mais sur les appareils hyoïdien et branchial, ils se rapprochent des idées de M. Geoffroy.
13Le deuxième volume de l’Anatomie comparée de M. Meckel, imprimé en 1824, contient aussi un résumé très bien fait sur l’ostéologie des poissons, et l’on ne doit pas en attendre de moins instructifs sur les autres parties de leur économie dans les volumes qui doivent encore paraître. L’auteur n’adopte point la fusion du sternum avec l’os hyoïde, ni le démembrement de la mâchoire inférieure pour former les opercules, ni d’autres hypothèses de ce genre, et en général il ne se croit pas obligé de retrouver os pour os les mêmes pièces dans tous les animaux ; il donne même des preuves que cette concordance n’existe point.25

Squelettes d’animaux vertébrés
Illustration (détail) extraite de Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), Philosophie anatomique. Des organes respiratoires sous le rapport de la détermination et de l’identité de leurs pièces osseuses…, Paris : Méquignon-Marvis, 1818, planche 10.
14C’est ainsi que l’ostéologie des poissons, née en quelque sorte dans la période actuelle, s’y est élevée à une grande perfection.
15Leur myologie n’a pas été autant étudiée à beaucoup près, et se réduit presque à ce que j’en ai dit dans mes leçons d’anatomie comparée, et à ce que M. Carus en a donné plus récemment dans sa Zootomie ; mais j’ai fait sur ce sujet des travaux considérables pour ma grande anatomie, et j’en donnerai un extrait dans le présent ouvrage.
16On a travaillé davantage à leur névrologie. M. Weber fit des recherches sur leur nerf sympathique pour son Anatomie comparée de ce nerf, qui est de 1807, et y représenta l’encéphale de la carpe26. Une dissertation sur leur cerveau, par M. Apostole-Arsaki, médecin grec, parut à Halle en 1813, où les encéphales de plusieurs espèces sont décrits et représentés, et où des idées nouvelles sont mises en avant sur les analogies de leurs tubercules27. Feu M. Kuhl décrivit et représenta aussi plusieurs de leurs encéphales dans ses Matériaux d’anatomie comparée, imprimés en 182028. La même année il fut encore question de leur cerveau dans la thèse de M. Fenner que nous avons déjà citée. L’ouvrage de M. Serres sur le cerveau, en 182429, et celui de MM. Magendie et Desmoulins, sur le système nerveux en 182530, offrent également beaucoup d’encéphales de poissons, et dans le dernier il y a des recherches suivies sur la distribution de leurs nerfs.
17Les organes de leurs sens firent aussi l’objet d’observations intéressantes. M. de Sœmmering, le fils, dans son ouvrage sur la section horizontale des yeux, a donné des coupes instructives de ceux des poissons31. MM. Massalien32 et Jurine33 ont décrit l’œil du thon ; Sir Everard Home, celui du squalus maximus.34
18M. Weber, dans un ouvrage dont nous avons dejà parlé, est entré dans les détails les plus précieux et les plus nouveaux sur leur oreille interne et sur ses rapports avec l’extérieur35. Des dispositions particulières de cet organe ont été observées dans le lépidoléprus par M. Otto36, dans un mormyre, un pimélode et une serpe, par M. Heusinger.37
19Il y a des observations et des figures de l’oreille de quelques espèces dans la dissertation sur les organes de l’ouïe de M. Pohl.38 M. Geoffroy a donné des idées qui lui sont propres, sur les pierres de leur sac auriculaire39. M. Duméril a mis en avant quelques vues particulières sur le siége de leur odorat40, et M. Geoffroy en a donné plus tard d’assez différentes41, ainsi que sur l’analogie des os qui entourent les narines.
20MM. Bailly et Geoffroy ont examiné la nature et le mécanisme des filets que la baudroie porte sur la tête42. M. Geoffroy a traité particulièrement du sac branchial de la baudroie.43
21Quant à la splanchnologie thorachique et abdominale des poissons, c’est plutôt dans des monographies anatomiques qu’il faut la chercher, que dans des traités spéciaux. On a beaucoup de ces descriptions particulières. M. Duméril a donné celle des lamproies en général44, et M. Rathke a traité de celle de la lamproie de rivière, de manière à ne laisser en quelque sorte rien à désirer sur ce genre si singulier45. Sir Everard Home et M. de Blainville en ont donné de grands squales des mers du Nord46. M. Rathke a publié celle du lump.47

« Tête osseuse de la Perche mérou »
Illustration (détail) extraite de Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), “De l’aile operculaire ou auriculaire des poissons…”, Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, 1824, vol. 11, planche 21.
