Résumés
p. 167-175
Texte intégral
1J.-P. Guengant, M. Banoin : « Mil, démographie et sécurité alimentaire au Niger »
2Le mil est la céréale la mieux adaptée aux zones semi-arides et arides. Il constitue toujours, avec le sorgho, la base de l’alimentation et la plante de civilisation incontournable des populations du Sahel. Cependant les populations sahéliennes, dont la croissance démographique dépasse les 3 % par an, sont déjà pour la plupart en situation d’insécurité alimentaire chronique. C’est le cas en particulier au Niger, où le déficit tendanciel de la production nationale est aujourd’hui de l’ordre de 20 %.
3Les besoins de la population nigérienne vont être multipliés par 2 d’ici à 2020, et par 4 ou 5 à l’horizon 2050. Le rythme actuel de croissance de la production nationale de céréales, constituée à 80 % de mil, est beaucoup trop faible pour faire face à ces besoins. Une augmentation rapide des rendements et une réduction de la croissance démographique apparaissent plus que jamais nécessaires pour éviter un recours de plus en plus important aux importations de céréales et à l’aide alimentaire.
4Mots-clés : Mil — Niger —Besoins alimentaires — Sécurité alimentaire.
5B. Ouendeba et B. Sogoba Siaka : « Le mil [Pennisetum glaucum (L.) R. Br.] au Niger : généralités et résultats de la sélection »
6Le Niger, situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, zone d’origine et de domestication du mil, renferme une large diversité génétique pouvant jouer un rôle essentiel dans le développement de cultivars productifs pour satisfaire des besoins de plus en plus croissants des populations. La variabilité au sein des écotypes locaux pourrait être exploitée dans le développement des pools de gènes avec une large base génétique. La dernière collecte réalisée en 1990 dans le pays a permis de classer les écotypes en 3 groupes : mils d’oasis, mils à épis courts et mils à épis long.
7Le mil, qui reste la céréale la plus cultivée au Niger, tolère la sécheresse, la faible fertilité et le faible pH des sols. Sa culture est pratiquée chaque année sur plus de 5 millions d’hectares, avec un rendement moyen de 400 kg/ha et une production de grain qui avoisine 2 millions de tonnes. Les activités de recherche menées d’abord par l’IRAT puis par l’INRAN et l’ICRISAT ont, à travers la sélection massale et la sélection recurrente, permis de développer des variétés plus performantes que les variétés locales dans de bonnes conditions de production. Les récentes activités de recherche de l’ICRISAT au Niger, sur l’exploitation de la vigueur hybride, ont permis de sélectionner des lignées mâle-stériles adaptées et tolérantes au mildiou ; l’utilisation de ces lignées dans la création d’hybrides a été concluante et plusieurs hybrides ont fait l’objet de tests en stations et en milieu paysan.
8Le développement de cultivars productifs va jouer un rôle important dans le processus de la sécurité alimentaire et aussi dans l’amélioration des revenus des paysans grâce à la forte demande des produits transformés à base de mil.
9Mots-clés : Niger — Mil — Sélection variétale — Ecotypes locaux — Variétés hybrides.
10M. Kouressy, M. Vaksmann, O. Niangado, M. Sanogo : « Valorisation et préservation de la diversité génétique du mil au Mali »
11Les pays soudano-sahéliens se caractérisent par une variabilité climatique importante. Les principaux facteurs qui limitent la production sont la décision de semis, le choix d’une variété et le calage de son cycle de culture. Ce dernier est particulièrement difficile, car la saison des pluies débute de façon erratique et s’interrompt brusquement. Les caractéristiques de l’année pluviométrique ont été déterminées par l’étude de l’évolution du remplissage de la réserve en eau utile du sol, simulée à l’aide d’un modèle simple de bilan hydrique ; on montre que la durée de la saison de pluies est très variable d’une année sur l’autre et dépend essentiellement de la date d’arrivée des pluies. Le photopériodisme des mils locaux se manifeste par un raccourcissement de la durée du cycle lorsque le semis est retardé. Ce phénomène permet l’ajustement de la durée du cycle de la plante à la durée probable de la saison des pluies. Le caractère photopériodique du mil est de nature polygénique et relativement facile à fixer au sein d’une population.
12Il est aussi compatible avec une forte réduction de la longueur des entre-nœuds sur la tige.
13Pour faire face à l’intensification de cette céréale, nous avons créé des pools géniques à large base génétique locale. Ces populations évolueront dans différents environnements pour déboucher sur des populations spécifiquement adaptées.
14Mots-clés : Mali — Mil — Photopériodisme — Amélioration génétique — Pools géniques.
