Épilogue
1815, les restitutions naturalistes
p. 526-533
Texte intégral
1En 1815, le Congrès de Vienne annonce à la fois la dislocation de l’Empire napoléonien et la restauration d’un régime monarchique en France. Les puissances coalisées aspirent à refermer la parenthèse ouverte en 1789, c’est-à-dire à retourner au statu quo ante en gommant l’épisode révolutionnaire comme la période impériale, l’aspiration des peuples à la liberté politique comme la domination continentale française. Dans le domaine des collections, cela se traduit aussi par la pratique des « restitutions » qui concernent aussi bien les œuvres d’art que les livres ou les spécimens naturalistes. Le dossier des « restitutions » naturalistes tel qu’il est conservé aux Archives nationales propose, sous la forme de tableaux à deux colonnes, l’état des objets « rendus » et « donnés » à cinq puissances : la Russie, la Prusse, l’Autriche, les Pays-Bas et les États romains. Étrangement, le Portugal ne demande pas à faire partie des bénéficiaires des restitutions, alors qu’il est partie prenante du Congrès de Vienne et que la collection d’Ajuda avait été saisie en 18081. Du côté de la Russie, comme « il n’avait rien été pris ; il n’a rien été rendu », mais le Muséum arrange avec l’Impératrice russe l’échange de quelques dizaines d’espèces végétales des Antilles et du Cap de Bonne-Espérance contre des plantes du Caucase2. Le cas de la Prusse est plus révélateur. Les confiscations révolutionnaires avaient été opérées dans la région rhénane, autour de Cologne. La Rhénanie ayant été intégrée à la Prusse au Congrès de Vienne, Sinzig retrouve sa momie à nouveau placée dans l’église d’où elle avait été tirée, et Cologne obtient quelques rares plantes pour son jardin botanique ainsi que la restitution d’une « petite collection de marbres et albâtres »3. Mais les choses n’en restent pas là. Schutz, conseiller du roi de Prusse chargé des réclamations, obtient pour le Cabinet de Berlin deux morceaux d’ambre, et surtout une pièce curieuse, « la tête d’un cerf dont les cornes sont pressées par force entre les bras d’un arbre »4. Or il est possible que le morceau restitué à Berlin ait été confisqué à La Haye dans la collection stathoudérienne en 1795 : il s’y trouvait un « tronc de chêne beaucoup plus petit dans lequel on remarque une corne de cerf qui s’y est trouvée enclavée »5. Enfin, le Muséum offre des « plantes étrangères rares » à deux barons prussiens propriétaires de jardins et au jardin botanique de Berlin6. Autrement dit, si les confiscations se sont exclusivement déroulées en Prusse occidentale, l’essentiel des « restitutions » bénéficie à la Prusse orientale et principalement à la capitale.
2Dans le cas des Pays-Bas, les restitutions sont surveillées par Brugmans, Inspecteur général du service de santé de l’armée et commissaire spécial des Pays-Bas pour la remise de l’ancien Cabinet d’histoire naturelle du Stathouder7. Rappelé « à l’improviste par son Gouvernement », il n’a pas le temps de dresser de véritables catalogues, mais donne un simple « récépissé du nombre des objets qu’il a reçu [sic] en énonçant la quantité d’une manière générale »8. Il indique un peu plus de 10 000 spécimens dont les trois quarts pour la seule partie zoologique avec, en particulier, 3 500 coquilles9. Les restitutions naturalistes prennent la forme d’un accord10 :
Voulant procéder à cette opération d’une manière qui soit avantageuse pour les deux parties et qui concilie à la fois les droits de S. M. le Roi des Pays-Bas, avec l’intérêt de la Science, dans ses applications pour les deux pays, [nous] avons formé pour S. M. le Roi des Pays-Bas une collection composée des objets ci-après désignés […].
Cette série, ainsi que l’expose le catalogue qui précède, a été par nous à l’amiable et de concert choisie pour devenir et rester toujours la compensation de l’ancien cabinet du Stathouder, ci-devant transporté de La Haye à Paris […].
[Nous] déclarons au nom de S. M. le roi des Pays-Bas recevoir les dites séries comme procurant une compensation suffisante de son ancien cabinet, renonçant pour toujours à élever des prétentions à cet égard, dont décharge.