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Vessies natatoires
Vessies natatoires de poissons de la famille des Sciaenidae. Illustration extraite de Cuvier (Georges) & Valenciennes (Achille), Histoire naturelle des poissons, Paris ; Strasbourg : F. G. Levrault, 1828-1849, vol. 5, planche 139.
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22Sir Everard Home, dans son magnifique ouvrage intitulé Leçons d’anatomie comparée48, décrit et représente les estomacs et les intestins d’une trentaine d’espèces, tant européennes qu’étrangères. Il y parle aussi des cœurs, des branchies et des organes de la génération de quelques unes ; ses observations sur la lamproie, le myxine, divers squales, sont particulièrement dignes d’attention.
23Mais le traité le plus important sur les viscères abdominaux des poissons, qui ait paru dans l’époque actuelle, c’est celui de M. Henri Rathke, de Dantzig, sur leur canal intestinal et les organes de leur génération. Il y décrit les parties de la splanchnologie dans cinquante-six espèces, toutes de la mer Baltique49. Le même auteur a donné des mémoires intéressants sur le foie, le système de la veine porte et l’oreillette du cœur des poissons50, et une suite de belles observations sur leurs organes génitaux, et la manière dont ces organes se développent.51
24MM. Tiedemann et Dœllinger ont traité de leur cœur : le premier représente cet organe dans trente-une espèces52 ; le second le considère sous un point de vue plus général, et a cru y remarquer une cavité semblable au ventricule droit des oiseaux, mais qui ne prend point de part à la circulation.53
25Tout nouvellement (1827), M. Fohmann54 vient de faire connaître dans un grand détail les vaisseaux lymphatiques des poissons, et leurs rapports avec les veines.
26Les sécrétions des poissons et les organes par lesquels elles s’exécutent, ont été étudiées avec un grand soin. À la connaissance que l’on avait déjà par Hunter55 et par d’autres des organes électriques de la torpille et du gymnote, M. Geoffroy a ajouté celle des organes qui exercent le même pouvoir dans le silure56, et M. Rudolphi en a donné bientôt après une description plus détaillée57. M. de Humboldt a fait sur le gymnote58 les expériences les plus suivies et les plus précieuses.
27On a eu, sur la vessie natatoire, les observations de M. de la Roche59 et les miennes60 ; sur l’air qui y est contenu, les expériences de M. Biot61 et de M. Configliacchi62, et sur ses fonctions, un mémoire spécial de M. G. R. Treviranus, qui lui attribue surtout la faculté de faire prévoir les changements du temps63. MM. de Humboldt et Provençal ont aussi examiné l’air de la vessie, et ont combiné leurs observations avec une investigation très exacte de l’action des poissons sur l’air dans lequel ils respirent64. M. Erman a fait connaître des expériences du plus grand intérêt, sur la décomposition de l’air atmosphérique dans les intestins du misgurn, et l’espèce de respiration qui en résulte.65
28On a fait aussi quelques essais sur la composition chimique des divers organes de ces animaux. MM. Fourcroy et Vauquelin ont fait l’analyse chimique de la laitance de la carpe66. M. Chevreul a analysé leurs os, leurs cartilages et jusqu’au liquide contenu dans leurs cavités intervertébrales.67
Notes de bas de page
1 Johann Heinrich Ferdinand von Autenrieth [1772-1835] était professeur [d’anatomie] et chancelier de l’université de Tübingen. [Son anatomie du poisson plat, Pleuronectes platessa, fut] insérée dans les Archiv für Zoologie und Zootomie de Wiedemann, vol. 1 [1800].
2 [Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (voir chap. 13, note 18), sur les os des nageoires pectorales des poissons par rapport à ceux des membres antérieurs d’autres vertébrés], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 9 [voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Premier Mémoire sur les poissons, où l’on compare les pièces osseuses de leurs nageoires pectorales avec les os de l’extrémité antérieure des autres animaux à vertèbres », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 9, 1807, pp. 357-372, pl. 29].
