Conclusion
Fin de partie pour les ambitions provinciales
p. 518-525
Texte intégral
1La création des Écoles centrales en 1795 ne répond pas à toutes les attentes provinciales. Vers 1800, certaines réponses à l’enquête du 9 mai 1799 témoignent de la mauvaise humeur des professeurs429. Dans la Manche, ils soulignent que « dans presque toutes [les Écoles centrales] les moyens auxiliaires de l’instruction, tels que bibliothèques, jardins de botanique, cabinets d’histoire naturelle, de physique, de chimie, collections de modèles pour les arts du dessin, & c, tous ces secours, quoique voulus par la loi institutrice des Écoles centrales, manquent encor [sic] plus ou moins complettement [sic], tandis que quelques Écoles et surtout celles de Paris en sont abondamment pourvues ». Dans la Marne, le professeur d’histoire naturelle déplore l’indigence de la collection naturaliste : « Comment pouront-ils [sic] rivaliser avec les élèves des autres Écoles centrales où les cabinets sont organisés, et surtout avec ceux des Écoles de Paris qui sont à même d’étudier la Nature en grand, et de se fortifier dans les bibliotèques [sic] publiques qui offrent des ressources immenses dans tous les genres ». Dans ces exemples, on peut lire deux choses. D’une part, le ressentiment de professeurs qui se disent délaissés, voire lésés dans les envois de la capitale aux Écoles centrales. D’autre part, l’existence de concurrences entre les Écoles des départements et, surtout, le sentiment d’une rivalité insupportable entre Paris et le reste de la province. Ce ressenti n’est pas neuf. Comme on l’a vu, il s’exprime avec une grande virulence dans les années 1791-1792. Une petite dizaine d’années plus tard, tandis que la création des Écoles centrales a un peu rétabli l’équilibre entre Paris — trop riche — et les départements — trop pauvres —, il s’est atténué sans toutefois disparaître complètement. En témoigne Victor Guedeville, docteur en médecine, qui demande en l’an X la création d’un poste de conservateur pour le cabinet d’histoire naturelle du Calvados déplorant que « Paris, par ses riches collections a rendu l’univers tributaire de son goût pour les sciences. Un conservateur intelligent peut renfermer dans sa patrie les trésors que les amateurs des arts portent annuellement dans la capitale ; il peut détourner dans Caen tous ces ruisseaux de richesses qui, partis dans des départements voisins, vont se perdre à Paris »430.
2Alors que la formation des Écoles centrales n’a pas suffià calmer entièrement le ressentiment provincial, leur suppression — et leur remplacement par les lycées impériaux — en 1802 est mal vécue par les naturalistes. Jean-Marie Poiret, ancien professeur d’histoire naturelle à Soissons, remarque qu’en « leur substituant les lycées, on en a supprimé les cours d’histoire naturelle, excepté dans quelques grandes villes »431. D’après Leslie Pearce Williams, en 1808, seulement trois lycées de province proposent des cours d’histoire naturelle et, à partir de 1810, l’enseignement de cette discipline se réfugie dans les nouvelles facultés des sciences comme à Montpellier, Liège, Leyde, Lyon, Gênes ou Strasbourg432. La province naturaliste continue d’ailleurs à se méfier des menées parisiennes. En 1808, sur le chemin de Lisbonne, Geoffroy Saint-Hilaire s’arrête à Bordeaux433. Il visite le « Musée » de la nouvelle Académie et rencontre son fondateur, Isaac Rodrigues, puis écrit à ses collègues du Muséum national d’Histoire naturelle y avoir découvert deux espèces de crocodiles qu’il croit « nouvelles » ainsi que quatre oiseaux mal étiquetés, un pipa, un caméléon, un tétrodon et un hystrix « qui vous manquent ». Il part ensuite saluer le préfet, une ancienne connaissance, qui lui promet son aide pour faire passer à Paris ces pièces rares, puis rencontre le maire qui a le cabinet « sous ses ordres ». Ce dernier lui aurait proposé de requérir tous ces objets « sans condition », mais Geoffroy Saint-Hilaire demande à ses collègues du Muséum de « ne demander ces objets qu’en échange de quelques autres à la convenance de ce Cabinet ». Il propose alors un troc. Mais Rodrigues, craignant d’être berné dans cet échange avec le savant parisien, ne réussit, selon Hamy, « qu’à provoquer chez [les autorités bordelaises] des défiances que l’éloquence de Cuvier ne parviendra pas à dissiper »434. Bordeaux se méfie ; l’échange ne se fera pas.