3Pour concilier les « droits » de propriété du souverain avec « l’intérêt de la Science », le roi des Pays-Bas doit retrouver ses biens sans que la collection de la capitale française ne soit dépouillée pour autant. Le très vague « intérêt de la Science » implique ainsi la très concrète défense de la principale institution naturaliste européenne. Traduction de cet esprit de conciliation, la série a été choisie à « l’amiable et de concert » entre les deux parties. Comme l’écrit plus tard Deleuze, Brugmans, vieil ami de Thouin, plaide alors « indirectement la cause du Muséum en défendant celle des sciences »11. Et, à l’image des commissaires révolutionnaires vingt ans plus tôt, il intervient à la fois comme représentant de son gouvernement et comme membre de la République naturaliste européenne. Pour garantir le compromis de 1815, l’accord prévoit également que le souverain des Pays-Bas renonce « pour toujours à élever des prétentions à cet égard ». À la différence de la saisie du cabinet stathoudérien, sa restitution se coule ainsi dans les formes juridiques et le langage diplomatique.
4Les termes de cet accord sont repris presque mot pour mot dans celui conclu, peu après, entre les États romains et la France12. Marini, « commissaire spécial de sa Sainteté pour la remise des objets d’histoire naturelle qui, par suite de circonstances politiques ont été transportés des États du souverain pontife à Paris », obtient pour le pape une collection de 478 objets, presque tous des minéraux. La composition de la série est a priori très surprenante13. On y remarque d’abord de nombreux « objets travaillés » comme des vases, des coupes et des tasses en pierres semi-précieuses mais aussi « un bénitier de cristal de roche avec son goupillon garni d’or émaillé » ou une « croix en cristal de roche montée en vermeil émaillé ». Plusieurs de ces objets sont indiqués comme venant du trésor de Lorette et ils ont peut-être été exposés dans deux armoires de la première galerie minéralogique du Muséum où, d’après Pujoulx, les pierres taillées sont là « comme pour donner une idée du parti que les arts savent tirer de cette foule de substances que nous rencontrons sans cesse sous nos pas »14. Dans la collection envoyée à Rome, on trouve également un bézoard, des pierres précieuses taillées, des suites de plaques polies venant de Bologne et, surtout, l’herbier d’Aldrovandi. Haüy joint enfin à l’envoi une douzaine de minéraux dont, chose remarquable, huit « pierres gemmes factices [fabriquées] suivant le procédé de Fontanieu imitant la topaze, le saphyr [sic], l’aigue marine […] ». En définitive, il semble que les envois aux États pontificaux soient pour une bonne part constitués des objets saisis tant à Bologne qu’à Lorette, spécimens souvent précieux ou artefacts luxueux qui avaient rejoint les collections du Muséum parisien.
5Le cas des « restitutions » à l’Autriche est plus problématique15. Les professeurs du Muséum et Charles Schreibers, commissaire impérial et conservateur du Musée d’histoire naturelle de Vienne, conviennent de faire des échanges de spécimens des trois règnes. Pour les plantes vivantes, l’échange paraît à peu près équitable, puisque 776 espèces sont promises par l’Empereur autrichien contre 747 par le Muséum parisien16. Pour la partie zoologique, en revanche, le troc semble très inégal : 4 mammifères et 7 reptiles sont promis au Muséum contre 28 mammifères, 82 reptiles, 120 oiseaux et 111 poissons pour son homologue viennois, sans compter 475 autres spécimens, essentiellement des insectes et des mollusques17. Dans le catalogue des objets remis à Schreibers, l’origine de 60 % des 816 espèces zoologiques est indiquée : les spécimens européens sont très rares tandis que les deux tiers viennent de seulement trois aires géographiques, les Indes, les Antilles et surtout, le continent austral qui représente à lui seul presque la moitié des animaux dont l’origine est indiquée18. Il semble bien qu’une bonne part de ces spécimens soient parvenus en France en 1804 au retour de l’expédition Baudin aux Terres australes. Parmi les 816 spécimens, 25 sont indiqués comme d’une « espèce non décrite » ou d’une « nouvelle espèce » voire comme