Les politiques nationales de conservation des ressources génétiques du mil au Burkina Faso
National policies for pearl millet genetic resources conservation in Burkina Faso
p. 111-119
Résumés
Au Burkina, les ressources génétiques du mil jouent un grand rôle dans la production agricole et participent de manière significative à la sécurité alimentaire. La production du mil dans le pays est assurée en grande partie par les écotypes locaux issus des techniques de sélection paysannes et dont les analyses agromorphologiques et enzymatiques ont montré la très grande variabilité génétique. Depuis ces 30 dernières années, la situation a changé au détriment de cette variabilité. En effet, avec les cycles successifs de sécheresse depuis les années 1970 et la pression de plus en plus forte sur les ressources naturelles d’une population en croissance rapide, on assiste à la dégradation des écosystèmes, à l’appauvrissement des sols et à la disparition d’un certain nombre de cultivars conduisant ainsi à l’érosion génétique. Malgré l’importance des ressources génétiques du mil et les problèmes mentionnés, il n’existe pas encore de politique spécifique en faveur de leur conservation et de leur utilisation adéquate. Quelques approches et stratégies mises en œuvre ont permis cependant de mener des activités de recherche sur les ressources phytogénétiques, permettant ainsi de garantir un tant soit peu leur conservation ex et in situ, et également leur utilisation dans les programmes d’amélioration variétale.
Cette stratégie est basée sur le partenariat avec un certain nombre d’institutions intéressées par les ressources phytogénétiques. Il s’agit pour la conservation ex situ , notamment, des instituts français (IRAT, IRD), et des instituts internationaux (IPGRI, FAO, ICRISAT). Ainsi, avec ces partenaires, le Burkina a pu réaliser la prospection et la collecte sur l’ensemble du territoire de tout le matériel génétique du mil, formes cultivées et sauvages. Au total, 1 570 échantillons de mil dont 3 formes sauvages ont été collectés de 1960 à 1999 dont la plupart sont conservés par l’ICRISAT (Inde), l’IRD (France) et le CIRP (Canada). Les échantillons légués au Burkina sont conservés à la station de recherche de Farako Bâ et utilisés dans le programme de sélection après évaluation. Au cours des dernières années, la réalisation d’un certain nombre de projets a permis d’analyser les connaissances et les savoir-faire paysans dans la conservation in situ de l’agrobiodiversité du mil. De même, il a été étudié les flux de gènes et les introgressions entre formes sauvages et cultivées. Dans le cadre de cette stratégie, le Burkina a signé également tous les accords et conventions internationaux, régionaux et sous-régionaux sur la protection des ressources biologiques, dont le plus récent est le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Des textes relatifs à la mise en place d’un cadre national sur les ressources phytogénétiques sont élaborés et en cours de finalisation. L’adoption de ces textes permettra de prendre en compte de manière spécifique la problématique « ressources phytogénétiques » dans la politique de recherche au Burkina.
Pearl millet genetic resources play an important role in crop production and food security in Burkina Faso. Most of millet varieties planted every year are originated from landraces developed through farmers’ traditional breeding techniques. Agromorphological and enzymatic data analyses show high levels of genetic variability in local millet ecotypes. Over the last three decades, this variability was affected by multiple unfavourable factors like repeated cycles of drought and human pressure on natural resources. The consequences of this situation are ecosystems degradation, low soil fertility, disappearance of long cycle cultivars and genetic erosion. To address this problem, a large number of countries developed policies to conduct phytogenetic resources research programmes. Despite their importance, Burkina Faso has not yet a specific policy for millet genetic resources. But some approaches and strategies based on partnership for ex and in situ conservation are taken into account.
Ex situ conservation in Burkina involved germplasm collection through out the country with IRAT, IRD (ex ORSTOM), IPGRI, FAO, ICRISAT. From 1960 to 1999, more than 1570 samples of pearl millet ecotypes included 3 wild types were collected. This germplasm is conserved at ICRISAT (India), IRD (France) and ICPR (Canada). Agromorphological and enzymatic evaluations were done on the genetic material. Some samples are conserved in freezers at Farako-Bâ research station and used in the national breeding programme.
In situ conservation research has been developed over the last seven years (1996). These research activities studied farmers’ knowledge related to agrobiodiversity conservation and management. One of the project activities analyses gene flow and genetic introgression between cultivated and wild millet types.
Burkina Faso signed a large number of international, regional and sub-regional conventions and agreements related to the preservation and management of biologic resources. The last one is the Cartagena Protocole for biosafety.
In 2002, Burkina Faso began to elaborate a national framework for phytogenetic resources.