3Une année après la suppression des Écoles centrales, un arrêté consulaire du 29 janvier 1804, prescrit de mettre à la disposition des municipalités les bibliothèques, musées et jardins botaniques des départements. Pourtant, en avril 1804, Berthier, ministre de la Guerre indique à son collègue de l’Intérieur « la nécessité de compléter le cabinet d’histoire naturelle qui existe auprès de l’Ecole spéciale des deux armes établie à Metz » dont la collection, formée en l’an II, « se trouve fort imparfaite, et manque particulièrement des objets les plus indispensables du règne minéral, des coquillages et de la portion du règne végétal qui comprend le bois »435. Il propose alors d’adopter pour Metz « la mesure déjà adoptée pour l’École militaire de Fontainebleau, en faisant prendre ces objets dans les cabinets d’histoire naturelle des Écoles centrales de quelques départements limitrophes ». Les collections naturalistes des dix départements voisins pourraient ainsi être mises au service d’une École militaire « dont les élèves se livrent à l’étude de toutes les sciences qui sont relatives à l’artillerie et au génie ». La demande du ministre de la Guerre est rejetée par Chaptal qui explique que les collections ont déjà été cédées aux municipalités en compensation de la perte des Écoles centrales et doivent continuer à servir d’auxiliaires pédagogiques dans les Lycées436. De fait, et alors qu’aucun cas de restitution de spécimens naturalistes à leurs anciens propriétaires n’est connu, les collections départementales deviennent pleinement la propriété des villes qui en assurent également la charge, non sans parfois maugréer comme à Nantes437.
4Comme l’observe Dominique Poulot, la cession administrative des anciennes collections centraliennes aux municipalités amène, de fait, à « une partition stricte entre musée et établissement d’enseignement », selon un modèle très différent de celui des Écoles centrales où les collections étaient attachées aux enseignements438. Ce nouveau modèle s’avère durable. Mais presque partout, les cabinets naturalistes sont abandonnés plus ou moins complètement comme à Bruxelles, Angers, Avranches, Metz, ou Colmar439. Parfois, ils sont démantelés au profit de quelques amateurs comme à Mons, Chaumont ou Roanne440. D’autres fois les spécimens sont emportés par un particulier comme le professeur Denesle qui les dépose chez lui à Poitiers ou comme ce jockey indélicat qui dispose des clés du cabinet d’Alençon441. Partout les spécimens se détériorent rapidement, dévorés par les insectes ou dégradés par la dissipation de l’esprit-de-vin des bocaux. Mais alors que la plupart des cabinets naturalistes dépérissent, les jardins botaniques changent, quant à eux, de destination : à Bordeaux, Millin cherche « vainement le jardin botanique, dans la rue qui porte son nom ; ce n’est qu’un jardin potager » ; à Poitiers, il est conduit par Mazet, bénédictin et antiquaire, dans « l’ancien jardin botanique de l’école centrale, dont la plus grande partie alloit être transformée en jardin potager pour l’usage et l’entretien du lycée, qui y faisoit déjà planter des choux et des carottes »442. On trouverait d’autres exemples semblables à Boulogne, Chaumont ou Épinal443. Le devenir potager de ces jardins botaniques départementaux est sans doute le symbole du reflux de l’histoire naturelle en province sous l’Empire.