définissant un « nouveau genre », sans compter les individus « rares » ou « très rares ». Piotr Daszkiewicz et Aaron M. Bauer ont étudié très minutieusement l’envoi d’un peu moins d’une centaine de spécimens herpétologiques dont certains proviennent des collectes de Péron et Lesueur lors de l’expédition Baudin : aux côtés de serpents assez communs dans les cabinets de la fin du xviiie siècle, quelques spécimens sont, au contraire, très rares ou inédits avec, peut-être, ce que l’on appellera plus tard des « spécimens-types »19. Ainsi, parmi les individus envoyés à l’Autriche, un grand nombre sont d’une grande valeur scientifique pour les naturalistes du début du xixe siècle. Pourtant, aucun objet naturaliste n’avait été confisqué au cœur de l’Empire à l’exception de quelques plantes à Schönbrunn et de quelques animaux à Vienne en 180920. Les seules saisies importantes avaient été opérées en 1796 et 1797 dans les marches italiennes de l’Empire, à Vérone et surtout à Pavie où les commissaires s’étaient emparés du fameux herbier de Haller. En 1815, celui-ci n’est pas réclamé par l’Empereur d’Autriche. Piotr Daszkiewicz propose alors de voir dans l’envoi de l’importante collection zoologique une compensation à la saisie de cet herbier21. Peut-être, sauf que cela paraît bien asymétrique : les troupes françaises ont confisqué l’herbier Haller et d’autres spécimens en Lombardie ; en « restitution », le Muséum envoie une importante collection zoologique à Vienne.
6Le dossier de ces « restitutions » paraît ainsi bien compliqué, mais on peut tenter de tirer quelques conclusions des différents cas analysés. Première remarque, il apparaît que les bénéficiaires des restitutions et les victimes des confiscations ne relèvent pas toujours des mêmes entités territoriales : le royaume du Portugal, les villes d’Italie du Nord et de l’espace belge ne reçoivent rien ; la Prusse orientale et l’Autriche qui n’ont pas ou peu souffert des saisies françaises contrairement à d’autres parties de leur empire bénéficient d’envois du Muséum parisien. Les « restitutions », en particulier dans le cas autrichien, sont ainsi l’occasion politique de renforcer le statut de centre scientifique de la capitale impériale. Bénédicte Savoy a d’ailleurs observé un phénomène similaire de « centralisation » à propos des livres confisqués en Rhénanie, puis restitués par la France en 1815, mais dont le parcours s’achève finalement à Berlin en 1818 au moment où la capitale prussienne renforce sa bibliothèque22. Deuxième remarque, il s’avère que ces « restitutions » n’en sont pas véritablement. Dans le premier brouillon de l’accord entre les professeurs administrateurs du Muséum et le commissaire Brugmans, le mot « restitution » est d’ailleurs barré et remplacé par celui, plus adéquat, de « compensation »23. À la différence des œuvres d’art et à l’exception de la momie de Sinzig, des objets romains et des collections minéralogiques de Cologne ou de Bologne, les objets « restitués » sont rarement ceux-là mêmes qui ont été confisqués sous la Révolution. Tout se passe alors comme s’il était impossible de retrouver les spécimens confisqués dans les galeries du Muséum sauf, bien sûr, pour les plus singuliers d’entre eux. À ces objets perdus au milieu de milliers d’autres dans les collections nationales, les professeurs en substituent d’autres d’une valeur grossièrement équivalente, qu’elle soit plutôt scientifique comme pour les Pays-Bas ou plutôt marchande comme pour les États pontificaux. Troisième et dernière remarque, il semble qu’en 1815, la République naturaliste existe encore comme elle a continué d’exister pendant les années de la Révolution et de l’Empire, et ce malgré les guerres européennes. Le comportement conciliant de Brugmans est exemplaire à cet égard, comme l’est d’ailleurs celui de Humboldt l’année précédente : en 1814, lors de l’entrée à Paris des armées coalisées, celui-ci obtient du général prussien que la troupe ne bivouaque pas au Jardin des plantes, ce qui aurait mis en péril les plantations24. Ce n’est à l’évidence que plus tard, au cours du xixe siècle, que la République européenne des savoirs semble disparaître au profit des « sciences nationales ».