3 [Geoffroy Saint-Hilaire, sur l’« os furculaire », l’une des parties de la nageoire pectorale] Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 9 [voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Second Mémoire sur les poissons. Considérations sur l’os furculaire, une des pièces de la nageoire pectorale », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 9, 1807, pp. 413-427].
4 [Geoffroy Saint-Hilaire, sur la forme générale du sternum] Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 10 [Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Troisième Mémoire sur les poissons, où l’on traite de leur sternum sous le point de vue de sa détermination et de ses formes générales », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 10, 1807, pp. 87-104, pl. 4].
5 [Geoffroy Saint-Hilaire, réflexions sur les parties de la tête osseuse des vertébrés, en particulier celles du crâne des oiseaux] Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 10 [voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Considérations sur les pièces de la tête osseuse des animaux vertébrés, et particulièrement sur celles du crâne des oiseaux », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 10, 1807, pp. 342-365, pl. 27].
6 [Friedrich Christian Rosenthal (1780-1829), sur le squelette des poissons], Archiv für die Physiologie de Reil, vol. 10 [1811].
7 Tables ichtyotomiques [Ichthyotomical Tafeln], par Frédéric Rosenthal (en Allemand), Berlin, 1812-1822, [en 4 part.] in-4°.
8 [Cuvier, sur la composition du crâne des vertébrés], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 19 [voir Cuvier (Georges), « Sur la composition de la tête osseuse dans les animaux vertébres », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 19, 1812, pp. 123-128].
9 [Cuvier, sur les éléments de la mâchoire supérieure des poissons], Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 1 [voir Cuvier (Georges), « Mémoire sur la composition de la mâchoire supérieure des poissons, et sur le parti que l’on peut en tirer pour la distribution méthodique de ces animaux », Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 1, 1815, pp. 102-132].
10 Dans les planches de mon Règne animal [Illustrations ostéologiques des poissons par Cuvier dans le Règne animal, vol. 2, 1816].
11 [Burtin est sans doute François Xavier de Burtin, 1743-1818. Concernant la relation entre le crâne et les vertébrés, je n’ai pas été en mesure de trouver une publication ni par Burtin et Duméril ni par Burtin seul. Sur Duméril, voir chap. 12, note 16.]
12 [Oken, voir chap. 14, note 8] Dans un programme allemand : Sur la signification des os de la tête ; léna, 1807 [voir Oken (Lorenz), Über die Bedeutung der Schädelknochen : ein Programm beim Antritt der Professur an der Gesammt-Universität zu Jena, Iéna : Johann Christian Gottfried Göpferdt, 1807, 18 p.]
13 [Johann Baptist von] Spix de l’Académie des Sciences de Munich [né à Höchstädt en 1781, a participé à une expédition en Amérique du Sud, et plus tard, entre 1817 et 1820, a exploré les différentes provinces du Brésil, d’où il rapporta des représentants de 116 espèces de poissons ; ses dessins de poissons ont été par la suite donnés au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Son ouvrage majeur, ] Cephalogenesis [sur les os du crâne, a été publié en] 1815, Munich, large in folio. [Il est mort à Munich en 1826 d’une maladie contractée au Brésil. Pour plus d’informations sur Spix, voir Adler (Kraig) (sous la dir.), Contributions to the history of herpetology, Oxford (Ohio) : Society for the Study of Amphibians and Reptiles, 1989, p. 23.]
14 Philosophie anatomique…, par Geoffroy Saint-Hilaire, Paris, 1818 [voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), Philosophie anatomique. Des organes respiratoires sous le rapport de la détermination et de l’identité de leurs pièces osseuses, avec figures de 116 nouvelles préparations d’anatomie, Paris : Méquignon-Marvis, 1818, xxxix + 517 p. + atlas (10 pl.)]
15 Ludwig Heinrich Bojanus [1776-1827], auteur d’une excellente monographie de la tortue d’Europe [1819-1821], membre de l’académie de Pétersbourg ; ci-devant professeur à Vilna, mort en 1827. [Son travail sur les éléments du crâne des poissons est publié dans] Isis, vol. 2, 1818 ; II y a une autre note sur le même sujet [Bojanus (Ludwig Heinrich), « Abermals ein Wort zur Deutung der Kopfknocken », Isis, vol. 9, n° 12, 1821, pp. 1145-1158, pl. 8]. [Pour plus d’informations sur Bojanus, voir Adler (Kraig) (sous la dir.), Contributions to the history of herpetology, Oxford (Ohio) : Society for the Study of Amphibians and Reptiles, 1989, pp. 20-21.]
