Chapitre 6. Perception paysanne des espèces ligneuses alimentaires dans la réduction de la malnutrition au Mali
p. 103-110
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier Agropolis Fondation, Fondazione Cariplo et la Fondation Daniel et Nina Carasso (n° AF 1507-143) pour leur appui financier, ainsi que le programme « Sud Expert Plantes Développement Durable » (SEP2D) pour l’organisation du symposium qui s’est tenu en visioconférence du 7 au 8 avril 2021. Ils remercient vivement les communautés locales des villages d’étude pour leur disponibilité.
Texte intégral
Introduction
1Au Mali, la majorité des populations ont difficilement accès aux aliments. Ainsi, la prévalence de la malnutrition chronique est considérée comme une contrainte importante au développement économique, notamment dans la région de Sikasso où elle atteint 31,7 % de la population (Instat, 2019) en dépit de la hausse de la production alimentaire régionale. C’est le paradoxe de Sikasso : pourquoi « produire plus » ne suffit-il pas à bien nourrir les enfants des familles d’agriculteurs (Dury et Bocoum, 2012) ? Dans ce contexte, exploiter le potentiel de production des produits forestiers non ligneux pourrait constituer une opportunité pour accroître la disponibilité d’aliments hautement nutritifs et à faibles coûts. La contribution des aliments forestiers à la sécurité alimentaire et à une meilleure nutrition reste inexploitée (Vinceti et al., 2013). En outre, une bonne compréhension du milieu constitue la base de toute activité forestière durable (Sorg, 2000). Ainsi, cette étude a eu pour objectif de connaître la perception paysanne sur la place des espèces forestières locales dans la réduction de la malnutrition.
Matériels et méthodes
Zone d’étude
2Ce travail a été réalisé dans quatre villages, deux par zone agroécologique : dans la zone soudanienne, il s’agit des villages de Sorobasso et de Kalifabougou, et, dans la zone guinéenne, des villages de Kodialan et de Badogo de la région de Sikasso. Ces sites ont été choisis en fonction de leur accessibilité, de la disponibilité des espèces forestières et du niveau élevé de malnutrition de leurs populations.
3Le village de Sorobasso est situé entre 12°30 et 12°31 de latitude Nord, entre 5°15 et 5°16 de longitude Ouest, dans le cercle de Koutiala en zone soudanienne. Il reçoit en moyenne 876,60 mm de pluie par an. La température moyenne annuelle y est de 27,2 °C (Traoré et al., 2003). Kalifabougou se trouve entre 11°26 et 11°27 de latitude Nord et 5°57 de longitude Ouest, dans le cercle de Sikasso en zone soudanienne. La pluviométrie moyenne annuelle y est de 1 100 mm, avec une température moyenne annuelle de 27,2 °C (Traoré et al., 2003). Kodialan se situe entre 11°38 et 11°40 de latitude Nord et 6°56 de longitude Ouest, dans le cercle de Bougouni en zone guinéenne. Il reçoit en moyenne 1 196,98 mm, avec une température moyenne annuelle de 27,5 °C (Traoré et al., 2003). Enfin, Badogo est situé entre 11° et 11°01 de latitude Nord et entre 8°11 et 8°13 de longitude Ouest, dans le cercle de Yanfolila en zone guinéenne. La pluviométrie moyenne annuelle y est de 1 200 mm avec une température moyenne annuelle de 28 °C (Traoré et al., 2003).
Échantillonnage
4Le travail a été réalisé sur la base d’enquêtes ethnobotaniques auprès de 40 personnes (20 hommes, 20 femmes) par village. Ces 160 personnes enquêtées ont été choisies en fonction de leur connaissance avérée des espèces forestières et sur la base du volontariat. Lors de l’assemblée villageoise, l’objet des enquêtes a été largement partagé avec l’ensemble des habitants du village. Les personnes enquêtées étaient âgées de 15 à 75 ans à Kalifabougou, de 16 à 83 ans à Sorobasso, de 27 à 63 ans à Kodialan et de 20 à 60 ans à Badogo. L’appartenance à l’ethnie majoritaire de cet échantillon est variable d’un village à un autre : Bamanan à Kodialan, Fulani à Badogo, Minianka à Sorobasso, Senufo à Kalifabougou.
Conduite des enquêtes
5Les enquêtes ont été menées en utilisant un questionnaire préétabli. Les principaux thèmes abordés lors des entretiens individuels étaient les suivants : l’identité de la personne enquêtée, la disponibilité de la ressource, la valeur économique, l’utilité alimentaire, les catégories alimentaires et les formes de consommation des organes comestibles des espèces locales d’arbres et d’arbustes.
