Chapitre 40. Contribution à la restauration écologique du site minier de Mandena Fort Dauphin, Madagascar
p. 601-611
Remerciements
Nous adressons nos plus vifs remerciements au programme « Sud Expert Plantes Développement Durable » (SEP2D), au Centre national de recherches sur l’environnement (CNRE), au projet « Développement d’un pôle de compétence locale en matière de restauration écologique » (Decore), à la société Qit Madagascar Minerals, à la commune de Mandena et à toutes les personnes qui ont apporté leur aide à la réalisation de cet article.
Texte intégral
Introduction
1Réputée pour sa richesse naturelle, Madagascar est considérée comme l’un des hot spots de la biodiversité mondiale. En effet, l’île abrite un nombre important de familles et de genres endémiques de plantes et d’animaux (Ganzhorn et al., 2001) : plus de 80 % d’espèces endémiques de mammifères terrestres, 91 % de reptiles, 99 % d’amphibiens, 41 % d’oiseaux et 80 % pour les plantes (Conservation International, 2003 ; Seligmann et al., 2007). Toutefois, la déforestation et la fragmentation des forêts menacent cette riche biodiversité (Conservation International, 2013). De nombreuses causes en sont à l’origine, entre autres la culture sur brûlis et l’exploitation forestière et minière. Durant les dernières décennies, l’exploitation minière a été mentionnée comme l’un des principaux facteurs de dégradation de la biodiversité, car elle s’accompagne généralement d’un défrichage total du sol, d’une modification radicale du paysage et d’un dérèglement de l’écosystème (Conservation International, 2011 ; Cooke et Johnson, 2002).
2La plupart du temps, l’écosystème qui a été dégradé, endommagé, transformé ou entièrement détruit par ces activités nécessite une intervention humaine pour être restauré. Pour la population locale, la déforestation peut également avoir un effet négatif sur leur sécurité alimentaire et sanitaire, et sur leur bien-être en général (Golden et al, 2016 ; Pecl et al, 2017) ; c’est pourquoi la sauvegarde et la restauration des écosystèmes sont essentielles (Sangha et Russell-Smith, 2017). À cette fin, la population doit être partie prenante de la restauration des écosystèmes, notamment forestiers, car elle en a une connaissance approfondie (Wehi et Lord, 2017). Selon certains auteurs, la restauration écologique est le processus qui initie et/ou accélère « l’autoréparation » d’un écosystème dégradé, endommagé ou détruit (Mc Donald, 2016 ; SER, 2004) ; elle vise à rétablir l’intégrité écologique et à améliorer le bien-être des populations humaines qui y vivent (OIBT, 2005). Elle consiste soit à réduire les pressions et à permettre une régénération naturelle, soit à effectuer d’importantes interventions comme la replantation de la végétation, le rétablissement d’espèces disparues localement ou encore la suppression d’espèces invasives. (Keeneleyside et al, 2012).
3Un projet de restauration écologique a été élaboré en 2017 au niveau du site minier de Mandena Fort Dauphin, à Madagascar, compte tenu de l’importance de la biodiversité et des pressions sur le milieu dues à l’exploitation minière. Ce site minier est le lieu du plus grand projet malgache d’exploitation de sables minéralisés à forte teneur d’ilménite. L’un des enjeux du projet de restauration est de parvenir à une appropriation effective du projet par les populations locales. Pour répondre à cet enjeu, il est important de promouvoir la restauration écologique du site auprès de la population, tout en portant une attention particulière sur ses perceptions, ses attentes et ses besoins, notamment agricoles. Dans ce contexte, l’objectif principal de cette étude a été d’identifier les espèces végétales qui sont à la fois nécessaires à la subsistance des populations locales et utiles pour la restauration écologique du site minier. Pour ce faire, les objectifs spécifiques ont été de déterminer les produits agricoles de la zone et de connaître les différents usages de ces espèces natives. Une fois les espèces végétales sélectionnées selon les besoins de la population locale, elles pourront alors être ensuite confrontées, dans le cadre d’une autre étude à venir, aux connaissances scientifiques afin de s’assurer de leur adaptation et de leur développement sur un sol dégradé, pauvre en éléments nutritifs.
