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Les ressources minérales profondes en Polynésie française / Deep-sea mineral resources in French Polynesia

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Pierre-Yves Le Meur
, 
Pierre Cochonat
, 
Carine David
, 
et al.

Axe I. Connaissance, représentations et économie de la ressource

I-4. Quels potentiels supplémentaires apporterait une extension du plateau continental juridique ?

Pierre Cochonat, Benoît Loubrieu et Walter Roest

Texte intégral

1. La ZEE française – Potentiel de l’outre-mer

1.1 Introduction

1Avec onze millions de kilomètres carrés de Zone Economique Exclusive, la France dispose du deuxième espace maritime mondial, après celui des États-Unis. Cet immense espace maritime, réparti dans tous les océans dote la France d’un potentiel d’une grande richesse en matière du potentiel de ressources dont l'inventaire reste, pour l'essentiel, à réaliser. Ce potentiel porte principalement sur les ressources minérales et la biodiversité.

2Dans ce contexte la ZEE de Polynésie représente à elle seule 47,14 % de la ZEE française (figure 1). Elle est essentielle à l’économie locale, du fait des activités qui s’y pratiquent : pêche, aquaculture, tourisme. Cette ZEE présente aussi d’autres potentiels qui pourraient être développés, notamment la pêche hauturière ou l’exploitation des ressources minérales et des énergies renouvelables.

3Les premières reconnaissances conduites lors des campagnes Nodco et Zepolyf ont en effet montré que la Polynésie française possède les encroûtements cobaltifères les plus riches actuellement connus dans les océans.

4Lu programme Extraplac, chargé d’instruire les dossiers de demandes d’extension du plateau continental juridique, offre l’opportunité de disposer de données nouvelles et pourra ainsi contribuer, à définir par ailleurs une stratégie d'inventaire des ressources potentielles de la ZEE et de son extension. (http://www.extraplac.fr). Cette stratégie se développera nécessairement dans le cadre de programmes de recherche futurs car l'aspect ressource minérale est indissociable de l'exploration scientifique et multidisciplinaire des grands fonds océaniques, comme cela a été rappelé à maintes reprises (Dyment et al., 2014). Par sa surface et les premiers indices découverts, la ZEE polynésienne étendue est potentiellement l’une des zones les plus intéressantes.

Figure 1 — Localisation et dimension des ZEE françaises Source : Y. Fouquet, 2013

1.2 Contexte géologique favorable aux ressources minérales en Polynésie française

5La Zone Economique Exclusive de Polynésie française, avec une superficie de 4 804 000 km² (47,14 % de la surface totale des ZEE françaises (10 191 900 km2) est le deuxième domaine maritime du Pacifique Sud après celui des États Unis, mais elle reste encore mal connue notamment en ce qui concerne la topographie de détail des fonds marins, leur nature et leurs âges. L’âge est un critère déterminant de l’épaisseur des encroûtements cobaltifères.

Figure 2 — ZEE de la Polynésie française : 4 804 000 km². Source : ©IRD/Service cartographie

6La Polynésie française est composée d'archipels volcaniques d'environ 50 km de long, à relief émergé, parallèles et encadrant une unité géographique de 1 000 km de long, l'archipel des Tuamotu dont les atolls sont les seuls témoins émergés (figure 2). Les chaînes volcaniques sont les archipels de la Société (au Sud-Ouest), des Australes (au Sud), des Gambiers (au Sud-Est) et des Marquises (au Nord-Est)

7Peu d’actions récentes ont été menées sur les ressources minérales de Polynésie, mais les premières explorations avaient permis d’identifier des indices dans divers contextes géologiques.

1.2.1 Les volcans actifs

8Des explorations et plongées en submersible ont été menées dans les années 80 à Tahiti sur les volcans actifs. Des dépôts hydrothermaux principalement constitués d’oxyde de fer ont été découverts sur les volcans de Teahitia et Mehetia. Des émissions de gaz volcaniques et des dépôts d’oxyde de fer ont également été découverts plus à l’est sur le volcan de Mc Donald. Ce type de minéralisation ne présente pas de réel intérêt minier.

