1 [Le chaldéen, langue sémitique des anciens Chaldéens, habitants d’un pays qui a existé entre la fin du dixième ou le début du neuvième siècle et le milieu du sixième siècle avant J.‑C., après quoi le pays et son peuple ont été absorbés et assimilés par la Babylonie. Le pays était situé dans les terres marécageuses de l’extrême sud-est de la Mésopotamie et a brièvement régné sur Babylone.]
2 [Joachim Camerarius le Jeune, voir Volume 2, leçon 7, note 160.]
3 [Johann Georg Duvernoy, voir Volume 3, leçon 15, note 98.]
4 [Georg Daniel Coschwitz (né le 18 février 1679 à Konitz, mort le 8 mai 1729 à Halle), médecin et pharmacien allemand, a fait ses études à l’école latine de Stolp, en Pologne, et a étudié la médecine à Halle (1695), où il a rejoint l’école Stahl et obtenu son doctorat en 1699. En 1716, il est nommé professeur associé de médecine à l’université de Halle et promu en 1718 professeur titulaire d’anatomie, chargé de donner des cours de botanique, d’anatomie, de chirurgie et de médecine. Il était membre de l’Académie des sciences de Berlin et s’est fait connaître au niveau national auprès des experts par la publication de prétendues « découvertes » anatomiques qui ont été scientifiquement réfutées.]
5 [Herman Boerhaave, voir Volume 2, leçon 1, note 78.]
6 [Bernhard Siegfried Albinus, voir Volume 2, leçon 1, note 78.]
7 [Frederik Ruysch, voir Volume 2, leçon 6, note 123 ; et leçon 15, notes 45 et 54.]
8 [Hans Sloane, voir Volume 2, leçon 6, note 68.]
9 [William Cheselden, voir Volume 3, leçon 14, note 1.]
10 [James Douglas, voir Volume 3, leçon 15, note 35.]
11 [Jacques-Bénigne Winslow, voir Volume 2, leçon 1, note 81.]
12 [Johann Bernoulli, voir Volume 3, leçon 2, note 40.]
13 [Histoire des Plantes suisses ou Matière médicale et de l’Usage économique des Plantes. Bern : Société typographique, 1791, 2 vol., vi + 368 p. ; 360 p.]
14 [Georges II, voir Volume 3, leçon 18, note 17.]
15 [Gerlach Adolph von Münchhausen (né le 5 octobre 1688 à Berlin, mort le 26 novembre 1770 à Hanovre), fondateur, premier conservateur et principal mécène de la Georg-August-Universität Göttingen en 1734. À partir de 1753, il est responsable du département des finances en tant que président de la chambre. En 1765, sous Georges III, il devient le premier ministre de l’électorat de Hanovre.]
16 [Carl Linné, voir leçon 10, ci-dessus.]
17 [Icones anatomicae, quibus praecipuae partes corporis humani delineatae, et arteriarum historia. Göttingen : Abrami Vandenhoeck, 1756, 8 part. en 1 vol., 47 grav. sur cuivre, in-folio.]
18 [Le premier Volume des Göttingische gelehrte Anzeigen, publié par Haller en 1739 sous le titre Göttingische Zeitungen von gelehrten Sachen (« Journal de Göttingen des choses savantes »), consacré initialement à des discussions critiques d’ouvrages scientifiques contemporains.]
19 [Novi Commentarii Societatis Regiae Scientiarum Gottingensis, publiés par l’Académie des sciences de Göttingen.]
20 [Aigle, ville historique, commune et chef-lieu du district d’Aigle dans le canton de Vaud en Suisse.]
21 [Georges III, voir Volume 3, leçon 1, note 42.]
22 [Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, voir Volume 3, leçon 15, note 14.]
23 [Voltaire, voir Volume 2, leçon 9, note 36.]
24 [Bernard de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30, ci-dessus.]
25 [Jean-Jacques Rousseau, voir Volume 1, leçon 1, note 1.]
26 [Sophie Amalie Christina Teichmeyer (née en 1722 à Göttingen, morte en 1795), troisième épouse d’Albrecht von Haller qu’elle a épousé le 5 décembre 1741.]
27 [Hermann Friedrich Teichmeyer (né le 30 avril 1685, mort le 5 février 1746), médecin et botaniste allemand, beau-père d’Albrecht von Haller, né à Hannoversch Münden. Il était professeur de physique expérimentale, de médecine et de botanique à l’université d’Iéna. Il fut également un pionnier de la médecine légale, dont on se souvient pour la publication en 1723 de Institutiones medicinae legalis vel forensic (Iena : Johann Felix Bielke, 1723, [4] + 260 + [4] p.), un important manuel de médecine légale qui fut ensuite traduit en allemand et publié en 1731.]