Traitement et analyse des données
6Le classement des espèces proposées par les communautés locales a été fait sur la base de l’utilité alimentaire, de la valeur économique et de la disponibilité des espèces, suivant la méthode des scores (moyenne des trois catégories).
7À partir de ce classement, les cinq espèces forestières les plus prisées des communautés ont été identifiées, ainsi que les deux espèces devant faire l’objet d’études approfondies. Le choix de ces deux espèces (une espèce par zone agroécologique) a été fait sur la base de leur importance nutritionnelle.
8Les données d’enquêtes ont été saisies sur Access, exportées sur Excel, puis analysées par la statistique descriptive (fréquence de citation) et par une analyse de variance (Anova).
Résultats
Espèces préférées
9Les enquêtes réalisées dans la zone d’étude montrent que les communautés locales utilisent treize espèces forestières dans l’alimentation humaine (tabl. 1). Parmi ces treize espèces, Borassus æthiopum Mart. et Detarium microcarpum Guill. & Perr. ont été citées en zone soudanienne seulement, alors que Lophira lanceolata Tiegh. ex Keay et Vitex doniana Sweet sont spécifiques de la zone guinéenne. Les familles les plus représentées dans les deux zones agroécologiques sont les Fabaceae et les Apocynaceae.
10Les cinq espèces préférées des personnes enquêtées sont les suivantes pour la zone soudanienne : Parkia biglobosa (Jacq.) Benth., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn., Adansonia digitata L., B. æthiopum et Saba senegalensis (A. D. C.) Pichon. Et pour la zone guinéenne : P. biglobosa, V. paradoxa, A. digitata, Tamarindus indica L., S. senegalensis.
11Il ressort donc que P. biglobosa, V. paradoxa, S. senegalensis et A. digitata, sont des espèces communes aux deux zones agroécologiques. Parmi ces espèces préférées, B. æthiopum (zone soudanienne) et S. senegalensis (zone guinéenne) ont été sélectionnées.
Perception paysanne des organes comestibles
12L’importance d’une plante alimentaire pour les populations locales peut s’apprécier au regard du nombre d’organes utilisés. Les organes comestibles sont le fruit, la graine ou la feuille (fig. 1). Certaines parties sont comestibles après extraction, ce qui est le cas de l’huile. Leur consommation est variable d’une espèce à une autre. Les fruits les plus consommés sont, par ordre décroissant, ceux de P. biglobosa, V. paradoxa, A. digitata, B. æthiopum, S. senegalensis, D. microcarpum, B. ægyptiaca, T. indica, Z. mauritiana, L. microcarpa K. Krause, L. heudelotii et V. doniana. Ensuite, on retrouve les huiles de L. lanceolata et de V. paradoxa. Les graines de P. biglobosa et les feuilles d’A. digitata sont en dernière position.
Tableau 1 – Liste des organes consommés par espèces forestières locales dans la zone d’étude.
Espèces | Organes comestibles |
Adansonia digitata | Fruit, feuille |
Balanites ægyptiaca | Fruit |
Borassus æthiopum | Fruit |
Detarium microcarpum | Fruit |
Landolphia heudelotii | Fruit |
Lannea microcarpa | Fruit |
Lophira lanceolata | Graine |
Parkia biglobosa | Fruit, graine |
Saba senegalensis | Fruit |
Tamarindus indica | Fruit |
Vitellaria paradoxa | Fruit, noix |
Vitex doniana | Fruit |
Ziziphus mauritiana | Fruit |
Formes de consommation
13Les manières de consommer les espèces forestières locales peuvent être variables suivant les villages, les ethnies, le sexe et l’âge des enquêtés (tabl. 2). Toutefois, l’analyse de variance n’a pas permis de mettre en évidence des différences significatives entre les ethnies (p = 0,291), les villages (p = 0,943), le sexe (p = 0,915) et l’âge (p = 0,910).
Tableau 2 – Formes de consommation des espèces forestières locales suivant les villages, les ethnies, le sexe et l’âge des enquêtés.