Matériels et méthodes
Site d’étude
4Le site minier de Mandena est localisé à Fort-Dauphin Taolagnaro, entre 24°56′56.33″ de latitude Sud et 46°59′54.08″ de longitude Est, à une altitude de 7 m (fig. 1). Sur le plan administratif, ce site se trouve dans la commune de Mandena dans le district de Tolagnaro (région Anosy). C’est un site d’exploitation minière géré par la société Qit Madagascar Minerals (QMM), avec l’appui du gouvernement malgache et de Rio Tinto (un groupe minier multinational). Cette zone occupe une superficie de 2 000 ha, constituée principalement d’un écosystème littoral unique abritant un taux d’endémisme élevé. Les populations locales appartiennent aux ethnies Antanosy, Tandroy et Bara ; des migrants y vivent également, notamment des Antesaka (ou « gens du sud-est »). Les parcelles de riz et de manioc, et de rares parcelles de légumes et d’arbres fruitiers, constituent le paysage agricole.
Méthodes de collecte des données
Enquêtes socio-économiques
5L’enquête socio-économique a eu pour buts de connaître (1) les différentes pratiques culturales dans cette zone, (2) les besoins de la population en termes d’espèces forestières, et (3) la perception de la restauration écologique. Au total, 600 personnes ont été aléatoirement choisies dans deux fokontany (Ampasy et Maromodromotry) situés à proximité du site de Mandena, dont 299 hommes et 301 femmes. Les personnes enquêtées ont ensuite été classées en trois classes d’âge : les personnes âgées de 50 à 90 ans (n = 126), les adultes âgés de 25 à 49 ans (n = 120) et les jeunes âgés de 15 à 24 ans (n = 354).
6Ces enquêtes ont été réalisées sur la base d’un questionnaire préétabli avec des questions fermées, ouvertes et à choix multiples. Le questionnaire comprenait trois grandes parties : (1) les attentes et besoins de la population locale en termes d’espèces, (2) leur connaissance en matière de restauration écologique et (3) les perspectives de sources de revenus.
Entretiens formels
7Des entretiens formels ont été réalisés avec des personnes ressources sélectionnées (n = 06), dont quatre pépiniéristes (qui fournissent des plantes à la population locale), un responsable au niveau de la commune (un « quartier mobile » qui assure le maintien de la sécurité) et un chef fokontany. L’objectif de ces entretiens était de bien connaître l’historique du site, la dynamique de la population (leur besoin global en termes d’activités génératrices de revenus et de plantes) et les utilisations quotidiennes des ressources forestières. Une grille d’entretien a été utilisée pour les points importants à renseigner.
Traitement des données
8Une fois que les données ont été collectées, elles ont été triées pour ne garder que celles nécessaires. Le logiciel de traitement des données Sphinx V-5 a été utilisé pour analyser les fréquences des réponses des enquêtés. La fréquence a été basée sur le nombre total d’enquêtés, 600 personnes, soit 100 % des réponses.
Résultats
Les différentes productions agricoles
9Dans la zone d’étude, les produits agricoles sont principalement utilisés pour l’autoconsommation des ménages, même si l’agriculture a toujours été la principale source de revenus de la population rurale. L’agriculture joue donc un rôle important dans la réduction de la pauvreté des ménages mais également dans l’amélioration de leur sécurité alimentaire. Nos enquêtes montrent (tabl. 1), que le riz est la principale production agricole (28,1 % des citations), suivi du manioc (27,6 %), des brèdes (12,9 %) et de la patate (5,7 %). L’ananas, le maïs, la banane et le piment viennent ensuite. Les autres produits, comme la canne à sucre, les carottes, les choux, la papaye, la tomate, etc., sont rares et/ou spontanés. Le choix des produits agricoles est directement lié aux habitudes alimentaires qui reposent principalement sur la consommation du riz. Par ailleurs, durant les périodes de soudure (février à avril, septembre à octobre), la consommation de riz est souvent remplacée par d’autres produits secondaires, comme le manioc et le maïs. Les autres produits constituent ainsi des leviers intéressants de diversification.