5Quelques rares cas permettent de nuancer le tableau d’ensemble d’un dédain général pour l’histoire naturelle après 1804 et les grands cabinets provinciaux du xixe siècle trouvent parfois leur origine dans les collections centraliennes. Par exemple, à Lyon, la collection d’histoire naturelle de l’École centrale forme le premier fonds du cabinet de la ville dont Gilibert est nommé garde en 1807444. De même, à Grenoble, la collection naturaliste, créée au sein de la Bibliothèque publique au milieu des années 1770, rattachée au département en 1791, puis rapidement annexée à l’École centrale, est le point de départ d’un grand cabinet de province confié en 1808 aux soins de Jacques-Joseph Champollion445. Cependant, les grandes collections naturalistes des premières décennies du nouveau siècle sont plus souvent issues de cabinets particuliers. Soit les exemples de Nantes et Strasbourg. Dans le premier cas, le cabinet Buron, cédé à la municipalité en 1806, devient le Musée d’histoire naturelle de la ville. Sous l’Empire, toujours dirigé par Dubuisson, le Musée prend résolument exemple sur son grand frère parisien « d’où partent, comme d’un centre commun, les lumières qui se réfléchissent à leur tour »446. En 1806, alors que la collection est déplacée dans les locaux de l’École de chirurgie, le projet de rénovation de l’amphithéâtre Saint-Côme prévoit un plan octogonal surmonté d’un dôme et d’une lanterne selon le modèle proposé douze années plus tôt par l’architecte Molinos pour le Muséum parisien447. Peu après, Dubuisson ordonne les collections suivant les classifications des maîtres parisiens : il adopte celle de Haüy pour les minéraux de préférence à celle de Werner, « plus propre aux minéralurgistes [sic] » ; celle de Cuvier pour les mammifères, les « fragments des os fossiles auxquels ils ont rapport », les oiseaux, les reptiles et les poissons ; celle de Lamarck pour les mollusques et les insectes448. En 1810, le Musée, longtemps inaccessible à cause de son désordre, se dote d’un règlement diffusé par voie d’affichage : les visiteurs sont tenus de déposer au vestiaire cannes et parapluies ; la manipulation des objets, les sabots mais également les chiens sont interdits exactement comme au Muséum parisien dix ans plus tôt449.
6Deuxième cas, celui de Strasbourg. La loi du 11 floréal an X qui supprime les Écoles centrales, prévoit, dans son titre V consacré aux Écoles spéciales, la création de « quatre Écoles d’histoire naturelle, de physique et de chimie avec quatre professeurs dans chacune »450. Rapidement, Bordeaux et Pavie reçoivent la promesse d’accueillir la leur tandis que, dans l’Est de la France, Strasbourg et Nancy sont en concurrence pour benéficier d’une des deux dernières451. À Nancy, l’importance du jardin botanique est présentée par le préfet Marquis comme un avantage pouvant déterminer le choix gouvernemental452. Strasbourg, outre un jardin botanique équivalent, dispose du cabinet Hermann que sa veuve veut vendre depuis quelques années. Dès 1801, les héritiers font planer la menace d’une vente à l’étranger, à l’Université de Göttingen au gouvernement danois ou à l’électeur de Bavière, tout en indiquant que « par patriotisme et par respect de la mémoire de M. Hermann [ils] ont préféré que le cabinet restât à la ville de Strasbourg »453. En juillet 1804, dans une discussion avec le professeur de l’École de pharmacie Nestler, Fourcroy, directeur de l’Instruction publique, certain que ses paroles seraient rapportées aux autorités municipales, laisse clairement entendre que l’acquisition par la ville du cabinet « pourra déterminer peut-être le gouvernement à placer une École d’histoire naturelle à Strasbourg »454. En janvier 1805, la ville de Strasbourg achète finalement le cabinet Hermann — enrichi de la collection minéralogique de son gendre Hammer — pour 44 000 F, faisant jouer à plein le patriotisme municipal, même si, au passage, on fait de la capitale alsacienne la « ville natale » du savant, pourtant né à Barr à plus de 30 km de là455. Si aucun décret gouvernemental ne ratifie la vente avant 1813 et si l’essentiel de la collection demeure au domicile de Hammer avant de déménager à la Faculté des sciences en 1818, l’acquisition de 1805 assure à la municipalité la possession d’un des très grands cabinets provinciaux du début du xixe siècle456. Les quatre cas de Lyon, Grenoble, Strasbourg et Nantes — auxquels on pourrait ajouter d’autres villes comme Bordeaux — montrent assez que le maintien ou la formation de grandes collections municipales est le fait des anciennes « centralités » provinciales. Ces quatre grandes cités disposent déjà de cabinets importants sous l’Ancien Régime, cabinets particuliers comme à Strasbourg ou institutionnels comme à Grenoble. Or ces collections forment le noyau initial des grands musées municipaux du xixe siècle.