16 C. W. H. Fenner, sur le crâne des poissons, Iéna, 1820 [voir Fenner (C. W.H.), De anatomia comparata et naturali philosophia commentatio sistens descriptionem et significationem cranii, encephali et nervorum encephali in piscibus, Iéna : Schmid & Schreiberi, 1820, xii + 56 p., ill.]
17 [Eduard Arendt, né en 1790] De capitis ossei…, Regiomonti, 1822 [voir Arendt (Eduard), De capitis ossei esocis lucci structura singulari. Dissertatio inauguralis zootomica, Regiomonti : Typis Academicis Hartungianis, 1822, 24 p.]
18 Carl Gustav Carus [1789-1869], professeur à l’académie chirurgique de Dresde, [publia un] Traité de zootomie (en Allemand) [voir Carus (Carl Gustav), Lehrbuch der Zootomy, mit stäter hinsicht auf Physiologie ausgearbeitet, und durch zwanzig Kupferntaflen erlautert, Leipzig : Gerhard Fleischer dem Jüngern, 1818, 702 p.]
19 [Carl August Sigmund Schultze (1795-1877) a publié ses études sur le développement des vertèbres de poissons dans] Deutsches Archiv für die Physiologie (Meckel), vol. 4, 1818 [voir Schultze (Carl August Sigmund), « Ueber die ersten Spuren des Knochensystems und die Entwickelung der Wirbelsäule in den Thieren », Deutsches Archiv für die Physiologie, vol. 4, n° 3, 1818, pp. 329-402, pl. 4].
20 [Ernst Heinrich] Weber [1795-1878], professeur d’anatomie comparée à Leipzig ; De aure animalium aquatilium [fut publié à Leipzig en 1820, voir Weber (Ernst Heinrich), De aure et auditu hominis et animalium. Pars I. De aure animalium aquatilium, Leipzig : Gerhard Fleischer, 1820, 134 p., ill., in-4°].
21 [Bojanus, voir note 15 above], Isis, vol. 8, 1821 [voir Bojanus (Ludwig Heinrich), « Gehorknocken im Fische », Isis, vol. 8, n° 3, 1821, pp. 272-277, pl. 4].
22 Voyez les mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire sur la vertèbre, Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 9 [Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Considérations générales sur la vertèbre », Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 9, 1822, pp. 89-119, pl. 5-7] ; sur l’aile operculaire ou auriculaire des poissons, Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 11 [Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « De l’aile operculaire ou auriculaire des poissons, considérée comme un principal pivot, sur lequel doit rouler toute recherche de détermination des pièces composant le crâne des animaux ; suivi de tableaux synoptiques donnant le nombre et expliquant la composition de ces pièces », Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 11, 1824, pp. 420-444, pl. 21] ; sur la composition de la tête osseuse de l’homme et des poissons, Annales des Sciences naturelles (Paris), vol. 3, [Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Composition de la tête osseuse de l’homme et des animaux », Annales des Sciences naturelles, vol. 3, 1824, pp. 173-192, 245-299, pl. 16].
23 Jan van der Hoeven [1801-1868], professeur de philosophie à l’université de Leyde, dans Dissertatio philosophica inauguralis de sceleto piscium ; Leyde ; 1822, in-8°.
24 Gerbrand Bakker [1771-1828], professeur à Gröningen, dans son Osteographia piscium, Gröningen, 1822, in-8°, avec un cahier de [11] planches in-4°.
25 [Johann Friedrich] Meckel [1781-1833], professeur à Halle, System der vergleichenden Anatomie ; il n’en a paru encore que deux volumes, Halle, 1821 et 1824 [mais quatre volumes supplémentaires ont été publiés entre 1828 et 1833, aussi à Halle]. Riester et Alphonse Sanson viennent de publier la traduction française [en 10 volumes], Paris, 1828-1838].
26 [Weber, voir note 20 ci-dessus], Anatomia comparata nervi sympathici, Leipzig, 1817 in-8°.
27 [Apostolos Arsakis (1792-1874), médecin grec, qui a écrit une dissertation sur le cerveau des poissons], Commentatio de piscium cerebro et medulla spinali, Halle, 1813 [une seconde deuxième édition fut publiée à Leipzig en 1836].
