3. Les moustiquaires imprégnées
p. 117-128
Texte intégral
INTRODUCTION
1Une interrogation la plus complète possible des bases de données bibliographiques a été réalisée avec l’aide du service bibliographique de l’Afssaps.
2Cette interrogation a été large, explorant également l’usage des tissus imprégnés autres que la moustiquaire (vêtements, tentes, rideaux, etc.). Elle a permis de recenser au total 329 articles publiés en langue française ou anglaise entre 1999 et 2009. Les premières moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïdes datent de 1984 (Darriet et al., 1984). De 1984 à 1999, des centaines de rapports et d’articles sur le sujet ont été écrits par la communauté scientifique internationale.
3La cible majeure des moustiquaires imprégnées reste la lutte contre le paludisme. Dans ce cadre, de très nombreux essais ont été réalisés, notamment en Afrique où les vecteurs principaux, An. gambiae et An. funestus ont une activité nocturne et sont endophiles et endophages.
4Les articles publiés ces dix dernières années admettent l’efficacité des moustiquaires imprégnées dans le cadre de la lutte contre le paludisme et font essentiellement état :
de l’impact de la mise à disposition des moustiquaires imprégnées sur le paludisme, notamment chez l’enfant de moins de 5 ans ou la femme enceinte,
d’enquêtes de type CAP (Connaissances, attitudes et pratiques) sur l’usage de la moustiquaire imprégnée ou des conditions du contexte socio-économique pour l’accès aux moustiquaires,
de l’extension de la résistance aux pyréthrinoïdes et de la nécessité de stratégie nouvelle d’imprégnation,
de la gestion de la résistance des anophèles aux insecticides.
5Aucun article ne fait état de l’impact de l’usage des moustiquaires imprégnées chez le voyageur. Quelques articles cités précédemment pour l’analyse des répulsifs évoquent chez le touriste l’usage de la moustiquaire imprégnée. Les données sont reprises dans les tableaux 5 à 7. Trois points importants ressortent des résultats :
les patients ayant fait un accès palustre et étant recensés par le Centre national de référence du paludisme ont peu utilisé une moustiquaire, imprégnée ou non (Danis et al. 2002),
au cours d’un voyage touristique, les voyageurs ont peu utilisé les moustiquaires.
6À noter que le travail de thèse correspondant a été réalisé en 1998 et que l’offre de moustiquaire de voyage était plus faible qu’actuellement. La mise à disposition de moustiquaires sur place par la famille ou les amis ou la structure hôtelière n’avait pas été évaluée (Delor, 1998),
les voyageurs professionnels utilisent volontiers une protection physique contre le moustique mais le travail ne distingue pas un usage strict de la moustiquaire de lit, de la climatisation et de la moustiquaire de fenêtre (Weber et al., 2003).
7Une recherche sur internet de la disponibilité des moustiquaires pour le public a été faite avec la requête « moustiquaire de voyage » sur le moteur de recherche Google®. Elle assure plus de 12 000 réponses. Les premières pages explorées concernent les sites marchands.
8L’usage de la moustiquaire est très ancien et correspond à une protection mécanique simple limitant de façon efficace le contact homme-vecteur à condition qu’elle soit bien posée et intacte.
9Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, l’imprégnation des moustiquaires par un pyréthrinoïde de synthèse a montré son efficacité tant à l’échelle individuelle que collective sur la diminution de l’incidence du paludisme.
10Quatre actions sont reconnues aux moustiquaires imprégnées :
un effet dissuasif, les moustiques entrent moins dans l’habitation,
un effet excicto-répulsif, les moustiques sortent plus et plus rapidement de l’habitation (= effet irritant),
un effet inhibiteur de gorgement, qui perturbe le comportement des moustiques,
un effet létal qui intègre un effet dit Knock-down (KD) rapide.
Avec l’utilisation intensive des pyréthrinoïdes, surtout en agriculture, on note :
la sélection progressive de moustiques présentant une résistance aux pyréthrinoïdes et pour lesquels l’effet KD est limité,
le changement de comportement des moustiques.
LES MOLÉCULES UTILISÉES
11Les pyréthrinoïdes sont dérivés des pyréthrines naturelles, extraites des capitules de fleurs de Chrysanthemum cinerariaefolium. Cette famille chimique est scindée en deux groupes avec d’une part, la perméthrine et la bifenthrine (à base d’alcool phénoxybenzyl) et d’autre part, la deltaméthrine, la lambda cyhalothrine et l’alphacyperméthrine.
12Le groupe 1 présente un effet KD puissant et une faible toxicité pour les mammifères. Le groupe 2 présente aussi un effet KD puissant mais regroupe des molécules plus toxiques pour les mammifères, d’où leur utilisation à des doses plus faibles.