28 [Commentaire sur les cours de physiologie de Herman Boerhaave : Praelectiones academicae in proprias institutiones rei medicae. Göttingen : Abram Vandenhoeck, 1739-1744, 6 vol. : vol. 1, 1739, [10] + 500 p. ; vol. 2, 1740, [8] + 555 p. ; vol. 3, 1741, [4] + 732 p. ; vol. 4, 1743, [8] + 555 p. ; vol. 5, 1744, [8] + 322 p. ; vol. 6, 1744, [4] + 320 p.]
29 [Gerard van Swieten, voir Volume 3, leçon 6, note 51.]
30 [Julien Offray de La Mettrie (né le 23 novembre 1709 à Saint-Malo, mort le 11 novembre 1751 à Berlin), médecin et philosophe français, l’un des premiers matérialistes français du siècle des Lumières. Il est surtout connu pour L’homme machine (Leyde : Élie Luzac, 1748, xviii + 109 p.), un ouvrage qui étend aux êtres humains l’argument de Descartes selon lequel les animaux sont de simples automates ou machines. Il nie l’existence de l’âme en tant que substance séparée de la matière.]
31 [Voir note 17, ci-dessus.]
32 [André Vésale, voir Volume 2, leçon 1, notes 45, 77.]
33 [Malgré les critiques émises ici, l’œuvre de Vésale est aujourd’hui célèbre pour ses illustrations détaillées et magnifiquement dessinées. De humani corporis fabrica (voir Volume 2, leçon 1, note 83), publié pour la première fois en 1561, est un merveilleux exemple de l’art de la Renaissance. Ses illustrations montrent les formations complexes des muscles, du système nerveux, des vaisseaux sanguins, des viscères et du squelette. À la Renaissance, les savants et les artistes de toute l’Europe s’intéressent de nouveau aux sculptures classiques de la Grèce et de la Rome antiques, et Vésale s’inscrit dans l’esprit de l’époque. Il employa plusieurs dessinateurs de talent pour travailler sur les illustrations, dont Jan Stephan van Calcar (1499-1546), un élève du peintre Titien (Tiziano Vecelli ou Vecellio, vers 1490-1576.]
34 [Frederik Ruysch, voir Volume 2, leçon 6, note 123 ; et leçon 15, notes 45 et 54.]
35 [Bernhard Siegfried Albinus, voir Volume 2, leçon 1, note 78.]
36 [Marcello Malpighi, voir Volume 2, leçon 14, note 121.]
37 [Jan Wandelaar (né en 1690 à Amsterdam, mort en 1759 à Leyde), peintre et graveur du nord des Pays-Bas au xviiie siècle qui a illustré et gravé les images du Tabulae sceleti et musculorum corporis humani de Bernhard Siegfried Albinus (voir Volume 3, leçon 14, note 84).]
38 [Raymond Vieussens, voir Volume 2, leçon 15, note 5.]
39 [Arbres anatomiques, diagrammes utilisés pour montrer les schémas de ramification des structures anatomiques, telles que les nerfs, les artères et les veines.]
40 [Antonio Scarpa, voir Volume 3, leçon 15, note 66).]
41 [Paolo Mascagni, voir Volume 2, leçon 15, note 65.]
42 [Primae lineae physiologiae in usum praelectionum academicarum auctae et emendatae. Göttingen: Vandenhoeck, 1747, [7] + 480 p.]
43 [Herman Boerhaave, voir Volume 2, leçon 1, note 78.]
44 [Georg Ernst Stahl, voir Volume 2, leçon 9, note 90.]
45 [Giovanni Alfonso Borelli, voir Volume 2, leçon 2, note 73.]
46 [Elementa physiologiae corporis humani. Lausannae (vol. 1-5) ; Bern (vol. 6-8) : Marci-Michel Bousquet (vol. 1) ; Sigismundi d’Arnay (vol. 2-3) ; Francisci Grasset (vol. 4-5) ; Societatus Typographicae (vol. 1, 7, 8), 1757-1766, 8 vol. (vol. 7 et 8 en 2 pt.), vol. 1, 1757, [5] + xii + 520 p., 2 pl. ; vol. 2, 1760, [13] + 497 p. ; vol. 3, 1761, 492 p. ; vol. 4, 1762, 596 p. ; vol. 5, 1763, viii + 646 p. ; vol. 6, 1764, xvi + 639 p. ; vol. 7, 1765, xiv + 576 + 201 p. ; vol. 8, 1766, xxiv + 467 + 348 p.]