Entrées d’index
Mots-clés : approches et stratégies, partenariat, conservation ex situ, conservation in situ, accords et conventions
Keywords : approach and strategies, partnership, ex situ conservation, in situ conservation, international conventions
Texte intégral
Introduction
1Au Burkina Faso, l’économie est faiblement performante et repose principalement sur l’agriculture qui contribue pour 60 % aux recettes d’exportation du pays et participe pour 35 % au PIB. Plus de 84 % de la population tire l’essentiel de ses revenus des activités agricoles (MA, 2002).
2A l’exception du coton, cette agriculture reste de subsistance et est largement dominée par les céréales, principalement sorgho, mil, maïs qui occupent plus de 80 % des superficies cultivées et représentent 75 à 80 % de la production agricole (MA, 2001).
3Le mil occupe chaque année en moyenne 1,2 million d’hectares avec une production de 800 000 tonnes (MA, 2002), assurée en grande partie par les variétés traditionnelles cultivées selon des pratiques paysannes et directement influencées par les écosystèmes et les us et coutumes des populations.
4Pour le mil et le sorgho, les savoir-faire traditionnels, les techniques paysannes de sélection variétale et la présence de formes cultivées, sauvages et adventices dans les mêmes aires de culture sont à l’origine de la grande diversité génétique révélée à travers plusieurs analyses agro-morphologiques et génétiques. Cependant, plusieurs facteurs défavorables sont en train de compromettre l’existence même de cette diversité. Ce sont entre autres les sécheresses successives, la pratique des feux de brousse, le déboisement, l’insuffisance de jachères avec pour corollaire la pauvreté des sols et la dégradation accélérée des ressources naturelles. De telles conditions sont défavorables aux types variétaux à cycle long, qui tendent à disparaître des champs paysans, accentuant ainsi l’érosion génétique (Zangré, 1996).
5Pour assurer la durabilité de la production du mil, condition nécessaire pour atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, il est indispensable de maintenir et renforcer la diversité génétique actuelle par la mise en œuvre de politiques de conservation in situ et ex situ. En effet, la mise au point de nouvelles variétés performantes et adaptées est intimement liée à la présence d’une large base génétique dans le matériel disponible.
6Le Burkina Faso a signé plusieurs conventions et protocoles sur la préservation des ressources naturelles et, bien qu’il n’existe pas encore de politiques spécifiques sur les ressources phytogénétiques, plusieurs stratégies et approches sont mises en œuvre pour assurer la conservation et la gestion de ces ressources au niveau des principales cultures, notamment le mil.
7Le présent article se propose dans un premier temps d’examiner les différentes approches mises en œuvre pour la conservation des ressources génétiques, principalement du mil, et de présenter dans un deuxième temps les engagements internationaux du Burkina en matière de conservation des ressources naturelles pour leur utilisation durable.
Les approches mises en œuvre pour la conservation des ressources génétiques du mil
8Le Burkina s’est ouvert très tôt aux activités de recherche sur les ressources phytogénétiques, notamment par :
la mise en place d’un partenariat avec le CIRAD (IRAT, IRHO), l’IPGRI (le Burkina Faso a abrité le siège de l’IBPGR pour l’Afrique de l’Ouest jusqu’en 1983), la FAO, l’IRD (ex ORSTOM), et l’ICRISAT ;
la mise en place d’une unité de conservation à l’INERA basée à Farako-Bâ ;
l’organisation de l’atelier national sur l’agrobiodiversité en 1993 ;
et, depuis 1995, l’adoption du plan stratégique de la recherche scientifique qui a inscrit les ressources phytogénétiques comme une de ses priorités.
9Bien qu’il n’existe pas encore de programme national de recherche en la matière, la conservation et l’exploitation des ressources phytogénétiques n’en constituent pas moins une activité importante des programmes d’amélioration et de sélection variétales de l’INERA. Ainsi, depuis les années 60, à travers les instituts de recherche de l’époque, des prospections et collectes de mil et de sorgho ont été entreprises. Au début des années 80, de nombreuses missions de prospection et de collecte, appuyées par l’IPGRI, ont rassemblé un nombre important d’écotypes de mil qui sont conservés dans des banques de gènes à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, l’activité de collecte est une routine pour les sélectionneurs pour constituer ou renouveler leurs collections de travail. On observe également, depuis 1995, la mise en place d’un certain nombre de projets en partenariat sur la conservation et l’utilisation des ressources génétiques du mil in situ.
Collecte et conservation ex situ
10Les données présentées ici ne sont pas toutes récentes, mais elles indiquent surtout les efforts réalisés à un moment ou à un autre pour la collecte et l’exploitation des ressources génétiques locales du mil.
11Entre 1960 et 1986 l’IRAT a collecté environ 200 écotypes de mil à travers le pays. Dans la période allant de 1977 à 1981, l’ICRISAT a rassemblé plus de 650 écotypes. Une couverture du pays, faite par l’INERA, l’IDR, l’IRD, l’IPGRI dans la période allant de 1981 à 1986, a permis de rassembler environ 620 écotypes dont 3 formes sauvages. Tout récemment en 2001, une collecte d’écotypes locaux dans les sites du projet in situ a permis de rassembler une centaine d’échantillons (SP/CONAGESE, 1999).