Tableau 1 – Importance des différents produits agricoles dans la zone d’étude.
Produits agricoles | Nombre de citations | Fréquences (%) |
Riz | 393 | 17,4 |
Manioc | 223 | 9,9 |
Letchi | 97 | 4,3 |
Ananas | 149 | 6,6 |
Brèdes | 156 | 6,9 |
Banane | 142 | 6,3 |
Canne à sucre | 96 | 4,3 |
Patate | 125 | 5,5 |
Maïs | 126 | 5,6 |
Arachide | 89 | 4,0 |
Carottes | 92 | 4,1 |
Concombre | 96 | 4,3 |
Choux | 87 | 3,9 |
Vanille | 66 | 2,9 |
Piment | 91 | 4,0 |
Papaye | 67 | 3,0 |
Tomate | 55 | 2,4 |
Oignon | 41 | 1,8 |
Jacquier | 34 | 1,5 |
Pois de Bambara | 28 | 1,2 |
Total citation | 2 253 | 100 |
Choix des espèces à produire en pépinière
10Les activités de restauration des communautés végétales dégradées concernent principalement la plantation d’espèces natives. Une pépinière est alors indispensable pour produire les plants des espèces concernées. Plusieurs espèces ont été choisies par les enquêtés (tabl. 2), à savoir 17 espèces appartenant à 3 familles. Parmi les espèces les plus appréciées, quatre ont été identifiées par la population pour être multipliées en pépinière : l’eucalyptus (Eucalyptus camuldiensus), l’acacia (Acacia mangium), le pin (Pinus sp.) et la vanille (Vanilla planifolia). Les autres espèces mentionnées sont des arbres fruitiers, comme la geville (Spondias dulcis), le manguier (Mangifera indica), le letchi (Litchi chinensis), le café (Coffea robusta) et des épices telles que le poivre (Piper nigrum). Les espèces choisies par la population sont majoritairement des espèces natives, les plus efficaces pour répondre à l’objectif de restauration végétale des écosystèmes dégradés de la zone. Par ailleurs, les espèces choisies sont à usages multiples. Les espèces comme Intsia bijuga, Spondias dulcis, Dypsis scottiana et Fasikazy sont utilisées pour le bois de chauffe, Eucalyptus camaldulensis, Acacia mangium, Pinus patula et Dalbergia maritima comme bois de construction. Les espèces Litchi chinensis, Artocarpus heterophyllus, Annona reticulata, Vanilla planifolia et Piper nigrum ont un usage commercial, alors que Mangifera indica, Litchi chinensis et Annona reticulata sont également utilisées à des fins alimentaires (tabl. 2).
Perception locale de la restauration écologique
11La dégradation forestière du site de Mandena est causée par l’exploitation minière. La restauration écologique consiste à remettre une végétation dans un état antérieur à sa dégradation par des causes naturelles et/ou anthropiques. Avant tout travail de restauration, il est primordial de connaître la perception de la population locale sur les activités de restauration. D’après les résultats, 46 % des enquêtés mentionnent que le reboisement est la solution de restauration la plus efficace dans une zone dégradée comme celle de Mandena. L’utilisation des engrais a été aussi évoquée par 7,9 % des personnes enquêtées. Ces résultats suggèrent que plus de la moitié de la population locale ne possède aucune connaissance sur la restauration écologique et son importance pour l’écosystème dans lequel elle vit. En effet, elle a une perception assez erronée concernant l’approche adoptée en confondant restauration écologique et reboisement. L’implication de la population locale est pourtant d’une importance capitale pour aboutir à une restauration réussie. Aussi, celle-ci nécessite d’être sensibilisée à ce sujet.