47 [De partium corporis humani praecipuarum fabricâ et functionibus libri XXX ; opus quinquaginta annorum. Bern ; Lausanne : Ex Prelis Societatum Typographicarum, 1778, 8 vol., vol. 1, [42] + 488 p. ; vol. 2, vi + 489 p. ; vol. 3, xii + 284 p. ; vol. 4, vi + 352 p. ; vol. 5, iv + 212 p. ; vol. 6, iv + 380 p. ; vol. 7, iv + 403 p. ; vol. 8, xx + 447 p.]
48 [Sur la formation du cœur dans le poulet. Lausanne : Marc-Michel Bousquet, 1758, 2 vol., [5] + 472 p. ; [7] + 368 p. ; une théorie préformationniste détaillée basée sur l’œuf maternel, théorie qu’il devait défendre pendant les vingt dernières années de sa vie, de sorte que le nom de Haller et la doctrine du préformationnisme oviste sont devenus indissociables pendant la seconde moitié du dix-huitième siècle.]
49 [Hieronymus Fabricius ou par son nom latin Fabricius ab Aquapendente, également Girolamo Fabrizi d’Acquapendente, voir Volume 1, leçon 9, note 38, et Volume 2, leçon 1, note 66.]
50 [William Harvey, voir Volume 2, leçon 2, note 72.]
51 [Opera anatomica minora. Lausanne: Francisci Grasset, 1763-1768, 3 vol., vol. 1, xxii + [2] + 608 p., 12 pl.; vol. 2, pt. 1, vii + pp. 1-311, pt. 2, [6] + pp. 312-607, 6 pl.; vol. 3, [2] + 388 p., 17 pl.]
52 [Charles Bonnet, voir Volume 3, leçon 2, note 6.]
53 [Lazzaro Spallanzani, voir Volume 1, leçon 8, note 7.]
54 [Opuscula sua botanica. Göttingen: Io. Wilh. Schmid, Acad. Bibliop., 1749, viii + [1] + 396 p.]
55 [Enumeratio methodica stirpium Helvetiae indigenarum. Qua omnium brevis descriptio et synonymia compendium virium medicarum dubiarum declaratio novarum et rariorurn uberior historia et icones continentur. Göttingen: Ex Officina Academica Abrami Vandenhoek, 1742, 2 vol., [4] + 36 + [1] + 424 p.; [1] + pp. 425-794, 24 pl. Deuxième édition : Bern : Société typographique, 1768, 3 pt. en 1 vol., [2] + 444 + lxiv + 323 + 204 p.]
56 [Bibliotheca botanica: qua scripta ad rem herbariam facienta a rerum. Zürich: Orell, Gessner, Fuessli, et Socc., 1771-1772, 2 vol., xvi + 654 p.; 785 p.]
57 [Bibliotheca chirurgica, qua scripta ad artem chirurgicam facientia a rerum initiis recensentur. Bâle: Joh. Schweighauser, 1774-1775, 2 vol., iv + 593 p.; viii + 695 p.]
58 [Bibliotheca anatomica, qua scripta ad anatomen et physiologiam facientia a rerum initiis recensentur. Zürich: Orell, Gessner, Fuessli, et Socc., 1774-1777, 2 vol., viii + 816 p.; 870 p.]
59 [Bibliotheca medicinae practicae qua scripta ad partem medicinae practicam facientia. Bâle: Joh. Schweighauser, 1776-1788, 4 vol., vol. 1, 1776, viii + 539 p.; vol. 2, 1777, vi + 722 p.; vol. 3, 1779, [3] + 650 p.; vol. 4, 1788, viii + 598 p.]
60 [Hippocrate, voir Volume 1, leçon 5, note 36.]
61 [Aristote, voir Volume 1, leçon 7 et 8.]
62 [Joseph II (né le 13 mars 1741, château de Schönbrunn, Vienne ; mort le 20 février 1790, Vienne), Empereur du Saint-Empire romain germanique à partir d’août 1765 et souverain unique des Habsbourg de novembre 1780 jusqu’à sa mort.]
63 [Disputationum anatomicarum selectarum. Göttingen: Abram Vandenhoeck, 1746-1751, 8 vol., vol. 1, 1746, [7] + 830 p., 5 pl.; vol. 2, 1747, [8] + 984 p., 9 pl.; vol. 3, 1748, [6] + 718 p., 6 pl.; vol. 4, 1749, [8] + 744 p., 12 pl.; vol. 5, 1750, [6] + 835 p., 8 pl.; vol. 6, 1751, [5] + 786 p., 8 pl.; vol. 7, 1751, [8] + 559 p., 14 pl.; vol. 8, 1751, 445 p.]