12Les échantillons des prospections de 1981 à 1986 sont conservés dans les banques de gènes de l’ICRISAT (Inde), de l’IRD (France) et du CIRP (Canada) ; le double a été mis à la disposition de l’INERA pour être utilisé et conservé (CRREA de Farako-Bâ).
13La plupart des échantillons des prospections de 1981 à 1986 a été caractérisée et évaluée sur les plans agromorphologique et enzymatique (Zongo et al., 1988 ; Balma, 1992 ; Zangré et Balma, 1993 ; Sedogo M. C., 1995).
14Par ailleurs, l’exploitation de bonnes combinaisons génétiques à partir des écotypes locaux de mil a permis la mise à disposition pour la vulgarisation d’une dizaine de variétés améliorées (Zongo et al., 1988 ; Lohani et al, 1995).
Conservation in situ
15Le partenariat s’est poursuivi ces dernières années par la mise en place de projets de conservation in situ.
Le projet « Nouvelles stratégies impliquant les marqueurs moléculaires pour optimiser l’utilisation des ressources génétiques (formes sauvages et cultivées) du mil ». Ce projet, financé par l’Union européenne, a été mené de 1995 à 1999 en partenariat avec le laboratoire « Evolution et Systématique » de l’Université Paris XI (France), Cereals Research Department de John Innes Center (UK), l’IDESSA (Côte d’ivoire), et l’IRD (Niger). Un matériel à large base génétique est en fin de création, combinant 4 formes sauvages originaires du Burkina, Sénégal, Mali, Nigeria et un écotype cultivé du nord du Burkina.
Le projet « Renforcement des bases scientifiques de la conservation in situ de l’agrobiodiversité ». Ce projet est mené en partenariat avec l’IPGRI et huit autres pays à travers les cinq continents.
Les cultures concernées au Burkina sont : mil, sorgho, niébé, arachide, gombo, fabirama.
Avec la mise en place de ce projet, un cadre national de concertation et de mise en œuvre de la conservation des ressources phyto-génétiques in situ a vu le jour. Un comité de pilotage et une coordination nationale assurent la gestion de ce projet. Pour la réalisation des activités, un comité technique national multidisciplinaire et des comités techniques locaux (au niveau des sites) assurent l’exécution des activités.Le projet « Développement et conservation de la biodiversité communautaire » (CBDC). Il met l’accent sur la connaissance des pratiques et savoir-faire traditionnels dans le développement des variétés et la multiplication des semences en milieu paysan, en vue de proposer des solutions d’amélioration de la conservation en milieu paysan par les paysans eux-mêmes. Les cultures concernées sont : mil, sorgho, niébé, gombo et arachide.
Quelques conventions et accords du Burkina en matière de conservation des ressources biologiques
16Sur le plan national, le Burkina a élaboré des textes relatifs à la réforme agraire et foncière (RAF) qui confèrent à l’Etat le droit sur le foncier. Il existe également des législations relatives au programme d’action national pour l’environnement (PANE) et un programme national de gestion des terroirs (PNGT). Dans un cadre de mondialisation de la protection et de la conservation des ressources naturelles, le pays s’est engagé dans plusieurs conventions et protocoles. Des textes d’application de ces engagements sont soit élaborés, soit en cours d’élaboration. Ceci montre la prise de conscience du politique pour le problème global de l’environnement, mais sur le problème particulier des ressources phytogénétiques, le chemin reste à faire.
17A l’instar de nombreux pays, le Burkina a signé effectivement des protocoles et conventions régionaux et internationaux dans le cadre de la gestion et de l’utilisation durable des ressources naturelles dont l’application induit indirectement la conservation des ressources phytogénétiques. Le tableau I donne la liste de quelques conventions et protocoles.
18Ainsi sur le plan de l’alimentation et de l’agriculture, le Burkina a adhéré aux engagements suivants :
Plan d’Action du Sommet Mondial de l’Alimentation (1996) ;
Plan d’Action Global pour la Conservation et l’Utilisation durable des Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture ( 1996) ;
Engagement International en faveur des Ressources Phytogénétiques (1998) ;
Convention Internationale sur la Protection des Végétaux (1979 : version actuelle en vigueur de la CIPV adoptée par la FAO en 1951).
19Il est également partie prenante, concernant les ressources naturelles et le développement durable, des différents protocoles et conventions listés au tableau ci-dessous dont les principaux sont :
Convention sur la Diversité Biologique (CDB), dont l’élaboration de la monographie nationale fait partie de la mise en œuvre ;
Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, signé et ratifié respectivement en 2000 et 2002. La mise en œuvre est entamée par l’élaboration des directives nationales en 2002 et la réalisation de plusieurs études diagnostic.