1.2.2 Les encroûtements cobaltifères

9Les encroûtements de Polynésie française sont parmi les plus riches actuellement connus au niveau mondial. En Polynésie, les plus fortes concentrations en cobalt ont été trouvées près des Tuamotu et les encroûtements les plus riches en platine se situent sur les Îles Australes. Il existe peu de données sur la zone des Marquises. Dans la zone des Tuamotu, les croûtes forment un tapis plat et continu sur des formations sédimentaires indurées, favorable à leur excavation.

10D’après Dyment et al. (2014) les concentrations les plus élevées (maximum de 1,9 % pour le cobalt et de 4,5 g/t de platine) sont situées en Polynésie française. Il semble plutôt raisonnable de s’accorder sur un ordre de grandeur de 1 % en Co, ce qui est conforme à différentes analyses (Pichoky, 1987 ; Jeantel-Martin, 2002 ; Bougault et Saget, 2011 ; Fouquet et Lacroix, 2012 ; rapport Créocéan, 2012 ; Fouquet et al., 2013).

11On estime que dans cette zone une surface de 100 km² de fond marin contient environ 10 millions de tonnes de croûtes polymétalliques, ce qui représente plus de 100 000 tonnes de cobalt et 10 tonnes de platine (pour des concentrations de 1 % en Co et de 1 g/t en Pt).

1.2.3 Les phosphates

12Plusieurs indices de sédiments enrichis en phosphates sont connus sur des reliefs karstiques des lagons polynésiens, par faible profondeur d’eau. Ils ne rentrent pas dans les ressources minérales marines profondes.

1.2.4 Les nodules polymétalliques

13A l’ouest de la ZEE de Polynésie française, dans le bassin de Penrhyn, des travaux récents (Hein et al., 2015) ont montré l’existence de zones à nodules de manganèse dans la ZEE des Iles Cook, avec une possible extension de cette zone dans les eaux internationales jouxtant la ZEE de Polynésie française.

1.2.5 Cas particulier des terres rares

14L’information de la découverte par des chercheurs japonais de stocks importants de terres rares dans des sédiments marins du Pacifique a fait l’objet de très nombreux articles dans la presse mondiale en 2011. Mais la conclusion de l’équipe japonaise qui indique qu’1 km² de sédiments de ces boues fournirait 1/5 de la consommation mondiale (1 377 tonnes en 2009) de terres rares parait très prématurée (voir contribution I-2 sur la ressource)

2. La demande d’extension française en Polynésie

2.1 La notion de plateau continental juridique

15Source utilisées : www.extraplac.fr

16L'article 76 de la Convention du Droit de la mer fixe les règles qui permettent de déterminer si l'État côtier peut revendiquer un plateau continental, et d'en fixer les limites. Aux termes de cette convention, ratifiée par la France en 1996, les États côtiers ont la possibilité d'étendre les zones maritimes sous leur juridiction au-delà des 200 milles nautiques.

17Ces délimitations vers la haute mer (350 milles) concernent les fonds marins et le sous-sol de la mer (à l'exclusion des eaux surjacentes). Les dossiers de revendication sont examinés par la Commission des Limites du Plateau Continental (CLPC).

18Dans ces zones, les États côtiers disposeront de droits souverains pour l'exploitation des ressources naturelles (ressources minérales et fossiles, espèces vivant sur le fond). Il existe quand même des conditions d’exploitation :

  • Jusqu'à 200 milles, 100 % du produit de l’exploitation revient à l’État côtier
  • Au-delà de 200 milles, il y a un partage avec l’Autorité Internationale des Fonds Marins, qui gère les grands fonds pour le compte de l’humanité.

19Pour définir la limite extérieure du plateau continental étendu conformément aux dispositions de l'article 76, il faut démontrer que sont réunies un certain nombre de conditions géologiques et morphologiques, qui argumentent le prolongement naturel du territoire terrestre et permettent de localiser le pied de la pente continentale et tracer au moins quatre lignes de référence :

20Critères d'extensions :

  • une ligne reliant des points fixes où l'épaisseur des roches sédimentaires est égale au centième au moins de la distance entre le point considéré et le pied de pente ;
  • une ligne reliant des points situés à 60 milles du pied de pente.

21Contraintes de délimitations :

  • ligne située à une distance de 350 milles des lignes de base à partir desquelles la largeur de la mer territoriale est mesurée,
  • ligne située à une distance de 100 milles de l'isobathe de 2500 mètres.