7La situation des jardins botaniques est tout à fait comparable. Dans les frontières de 1798, ils sont au nombre de 27 vers 1789 et au moins 74 vers 1800. Or vers 1817, il n’en reste plus que 33, presque tous créés sous l’Ancien Régime457. Qu’il s’agisse des jardins botaniques ou des cabinets naturalistes, les créations révolutionnaires dans les départements paraissent ainsi très fragiles. Surtout, la continuité est très forte entre les « centralités » anciennes et nouvelles de part et d’autre de la Révolution. Après 1802, l’existence de grandes collections est un argument mobilisé par les autorités locales pour demander l’installation d’une des quatre Écoles spéciales d’histoire naturelle prévues par la loi du 11 floréal an X, comme on l’a vu à propos de Strasbourg et de Nancy. De même, en 1808, la présence d’équipements naturalistes importants et anciens facilite l’ouverture de cours d’histoire naturelle dans les nouvelles facultés des sciences comme à Montpellier où sont fondées trois chaires de botanique, de zoologie et de minéralogie et géologie458. Tout se passe alors comme si les années 1802-1810 marquaient un retour à la situation de l’histoire naturelle dans les provinces d’Ancien Régime.
Notes de bas de page
429 Pour ce qui suit, voir Duris (Pascal), « L’Enseignement de l’histoire naturelle… », art. cit., p. 47.
430 Guedeville (Victor), De l’utilité d’un conservateur près le cabinet d’histoire naturelle et de physique du département du Calvados, Caen : chez Manoury, An X [1802], p. 52.
431 Drouin (Jean-Marc) & Drouin-Hans (Anne-Marie), « Enseignement et sciences naturelles au xixe siècle. Introduction », Revue d’Histoire des Sciences, vol. 51, no 4, 1998, p. 405.
432 Williams (L. Pearce), « Science, Education and Napoleon I », Isis, vol. 47, no 4, 1956, p. 371 et pp. 374-375. Il s’agit des lycées de Bruxelles, Strasbourg, Toulouse et peut-être Dijon.
433 Pour le récit détaillé, voir Hamy (Ernest-Théodore), « La Mission de Geoffroy Saint-Hilaire… », art. cit., pp. 32-33.
434 Ibid., pp. 9-10.
435 AN, F/17/1093 : Lettre de Berthier au ministre de l’Intérieur. Paris, le 27 germinal an XII.
436 AN, F/17/1093 : Lettre de Chaptal au ministre de la Guerre. Paris, le 19 floréal an XII ; Rapport du ministre de la Guerre à l’Empereur. [Paris], le 17 prairial an XII.
437 Poulot (Dominique), « Surveiller et s’instruire »…, op. cit., pp. 367-371.
438 Ibid., p. 367.
439 Angers : Béraud (Toussaint-Charles), « Cabinet d’histoire naturelle d’Angers… », art. cit., pp. 174-175. Avranches : Deries (Madeleine), L’École centrale du département de la Manche…, op. cit., p. 48. Bruxelles : Mailly (Édouard), Étude pour servir …, op. cit., p. 25. Colmar : Joachim (Jules), « La Chaire d’histoire naturelle de l’École centrale du Haut-Rhin… », art. cit., p. 24. Metz : AM Metz, 2R 64 : Extrait des minutes de la préfecture du département de la Moselle. Metz, le 7 fructidor an XII ; 2R 64bis : « Cabinet d’histoire naturelle et jardin botanique ». Sans lieu ni date ; AD 57, 1T 60 : Note sur le cabinet d’histoire naturelle. Sans lieu ni date.