64 [Voir note 17, ci-dessus.]
65 [Voir note 46, ci-dessus.]
66 [Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, voir chapitre 11, ci-dessus.]
67 [Pierre Louis Moreau de Maupertuis, voir Volume 3, leçon 14, note 77.]
68 [Fabrizi d’Acquapendente, voir Volume 1, leçon 9, note 38, et Volume 2, leçon 1, note 66.]
69 [Épiploon, un pli du péritoine qui relie l’estomac aux autres organes abdominaux.]
70 [Johann Friedrich Meckel l’Ancien (né le 31 juillet 1724 à Wetzlar, mort le 18 septembre 1774 à Berlin), anatomiste allemand, à ne pas confondre avec son célèbre petit-fils du même nom (1781-1833). Il a obtenu son doctorat en médecine à l’université de Göttingen en 1748. Par la suite, il s’installe à Berlin, où il travaille comme prosecteur et donne des cours sur la profession d’accoucheur. En 1751, il devient professeur d’anatomie, de botanique et d’obstétrique.]
71 [Le cinquième nerf crânien, ou trijumeau, est un nerf responsable de la sensation du visage et des fonctions motrices telles que la morsure et la mastication ; c’est le plus complexe des nerfs crâniens.]
72 [Tractatus anatomico physiologicus de quinto pare nervorum cerebri. Göttingen: Abram Vandenhoeck, 1748, [6] + 136 + [2] p., 6 pl.]
73 [« Description anatomique des nerfs de la face », Mémoires de l’Académie des Sciences et belles Lettres de Berlin, 1751, pp. 19-130.]
74 [Johann Gottfried Zinn (né le 6 décembre 1727 à Schwabach, mort le 6 avril 1759 à Göttingen), anatomiste et botaniste allemand, membre de l’Académie de Berlin, qui, malgré une vie courte, a apporté de grandes contributions à l’étude de l’anatomie. En 1753, il devient directeur du jardin botanique de l’université de Göttingen, et en 1755, professeur à la faculté de médecine.]
75 [Descriptio anatomica oculi humani iconibus illustrata. Göttingen : Abram Vandenhoeck, 1755, [14] + 274 p., 7 pl. ; la première anatomie détaillée et complète de l’œil humain.]
76 [Névrilème, la fine gaine de tissu entourant l’axone d’un nerf, y compris la myéline lorsqu’elle est présente, qui sert de protection aux fibres nerveuses périphériques.]
77 [Georg Thomas Asch (né le 12 avril 1729 à Saint-Pétersbourg, mort le 23 juin 1807 à Göttingen), médecin, anatomiste et magistrat russe, formé à l’université de Tübingen (1744), membre de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et auteur de Dissertatio inauguralis de primo pare nervorum medullae spinalis, quam auctoritate gratiosae facultatis medicae. Göttingen : Abram Vandenhoeck, 1750, 46 p., 2 pl.]
78 [Johann Georg Roederer (né le 13 mai 1726 à Strasbourg, France ; mort le 4 avril 1763 à Paris), médecin et obstétricien allemand, a étudié la médecine à Leyde, Paris et Londres, puis est devenu élève de l’école de maïeutique de Strasbourg. En 1751, suite à une recommandation d’Albrecht von Haller, il est nommé premier professeur d’obstétrique à l’université de Göttingen.]
79 [Heinrich August Wrisberg (né le 20 juin 1739 à Sankt Andreasberg, duché de Brunswick-Lüneburg ; mort le 29 mars 1808 à Göttingen), médecin et anatomiste allemand, professeur de médecine et d’obstétrique, qui a obtenu son diplôme de médecine en 1763 à l’université de Göttingen avec une thèse intitulée De respiratione prima nervo phrenico et calore animali. Göttingen: Ex officina Schultziana curante F. A. Rosenbusch, xvi p.]
80 [Georg Balthasar Metzger, voir Volume 2, leçon 12, note 91.]
81 [Christian Gottlieb Ludwig (né le 30 avril 1709 à Brzeg, en Silésie, aujourd’hui en Pologne ; mort le 7 mai 1773 à Leipzig), médecin, anatomiste et botaniste allemand, auteur de De plexibus nervorum abdominalium atque nervo intercostali duplici observationes nonnullae (Leipzig : Ex Officina Landenhemia, 1772, 1 vol. in-quarto). Ludwig est peut-être mieux connu pour sa correspondance avec Carl Linné, en particulier pour les discussions concernant le système de classification de ce dernier. Linné nomma le genre de plantes Ludwigia en l’honneur de Ludwig.]
