1 [François Boissier de Sauvages de Lacroix, voir Volume 3, leçon 11, note 14.]
2 [Robert Whytt, voir Volume 3, leçon 12, note 28.]
3 [Archée ou Archeus, un terme utilisé généralement pour désigner l’aspect le plus bas et le plus dense du plan astral qui préside à la croissance et à la continuation de tous les êtres vivants ; souvent mentionné par Paracelse (voir leçon 4, note 73) et ceux qui l’ont suivi, comme Jan Baptist van Helmont (voir note 66, ci-dessous).]
4 [Paul Joseph Barthez, voir Volume 2, leçon 14, note 101.]
5 [Charles-Jean-François Hénault, président de la Chambre des Enquêtes, voir Volume 3, leçon 19, note 1.]
6 [Jean le Rond d’Alembert, voir Volume 2, leçon 11, notes 31, 79.]
7 [Barthélemy Faujas de Saint-Fond, voir Volume 3, leçon 4, note 53.]
8 [Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, voir Volume 2, leçon 11, note 31.]
9 [Journal des sçavans (rebaptisé plus tard Journal des savans puis Journal des savants), la plus ancienne revue académique publiée en Europe. Son contenu comprenait des nécrologies d’hommes célèbres, l’histoire de l’église et des rapports juridiques. Le premier numéro est paru sous la forme d’un pamphlet in-quarto de douze pages le lundi 5 janvier 1665. La revue a cessé de paraître en 1792, pendant la Révolution française, et, bien qu’elle soit réapparue très brièvement en 1797 sous le nouveau titre de Journal des savants, elle n’a repris sa publication régulière qu’en 1816. Dès lors, elle est publiée sous le patronage de l’Institut de France. À partir de 1908, elle est publiée sous le patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Elle reste aujourd’hui une revue universitaire de premier plan dans le domaine des sciences humaines.]
10 [Oratio de principio vitali hominis, quam habuit in Ludoviceo medico monspeliensi… die trigesima prima octobris. Montpellier : Augustinum-Franciscum Rochard, 1773, 28 p.]
11 [Nova doctrina de functionibus corporis humani. Montpellier : Augustinum-Franciscum Rochard, 1774, [2] + 92 p., in-folio.]
12 [Nouveaux éléments de la science de l’homme. Montpellier : Jean Martel, 1778, xxx + 348 + [6] p., in-octavo.]
13 [Nouveaux éléments de la science de l’homme. Seconde édition, revue, et considérablement augmentée. Paris : Brunot, 1806, 2 vol., [4] + 304 + 238 p. ; 339 + 244 p.]
14 [Louis, également appelé Louis d’or, une pièce d’or qui circulait en France avant la Révolution. Le franc et la livre étaient des pièces d’argent dont la valeur avait tellement diminué qu’en 1740, des pièces de plus grande valeur étaient nécessaires. Les rois de France firent donc frapper des pièces d’or, qu’ils appelèrent de leur nom Louis ou Louis d’or. Après la Révolution, Napoléon poursuivit cette pratique en appelant les pièces « Napoléon ». Elles avaient une valeur de 20 francs.]
15 [Nouvelle méchanique des mouvements de l’homme et des animaux. Carcassonne : Pierre Polere, 1798, xv + 246 + [1] p., in-quarto.]
16 [Isaac Newton, voir Volume 2, leçon 11, note 37.]
17 [Friedrich Casimir Medicus (né le 6 janvier 1736 à Grumbach, mort le 15 juillet 1808 à Mannheim), médecin et botaniste allemand. Après des études de médecine aux universités de Tübingen, Strasbourg et Heidelberg, il devient en 1759 médecin de garnison à Mannheim, directeur de l’université de Mannheim (Theodoro Palatinae Mannheim) et conservateur du jardin botanique de Mannheim. Écrivain prolifique et combatif, il publie en 1773 un ouvrage sur le « principe vital », intitulé Von der Lebenskraft : Eine Vorlesung bei Gelegenheit des höchsten Namensfestes Sr. Kuhrfürstlichen Durchleucht von der Pfalz in der Kuhrpfälzisch-Theodorischen Akademie der Wissenschaften den 5. November 1774. Mannheim: Gedruckt in der Hofs und Akademischen Buchbruckerei, 1774, 33 p.]