13Les pyréthrinoïdes agissent comme les organochlorés, par une action qui perturbe la cinétique de fermeture du canal sodium.
14Les doses communément utilisées pour l’imprégnation des moustiquaires sont précisées dans le tableau 1.
Tableau 1. Dosage usuel des insecticides utilisés pour l’imprégnation des moustiquaires et dose létale 50 chez le rat. D’après Zaim et al, (2000), Guillet et al, (2001) et Chavasse et Yap (1997) cités par Takken (2002).
Insecticide | Dosage (mg/m2) | Toxicité aiguë orale LD50 chez le rat (mg/kg de poids) |
Groupe 1 | ||
Perméthrine | 500 | 500 |
Bifenthrine | 50 | 55 |
Groupe 2 | ||
Deltaméthrine | 15-25 | 135 |
Alpha cypermethrine | 20-40 | 79 |
Lambda cyhalothrine | 10-20 | 56 |
Cyfluthrine | 50 | 250 |
Etofenprox | 200 | > 10 000 |
LES TECHNIQUES D’IMPRÉGNATION
15Lors d’une imprégnation par pulvérisation ou par trempage, le produit est simplement déposé au niveau de la fibre. La qualité de l’imprégnation est alors opérateur- dépendant, la répartition du produit pouvant être très variable.
16Deux procédés industriels ont été mis au point pour la fabrication des moustiquaires imprégnées :
le pyréthrinoïde est incorporé par fusion dans une fibre composée de résine de polyéthylène. Il est alors nécessaire que le produit supporte une température élevée. Seule la perméthrine supporte des températures aussi élevées,
le pyréthrinoïde est mélangé à une résine qui enveloppe ensuite la fibre polyester. Il est ainsi relargué progressivement par la résine.
17Les moustiquaires ainsi traitées sont connues sous le nom de Moustiquaire imprégnée d’insecticides longue durée (MIILD) ou « long lasting bednets ».
18Les produits industriels sont régulièrement soumis aux experts internationaux qui constituent le groupe de travail OMS sur les pesticides WHOPES. Les industriels doivent ainsi apporter la preuve de la résistance au lavage (20 lavages), la preuve de l’homogénéité de la répartition de l’insecticide et la preuve de l’efficacité des matériaux imprégnés en laboratoire. Le tableau 2 présente les dossiers étudiés au cours des différentes réunions du WHOPES et accessibles sur internet.
LA TOXICITÉ
19Dans le cadre de l’épidémie de chikungunya à la Réunion (2006), l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a été saisie par le ministère de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Écologie et du Développement durable pour évaluer les risques liés à l’utilisation des produits insecticides dans les imprégnations de moustiquaires et de vêtements. Cette saisine a fait l’objet d’une synthèse bibliographique rédigée par l’institut de recherche pour le développement et d’un Rapport d’experts de l’Afsset publié en juillet 2007 (Afsset, 2007).
20La deltaméthrine a été réévaluée en 2002 par la Commission européenne. C’est une molécule lipophile, très peu hydrosoluble. Cette propriété fait que la distribution de la deltaméthrine dans le tissu adipeux est large.
21Par voie orale, la bio-disponibilité de la deltaméthrine chez l’homme est évaluée à plus de 51 %, la monographie européenne retient 75 % sans que les données de l’étude permettant de déterminer cette valeur ne soient fournies.
22Par voie cutanée, la monographie européenne retient la valeur théorique de 10 %. Aucune étude ne présente de données sur l’absorption par inhalation, par défaut elle est alors estimée à 100 % (risque maximal).
23L’excrétion de la deltaméthrine est rapide par voie fécale ou urinaire. Son métabolisme fait intervenir des cytochromes CYP 450 et des estérases. Les carboxylestérases hépatiques étant plus efficaces que les carboxylestérases plasmatiques. Chez le rat sont impliqués les CYP IA2 et IA1 et dans une moindre mesure les CYP 2C11. Ces mêmes CYP 450 semblent intervenir chez l’homme et leur immaturité chez le nouveau-né et le nourrisson est un argument pour une plus grande sensibilité de la deltaméthrine dans cette tranche d’âge.
24La perméthrine est un liquide visqueux très peu soluble dans l’eau et correspond à un mélange de 4 stéréoisomères [IR, trans], [IR, cis], [IS, trans], [IS, cis]. Plusieurs mélanges sont disponibles sur le marché. Le passage transmembranaire de la perméthrine est passif, son caractère non hydrosoluble laisse supposer que ce passage est très faible cependant, la nature du solvant et l’ajout de tensio-actif font que l’absorption des différents produits commercialisés est très variable.