28 [Heinrich Kuhl, 1797-1821], Beiträge zur Zoologie und vergleichenden Anatomie, Frankfurt am Main, 1820, [2 part.] in-4° [deuxième partie co-écrite avec Jan Coenraad van Hasselt (voir chap. 16, note 45)].
29 [Antoine Étienne Renaud Augustin Serres, 1786-1868] Anatomie comparée du cerveau dans les quatre classes d’animaux vertébrés, Paris, 2 vol. de texte in-8°, 1827 avec un atlas [de 16 planches imprimées en 1824].
30 [Louis Antoine Desmoulins (1794-1828) et François Magendie (1783-1855)] : anatomie du système nerveux des animaux vertébrés, Paris, 1825, deux volumes in-8°, avec un atlas [de treize planches].
31 [Detmar Wilhelm Soemmerring, 1793-1871], De oculorum hominis animaliumque sectione horizontali commentatio, Göttingen, 1818, in-folio.
32 [Ferdinandus Christophilus Massalien (né en 1789), dans] Diss. sistens descript. oculorum scombri, thynni et sepiæ, auct. F. O. Massalien, Berlin, 1815, in-4° [voir Massalien (Ferdinandus Christophilus), Dissertatio inauguralis sistens descriptionem oculorum scombri, thynni et sepiae, quam gratiosi medicorum ordinis auctoritate et consensu praeside Carolo Asmund Rudolphi, Berlin : Joannis Fridericus Starckius, 1815, 1 vol., in-4°].
33 [Louis Jurine, 1751-1819] sur quelques particularités de l’œil du thon, Mémoires de la Société de Physique et d’Histoire Naturelle de Genève, vol. 1, 1821.
34 [Everhard Home (1756-1832), dans ses] Lectures on Comparative Anatomy, vol. 3, pp. 246-248, 1823.
35 [Weber, voir note 20 ci-dessus], De aure animalium aquatilium, Leipzig, 1820, in-4°.
36 [Adolph Wilhelm Otto (1786-1845), sur l’organe de l’ouïe chez les poissons, 1826, voir Otto (Adolph Wilhelm), « Über die Gehörorgane des Lepidoloprus trachyrhynchus und Caelorrhynchus », Zeitschrift für Physiologie, vol. 2, n° 1, 1826, pp. 86-96, pl. 6.]
37 [Carl Friedrich von Heusinger (1792-1883), l’organe de l’ouïe chez les poissons], Archiv für Anatomie und Physiologie (Meckel), vol. 9, 1826.
38 [Christian Eduard] Pohl [1785-1840], Expositio generalis anatomica organi auditus per classes animalium, Vienne, 1818, 48 p., in-4°.
39 [Geoffroy Saint-Hilaire (voir chap. 13, note 18), sur la composition du crâne chez l’homme et les animaux, voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Composition de la tête osseuse de l’homme et des animaux », Annales des Sciences naturelles, vol. 3, 1824, pp. 173-192, 245-299, pl. 16.]
40 [André Marie Constant Duméril, voir chap. 12, note 16], dans un mémoire [sur l’olfaction des poissons], lu à l’Institut de France en 1807, et imprimé [la même année] parmi les Mémoires [de zoologie et] d’anatomie comparée de l’auteur [voir Duméril (André Marie Constant), Mémoires de zoologie et d’anatomie comparée, Paris : J. B. Sajou, 1807, 146 p.]
41 [Geoffroy Saint-Hilaire (voir chap. 13, note 18), sur la structure et la fonction de l’appareil olfactif des poissons], Annales des Sciences naturelles (Paris), vol. 6, 1825.
42 [Étienne Marin Bailly (1796-1837) sur l’appareil pêcheur de la baudroie], Annales des Sciences naturelles (Paris), vol. 2 [1824].
43 [Geoffroy Saint-Hilaire, voir chap. 13, note 18], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 10 [Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Sur le sac branchial de la baudroie, et l’usage qu’elle en fait pour pêcher », Annales du Muséum d’Histoire Naturelle, vol. 10, 1807, pp. 480-481].
44 [Duméril (voir chap. 12, note 16), dans une] Dissertation sur les poissons qui se rapprochent le plus des animaux sans vertèbres, Paris, 1812, in-4°, et dans ses Mémoires [de zoologie et] d’anatomie comparée [voir Duméril (André Marie Constant), Mémoires de zoologie et d’anatomie comparée, Paris : J. B. Sajou, 1807, 146 p.]