18 [Archée ou Archeus, voir note 3, ci-dessus.]
19 [Théophile de Bordeu, voir Volume 3, leçon 13, note 9.]
20 [Paul Victor de Sèze (né le 15 décembre 1754 à Saint-Émilion, mort le 1er avril 1830 à Saint-Médard-d’Eyrans), médecin et physiologiste français, a fait ses études de médecine à Montpellier. Il est l’auteur de Recherches physiologiques et philosophiques sur la sensibilité ou la vie animale. Paris : Théophile Barrois, 1786, viii + [2] + 334 + [6] p.]
21 [Erasmus Darwin (né le 12 décembre 1731 à Elston Hall, Elston, Nottinghamshire, près de Newark-on-Trent ; mort le 18 avril 1802 à Breadsall, Derby), médecin, philosophe naturel, physiologiste, abolitionniste du commerce des esclaves, inventeur et poète anglais. Il était membre de la famille Darwin-Wedgwood, qui comprend ses petits-fils Charles Darwin et Francis Galton. Ses poèmes faisaient une large place à l’histoire naturelle, y compris une déclaration sur l’évolution et la parenté de toutes les formes de vie. Son œuvre scientifique la plus importante, intitulé Zoonomia, or the Laws of Organic Life (Londres : J. Johnson, 1794-1796, 2 vol., viii + 586 p. ; xii + 722 p.), contient un système de pathologie et un chapitre sur la « génération » dans lequel il anticipe certaines des vues de Jean-Baptiste Lamarck (voir Volume 3, leçon 4, note 51), préfigurant la théorie moderne de l’évolution.]
22 [The Botanic Garden, une série de deux poèmes, The Economy of Vegetation et The Loves of the Plants, par Erasmus Darwin (Londres : J. Johnson, 1791, pt 1, xii + 214 + 126 + [2] p. ; pt 2, [2] + ix + 197 + [1] p.) The Economy of Vegetation célèbre l’innovation technologique et la découverte scientifique et propose des théories sur des questions scientifiques contemporaines, comme l’histoire du cosmos. L’ouvrage plus populaire Loves of the Plants promeut, révise et illustre le système de classification des plantes de Linné. L’un des premiers livres de vulgarisation scientifique, The Botanic Garden, avait pour but de stimuler l’intérêt pour la science ainsi que l’éducation. En adoptant le langage sexualisé de Linné, qui anthropomorphise les plantes, Darwin entendait rendre la botanique intéressante et pertinente pour les lecteurs de son époque.]
23 [Les Amours de Plantes, poème en quatre chants (Paris : De Digeon, 1800, iv + 412 p.), traduit de l’anglais par Joseph-Philippe-François Deleuze (né le 12 avril 1753 à Sisteron, mort le 29 octobre 1835 à Paris), naturaliste français qui a étudié à Paris et est devenu assistant au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en 1795. Il est surtout connu pour son soutien à la théorie du magnétisme animal, également connue sous le nom de mesmérisme.]
24 [Zoonomia, voir note 21, ci-dessus.]
25 [Phytologia, or the Philosophy of Agriculture and Gardening, With the Theory of Draining Morasses, and with an Improved Construction of the Drill Plough. Londres : J. Johnson, 1800, viii + 612 + [14] p., 12 pl.]
26 [Zoonomie oder Gesetze des organischen Lebens (Hanovre : Gebrüdern Hahn, 1795-1799, 3 vol. : vol. 1, 1795, xxxii + 544 p. ; vol. 2, 1797, xv + 762 p. ; vol. 3, 1799, 211 p.), traduit de l’anglais par Joachim Dietrich Brandis (né le 18 mars 1762 à Hildesheim, mort le 28 avril 1845 à Copenhague), médecin germano-danois qui a étudié la médecine à Göttingen et obtenu un doctorat en 1785 et une Habilitation à Brunswick en 1791. Au cours des années suivantes, il a exercé en tant que médecin dans le duché de Brunswick-Lüneburg. En 1803, il devient professeur de médecine à l’université de Kiel, et en 1807, il fonde un hôpital dans cette ville. En 1810, il s’installe définitivement à Copenhague où il enseigne à l’université de Copenhague et devient le médecin personnel de la reine Marie de Danemark et de Norvège.]