82 [Plexus nerveux, un réseau ramifié fait de l’entrecroisement de nerfs, dont il existe plusieurs dans le corps humain, composés de fibres afférentes et efférentes qui naissent de la fusion des rami antérieurs des nerfs spinaux et des vaisseaux sanguins. Il existe cinq plexus de nerfs spinaux, ainsi que d’autres formes de plexus autonomes, dont beaucoup font partie du système nerveux entérique. Les nerfs qui naissent des plexus ont des fonctions sensorielles et motrices. Ces fonctions comprennent la contraction musculaire, le maintien de la coordination et du contrôle du corps et la réaction à des sensations telles que la chaleur, le froid, la douleur et la pression.]
83 [Johann Franz Wilhelm Boehmer (né le 2 avril 1754 à Göttingen, mort le 4 février 1788 à Göttingen), médecin et anatomiste allemand, auteur de Commentatio anatomico-physiologica de nono pare nervorum cerebri, une description du glossopharyngien, le neuvième nerf crânien, présentant des preuves que ce nerf sert d’impulsion motrice pour le mouvement de la langue et contribue ainsi à la formation de la voix et à la déglutition.]
84 [Georg Ehrhard Hamberger (né le 21 décembre 1697 à Iéna, mort le 22 juillet 1755 à Iéna), professeur allemand de médecine, de chirurgie et de botanique à l’université d’Iéna, auteur de De respirationis mechanismo et usu genuino dissertation. Iena : Litteris Fickelscherrianis, 1727, [2] + 44 p.]
85 [Dans la critique de Haller sur les cours de Boerhaave, intitulée Praelectiones academicae in proprias institutiones rei medicae, publiée en sept volumes de 1739 à 1744, il est indiqué que les théories physiologiques de Boerhaave manquent souvent de fondement anatomique. Pas moins de vingt et une erreurs anatomiques ont été citées par Haller dans le seul premier tiers des Institutiones medicae de Boerhaave (voir Volume 3, leçon 11, note 48).]
86 [Le Primae lineae physiologiae de Haller, publié en 1747 (voir note 42, ci-dessus), est en grande partie le fruit de la controverse entre Haller et Georg Ehrhard Hamberger d’Iéna (voir note 83, ci-dessus). Célèbre iatrophysicien (adepte de l’application médicale de la physique), Hamberger pensait que la médecine non seulement pouvait, mais devait être dérivée logiquement des principes mathématiques-physiques. Ainsi, il a avancé une théorie erronée sur le rôle des muscles intracostaux supérieur et inférieur dans la respiration, basé sur les angles de mouvement de la cage thoracique. Haller a critiqué cette hypothèse dans un commentaire de sa critique de Boerhaave (voir note 84, ci-dessus), déclenchant une controverse de plusieurs décennies sur les mérites relatifs de la dérivation mathématique et de l’observation empirique en physiologie. Un peu plus tard, Haller, afin de confirmer sa position, a été contraint de réaliser de nouvelles expériences et de les répéter souvent, ce qui a déclenché son important programme expérimental dans les années 1740, impliquant notamment la vivisection des animaux. Finalement, sur la base de preuves expérimentales considérables, Haller a gagné la bataille contre Hamberger, mais surtout, il a redéfini le domaine de la physiologie.]
87 [Johann Georg Roederer (né le 13 mai 1726 à Strasbourg, mort le 4 avril 1763 à Paris), médecin et obstétricien allemand, a étudié la médecine à Leyde, Paris et Londres, puis a été élève de l’école de maïeutique de Strasbourg sous la direction de Johann Jakob Fried (1689-1769). Grâce à une recommandation d’Albrecht von Haller (1708-1777), il a été nommé en 1751 premier professeur d’obstétrique à l’université de Göttingen par Georges II, monarque britannique et électeur de Hanovre.]
88 [Francis Glisson, voir Volume 2, leçon 16, note 71.]
89 [Johannes de Gorter, voir Volume 2, leçon 16, note 76.]
90 [Primae lineae physiologiae, voir note 42, ci-dessus.]
91 [Georg Ernst Stahl, voir Volume 2, leçon 9, note 90.]
92 [« De partibus corporis humani sensibilibus et irritabilibus ». Commentarii Societas regiae Scientiarum Gottingensis, vol. 2, 1753, pp. 114-158. Une version française fut publiée en 1755 : Dissertation sur les parties irritables et sensibles des animaux [tr. du latin par M. Tissot]. Lausanne : Marc-Michel Bousquet, xlix + [1] + 100 p. Ouvrage dans lequel Haller a démontré pour la première fois de manière expérimentale que la sensibilité (la capacité de produire des sensations) n’existait que dans les organes pourvus de nerfs, tandis que l’irritabilité (une réaction aux stimuli) était une propriété de l’organe ou du tissu. Son concept d’irritabilité a été particulièrement important dans les efforts visant à comprendre la physiologie musculaire.]