20Le Burkina participe également à plusieurs rencontres et ateliers sur les ressources phytogénétiques. Il joue un rôle particulièrement important dans les négociations organisées par la FAO sur le plan d’actions mondiales sur les ressources phytogénétiques (tabl. I).
Conclusion et perspectives
21Les ressources phytogénétiques relèvent de la souveraineté nationale et les engagements pris par le Burkina impliquent la mise en œuvre de politiques et de législations nationales relatives à ces ressources.
22Aussi, depuis 2002, des textes allant dans ce sens ont été élaborés et proposés pour la mise en place d’un Comité National des Ressources Phytogénétiques (CONARPG) dont les missions sont entre autres :
de contribuer à l’orientation et à l’élaboration des politiques, programmes, stratégies et législations en matière de recherche, de conservation et d’utilisation des ressources phytogénétiques et en assurer le suivi et l’évaluation ;
de veiller à la mise en œuvre de ces politiques ;
de coordonner sur le territoire national les activités en matière de ressources phytogénétiques ;
de contribuer à la mise en œuvre des divers protocoles et conventions sur la diversité biologique ;
de veiller au renforcement de la collaboration et du partenariat scientifiques aux niveaux national, régional et international ;
de favoriser la concertation entre les acteurs de la recherche, la gestion des ressources phytogénétiques, des ressources naturelles et du développement ;
d’assurer le suivi et l’évaluation des politiques, programmes, stratégies et législations sur la recherche, la conservation et l’utilisation des ressources phytogénétiques.
23La mise en place des activités de recherche en matière de ressources phytogénétiques pourra s’appuyer sur les éléments suivants des stratégies énoncées dans la monographie :
inventaire du matériel végétal disponible au niveau national et dans les banques de gènes internationales en vue de sa reconstitution ;
identification des zones écologiques où la diversité génétique est menacée de disparition en vue de leur gestion ;
organisation d’une banque de gènes et gestion d’une banque de données ;
définition des programmes de prospection et de collecte, et mise en œuvre ;
utilisation du patrimoine génétique local au sein des communautés autochtones ;
évaluation de la diversité génétique ;
gestion in situ des réserves naturelles où poussent en sympatrie les formes sauvages et cultivées et création d’unités de conservation in situ ;
sensibilisation des populations sur les risques d’érosion génétique dus aux activités de l’homme sur les ressources naturelles.
Bibliographie
Bibliographie
Balma D., 1992 – Étude de la variabilité génétique du mil (Pennisetum typhoides, Stapf et Hubbard). Implication concernant la conservation et l’utilisation des ressources phytogénétiques. Thèse de doctorat (Ph.D.), Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Alimentation/Université Laval, Québec, Canada, 188 p.
Lohani S. N., Sérémé P., Zangré R., 1995 – Registration of « IKMP1 » and « IKMP2 » Pearl Millet. Crop Science, 35 : 591-592.
MA, 2001 – Statistiques agricoles. MA/SG, Ouagadougou, Burkina Faso.
MA, 2002 – Politique Agricole et Lutte contre la Pauvreté au Burkina Faso. MA/SG,
Ouagadougou, Burkina Faso.
Sédogo M. C., 1995 – Étude de la variabilité génétique d’une collection de mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) du Burkina. Thèse de Doctorat d’ingénieur, Université Nationale de Côte d’Ivoire.
SP/CONAGESE, 1999 – Monographie Nationale sur la Diversité Biologique du Burkina Faso. MEE, PNUE, FEM, Ouagadougou, Burkina Faso : pp. 44 et 72.
Zangré R., 1996 – « L’érosion des ressources génétiques en Afrique de l’Ouest : le cas des céréales ». In : Biodiversité, ressources phytogénétiques et sécurité alimentaire locale, Actes du Séminaire organisé par le Programme Pronat (Protection Naturelle) de Enda Tiers Monde, avec la collaboration de l’Association pour le Développement des Techniques Agroécologiques (ADTAE), 16-20 décembre 1996 à Ouagadougou, Burkina Faso : 50-54.
Zangré R., Balma D., 1993 – Evaluation morphologique d’une collection de mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.). Sciences et Technique, 20, 22 p., CNRST, Ouagadougou, Burkina Faso.
Zongo J. D., Sédogo M. C., Sérémé P., Zangré G. R., 1988 – « Synthèse des prospections des mils (Pennisetum typhoides Stapf et Hubbard) au Burkina Faso ». In : Proceedings of Regional pearl millet Improvment Workshop, IAR, Zaria, Nigeria, August 1988 : 121-131.
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Ressources génétiques des mils en Afrique de l’Ouest
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