25Par voie orale, la perméthrine est rapidement et presque totalement absorbée. Par voie cutanée, l’absorption chez l’homme est évaluée à 2 % ; aucune donnée n’étant présentée pour évaluer l’absorption par inhalation, elle est estimée par défaut à 100 %.
26L’excrétion de la trans-perméthrine est essentiellement urinaire, celle de la cis-perméthrine est répartie de façon identique entre urine et fèces.
27Dans le document, les experts proposent une modélisation de l’exposition lors des nuitées sous moustiquaire imprégnée soit de deltaméthrine, soit de perméthrine en tenant compte des possibilités de contact cutané, d’inhalation et d’ingestion par mâchonnement par le jeune enfant. À partir de ces données, tenant compte d’une absorption de 100 % par voie orale et par inhalation et de 10 % par voie cutanée, ils proposent une évaluation des risques liés à l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
28Les données reportées dans les tableaux 3 et 4 permettent de conclure à un risque toxique très faible pour l’homme quel que soit l’âge.
IMPACT SUR LES AUTRES MALADIES
29Quelques articles présentent l’impact des moustiquaires imprégnées dans les programmes de lutte contre les maladies vectorielles ou contre les nuisances.
Les arboviroses
30L’usage des moustiquaires imprégnées a été évalué uniquement dans le cadre du chikungunya et de la dengue, maladies dont les vecteurs sont réputés avoir une activité diurne.
31Dans le cadre de l’épidémie de chikungunya de la Réunion, le groupe d’experts de l’Afsset (Afsset, 2007) recommanda l’usage des moustiquaires imprégnées pour :
les personnes atteintes ou suspectes de l’être afin d’éviter la contamination du vecteur et interrompre ainsi la chaîne épidémiologique,
les populations vulnérables (enfants notamment avant l’âge de la marche, personnes alitées, personnes hospitalisées, les femmes enceintes notamment à proximité du terme).
32Dans le cadre du contrôle de la dengue en Haïti, une étude a montré que l’introduction de moustiquaires imprégnées réduisait très rapidement la pression vectorielle, même dans les habitations voisines sans moustiquaire (Lenhart et al., 2008). Il convient cependant de préciser que le contrôle des vecteurs de ces arboviroses repose sur des mesures multiples nécessitant une approche intégrée tenant compte des conditions locales entomologiques, sociales et associant des programmes de formation des populations (Erlanger et al., 2008).
La maladie de Chagas (KROEGER et al., 2003)
33L’étude a été conduite sur 18 mois entre 1998 et 1999, dans deux zones rurales distantes de 300 km au Venezuela et en Colombie. Le vecteur principal est Rhodnius prolixus. Aucune intervention de lutte n’avait été menée au préalable. Il s’agissait d’évaluer l’impact de l’usage de moustiquaires imprégnées de lambda-cyhalothrine et de deltaméthrine versus moustiquaires non imprégnées. L’impact a été évalué sur la surveillance sérologique des personnes et l’enquête entomologique intra et péri-domicilaire. Les habitations et la répartition des moustiquaires ont été tirées au sort.
34Cette étude présente plusieurs défauts relevés par les auteurs : deux sites d’étude différents avec des comportements différents des vecteurs, collecte entomologique menée par les habitants eux-mêmes et ayant pu altérer les insectes, plusieurs techniques de protection testées, ...
35Néanmoins, elle montre l’impact sur la protection individuelle vis-à-vis de la maladie de Chagas, l’impact collectif sur la transmission n’est pas clairement évalué, il reste pressenti par l’observation d’une mortalité importante des réduves dans les 72 heures suivant l’exposition aux moustiquaires imprégnées.
Les leishmanioses
36Sur le sous-continent indien, l’Inde, le Népal et le Bangladesh ont engagé une lutte intégrée visant à Γ éradication de la leishmaniose viscérale à Leishmania donovani dans cette région (le vecteur unique étant Phlebotomus argentipes dont l’activité est nocturne). Ostyn et al. (2008) ont présenté à cette occasion une analyse de la littérature sur les moyens de lutte contre les phlébotomes et la maîtrise de la leishmaniose viscérale.
