1 [Infusoires : terme collectif désignant des minuscules créatures aquatiques telles que les ciliés, les euglénoïdes, les protozoaires, les algues unicellulaires et les petits invertébrés qui existent dans les étangs d’eau douce. Dans les classifications formelles modernes, le terme est considéré comme obsolète. Les micro-organismes précédemment inclus dans les Infusoires sont maintenant pour la plupart assignés au royaume Protista.]
2 [Nicolaas Hartsoeker, voir Volume 3, leçon 16, note 36.]
3 [Antonie Philips van Leeuwenhoek, voir Volume 2, leçon 15, note 14.]
4 [Laurent ou Louis Joblot (né en 1645, mort en 1723), souvent désigné comme l’« autre père de la microscopie », n’est devancé que par Leeuwenhoek qui est reconnu comme le premier à avoir observé et documenté les microbes. Joblot était toutefois un observateur et un théoricien tout aussi novateur. Professeur de mathématiques à l’École nationale des beaux-arts, Joblot a étudié et donné des cours sur la perspective, l’optique et la géométrie, ce qui l’a amené à s’intéresser à la microscopie entre 1680 et 1716. Son ouvrage de référence, Observations d’histoire naturelle faites avec le microscope, publié pour la première fois en 1718 (avec une seconde édition posthume, fortement augmentée, en deux volumes in quarto, Paris, 1754-1755), présente ses propres perfectionnements et modifications du microscope, ses observations de protozoaires et son opposition à la théorie de la génération spontanée. Le nouveau microscope de Joblot permettait une mise au point plus précise en éliminant la lumière parasite et en permettant le montage d’une grande variété de spécimens. Les microbes étaient plus clairs et plus visibles. Il se référait aux microbes qu’il observait en utilisant des termes tels que « poissons » ou « chenilles », ou même des noms amusants tels que « chaussons », « goulus » ou « cornemuses » : « En un instant une douzaine de poissons différents les uns des autres et si curieux à voir et à observer que je ne pense pas que le divertissement de la Comédie, de l’Opéra avec toute sa magnificence, ceux des danseurs de cordes, des sauteurs et des combats d’animaux que nous voyons dans cette superbe Ville doivent leur être préférez. » Pour en savoir plus sur Joblot, voir Lechevalier 1976.]
5 [Vibrion, terme désuet désignant des micro-organismes, spécifiquement utilisé en référence à des micro-organismes mobiles, et particulièrement courant dans les publications biologiques de la fin du dix-neuvième siècle aux années 1920. Le terme peut également désigner Vibrio, un genre de bactéries anaérobies en forme de virgule, dont plusieurs espèces peuvent provoquer des infections alimentaires généralement associées à la consommation de fruits de mer insuffisamment cuits.]
6 [Abraham Trembley, voir Volume 2, leçon 15, note 6.]
7 [August Johann Rösel von Rosenhof, voir Volume 3, leçon 18, notes 43 et 44.]
8 [Vorticelles ou Vorticella, un genre de ciliés en forme de cloche qui ont des tiges de myonèmes contractiles, avec lesquels ces organismes se fixent aux substrats, et qui pulsent en créant des tourbillons, ou vortex, d’où son nom.]
9 [Volvoce ou Volvox, un genre polyphylétique d’algues vertes chlorophytes (dont la découverte est généralement attribuée à Leeuwenhoek), dont les espèces forment des colonies sphériques comptant jusqu’à 50 000 cellules et vivent dans une variété d’habitats d’eau douce.]
10 [Le protée est Amoeba proteus, un petit protozoaire amiboïde qui utilise des protubérances tentaculaires appelées pseudopodes pour se déplacer, dévore des organismes unicellulaires plus petits (autres protozoaires, algues, rotifères et même d’autres amibes plus petites) par phagocytose et se trouve dans divers milieux d’eau douce.]
11 [Le bacillaire ou Bacillaria, un genre de diatomées photosynthétiques, dont les cellules sont allongées et mobiles, glissant les unes sur les autres en colonies empilées. Se reproduisant à la fois sexuellement et asexuellement, il inclut des espèces marines ainsi que des espèces d’eau saumâtre et d’eau douce, que l’on trouve généralement sur des substrats de fond, mais aussi fréquemment dans le plancton.]
12 [Martin Frobenius Ledermüller (né en 1719, mort en 1769), éminent médecin et avocat allemand, naturaliste autodidacte et conservateur de la collection d’histoire naturelle du margrave de Brandebourg-Kulmbach. Il s’installe à Nuremberg en 1749, après avoir voyagé pendant de nombreuses années en tant que soldat et secrétaire. Il commence ses études microscopiques sous la protection et la direction de Christoph Jacob Trew (1695-1769), un riche médecin et botaniste. En 1763, il publie son premier livre, Mikroskopische Gemüths- und Augen-Ergötzung, un manuel pour le microscopiste amateur avec des gravures de plantes, d’animaux et d’objets inorganiques vus à travers un microscope — un ouvrage important et précurseur sur l’observation microscopique, remarquable pour ses illustrations magnifiquement gravées, dont la plupart sont colorées à la main, de plantes, d’animaux et d’autres substances organiques et inorganiques, y compris divers types de microscopes et d’expériences optiques.]
13 [Walter Needham, voir Volume 2, leçon 15, note 67.]
14 [New Microscopical Discoveries, Containing Observations, I. On the Calamary and its Milt-Vessels… II. On the Farina Faecundans of Plants… III. On the Pistil, Uterus and Stamina of several Flowers… IV. On the supposed Embryo Sole found on the body of Shrimps… V. On Eels or Worms bred in blighted Wheat. VI. On several other curious Particulars relating to the Natural History of Animals, Plants, etc. Londres : Imprimé pour F. Needham, en face de Grey’s Inn à Holborn, 1745.]
15 [Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, voir Volume 2, leçon 4, note 57 ; voir aussi Volume 1, leçon 7, note 39.]