440 Chaumont : Jolibois (Émile), Histoire de la ville de Chaumont, Paris : J.-B. Dumoulin ; Chaumont : Charles Cavaniol, 1856, p. 310. Mons : Isaac (Marie-Thérèse) & Sorgeloos (Claude), L’École centrale du département de Jemappes…, op. cit., p. 499. Roanne : Roux (Claudius), Histoire comparée…, op. cit., p. 172.
441 Alençon : Poulot (Dominique), « Surveiller et s’instruire »…, op. cit., p. 372. Poitiers : Pressac (Jean-François), « Histoire de la bibliothèque de Poitiers », Bulletins de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1848, 3e trimestre, pp. 257-258.
442 Millin (Aubin-Louis), Voyage dans les départemens du midi…, 1807-1811, op. cit., t. iv, vol. 2, p. 627 et p. 724.
443 Boulogne-sur-Mer : voir supra. Chaumont : Jolibois (Émile), Histoire de la ville de Chaumont, op. cit., p. 310. Épinal : Decelle (Paul), « Monographie du collège et de l’École industrielle d’Épinal… », art. cit., p. 347 ; Georgin (B.), Les Professeurs de l’École centrale du département des Vosges, op. cit., p. 9.
444 Roux (Claudius), Histoire comparée…, op. cit., p. 172.
445 Rachat Rochas (Joëlle), Du Cabinet de curiosités au Muséum. Les origines scientifiques du Muséum d’Histoire naturelle de Grenoble. 1773-1855, thèse de doctorat [Bertrand Gilles, dir.], Grenoble : Université Grenoble II, 2006, partie 1.
446 Dubuisson (François-René-André), Discours prononcé à l’ouverture publique du Muséum d’Histoire naturelle de la ville de Nantes le 15 août 1810, Nantes : Imprimerie Malassis, 1810, p. 5.
447 AD 44, 170 T1 : Lettre de Bertrand-Geslin au préfet de Loire-Inférieure. Nantes, le 26 mars 1806 ; Rapport au ministre de l’Intérieur sur le Muséum d’Histoire naturelle de Nantes. Nantes, le 30 mars 1807.
448 Dubuisson (François-René-André), Discours…, 1810, op. cit., pp. 5-11.
449 AM Nantes, 2R 565 : Muséum d’Histoire naturelle de Nantes, affiche imprimée, Nantes : Imprimerie Malassis, le 8 août 1810.
450 « Loi sur l’Instruction publique du 11 floréal an X », in Boudon (Jacques-Olivier) (sous la dir.), Napoléon et les Lycées, Paris : Nouveau Monde & Fondation Napoléon, pp. 383-389.
451 AM Strasbourg, 5 MW 300 : Extrait d’une lettre de Nestler, professeur à l’École de pharmacie, à Hammer. Paris, le 10 thermidor an XII.
452 Marquis (Jean Joseph), Mémoire statistique du département de la Meurthe, 1804, op. cit., p. 122 ; Gain (André), L’École centrale de la Meurthe…, op. cit., p. 104.
453 D’après AD 67, 1TP/SUP 4 : Lettre au préfet Laumond, préfet du département. Strasbourg, le 13 germinal an IX ; 1TP/SUP 9 : Rapport du Bureau de l’administration générale au Conseiller d’État de l’Instruction publique. Paris, le 24 pluviôse an XIII ; AM Strasbourg, 5 MW 300 : Lettre de la veuve Hermann au Conseil général de la Commune de Strasbourg. Strasbourg, le 3 fructidor an XII ; Extrait du registre des procès-verbaux de Strasbourg. Séance du 26 fructidor an XII.
454 AM Strasbourg, 5 MW 300 : Extrait d’une lettre de Nestler, professeur à l’École de pharmacie, à Hammer. Paris, le 10 thermidor an XII.