Notes de bas de page
1 AN, AJ/15/840.
2 AN, AJ/15/840 : « Objets remis à la Russie ». Paris, le 31 octobre 1815.
3 AN, AJ/15/840 : Récépissé de Thouin. Paris, le 11 août 1815 ; Lettre de De Groote au directeur du Muséum. Paris, le 13 octobre 1815 ; « Demande pour le jardin de botanique de Cologne ». [Paris], complétée le 18 octobre 1815 ; Récépissé de De Groote. Paris, le 21 ou 23 août 1815. Voir aussi, Savoy (Bénédicte), Patrimoine annexé…, op. cit., vol. 1, pp. 392-393.
4 AN, AJ/15/840 : Récépissé de Schutz. Paris, le 24 septembre 1815 ; Récépissé de Schutz. Paris, le 23 octobre 1815.
5 AN, F/17/1277 : « Indication des objets renfermés dans les caisses qui composent l’envoi expédié de Lahaye pour Paris, le 30 germinal, an III Républicain » par Thouin. [La Haye, le 30 germinal an III].
6 AN, AJ/15/840 : « Objets remis à la Prusse ». [Paris], 1815.
7 AN, AJ/15/840 : « Objets remis au Royaume des Pays-Bas pour lui tenir lieu de l’ancien cabinet stathoudérien transporté en 1796 de La Haye à Paris » par Brugmans. Paris, Octobre 1815.
8 Ibid.
9 Ibid. ; et AN, AJ/15/840 : Accord entre les professeurs du Muséum d’Histoire naturelle et Brugmans. Paris, le 24 octobre 1815.
10 AN, AJ/15/840 : Accord entre les professeurs du Muséum d’Histoire naturelle et Brugmans. Paris, le 24 octobre 1815. Les brouillons sont disponibles dans le même dossier d’archives. Sur l’un d’eux, une seconde main a revu une première version de l’accord pour en éliminer certaines expressions probablement formulées par la partie française : « nombreuse série » ; « juste compensation » ; « reconnaissons par la remise desdits objets être amplement et entièrement indemnisés et déclarons au nom de S. M. le roi des Pays-Bas, recevoir lesdits objets comme procurant à sa majesté une compensation complette suffisante de son ancien cabinet ».
11 Deleuze (Joseph-Philippe-François), Histoire et description du Muséum …, op. cit., vol. 1 p. 125.
12 AN, AJ/15/840 : Objets remis à l’Italie. Paris, le 6 novembre 1815.
13 AN, AJ/15/840 : « Catalogue des objets destinés à S. S. par l’administration du Muséum d’Histoire naturelle ». [Paris, 1815].
14 Pujoulx (Jean-Baptiste), Promenades au Jardin des plantes…, 1803, op. cit., vol. 1, pp. 246-247.
15 AN, AJ/15/840 : « Objets remis à l’Autriche ». [Paris, le 31 octobre 1815.]
16 AN, AJ/15/840 : « État sommaire des échanges de végétaux en nature donnés et promis par sa majesté l’Empereur d’Autriche à l’administration du Jardin royal des plantes pendant l’été de 1815 ». [Paris, 1815].
17 AN, AJ/15/840 : « Objets remis à l’Autriche ». [Paris, le 31 octobre 1815].
18 AN, AJ/15/840 : « Catalogue des objets remis à Mr. le Ch. er Ch. es de Schreibers pour le cabinet de sa Majesté l’Empereur d’Autriche par le Muséum d’Histoire naturelle de France. 1815 ». Paris, le 23 septembre 1815.
19 Daszkiewicz (Piotr) & Bauer (Aaron M.), « The Confiscation and Replacement… », art. cit., pp. 15-27, notamment pp. 19-24.
20 Ibid., pp. 15-27.
21 Daszkiewicz (Piotr), A Few Portuguese Letters…, op. cit., p. 12, n. 1.
22 Savoy (Bénédicte), Patrimoine annexé…, op. cit., vol. 1, pp. 409-410.
23 AN, AJ/15/840 : Accord entre les Professeurs du Muséum d’Histoire naturelle et Brugmans. [Paris, 1815]. Brouillon.
24 Deleuze (Joseph-Philippe-François), Histoire et description du Muséum…, op. cit., vol. 1, p. 123.
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La République naturaliste
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