15K. vom Brocke, E. Weltzien, A. Christinck, T. Presterl, V. Hoffmann and H.H. Geiger : « Étude de la diversité des variétés traditionnelles de mil au Rajasthan (Inde) »
16Au Rajasthan, le mil [Pennisetum glaucum (L.) R. Br.] est la nourriture de base des populations ainsi qu’une culture fourragère. Cette étude analyse la diversité génétique des mils à l’aide des marqueurs AFLP en relation avec des résultats d’enquêtes sur les savoir-faire paysans et les systèmes semenciers. Trente-neuf cultivars ont été utilisés : 14 variétés locales de l’ouest du Rajasthan, 13 variétés locales de l’est du Rajasthan et 12 cultivars servant de contrôle. Selon les paysans, le même type de variété locale est cultivé dans tout l’ouest du pays. Par contre, dans l’est, les paysans distinguent plusieurs types morphologiques dans les variétés traditionnelles, couramment dénommés d’après le nom du village d’où ils proviennent. Une analyse de variance moléculaire (AMOVA) montre que la variation intra-populations des variétés traditionnelles est plus forte que la variation interrégions. Dans l’ouest, la variation intra-villages est plus forte que la variation inter-villages. Dans l’est, la variation entre les groupes variétaux portant un nom spécifique est plus forte que la variation intra-groupes. Les données sur les savoir-faire des paysans et sur les systèmes semenciers confirment en grande partie les résultats obtenus à partir des marqueurs AFLP. Ces résultats sont intéressants pour la conservation in situ et la mise au point de stratégies de sélection en vue d’améliorer les variétés traditionnelles, en particulier en ce qui concerne l’augmentation et la stabilité des rendements.
17Mots-clés : Mil — Rajasthan — Gestion semencière — Diversité — Ressources des variétés locales.
18G. O. Omanya : « Le mil [Pennisetum glaucum (L.) R. Br.] : transfert de technologie et sélection participative »
19La sélection participative a comme objectifs d’augmenter la création et le transfert de graines améliorées et d’en accélérer l’adoption par les paysans. Une étude préliminaire a été conduite en août et septembre 2001 au Niger, Nigeria, Mali et Burkina Faso. Cette étude a pu mettre en évidence les caractéristiques du mil recherchées par les paysans : un rendement en grains élevé, un cycle court, une chandelle longue et compacte, un fort tallage, une bonne résistance à la sécheresse, un bon goût et une bonne aptitude du grain pour la cuisine. Les contraintes à l’adoption par les paysans des variétés améliorées sont les valeurs traditionnelles, la précocité, les dommages causés par les oiseaux, la disponibilité en semences, le coût des engrais et leur disponibilité. Les paysans soulignent également que les freins essentiels à une bonne production sont la pauvreté des sols, la sécheresse, le striga, les attaques des mineuses de l’épi, les dommages causés par les oiseaux et la réticence à utiliser les variétés améliorées et à mettre en œuvre des techniques culturales meilleures. Les résultats ont également montré la forte ignorance des paysans vis-à-vis des variétés améliorées, ce qui est en partie dû à leur faible implication dans le développement de variétés améliorées et à une agriculture peu développée. Tout cela gêne et retarde l’utilisation des variétés améliorées de mil. Les paysans sont disposés à adopter les variétés qui possèdent les caractéristiques qu’ils préfèrent. L’étude insiste sur la nécessité pour les scientifiques et les vulgarisateurs d’intégrer de façon permanente les paysans dans la création, le développement et la diffusion des variétés de mil.
20Mots-clés : Afrique de l’Ouest — Sélection participative — Mil — Variétés améliorées — Développement.
21M. I. Magha : « Conservation et utilisation durable des ressources génétiques des mil, sorgho, niébé et sésame menacées de disparition au Niger »
22Après un rappel historique sur la construction du projet « Conservation et utilisation durable des ressources génétiques des mil, sorgho, niébé et sésame menacées de disparition au Niger », l’auteur nous fait une description de ce projet. Dans un premier temps, l’importance des quatre espèces est soulignée, puis suit un état des lieux en ce qui concerne la diversité de ces quatre cultures. Les menaces qui pèsent sur cette diversité sont décrites et l’auteur développe les conséquences de la perte de diversité génétique de ces espèces cultivées. Vient ensuite une présentation détaillée du projet : la finalité, les objectifs généraux et spécifiques, les résultats attendus selon les objectifs fixés. L’auteur termine par une réflexion sur la conservation in situ, en s’interrogeant sur les stratégies à adopter (quelle échelle géographique, quelle diversité prendre en considération,...) et sur leur durabilité.
23Mots-clés : Mil — Sorgho — Niébé — Sésame — Diversité génétique — Ressources biologiques.