93 [Frederik Christian Winter (né le 7 mai 1712 à Uedem, arrondissement de Clèves ; mort le 11 novembre 1760 à Leyde), médecin, anatomiste et physiologiste allemand, professeur de médecine et de chimie aux universités de Franeker et de Leyde. En 1747, il devient le médecin personnel du gouverneur Guillaume IV (Orange) et est chargé de son autopsie après sa mort le 22 octobre 1751. Il a également fourni des services médicaux à Guillaume V d’Orange. Il a acquis une grande réputation dans le domaine de la physiologie et de l’anatomie. Il a ainsi étudié la question de la structure et de l’irritabilité du tissu musculaire. Pour ce faire, il a réalisé des expériences médicales sur lui-même et sur ses étudiants. Parmi ses publications les plus importantes, citons De irritabilitate, imprimé à Leyde en 1746.]
94 [Giorgio Baglivi, voir Volume 3, leçon 11, note 37.]
95 [Antonio Scarpa, voir Volume 3, leçon 15, note 66.]
96 [Johann Christian Reil (né le 20 février 1759 à Rhaude, quartier urbain de Rhauderfehn, mort le 22 novembre 1813 à Halle an der Saale), médecin, physiologiste, anatomiste et psychiatre allemand, professeur aux universités de Halle et de Berlin. En 1795, il fonde la première revue allemande de physiologie, Archiv für die Physiologie. Plus tard, il sera également considéré comme le fondateur de la psychiatrie allemande et inventera le terme « psychiatrie ». En outre, il était un confident privé et le médecin de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832). Reil est mort en 1813 du typhus alors qu’il soignait des soldats blessés lors de la bataille des Nations à Leipzig pendant les guerres napoléoniennes.]
97 [Johann Georg Ritter von Zimmermann (né le 8 décembre 1728 à Brugg, en Argovie ; mort le 7 octobre 1795 à Hanovre), écrivain philosophe, naturaliste et médecin suisse, a fait ses études à Göttingen, où il a obtenu le diplôme de docteur en médecine. Il a ensuite établi sa réputation en publiant plusieurs ouvrages qui ont fait une grande impression en Allemagne et qui ont été traduits dans presque toutes les langues européennes. Après avoir voyagé aux Pays-Bas et en France, il a exercé comme médecin à Brugg. En 1768, il s’installe à Hanovre comme médecin privé de Georges III. Catherine II l’invite à la cour de Saint-Pétersbourg, invitation qu’il décline.]
98 [Zimmermann Johann Georg — Dissertatio physiologica de irritabilitate. Göttingen : Vandenhoeck, 1751, [7] + 75 p.]
99 [Georg Christian Edler von Oldenburg Oeder (né le 3 février 1728 à Ansbach, mort le 28 janvier 1791 à Oldenburg), botaniste, médecin, économiste et réformateur social germano-danois. Il a étudié la médecine à l’université de Göttingen sous la direction d’Albrecht von Haller. Il s’installe ensuite comme docteur en médecine dans la ville de Schleswig. Le roi l’appelle à Copenhague en 1751, sur la recommandation de Haller. L’université conservatrice de Copenhague, peu encline à employer des experts étrangers, résiste à la nomination d’Oeder dans une chaire ordinaire. Il fut donc nommé Professor botanices regius (professeur royal) et dirigea bientôt la mise en place d’un nouveau jardin botanique. Son nom est surtout associé au lancement du travail sur les planches de Flora Danica, un atlas botanique complet contenant des images de taille folio de toutes les plantes sauvages natives du Danemark, produit entre 1761 et 1883. Il a été proposé pour la première fois en 1753 par Oeder, alors professeur de botanique au Jardin botanique de Copenhague, et a été achevé 123 ans plus tard, en 1883. L’ouvrage complet comprend 51 parties et 3 suppléments, contenant 3 240 planches gravées sur cuivre.]
100 [Disputatio medica de irritabilitate. Copenhague : Typis Berlingianis, 1752, 22 p.]
101 [Peter Castell (né en 1725 à Danzig, mort en ?), auteur de Experimenta quibus varias humani corporis partes sentiendi facultate carere constitit, specimen inaugurale medicum. Göttingen : Litteris Joh. Christoph. Ludolph. Schulzii, 1752, 86 p.]