45 [Martin Heinrich Rathke, 1793-1860 dans] Observations sur la structure intérieure de la « pricka » ou lamproie de rivière (en Allemand), [voir Rathke (Martin Heinrich), Bemerkungen über den innern Bau der Pricke Oder des Petromyzon fluviatilis des Linnaeus, Danzig : Wilhelm Theodor Lohde, 1825, 100 p.], in-4°.
46 [Home (voir note 34 ci-dessus), une] description anatomique de Squalus maximus Linnaeus, dans les Phil. Trans. Roy. Soc. Lond., 1809. [Initialement publié en anglais, cet article a été par la suite traduit en français et étoffé] avec des notes de M. de Blainville dans le Journal de Physique (Paris), 1810. [Voir aussi le] mémoire [de Blainville] sur le requin pélerin, Annales du Muséum d’Histoire naturelle [Blainville (Henri Marie Ducrotay de), « Mémoire sur le squale pèlerin », Annales du Muséum d’histoire naturelle, vol. 18, 1811, pp. 88-135, pl. 6.]
47 [Rathke (voir note 45 ci-dessus) sur l’anatomie de Cyclopterus lumpus] Deutsches Archiv für die Physiologie (Meckel), vol. 7 [1822].
48 [Home, voir note 34 ci-dessus] Lectures on Comparative Anatomy, Londres, 6 vol., qtrand in-4°, 1814-1828.
49 [Rathke (voir note 45 ci-dessus) sur les viscères abdominaux des poissons], Newste Schriften der Naturforschenden Gesellschaft in Danzig (Halle), vol. 1, 1824.
50 [Rathke, sur les cavités du cœur des poissons], Deutsches Archiv für die Physiologie (Meckel), vol. 9, 1826.
51 [Sur les organes reproducteurs des poissons, voir Rathke (Martin Heinrich), « Beiträge zur Geschichte der Thierwelt. Pt. 1. Über die Entwickelung der Geschlechtstheile bei den Fische », Newste Schriften der Naturforschenden Gesellschaft in Danzig (Halle), vol. 1, n° 4, 1825, pp. 1-18, pl. 1, fig. 1-7.]
52 [Friedrich Tiedemann (1781-1861)] sur l’anatomie du cœur des poissons, en allemand, Landshut, 1809, in-4°.
53 [Ignaz Doellinger (1770-1841) sur l’anatomie du cœur des poissons, en allemand], Annalen der Wetterauischen Gesellschaft für die gesammte Naturkunde (Frankfurt), vol. 2, 1811.
54 [Vincent] Fohmann [1794-1837], première partie sur le système lymphatique dans les animaux vertébrés, Leipzig et Heidelberg, 1827, in-folio, avec 16 planches lithographiées.
55 [Hunter (voir chap. 11, notes 20 et 44), observations anatomiques sur la torpille et sur Gymnotus electricus, 1774, 1775.]
56 [Geoffroy Saint-Hilaire (voir chap. 13, note 18) sur les organes électriques de la torpille, le gymnote et un silure], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 1 [voir Geoffroy Saint-Hilaire (Étienne), « Mémoire sur l’anatomie comparée des organes électriques de la raie torpille, du gymnote engourdissant, et du silure trembleur », Annales du Muséum d’Histoire Naturelle, vol. 1, 1802, pp. 392-407, pl. 26].
57 [Karl Asmund Rudolphi (1771-1832) sur les poissons électriques, dans la partie 2, pp. 137-144, de ses œuvres complètes d’anatomie, publiées par la] Royal Academy of Sciences of Berlin, 1826.