Figure 3 Coupe terre-mer représentant la morphologie des fonds marins et la définition du plateau continental juridique et son extension possible en haute mer, hors ZEE. Source : SHOM

2.2 Le programme Extraplac

22Extraplac (EXTension RAisonnée du PLAteau Continental) est le programme national pluriannuel d’extension du plateau continental, financé par l’État français. Ce programme est conduit par un consortium composé de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), maître d’œuvre du programme, du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), de l’Institut français du pétrole (IFPEN) et de l’Institut polaire français Paul Émile Victor (IPEV), sous la coordination du Secrétariat Général de la Mer (http://www.extraplac.fr).

23Le projet Extraplac doit préparer les dossiers pour toutes les zones d’extension potentielle, sans faire d’études particulières sur les ressources halieutiques ou minérales. Il doit aussi dans la mesure du possible présenter des dossiers communs avec les autres États côtiers partageant le même plateau continental. La cartographie des ressources du sol et du sous-sol dans les zones revendiquées n'est pas un objectif direct du programme. Toutefois, les informations recueillies sont d'un grand intérêt pour l'élaboration de la revendication française.

24Le consortium d’Extraplac travaille depuis 2003 sur l’ensemble des dossiers d’extension du plateau continental français. Ce programme permet à la France de demander auprès de la Commission des Limites du Plateau Continental de l’ONU des extensions de la ZEE française sur la base de dossiers argumentés en réponse aux critères établis par la CLPC. Pour cela plusieurs campagnes ont été conduites.

25Dans le cadre du projet, une vingtaine de campagnes géophysiques ont été réalisées dans les différentes zones outre-mer dans les trois océans Pacifique, Atlantique et Indien.

26Onze zones sont concernées par une demande de délimitation du plateau continental. Actuellement, la commission CLPC a examiné et émis les recommandations pour 5 d'entre elles (Golfe de Gascogne, Guyane, Antilles, Kerguelen, Nouvelle-Calédonie). Le dossier concernant l'archipel de Crozet (océan indien) est en cours d'examen. Les dossiers concernant La Réunion, Saint-Paul et Amsterdam, Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon sont en attente auprès de la Commission

27Le dossier Polynésie est le dernier dossier en cours de préparation.

Tableau 1 Estimation des surfaces d’extension du Plateau continental au delà des 200M (ces surfaces sont estimées selon les demandes soumises auprès de la CLPC sans préjuger de leur examen) Source : Consortium Extraplac 2014

Tableau 1 Estimation des surfaces d’extension du Plateau continental au delà des 200M (ces surfaces sont estimées selon les demandes soumises auprès de la CLPC sans préjuger de leur examen) Source : Consortium Extraplac 2014

28En ce qui concerne la Polynésie française, une étude théorique menée en 2003 a montré le bien fondé d’une demande française dans cette région. Le prolongement naturel de la masse terrestre s’étend potentiellement au delà des 200 milles marins dans 7 zones autour de la Polynésie française.

29Le dossier concernant la Polynésie française et les îles Wallis et Futuna s’ajoute à une série de demandes partielles déjà déposées. Il s’agit des demandes déposées le 19 mai 2006. Nous venons d’apprendre (octobre 2015) que la France vient d'étendre sa juridiction sur quelque 500 000 km² de plateau continental au large de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie, des Antilles et des îles Kerguelen. Ainsi, en Guyane, la souveraineté française s’étend désormais à une centaine de milles au-delà de la limite des 200 milles de la zone économique exclusive (ZEE).

2.3 La demande française en Polynésie

30Sources utilisées :Consortium Extraplac (2014) Rapport d’étape Extraplac Le plateau continental français Informations préliminaires – La Polynésie française et les îles Wallis et Futuna

31Suite à l’étude théorique concernant la Polynésie française, l’équipe de projet a évalué les besoins en termes de données supplémentaires nécessaires pour l’instruction d’une demande complète. Il a été jugé nécessaire d’acquérir des données bathymétriques récentes et complémentaires sur des positions clés.

32Une première campagne géophysique Polyplac s'est déroulée en 2012 dans une zone située au sud-est des îles Marquises. Une seconde campagne, Polyplac2, a été conduite en avril/mai 2015 dans la zone située à l'Est des Tuamotu.