102 [Johann Dietrich Walstorff (né en 1724, mort en ?), médecin allemand, auteur de Dissertatio inauguralis medica sistens experimenta circa motum cerebri, cerebelli, durae matris et venarum in vivis animalibus instituta. Göttingen : Litteris Joh. Christoph. Ludolph. Schulzii, 1753, vi + 66 p.]
103 [Andreae, je ne peux pas identifier cette personne.]
104 [L’Ordre des frères des écoles pies ou piaristes, congrégation enseignante catholique romaine, fondée à Rome en 1597, qui se consacre à l’éducation des pauvres.]
105 [Urbano Tosetti (né en 1714, mort en 1768), médecin et philosophe jésuite italien, qui a enseigné la philosophie et la physique expérimentale au Collegio Nazareno de Rome. Il a réalisé ses premières expériences en avril 1755 et a publié les résultats et ceux des essais ultérieurs en 1755 et 1756 ; voir note 106, ci-dessous.]
106 [Publications de Tosetti : Dissertazione intorno le parti irritabili, e sensibili, degle animali. Naples : Benedetto Gessari, 1755, 179 p. ; Sull’insensibilità e irritabilità di alcune parti degli animali. Naples : Benedetto Gessari, 1756, viii + 332 p.]
107 [Cesare Giuseppe Pozzi (né en 1718, mort en 1782), professeur de mathématiques, auteur de « Epistola Cl. Viro tomae laghi ». In Fabri Giacinto Bartolomeo (sous la dir.), Sulla insensitività ed irritabilità Halleriana. Florence : Giovannelli, 1755, p. i + pp. 230-236.]
108 [Sull’insensibilità e irritabilità di alcune parti degli animali. Dissertazioni de’ signori Haller, Zimmerman e Castell trasportate in lingua Italiana dal P. Gian Vincenzo Petrini colle Lettere del P. Urbano Tosetti sullo stesso argomento. Rome : Vincenzo Petrini, 1755, xxx + 220 + 28 p.]
109 [Friedrich Hoffmann, voir Volume 3, leçon 7, notes 15 et 18.]
110 [Claude-Nicolas Le Cat ou Lecat, voir Volume 3, leçon 13, note 22.]
111 [Stahlianisme, l’école vitaliste de Georg Ernst Stahl, voir Volume 2, leçon 9.]
112 [Robert Whytt, voir Volume 3, leçon 12, note 28.]
113 [Pannicule, une couche dense de tissu adipeux, constituée d’un excès de graisse sous-cutanée dans la région abdominale inférieure, souvent associée à l’obésité, après une grossesse ou après une perte de poids importante.]
114 [Physiological essays: containing, I. an inquiry into the causes which promote the circulation of the fluids in the very small vessels of animals; II. observations on the sensibility and irritability of the parts of men and other animals, occasioned by Dr. Haller’s late treatise on these subjects. Édimbourg : Hamilton, Balfour & Neill, 1755, vii + 223 p. Deuxième édition, corrigée et enrichie, avec une annexe. Édimbourg : Hamilton, Balfour & Neill, 1761.]
115 [Anton de Haen (né le 8 décembre 1704 à La Haye, mort le 5 septembre 1776), médecin autrichien d’origine néerlandaise qui a étudié la médecine à Leyde sous la direction de Herman Boerhaave. En 1754, il entre à l’université de Vienne, où il devient chef de la clinique médicale. On se souvient de lui pour avoir enseigné aux étudiants au chevet des patients. Il était partisan des examens post-mortem et de la tenue d’un dossier détaillé sur les patients. Il a été l’un des premiers médecins à faire un usage systématique du thermomètre en médecine et a compris que la température était une indication précieuse de la maladie et de la santé.]
116 [Vindiciae difficultatum circa modernorum systema de sensibilitate et irritabilitate humani corporis, cortra. Vienne : Hermann Joseph Krüchten, 1761, [16] + 155 p.]
117 [Johann Gottfried Zinn (né le 6 décembre 1727 à Schwabach, mort le 6 avril 1759 à Göttingen), anatomiste et botaniste allemand, membre éminent de l’Académie de Berlin. Il a apporté une contribution importante à l’étude de l’anatomie. Dans son livre Descriptio anatomica oculi humani iconibus illustrata (Göttingen : Abrami Vandenhoeck, 1755, [14] + 272 p., 7 pl. dépliantes), il fournit la première anatomie détaillée et complète de l’œil humain. En 1753, il devient directeur du jardin botanique de l’université de Göttingen, et en 1755, professeur à la faculté de médecine.]
