Remerciements
p. 615
Texte intégral
1Jusque dans mes remerciements, avec malice mais sans forfanterie, je souhaiterais adopter le point de vue de l’espèce. Car que sommes-nous en tant qu’individus par rapport aux forces de la vie qui nous portent et nous pénètrent, face aux rôles qui nous sont assignés au sein de l’économie de la nature et des structures sociales ? Et qu’y a-t-il de plus daté et anecdotique dans un ouvrage d’histoire que la liste des noms remerciés ? Pour autant, il serait inconvenant de passer sous silence les soutiens divers et nombreux dont j’ai bénéficié pour mener à bien mon projet. C’est donc dans un langage écologique que j’exprime toute ma reconnaissance aux participants à l’écosystème social et intellectuel qui a produit cet ouvrage, à commencer par les « producteurs primaires biologiques », mes parents et ma famille ; pour rester dans les liens biologiques, j’ai une tendre pensée pour celles qui m’ont inspiré tout au long de cette aventure intellectuelle. Je suis reconnaissant au biotope nourricier qui m’a sustenté matériellement et intellectuellement, à savoir l’ensemble des universités et institutions au sein desquelles j’ai pu apprendre, travailler, faire mes recherches et définir ma propre niche ; je dois distinguer en particulier la clef de voute de la pyramide « universi-trophique », mon directeur de thèse, mais aussi mon directeur de DEA, qui ont joué par là même un rôle de facilitateurs non moins précieux. Comme facteurs nécessaires de « sélection naturelle-intellectuelle », je distinguerai les membres de mon jury de thèse. Ensuite, je suis plein de gratitude envers tous les facilitateurs, individus et institutions, en France, aux États-Unis et en Autriche qui m’ont encouragé et prodigué des conseils avisés. Je ne peux me désolidariser de mes collègues étudiants, doctorants, postdoctorants et chercheurs avec qui j’ai établi des liens de mutualisme et de coopération intellectuelle féconde. Quant à mes amis, ils furent de véritables symbiotes, irremplaçables et fidèles dans l’échange des espoirs et des peines. D’un point de vue pratique, je remercie très sincèrement les catalyseurs de ce projet, l’équipe des publications scientifiques, qui a rendu possible la transformation d’un manuscrit universitaire en un très bel ouvrage ! Pour conclure, si j’ai parfois rencontré de l’adversité tout au long de ce projet, j’ai eu la chance de ne croiser que peu de prédateurs, et je souhaite désormais encourager tous les détritivores, papivores et recycleurs de concepts (à la manière du parasite xylophile) à puiser énergie et matériau dans les pages qui précèdent et à les transformer en de nouvelles ressources dans le cycle infini des idées.
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