Tableau 2 – Espèces choisies par la population locale pour la production en pépinière de plants ayant de fortes potentialités en matière de restauration.
Nom commun ou vernaculaire | Nom scientifique | Famille | Fréquence de citation (%) | Usage des espèces |
Eucalyptus | Eucalyptus camaldulensis | Myrtaceae | 40,3 | Bois de construction Bois de chauffe |
Acacia | Acacia mangium | Fabaceae | 11,6 | Bois de construction |
Pin | Pinus patula | Pinaceae | 8,6 | Bois de construction |
Letchi | Litchi chinensis | Sapindaceae | 7,9 | Bois de chauffe Alimentation Commerce |
Jacquier | Artocarpus heterophyllus | Moraceae | 1,4 | Alimentation Commerce |
Geville | Spondias dulcis | Anacardiaceae | 2,9 | Alimentation Commerce Bois de chauffe |
Cœur de bœuf | Annona reticulata | Annonaceae | 0,7 | Alimentation Commerce |
Harandrato | Intsia bijuga | Fabaceae | 3,6 | Bois de chauffe |
Fanola | Asteropeia micraster | Theaceae | 2,2 | Bois de chauffe |
Café | Coffea robusta | Rubiaceae | 0,7 | Commerce |
Palissandre | Dalbergia maritima | Fabaceae | 2,2 | Bois de construction |
Vanille | Vanilla planifolia | Orchidaceae | 8,6 | Commerce |
Poivre | Piper nigrum | Piperaceae | 4,3 | Commerce |
Amboza | Dypsis scottiana | Arecaceae | 0,7 | Bois de chauffe |
Manga | Mangifera indica | Anacardiaceae | 1,4 | Alimentation Commerce |
Voapaka | Uapaca sp. | Phyllanthaceae | 1,4 | Bois de construction |
Fasikazy | Non déterminé | - | 1,4 | Bois de chauffe |
Discussion
12Cette recherche menée dans le site minier de Mandena indique, au travers des différents besoins de la population, les espèces végétales à considérer pour la restauration écologique. Cette étude montre également que les enquêtes et entretiens formels sont efficaces pour collecter les données (Gueye et Schoonmaker, 1991). Les résultats d’enquête sur les produits agricoles identifient le riz, le manioc et les brèdes comme les principales cultures présentes dans la zone. Le riz est en effet cultivé dans presque toute l’île ; aliment de base à Madagascar, il tient une place primordiale dans les repas des ménages (Camille et Franck, 2014 ; Minten et Barrett, 2008). Dans la zone d’étude, ces cultures – riz, manioc et brède – sont considérées comme vivrières et sont rarement priorisées par les ménages par rapport aux cultures de rente, comme la vanille.
13L’installation de pépinières est nécessaire pour la restauration des forêts dégradées de Mandena. Eucalyptus sp., Acacia mangium et Pinus patula sont les espèces les plus mentionnées par la population pour des actions de restauration. Selon les personnes enquêtées, le choix de ces espèces est basé sur les utilisations et besoins quotidiens de la population locale. Ces espèces sont en effet connues comme des matériaux de construction et de bois de chauffe. Or, d’après une analyse écologique des espèces végétales les plus utilisées dans la nouvelle aire protégée d’Agnalazaha (à Mahabo-Mananivo) en vue d’une restauration, Intsia bijuga, Leptolaena multiflora, Leptolaena pauciflora et Uapaca littoralis, sont les espèces les plus utilisées pour la construction et Asteropeia micraster comme bois de chauffe (Randrianantenaina, 2018). Par ailleurs, Abrahamia ditimena, Cryptocarya sp. et Neotina coursii sont les espèces les plus mentionnées et ciblées par les personnes enquêtées lors d’une étude d’impact environnemental menée à Ambatovy (Dynatec Corporation, 2006). Selon certains auteurs, les espèces autochtones sont les plus souvent choisies par la population. (Ladouceur et al., 2018 ; Abbandonato et al., 2018). Il convient donc d’établir une stratégie combinant à la fois les connaissances scientifiques sur le site de Mandena et les choix et besoins de la population locale.