27 [Zoonomie, ou Lois de la vie organique (Gand : Goesin-Verhaeghe, 1810-1811, 4 vol. : vol. 1, 1810, [3] + 12 + 614 + [1] p. ; vol. 2, 1810, [3] + 659 + [1] p. ; vol. 3, 1811, xiv + 586 p. ; vol. 4, 1811, 570 p.), traduit de l’anglais par Joseph-François Kluyskens (né le 9 septembre 1771 à Gand, mort le 24 octobre 1843 à Gand), médecin belge, professeur et recteur de l’université de Gand.]
28 [John Locke, voir Volume 3, leçon 1, note 85.]
29 [Drageons, une croissance verticale vigoureuse provenant des racines ou de la tige principale inférieure d’une plante. Les drageons sont généralement considérés comme indésirables — la plante est souhaitée, mais pas ses drageons, car ils sapent l’énergie de la plante.]
30 [Pierre Jean Georges Cabanis (né le 5 juin 1757 à Cosnac, Corrèze ; mort le 5 mai 1808 à Seraincourt, Val-d’Oise), physiologiste, franc-maçon et philosophe matérialiste français, fit ses études au collège de Brives. Il y montra de grandes aptitudes pour l’étude, mais son indépendance d’esprit était si grande qu’il était presque constamment en état de rébellion contre ses professeurs et fut finalement renvoyé. Se tournant vers l’étude de la médecine, il finit par être nommé administrateur des hôpitaux de Paris, et en 1795 devint professeur d’hygiène à l’école de médecine de Paris, poste qu’il échangea contre la chaire de médecine légale et d’histoire de la médecine en 1799. En partie à cause de sa mauvaise santé, il ne pratiqua pas vraiment la médecine, s’intéressant aux problèmes plus profonds de la science médicale et physiologique.]
31 [Jean-Baptiste-Léon Dubreuil (né en 1748, mort en 1783), médecin français attaché à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, en Île-de-France, et fondateur d’une école clinique à l’hôpital naval de Brest quelques années avant sa mort.]
32 [Étienne Bonnot de Condillac, voir chapitre 11, note 32, et chapitre 14, note 24, ci-dessus.]
33 [Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (né le 9 mars 1749 au Bignon, mort le 2 avril 1791 à Paris), militaire, écrivain, journaliste français et figure de proue des premiers temps de la Révolution française. Bien qu’il ait été impliqué dans de nombreux scandales avant le début de la Révolution, ce qui a laissé sa réputation en ruine, il s’est hissé au sommet de la hiérarchie politique française dans les années 1789 à 1791 et a acquis la réputation d’une voix du peuple.]
34 [Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, voir Volume 3, leçon 15, note 14. La belle-sœur de Condorcet était Charlotte de Grouchy (née en 1768, morte en 1844).]
35 [Le 18 Brumaire est une référence au coup d’État sans effusion de sang qui a porté le général Napoléon Bonaparte au pouvoir en tant que Premier consul de France et qui, de l’avis de la plupart des historiens, a mis fin à la Révolution française. Il a eu lieu le 9 novembre 1799, soit le 18 Brumaire de l’an VIII du calendrier républicain français.]
36 [Rapports du physique et du moral de l’homme (Paris : Crapart, Caille & Ravier, 1802, 2 vol., xliv + 484 p. ; [4] + 624 p.), une collection de mémoires visant à expliquer toute la réalité, y compris les aspects psychiques, mentaux et moraux de l’homme, en termes de matérialisme mécaniste.]