Formes de consommation | Fréquence de citation (%) | |||
Villages | Ethnies | Sexe | Âge moyen | |
Cru | 42 | 51 | 50 | 54 |
Boisson | 26 | 32 | 50 | 33 |
Sauce | 26 | 26 | 50 | 25 |
Couscous | 23 | 21 | 50 | 28 |
Condiment | 36 | 39 | 50 | 45 |
Ragoût | 1 | 3 | 50 | 2 |
Probabilité | 0,943 | 0,291 | 0,915 | 0,910 |
Catégories alimentaires
14Des différences significatives ont été observées entre les ethnies (p = 0,007) et les villages (p = 0,001) concernant les catégories alimentaires auxquelles sont associées les parties comestibles (tabl. 3). Selon 49 % des ethnies interrogées, la partie consommée est utilisée comme substitut du sucre. La même tendance a été observée au niveau des villages (43 %). Cet apport énergétique a été rapporté par d’autres sources (Kalinganire et al., 2005 ; Lamien et al., 2018).
Tableau 3 – Catégories alimentaires associées aux parties consommées des espèces forestières locales suivant les villages, les ethnies et l’âge des enquêtés.
Catégories alimentaires | Fréquence de citation (%) | ||
Villages | Ethnies | Âge moyen | |
Acidifiant | 29 | 36 | 36 |
Sucre | 43 | 49 | 51 |
Épice | 15 | 19 | 32 |
Arôme | 4 | 4 | 9 |
Probabilité | 0,001 | 0,007 | 0,914 |
Discussion
15Plusieurs travaux ont identifié B. æthiopum et S. senegalensis comme des espèces nécessitant des actions prioritaires en termes de conservation durable des ressources génétiques forestières (Maïga, 2001 ; Sigaud et Eyog-Matig, 2001). La forte présence de P. biglobosa, V. paradoxa et A. digitata, signalée par les communautés locales dans les zones agro-écologiques soudaniennes et guinéennes de la région de Sikasso, est confirmée par d’autres travaux réalisés en Afrique de l’Ouest (Bonkoungou et al., 1993 ; Sidibé, 1996 ; CGIAR, 1997 ; Diop et al., 2005 ; Belem et al., 2010 ; Yaméogo et al., 2010). La variation de la diversité spécifique entre les deux zones agroécologiques peut être expliquée par les facteurs environnementaux.
16D’autres études menées dans la région de Ségou en zone soudanienne du Mali ont montré que les parties comestibles des espèces forestières sont connues des populations (Kuhlman et al., 2010). C’est le cas de A. digitata (pour ses feuilles, fruits, pulpe), P. biglobosa (pulpe, graines), T. indica (feuilles, fruits), V. paradoxa (fruits, noix), D. microcarpum (fruits) et S. senegalensis (fruits). D’autres travaux encore menés au Sahel ont montré que les parties comestibles de ces espèces sont les fruits, les graines, les feuilles, les fleurs, la sève et les exsudats, les tiges, les écorces et les racines (Yaméogo et al., 2010 ; Sidibé et al., 2013 ; Diarra et al., 2016 ; Laminou et al., 2017). Selon Lamien et al. (2018), cette diversité des parties comestibles fait de l’arbre un complément nutritionnel de grande importance. Au Niger, il a été estimé que 52 % des espèces ligneuses utilisées en période de soudure produisent des fruits et 30 % des feuilles comestibles (Ali et al., 2016). Les différentes manières de consommer les espèces forestières locales (soit crues, soit dans la préparation de sauces, de couscous, de ragoût, de boisson ou encore comme condiments) sont confirmées par d’autres travaux (Kalinganiré et al., 2005 ; Thiombiano et al. 2010).
Conclusion et perspectives
17Les enquêtes ont montré que les populations locales de la zone d’étude utilisent les organes de treize espèces forestières locales pour l’alimentation humaine ; les espèces les plus appréciées sont P. biglobosa, V. paradoxa, A. digitata, B. æthiopum, S. senegalensis et T. indica. Ces espèces présentent un fort potentiel pour lutter contre la malnutrition en améliorant la santé nutritionnelle des communautés et leur sécurité alimentaire. En effet, les fruits, graines, noix, ou feuilles de ces espèces sont consommés sous diverses formes. Les espèces forestières locales font ainsi partie intégrante des stratégies de sécurité alimentaire des communautés locales au Mali. Il importe de promouvoir ces stratégies et de pérenniser la disponibilité de ces espèces forestières, à moindre coût pour les populations maliennes, afin d’assurer leur mieux-être et leur développement.
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Auteurs
Aménagiste forestier, Institut d’économie rurale, Mali.
Aménagiste forestier, Institut d’économie rurale, Mali.
Agroéconomiste, Institut d’économie rurale, Mali.
Botaniste, laboratoire de biologie et écologie végétales, UFR en sciences de la vie et de la Terre, université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso.
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