14Selon la population locale, le reboisement est la première solution pour la restauration d’une zone dégradée. En effet, consciente de la dégradation de la zone du fait de l’exploitation minière, la population locale aimerait augmenter la surface forestière pour assurer la bonne santé de l’environnement, ainsi que leurs besoins quotidiens. Cependant, les espèces de reboisement doivent être choisies en fonction des besoins locaux en bois. D’autres études indiquent que la population a en effet de nombreuses raisons de restaurer une forêt, notamment pour améliorer l’environnement, fournir de la nourriture et de l’ombre au bétail, fournir du bois pour la construction, le mobilier et le chauffage (Garen et al., 2011). Le reboisement, facteur du développement social et économique (Rakotosolofonirina, 2017), contribue par ailleurs à l’amélioration des rendements agricoles, et ses produits rapportent des revenus à la population (production et vente de charbon). Ces résultats montrent l’importance d’une approche qui priorise la formation et la sensibilisation des populations locales au processus de restauration écologique proprement dit. La réussite d’une restauration écologique dépend en effet de la participation et de l’engagement de la communauté locale, qui gère, adapte et restaure l’environnement dont elle dépend (Babai et Molnar, 2014). Cet aspect d’appropriation du projet par tous renforcerait les actions déjà entreprises de restauration écologique.
Conclusion et perspectives
15Les études écologiques des espèces végétales sont indispensables dans le cadre de la restauration écologique. Il est également primordial d’analyser les besoins et les choix de la population locale sur les espèces à utiliser. Dans le site minier de Mandena, des enquêtes ont été menées au niveau de la population pour connaître leur perception de la restauration écologique, ainsi que leurs besoins en plants à produire dans la pépinière. Cette étude a fourni des informations sur les différents types de produits agricoles existants dans la zone – majoritairement le riz et le manioc –, sur les choix des espèces à multiplier dans la pépinière, ainsi que sur l’utilisation de ces espèces par la population locale. La population locale utilise plusieurs espèces pour ses besoins quotidiens en matériaux de construction et en bois de chauffe. Les espèces les plus citées sont : Eucalyptus camaldulensis sp., Acacia mangium et Pinus patula.
16La restauration repose non seulement sur la sélection des espèces, mais également sur la participation effective de la communauté locale, et ce dès la planification des activités jusqu’à leur mise en œuvre et suivi. En effet, les projets de restauration écologique sont motivés par différentes raisons environnementales mais aussi sociales. L’implication de la population locale est fondamentale pour le succès de l’effort de la restauration.
17Suite à ce travail, plusieurs pistes de recherche mériteraient d’être approfondies, en l’occurrence sur les enjeux socio-économiques de la restauration, la confrontation des résultats de nos enquêtes avec les acquis scientifiques et techniques, et, enfin, l’élargissement des enquêtes à tous les fokontany de la commune de Mandena.
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Auteurs
Sociologue, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Géographe, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Microbiologiste, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Microbiologiste, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Microbiologiste, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, université d’Antananarivo, Madagascar.
Microbiologiste, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Géomaticien, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Écologue forestier, Institut supérieur des sciences, environnement et développement durable, Centre national de recherches sur l’environnement, Madagascar.
Historienne, Centre national de recherches sur l’environnement, Antananarivo, Madagascar.
Microbiologiste, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
Microbiologiste, Institut supérieur des sciences, environnement et développement durable, Centre national de recherches sur l’environnement, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Madagascar.
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Du social hors la loi
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Yann Guillaud et Frédéric Létang (dir.)
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Éric Roose, Mohamed Sabir et Abdellah Laouina
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Abdoulaye Dia et Robin Duponnois (dir.)
2010
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Abdoulaye Dia et Robin Duponnois (dir.)
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2008
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2015