37 [Johann Friedrich Blumenbach (né le 11 mai 1752 à Gotha, mort le 22 janvier 1840 à Göttingen), médecin, naturaliste, physiologiste et anthropologue allemand, fut l’un des premiers à explorer l’étude de l’être humain comme un aspect de l’histoire naturelle. Ses enseignements en anatomie comparée ont été appliqués à sa classification des races humaines, dont il a affirmé qu’il y en avait cinq, à savoir les races caucasienne, mongole, malaise, éthiopienne et américaine. Les pairs de Blumenbach le considéraient comme l’un des grands théoriciens de son époque, et il a été un mentor ou une influence pour la plupart des biologistes allemands de la génération suivante.]
38 [Hippocrate, voir Volume 1, leçons 5, 16, et 21.]
39 [Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, voir Volume 1, leçon 7, note 39.]
40 [Pierre Louis Moreau de Maupertuis, voir Volume 3, leçon 14, note 77.]
41 [Lazzaro Spallanzani, voir Volume 1, leçon 8, note 7.]
42 [Cullen, Platner et Prochaska, voir chapitre 20, ci-dessous.]
43 [Thalès de Millet, voir Volume 1, leçon 1, note 6.]
44 [Robert Boyle, voir Volume 2, leçon 12, note 32.]
45 [Otto von Guericke, voir Volume 2, leçon 12, note 31.]
46 [Benjamin Franklin, voir chapitre 17, note 82, ci-dessus.]
47 [Stephen Gray (né en décembre 1666 à Canterbury, Kent ; mort le 7 février 1736 à Londres), teinturier et astronome anglais, fut le premier à expérimenter systématiquement la conduction électrique. Jusqu’à ses travaux en 1729, on s’était concentré sur la simple génération de charges statiques et sur l’étude des phénomènes statiques (chocs électriques, décharges de plasma, etc.) Il a également été le premier à faire la distinction entre conduction et isolation et a découvert le phénomène d’action à distance de l’induction électrostatique.]
48 [Charles François de Cisternay du Fay (né le 14 septembre 1698 à Paris, mort le 16 juillet 1739 à Paris), chimiste français et surintendant du Jardin du Roi, a découvert l’existence de deux types d’électricité et les a nommés « vitreuse » et « résineuse » (connus plus tard sous le nom de charge positive et négative respectivement). Il a noté la différence entre les conducteurs et les isolants, les appelant « électriques » et « non-électriques » pour leur capacité à produire une électrification de contact. Il a également découvert que les objets de même charge se repoussent et que les objets de charge différente s’attirent. Il a également réfuté certaines idées fausses concernant la charge électrique, comme la croyance selon laquelle les propriétés électriques d’un corps dépendent de sa couleur.]
49 [Bouteille de Leyde, voir chapitre 17, note 64, ci-dessus.]
50 [Pieter van Musschenbroek, voir chapitre 17, note 64, ci-dessus.]
51 [Frédéric-Louis Allamand, voir Volume 3, leçon 20, note 88.]
52 [Le 15 juin 1752, Benjamin Franklin (voir chapitre 17, note 82, ci-dessus) aurait réalisé sa célèbre expérience du cerf-volant à Philadelphie, réussissant à extraire des étincelles d’un nuage. Il décrit l’expérience dans la Pennsylvania Gazette du 19 octobre 1752, sans mentionner qu’il l’a lui-même réalisée. Ce récit fut lu à la Royal Society le 21 décembre et imprimé tel quel dans les Philosophical Transactions (« An account of Mr. Benjamin Franklin’s treatise, lately published, intituled, Experiments and observations on electricity, made at Philadelphia in America », vol. 47, pp. 202-211). Franklin a pris soin de se tenir sur un isolateur, au sec sous un toit, pour éviter le danger de choc électrique. De fait, d’autres personnes ont été électrocutées en réalisant des expériences sur la foudre au cours des mois qui ont immédiatement suivi l’expérience de Franklin.]
53 [Joseph Priestley (voir Volume 2, leçon 13, note 88), auteur de The History and Present State of Electricity (Londres : J. Johnson, B. Davenport & T. Cadell, 1767, xxxi + 736 + [9] p.), une étude de l’électricité jusqu’en 1766 ainsi qu’une description des expériences menées par Priestley lui-même.]
54 [Cullen, Platner et Prochaska, voir chapitre 20, ci-dessous.]