24K. vom Brocke, G. Trouche, M. Vaksmann et D. Bazile : « Préservation de l’agrobiodiversité du sorgho au Mali et au Burkina Faso par l’amélioration participative des cultivars locaux »
25Le sorgho (Sorghum bicolor (L) Moench) est la principale céréale cultivée au Burkina Faso et la deuxième au Mali. Une diversité variétale importante est gérée par les agriculteurs pour divers objectifs de production. Malgré le fort accroissement des besoins alimentaires prévus pour ces deux pays pour les vingt prochaines années, les rendements en sorgho sont restés faibles et l’augmentation de la production est essentiellement due à l’extension des surfaces emblavées ; de plus, le sorgho subit une érosion génétique. L’objectif du projet est donc de concilier le maintien de la biodiversité du sorgho et l’accroissement de la productivité. Le projet est constitué de sept étapes de travail qui impliquent des équipes pluridisciplinaires de recherche, des services de développement et des organisations paysannes d’une façon participative. Ces dernières sont majoritaires dans les instances de décisions et d’exécution. Le but du projet est de développer une large gamme de nouvelles variétés performantes et adaptées aux conditions climatiques locales et aux besoins et préférences des agriculteurs. Leur diffusion permettrait de préserver la biodiversité du sorgho.
26Mots-clés : Sorgho — Agrobiodiversité — Recherche participative — Conservation in situ — Variétés locales.
27R. G. Zangré, M. Ouédraogo : « Les politiques nationales de conservation des ressources génétiques du mil au Burkina Faso »
28Au Burkina, les ressources génétiques du mil jouent un grand rôle dans la production agricole et participent de manière significative à la sécurité alimentaire. La production du mil dans le pays est assurée en grande partie par les écotypes locaux issus des techniques de sélection paysannes et dont les analyses agromorphologiques et enzymatiques ont montré la très grande variabilité génétique. Depuis ces 30 dernières années, la situation a changé au détriment de cette variabilité. En effet, avec les cycles successifs de sécheresse depuis les années 1970 et la pression de plus en plus forte sur les ressources naturelles d’une population en croissance rapide, on assiste à la dégradation des écosystèmes, à l’appauvrissement des sols et à la disparition d’un certain nombre de cultivars conduisant ainsi à l’érosion génétique. Malgré l’importance des ressources génétiques du mil et les problèmes mentionnés, il n’existe pas encore de politique spécifique en faveur de leur conservation et de leur utilisation adéquate. Quelques approches et stratégies mises en œuvre ont permis cependant de mener des activités de recherche sur les ressources phytogénétiques, permettant ainsi de garantir un tant soit peu leur conservation ex et in situ, et également leur utilisation dans les programmes d’amélioration variétale. Cette stratégie est basée sur le partenariat avec un certain nombre d’institutions intéressées par les ressources phytogénétiques.
29Il s’agit pour la conservation ex situ, notamment, des instituts français (IRAT, IRD), et des instituts internationaux (IPGRI, FAO, ICRISAT). Ainsi, avec ces partenaires, le Burkina a pu réaliser la prospection et la collecte sur l’ensemble du territoire de tout le matériel génétique du mil, formes cultivées et sauvages. Au total, 1 570 échantillons de mil dont 3 formes sauvages ont été collectés de 1960 à 1999 dont la plupart sont conservés par l’ICRISAT (Inde), l’IRD (France) et le CIRP (Canada). Les échantillons légués au Burkina sont conservés à la station de recherche de Farako Bâ et utilisés dans le programme de sélection après évaluation.
30Au cours des dernières années, la réalisation d’un certain nombre de projets a permis d’analyser les connaissances et les savoir-faire paysans dans la conservation in situ de l’agrobiodiversité du mil. De même, il a été étudié les flux de gènes et les introgressions entre formes sauvages et cultivées.
31Dans le cadre de cette stratégie, le Burkina a signé également tous les accords et conventions internationaux, régionaux et sous-régionaux sur la protection des ressources biologiques, dont le plus récent est le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.
32Des textes relatifs à la mise en place d’un cadre national sur les ressources phytogénétiques sont élaborés et en cours de finalisation. L’adoption de ces textes permettra de prendre en compte de manière spécifique la problématique « ressources phytogénétiques » dans la politique de recherche au Burkina.
33Mots-clés : Approches et stratégies — Partenariat — Conservation ex situ — Conservation in situ — Accords et conventions.
34T. Robert, A. Luxereau, C. Mariac, A. Kairou, C. Allinne, A. I. Amoukou, J. Bani, M. Banoin, Y. Beidari, G. Bezançon, S. Cayeux, E. Couturon, V. Dedieu, I. Gamatché, A. Hamidou, D. Moussa, M. Sadou, M. Seydou, O. Seyni, M. Tidjani, A. Sarr : « Gestion de la diversité en milieu paysan : influence de facteurs anthropiques et des flux de gènes sur la variabilité génétique des formes cultivées et spontanées du mil (Pennisetum glaucum) dans deux localités du Niger »
35Le projet a été réalisé au Niger (pays Zarma-Songhai) à l’aide d’analyses anthropologiques et génétiques, autour de deux axes de recherche : i) l’étude des relations entre la diversité des pratiques agricoles, les flux de gènes entre variétés et l’organisation de la diversité aux niveaux agromorphologique et moléculaire ; ii) l’analyse des relations génétiques entre formes cultivées, sauvages et intermédiaires (soun).