33A ces deux zones, s'ajoute une troisième zone à l'est des Australes qui a également été évaluée pertinente pour une demande de délimitation du plateau continental. Aucune campagne n'est actuellement programmée, toutefois le projet dispose de données géophysiques existantes sur cette zone. En conséquence, à la suite de la seconde campagne géophysique et en exploitant également les données existantes, le dépôt du dossier de demande de délimitation du Plateau Continental pour la Polynésie française pour les trois zones les plus pertinentes pourra être envisagé à moyen terme (horizon 2016).

34Cependant, il ne peut pas être escompté un examen réel du dossier avant plusieurs années, en particulier du fait de la liste d'attente actuelle des dossiers reçus par la Commission.

Figure 4 Position indicative de la limite extérieure du plateau continental au large de la Polynésie française en noir. En rouge (gras) la limite de 200 milles marins française. Les lignes rouges (fines) montrent les délimitations avec les pays voisins, ainsi que leurs limites indicatives de 200 milles marins (Projection : Mercator, bathymétrie satellitaire) Source : Consortium Extraplac 2014. Crédit image Ifremer

3. Sélection des zones intéressantes à explorer (Extraplac)

35Les zones les plus intéressantes concernent les encroûtements cobaltifères. Elles sont associés aux élévations sous-marines intra plaques, monts sous-marins isolés, plateformes carbonatées ou alignements volcaniques ; ils caractérisent des zones dépourvues d'apports sédimentaires durant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs dizaines de Ma ; les encroûtements les plus riches semblent situés dans un intervalle bathymétrique situé approximativement entre 800 et 2 500 m.

36D’après Dyment et al. (2014) on peut s’inspirer des travaux récents résultant de la volonté de l’AIFM de développer une réglementation (lancée en 2001 et adoptée en novembre 2012) pour l’exploration et l’exploitation des encroûtements de manganèse cobaltifères. Parmi les critères définis par les différents auteurs pour identifier les zones les plus intéressantes, nombreux ont trait à la géomorphologie des fonds océaniques. La profondeur des monts sous-marins, leur forme et leurs dimensions, la densité de ces monts à l’échelle régionale, la présence d’atolls et la pente des flancs jouent un rôle majeur quant à la présence et/ou à l’accessibilité de la ressource. Ainsi, nous considérons comme prospectifs les groupes de monts sous-marins situés à moins de 2 500 m de profondeur présentant une forme de plateau, des pentes inférieures à 10-20°, un âge supérieur à 20 Ma. Restent à considérer les critères teneur de coupure (c.à.d. à la teneur minimale à partir de laquelle l’encroûtement sera considéré comme minerai potentiel) en cobalt, élément qui représente, pour le moment, la substance primaire d’un gisement d’encroûtement et l’épaisseur moyenne de l’encroûtement. Autant de critères qu’il convient de vérifier pour savoir où la ZEE de la Polynésie française présente tous les critères nécessaires au développement d’encroûtements potentiellement économiques.

37Par exemple, parmi les zones étudiées de manière prioritaire par le programme Extraplac (au regard de l'article 76) la zone située dans le prolongement Est du plateau des Tuamotu (figure 6) s’avère très profonde et va très peu concerner de zones à substrat dur nécessaires au développement des encroûtements (voir vue 3D au large des Tuamotu de 3 000 à plus de 4 000m de profondeur, campagne Polyplac2 (2015).

38D’autre part, le programme en l’état actuel, qui va bientôt arriver à son terme, n’envisage pas de demande d’extension vers l’ouest. Si un intérêt devait être porté sur les nodules existants dans cette zone, il conviendra d’y acquérir des données complémentaires sachant que la priorité pour l’étude des zones à nodules est actuellement mise sur l’entretien du permis dans la zone de Clarion Clipperton.

Figure 5 Zone d'intérêt prioritaire. Source : Consortium Extraplac 2014. Crédit image Ifremer

  • 1 http://wwz.ifremer.fr/cop/Polyplac2/Activite

Figure 6 Vue 3D au large des Tuamotu, de 3 000 à plus de 4 000 mètres de profondeur. Source : Ifremer1. Crédit image : Ifremer

4. Conclusions

39C’est grâce au programme Extraplac que l’extension du plateau continental sera (peut-être) obtenue, mais Extraplac n’est pas un programme d’exploration minière. Extraplac nous fournira des données préliminaires et parcellaires mais utiles pour préparer de nouvelles campagnes mettant en œuvre les moyens d’investigation adaptés pour cartographier et inventorier les ressources potentielles qui seront nécessaires pour déterminer le potentiel minier de ce domaine étendu. Il s’agira d’apporter conjointement les éléments d’évaluation des ressources et de préservation des environnements. Une solution possible pour mener à bien un tel projet serait de monter un programme du type service public post Extraplac. (voir contribution III-2, point 6 : Quel plan de campagnes pour l’exploration)