37Pour ce qui concerne la protection contre la piqûre des phlébotomes, les auteurs rapportent les données suivantes :
le phlébotome présente une activité nocturne stricte entre 21 h et 1 h avec un pic entre 23 h et minuit. Il vit dans l’espace intra et péri-domiciliaire,
l’efficacité des moustiquaires non imprégnées est dépendant de la taille de la maille, qui doit être réduite (> 200 trous/pouce2) ; cette caractéristique rend l’usage de ces moustiquaires difficile sous les climats chauds,
au Soudan, sur P. orientalis, une équipe a montré l’efficacité de la moustiquaire imprégnée sur la protection personnelle contre la piqûre du phlébotome,
l’imprégnation de différents supports avec des pyréthrinoïdes de synthèse (perméthrine, lambda-cyhalothrine et deltaméthrine) a été testée par de nombreuses équipes dans différentes conditions de laboratoire et de terrain et sur différentes espèces de phlébotomes. Les travaux ont montré une excellente efficacité insecticide des pyréthrinoïdes sur les phlébotomes. Une seule publication rapporte une résistance concernant P. argentipes,
l’effet répulsif paraît par contre variable et complexe à mesurer selon les études.
38Les auteurs concluent à la pertinence de la moustiquaire imprégnée pour la protection contre la piqûre des phlébotomes.
39L’impact de l’usage des moustiquaires imprégnées sur la leishmaniose viscérale a également été évalué. Les auteurs rapportent les travaux réalisés :
en Iran vis-à-vis des leishmanioses cutanées anthropophile ou zoophile transmises par P. sergenti,
en Turquie et en Syrie,
au Soudan vis-à-vis de la leishmaniose viscérale due à L. donovani transmise par P. orientalis,
et aucune étude n’a été réalisée en Asie.
40L’impact sur la maladie paraît certain avec une réduction des cas. Une étude syrienne menée après interruption du programme de mise à disposition des moustiquaires imprégnées a montré un retour en 1 à 2 ans à la prévalence initiale de la leishmaniose cutanée après une nette réduction pendant la durée du programme. Une dernière étude parue en décembre 2010 (Piccado et al.) montre le faible impact du vaste programme de mise à la disposition de la population de moustiquaires imprégnées sur l’incidence de la séroconversion vis-à-vis des leishmanies.
Les punaises de lit (Cimex lectularius)
41Les punaises de lit représentent une véritable nuisance, et plusieurs articles font état de l’impact de la moustiquaire imprégnée sur ces insectes.
42Le premier travail (Charlwood et Dagoro, 1989) a été mené en Papouasie- Nouvelle-Guinée. L’enquête entomologique a été réalisée pendant trois semaines avant la remise de moustiquaires imprégnées de perméthrine (0,4 g/m2). Les auteurs montrent une efficacité sur le contrôle des punaises de lit pendant au moins 10 semaines. L’aménagement de nouveaux habitats n’a pas permis d’évaluer plus avant la durée de la protection contre les punaises. Les auteurs signalent la bonne adhésion des populations à l’usage de la moustiquaire imprégnée en raison de son efficacité sur la réduction des nuisances liées aux punaises de lit.
43La même constatation a été faite en Tanzanie (Temu et al., 1999) avec la disparition de l’infestation des habitations par les punaises dans les semaines suivant l’installation des moustiquaires imprégnées. Cependant, toujours en Tanzanie, une équipe a montré que si la couverture des habitations par une moustiquaire imprégnée n’était pas totale, l’émergence de punaises de lit résistantes aux pyréthrinoïdes était possible (Myamba et al., 2002).
NOTE CONCERNANT LA SÉCURITÉ DES MOUSTIQUAIRES
44À propos de l’usage des moustiquaires, deux points doivent être mis en exergue :
Les moustiquaires de fenêtre occultent les fenêtres et empêchent les arthropodes d’entrer dans les locaux. Elles ne présentent pas la résistance nécessaire pour constituer une protection contre le basculement d’un enfant. Les mesures de vigilance et de surveillance des enfants doivent être mises en place comme pour toute autre ouverture présentant un risque de défenestration pour un enfant (CSC, 2005).
Les moustiquaires de lit et les voilages sont inflammables et peuvent être à l’origine d’un incendie ou de brûlures. Ce point est rappelé dans l’ouvrage édité par l’OMS en 2003 à l’intention des responsables nationaux de lutte antipaludique (OMS, 2003). Il convient de rappeler aux utilisateurs de faire attention à ce risque (cigarettes sous la moustiquaire, lampe tempête, brasero, lampe à proximité immédiate, etc.). En France pour un usage en milieu hospitalier ou en collectivité, les moustiquaires doivent être classées matériaux de type M2 selon la classification française, c’est-à-dire difficilement inflammable avec test d’ignifugation (Jorf, 2004) La norme européenne NF EN 13501-1 détermine le classement au niveau européen. L’arrêté du 21 novembre 2002 établit une correspondance entre les exigences du classement français M2 et le classement normalisé au niveau européen.
Bibliographie
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Annexe
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