36Les résultats montrent que les pratiques agricoles favorisent les brassages génétiques entre populations variétales, et la dissémination des soun à l’échelle du village et de la région, via les flux de semences. Ceci expliquerait l’abondance des soun dans les champs de la région. L’absence de différenciation génétique (au niveau des marqueurs moléculaires) entre variétés démontre aussi l’importance quantitative des flux de gènes par le biais des hybridations. Ainsi, la gestion des semences, sans doute moins autarcique qu’auparavant, les pratiques culturales et la forte allogamie du mil conduisent à un processus d’homogénéisation, au niveau régional, des variétés cultivées par les agriculteurs. Il est toutefois difficile de savoir s’il s’agit d’un processus récent. Ce processus aurait pour conséquences une déstructuration rapide des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales, et une augmentation de l’introgression par des gènes des formes sauvages dont la présence des soun est une manifestation. Il pourrait à l’extrême conduire à une « dé-domestication » du mil dans ces régions soumises à des pénuries de production chroniques et donc participer à l’aggravation du phénomène.
37Mots-clés : Afrique — Niger — Mil — Savoirs locaux — Pratiques paysannes — Ressources génétiques — Flux de gènes — Marqueurs AFLP – Gestion à la ferme.
38B. Dossou, D. Balma, M. Sawadogo et D. Jarvis : « Le rôle et la participation des femmes dans le processus de conservation in situ de l’agrobio-diversité au Burkina Faso »
39Le concept de conservation in situ de l’agrobiodiversité est en pleine expérimentation au Burkina Faso. Afin de déterminer le degré d’implication et de participation de la femme dans ce processus, une étude a été menée. Ainsi, des enquêtes auprès de 48 hommes et 109 femmes ont été réalisées dans les localités de Médéga, Tougouri, Gourga, Pobé–Mengao, Ouahigouya. Les données issues de l’enquête sont complétées par des observations directes dans les champs, greniers, cuisines, marchés, lieux de transformation des produits agricoles, etc.
40Il ressort des investigations que la femme est impliquée dans le processus de conservation in situ et ceci à plusieurs niveaux :
sélection variétale : la femme a un grand pouvoir de décision dans la sélection et le maintien des variétés de gombo et d’arachide dans toutes les localités enquêtées ; elle intervient moyennement pour le choix des variétés de mil et de sorgho ; cependant, le pouvoir de sélection variétale de la femme est faible pour le niébé et nul pour le fabirama (pomme de terre mossi).
participation des femmes aux travaux champêtres : la femme est très impliquée et y consacre 70 % de son temps à réaliser divers travaux : elle assure pour le labour (30 à 45 %), le semis (95 %), le sarclage (40 %), le transport des produits (45 %), le décorticage (90 %), le stockage (80 %). On constate avec ces chiffres que l’on retrouve la femme sur toute la chaîne de production.
participation des femmes à la transformation et commercialisation des produits agricoles : les produits agricoles sont transformés dans 95 % des cas par la femme. C’est elle qui donne aux produits agricoles une certaine valeur ajoutée quoique les procédés utilisés soient encore artisanaux. Elle y gagne des revenus monétaires non négligeables. La commercialisation des produits agricoles est assurée à la fois par la femme et l’homme. Remarquons cependant que les hommes s’investissent plus dans la vente en gros et demi-gros. La vente au détail est à 95 % assurée par les femmes. Très souvent, les femmes et les hommes achètent, stockent et revendent les produits pendant les périodes de soudure, ce qui leur procure plus de bénéfices.
conservation des semences et grains : la femme connaît et respecte les règles de conservation : plantes et autres substances de conservation des semences, choix adéquats des meilleurs contenants et de la bonne période lunaire ; tout en respectant des interdits, la femme garantit la tradition et transmet ce savoir-faire de générations en générations.
41La femme Burkinabé associe culture, économie et environnement pour tirer de la conservation in situ des bénéfices directs et indirects (argent, épanouissement social, protection de l’environnement, sécurité alimentaire, etc.).
42Mots-clés : Femmes — Conservation in situ — Agrobiodiversité — Burkina Faso – Participation.
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Ressources génétiques des mils en Afrique de l’Ouest
Diversité, conservation et valorisation
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Quelles aires protégées pour l’Afrique de l’Ouest ?
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