Bibliographie

Bibliographie

Bougault H., SAGET P., 2011 – Les Encroûtements Cobaltifères de Polynésie Française. Mines et Carrières 6 Industrie Minérale – oct 2011-n° 185 - Hors série p 70-85

Bruno M-J., Lamouille B., (BRGM), Bougault H., LE Suave R., Fouquet Y., (Ifremer), Bonneville (IPG Paris), Troly (SIM), 2002 – Evaluation stratégique et prospective préliminaire des encroûtements polymétalliques sous-marins de la ZEE de la Polynésie française. Rapport confidentiel BRGM – Ifremer

Créocean, 2012 – Etude prospective globale des activités liées à l’exploration et l’exploitation des ressources minérales océaniques profondes en Polynésie française. Rapport CREOCEAN pour le Ministère de l’Environnement de l’Energie et des Mines. Service de l’Energie et des Mines. Polynésie française.

Consortium Extraplac, 2014 – Rapport d’étape Extraplac Le plateau continental français Informations préliminaires – La Polynésie française et les îles Wallis et Futuna

Dyment J., Lallier F., Le Bris N., Rouxel O., Sarradin P.-M., Lamare S., Coumert C., Morineaux M., Tourolle J. (coord.), 2014 – Les impacts environnementaux de l’exploitation des ressources minérales marines profondes. Expertise scientifique collective, Rapport CNRS – Ifremer, 930 p. environ

Fouquet Y., Lacroix D., 2012 – Les ressources minérales marines profondes : étude prospective à l'horizon 2030, Editions Quae.

Fouquet Y., 2013 – "Les ressources minérales marines. État des connaissances sur l’importance des dépôts." Annales des Mines – Responsabilité et environnement n° 70

Ifremer – 2011 – Synthèses des prospectives « Les ressources minérales marines profondes » et « Les énergies renouvelables, synthèse d’une étude prospective à l’horizon 2030 » http://wwz.ifremer.fr/institut/Les-ressources-documentaires/Prospectives

Pichoky C., 1987 – Les encroûtements ferromanganèsifères enrichis en cobalt du Pacifique Sud : caractéristique, génèse et signification géodynamique. Thèse de Doctorat, Université de Bretagne Occidentale, Brest

Site du programme Extraplac : http://www.extraplac.fr

Site de la campagne Polyplac2 : http://wwz.ifremer.fr/cop/Polyplac2/Activites

Notes

1 http://wwz.ifremer.fr/cop/Polyplac2/Activite

Table des illustrations

Légende Figure 1 — Localisation et dimension des ZEE françaises Source : Y. Fouquet, 2013
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-1.jpg
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Légende Figure 2 — ZEE de la Polynésie française : 4 804 000 km². Source : ©IRD/Service cartographie
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-2.jpg
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Légende Figure 3 Coupe terre-mer représentant la morphologie des fonds marins et la définition du plateau continental juridique et son extension possible en haute mer, hors ZEE. Source : SHOM
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-3.jpg
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Titre Tableau 1 Estimation des surfaces d’extension du Plateau continental au delà des 200M (ces surfaces sont estimées selon les demandes soumises auprès de la CLPC sans préjuger de leur examen) Source : Consortium Extraplac 2014
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-4.jpg
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Légende Figure 4 Position indicative de la limite extérieure du plateau continental au large de la Polynésie française en noir. En rouge (gras) la limite de 200 milles marins française. Les lignes rouges (fines) montrent les délimitations avec les pays voisins, ainsi que leurs limites indicatives de 200 milles marins (Projection : Mercator, bathymétrie satellitaire) Source : Consortium Extraplac 2014. Crédit image Ifremer
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-5.jpg
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Légende Figure 5 Zone d'intérêt prioritaire. Source : Consortium Extraplac 2014. Crédit image Ifremer
URL http://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/irdeditions/docannexe/image/9605/img-6.jpg
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Légende Figure 6 Vue 3D au large des Tuamotu, de 3 000 à plus de 4 000 mètres de profondeur. Source : Ifremer1. Crédit image : Ifremer
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