455 AM Strasbourg, 5 MW 300 : Extrait du registre des procès-verbaux de Strasbourg. Séance du 26 fructidor an XII ; Lerebouillet (Auguste Dominique), « Notice sur le Musée d’histoire naturelle de Strasbourg », art. cit., p. 142.
456 Wandhammer (Marie-Dominique), Histoires naturelles. Les collections du Musée zoologique de la Ville de Strasbourg, Strasbourg : Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg, 2008, p. 43.
457 AN, F/17/3995 : Listes des jardins botaniques réalisées à la demande du ministre de l’Intérieur. Mars et juin 1817. Quelques ajouts sur la carte.
458 Aumasson-Miralles (Noémie) & César (Flore), « La Faculté des sciences de sa création à la seconde guerre mondiale », in Gomel (Luc) (sous la dir.), De la faculté des sciences à l’Université de Montpellier 2. Les sciences et techniques en mouvement, Saint-Jean-de-Védas : 6 pieds sous terre, 2014, pp. 15-190 ; ici, p. 42.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
La République naturaliste
Ce livre est cité par
- Van Damme, Stéphane. (2016) L'Europe des sciences et des techniques. DOI: 10.4000/books.pur.45907
- (2016) Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853). DOI: 10.4000/books.mnhn.3282
- Guillaume, Vincent. (2022) Collecter et inventorier pour la nation : la formation révolutionnaire des collections. DOI: 10.4000/books.cths.16407
- (2018) Worlds of Natural History. DOI: 10.1017/9781108225229.035
- Bret, Patrice. Chappey, Jean-Luc. (2022) Collecter et inventorier pour la nation : la formation révolutionnaire des collections. DOI: 10.4000/books.cths.16362
- (2022) Cataloghi e collezioni Collectio Mineralium. DOI: 10.36253/978-88-5518-494-6
- (2022) Paris savant. DOI: 10.3917/arco.belho.2022.01.0315
- Donato, Maria Pia. (2022) Collecter et inventorier pour la nation : la formation révolutionnaire des collections. DOI: 10.4000/books.cths.16427
- (2022) La France et l'Italie. DOI: 10.3917/arco.bertr.2022.01.0429
- Brassart, Laurent. (2018) Improving useful species: a public policy of the Directoire regime and Napoleonic Empire in Europe (1795-1815). Historia Agraria. Revista de agricultura e historia rural, 75. DOI: 10.26882/histagrar.075e02b
- Gardère, Mathieu L.. Duarte, Maria Cristina. Moraes, Pedro L. R.. Muller, Serge. Romeiras, Maria M.. (2019) L'expédition scientifique de João da Silva Feijó aux îles du Cap Vert (1783-1796) et les tribulations de son herbier. Adansonia, 41. DOI: 10.5252/adansonia2019v41a12
- Dubald, Déborah. (2021) « Un vaste local pour y étaler ses richesses » : inaugurer la Galerie de zoologie à Lyon en 1837. Cahiers François Viète. DOI: 10.4000/cahierscfv.413
- Müller-Wille, Staffan. (2017) Names and Numbers: “Data” in Classical Natural History, 1758–1859. Osiris, 32. DOI: 10.1086/693560
- Gilks, David. (2022) Civilization and Its Discontents. French Historical Studies, 45. DOI: 10.1215/00161071-9746615
- Denis, Vincent. Lacour, Pierre-Yves. (2016) La logistique des savoirs. Genèses, n° 102. DOI: 10.3917/gen.102.0107
- Mille, Martine. (2021) Pratique des sciences et diplomatie des espaces : les époux Brongniart entre collaboration domestique et sociabilités savantes en France au xixe siècle. Cahiers François Viète. DOI: 10.4000/cahierscfv.314
- Hellström, N. P.. André, G.. Philippe, M.. (2017) Life and works of Augustin Augier de Favas (1758–1825), author of “Arbre botanique” (1801). Archives of Natural History, 44. DOI: 10.3366/anh.2017.0413
La République naturaliste
Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://0-freemium-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/oebooks
Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org
Référence numérique du chapitre
Format
Référence numérique du livre
Format
1 / 3