118 [Julien Offray de La Mettrie (né le 23 novembre 1709 à Saint-Malo, mort le 11 novembre 1751 à Berlin), médecin et philosophe français, l’un des premiers matérialistes français du siècle des Lumières. En tant que médecin, il a fait une étude de ses propres hallucinations pendant une fièvre, concluant que les phénomènes psychiques pouvaient être expliqués par des changements organiques dans le corps et le cerveau. Cela a provoqué un tollé qui l’a obligé à quitter la France et à se rendre à Leyde, où il a approfondi ses théories, appliquant les idées mécanistes des animaux au comportement humain. Le sentiment contre lui était si fort qu’il fut contraint de quitter les Pays-Bas en 1748. Il est reçu à Berlin par Frédéric le Grand (voir Volume 3, leçon 1, note 30), qui l’autorise à pratiquer la médecine et en fait un lecteur de la cour. La Mettrie y rédigea plusieurs ouvrages dans lesquels il déclarait que le but de la vie se trouvait dans les plaisirs des sens, et que la vertu se réduisait à l’amour de soi. Le seul moyen d’assurer le bonheur de l’humanité, selon lui, était le matérialisme athée.]
119 [L’homme-machine (Leyde : Élie Luzac, xxiv + 108 p.) ouvrage de philosophie matérialiste de Julien Offray de La Mettrie (voir la note 118, ci-dessus), publié pour la première fois en 1747, qui développe l’argument de René Descartes (voir Volume 1, leçon 6, note 7) selon lequel les animaux ne sont que des automates ou des machines, pour les êtres humains. Il nie l’existence de l’âme en tant que substance distincte de la matière. Il souligne en outre que le corps et l’âme ne font qu’un dans le sommeil, que les humains doivent nourrir leur corps et que les drogues ont des effets intenses sur le corps et l’âme, ou l’esprit, notant que « les divers états de l’âme sont toujours corrélatifs de ceux du corps ».]
120 [Georg Heuermann (né en 1722 ou 1723 à Oldesloe, mort le 6 décembre 1768 à Copenhague), chirurgien et physiologiste germano-danois, a fait ses études dans sa ville natale, où il a commencé une formation de chirurgien. Ses progrès le conduisent à Copenhague en 1743 en tant que chirurgien et où il peut poursuivre ses études au théâtre anatomique et chirurgical local. En 1748, il s’inscrit à l’université de Copenhague et un peu plus d’un an plus tard, le 21 octobre 1749, il reçoit son doctorat pour une thèse De lingua humana, publiée à Copenhague en 1749, apud Ernest. Henr. Berl., 35 p.]
121 [Felice Fontana (né le 15 avril 1730 à Pomarolo près de Rovento, mort le 9 mars 1805 à Florence), physiologiste, anatomiste, botaniste, toxicologue, chimiste et pathologiste expérimental italien, a fait ses études à Rovereto, où il a été l’élève de Girolamo Tartarotti (1706-1761), puis à Vérone, Parme et à l’université de Padoue. En 1755, il se rend à Bologne, où il mène des recherches sur l’irritabilité et la sensibilité des parties du corps animal, un sujet de pointe proposé aux savants en 1752 par Albrecht von Haller. De Bologne, Fontana retourne pour une brève période dans le Trentin, puis se rend à Rome ; de là, il se rend en Toscane, qui devient sa résidence permanente jusqu’à sa mort. À partir de 1757, Fontana défend les conclusions de Haller dans plusieurs publications, dont Ricerche filosofiche sopra la fisica animale (« Recherche philosophique sur la physique animale »). Florence : Gaetano Cambiagi Stampatore Granducale, 1775, xxxvi + 192 p.]
122 [En 1758, Haller a publié ce que lui et d’autres estimaient être la preuve que le poussin existait dans l’œuf avant la fécondation par le mâle, une hypothèse appelée préformationnisme oviste : Sur la formation du cœur dans le poulet ; sur l’œil, sur la structure du jaune, &c. Lausanne : Marc-Michel Bousquet, 1758, 2 vol., [5] + 472 p. ; [7] + 366 p., 2 pl.]
123 [Cicatricule, le point de germination ou de formation dans le jaune d’un œuf à partir duquel se forme l’embryon.]
124 [Pierre Louis Moreau de Maupertuis, voir Volume 3, leçon 14, note 77.]
125 [Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, voir Volume 2, leçon 4, note 57 ; voir aussi Volume 1, leçon 7, note 39.]
126 [Walter Needham, voir Volume 2, leçon 15, note 67.]
127 [Charles Bonnet, voir Volume 3, leçon 2, note 6.]
128 [Lazzaro Spallanzani, voir Volume 1, leçon 8, note 7.]