58 [Alexander von Humboldt sur l’anguille électrique, dans la partie 2 (pp. 49-92) de Voyage aux régions equinoxiales du nouveau continent, fait en 1799-1804, par von Humboldt et Bonpland (voir Humboldt (Alexander von), « Observations sur l’anguille électrique (Gymnotus electricus, Lin.) du nouveau continent », in Humboldt (Alexander von) & Bonpland (Aimé Jacques Goujaud) (sous la dir.), Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent, fait en 1799-1804, vol. 1 : Recueil d’observations de zoologie et d’anatomie comparée, Paris : F. Schoell & G. Dufour, 1811, pp. 49-92, pl. 10). Le baron Friedrich Heinrich Alexander von Humboldt est né à Berlin en 1769. Après des études à l’Université de Francfort, puis à Göttingen, où il apprit l’anatomie, l’anthropologie et l’archéologie, il voyagea à travers l’Europe. Après avoir hérité d’une grande fortune à la mort de sa mère en 1796, il partit à Paris. Au Jardin des plantes, il rencontra Bougainville, Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire et fut nommé correspondant du Muséum en 1798. La même année, avec Aimé Jacques Alexandre Goujaud Bonpland (1773-1858), un chirurgien naval qui fut son compagnon de voyage, il navigua de Marseille en Espagne. Par l’intermédiaire de l’ambassadeur de Saxe à Madrid, le baron Forell, ils obtinrent une audience auprès du roi Charles IV d’Espagne, qui s’intéressa à leur plan d’exploration des possessions espagnoles en Amérique du Sud. Sous le parrainage du roi, ils embarquèrent sur le Pizarro en mai 1799 et explorèrent pendant cinq ans le Venezuela, le Brésil, la Colombie, le Pérou et le Mexique, effectuant des observations et des vastes collectes de faune et de flore. Ses connaissances encyclopédiques et sa diplomatie au service de la science lui valurent le respect et la reconnaissance de tous. Il mourut à Berlin en 1859.]
59 [Delaroche (voir chap. 12, note 17) sur la vessie natatoire des poissons], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 14 [voir Delaroche (François Étienne), « Observations sur la vessie aérienne des poissons », Annales du Muséum d’Histoire Naturelle, vol. 14, 1809, pp. 184- 217].
60 [Cuvier, commentaires sur les études de Delaroche sur la vessie natatoire des poissons], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 14 [voir Cuvier (Georges), « Rapport fait à la classe des sciences physiques et mathématiques, sur le mémoire de M. Delaroche, relatif à la vessie aérienne des poissons », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 14, 1809, pp. 165-183].
61 [Jean Baptiste Biot (1774-1862) sur la nature des gaz qui se trouvent dans la vessie natatoire des poissons], Mémoires de physique et de chimie de la Société d’Arcueil (Paris), vol. 1 et 2 [voir Biot (Jean-Baptiste), « Mémoire sur la nature de l’air contenu dans la vessie natatoire des poissons », Mémoires de physique et de chimie de la Société d’Arcueil, 1807, vol. 1, pp. 252-281, vol. 2, pp. 487-491] ; il y a trouvé l’azote et l’oxygène en toutes proportions, depuis l’azote pur jusqu’à 87 % d’oxygène.
62 [Pietro Configliachi, 1779-1844] sur les gaz trouvés dans la vessie natatoire des poissons, Pavie, 1809 [voir Configliachi (Pietro), Sull’analisi dell’aria contenuta nella vescica natatoria dei pesci, Pavie : typ. Capelli, 1809, 81 p., in-4°.]
63 [Gottfried Reinhold Treviranus (1776-1837) sur la fonction de la vessie natatoire des poissons] dans vol. 2 [d’une collection bien plus vaste] des œuvres mêlées d’anatomie et de physiologie de Treviranus, Göttingen, [4 vol. en 2], in-4°, 1816-1821.
64 [Provençal (probablement Jean Michel Provençal, 1781- 1845) et von Humboldt (voir note 58 ci-dessus), « Recherches sur la respiration des poissons », Journal de Physique (Paris), vol. 69, 1809, pp. 261-286.]
65 [Paul Erman (1764-1851) sur la respiration de la loche, Annalen der Physik (Gilbert, Leipzig), vol. 30 (1808).]
66 [Antoine François de Fourcroy (1755-1809) et Louis Nicolas Vauquelin (1763-1829) sur la composition de la laitance de la carpe], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 10 [1807].
67 [Michel Eugène Chevreul (1786-1889) sur la composition du cartilage et du liquide intervertébral d’un squale, Squalus peregrinus], Annales du Muséum d’Histoire naturelle (Paris), vol. 18 [voir Chevreul (Michel-Eugène), « Expériences chimiques sur le cartilage du Squalus peregrinus », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 18, 1811, pp. 136-153 , 154 ; « Sur la liqueur contenue dans les cavités intervertébrales du Squalus peregrinus », Annales du Muséum d’Histoire naturelle, vol. 18, 1811, pp. 154-155].
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