Avant-propos
p. 7
Texte intégral
1L’objectif de cet ouvrage est de présenter les familles botaniques de plantes terrestres les plus caractéristiques de Patagonie que ce soit en Argentine ou au Chili. Pour cela nous avons suivi la classification établie par Zuloaga et Morrone (1994-1999), sauf pour la famille des Monimiaceae (classification de Mabberley, 1991 ; Watson et Dallwitz, 1992 ; Takhtajan, 1997). En ce qui concerne les familles dont l’ancienne dénomination est différente de celle utilisée dans les travaux mentionnés mais très couramment employée (par exemple, la famille des Compositae), nous avons ajouté ce nom entre parenthèses à la suite du nom plus récent (Asteraceae dans le cas de cet exemple).
2Les familles sont regroupées dans les grands groupes traditionnels suivants : les ptéridophytes, les gymnospermes, les angiospermes dicotylédones et les angiospermes monocotylédones. Dans chacun de ces groupes, les familles sont classées par ordre alphabétique. Pour chaque famille, on indique le nombre de genres et d’espèces qui la composent (informations extraites de Heywood, 1983 ; Mabberley, 1991 ; Watson et Dallwitz, 1992 ; Takhtajan, 1997 ou ZULOAGA et Morrone, 1994-1999), les types de plantes qui la caractérisent le mieux (herbacées, arbres, arbustes, plantes grimpantes, etc.) et la région géographique où chaque famille est la mieux représentée. Pour chaque famille sont représentées une ou plusieurs espèces, de préférence indigènes, qui sont illustrées dans cet ouvrage et dont nous indiquons le nom latin et le ou les noms communs1, s’il en existe. Les espèces rencontrées en Argentine ou au Chili avant l’arrivée des premiers colons espagnols sont dites indigènes ou natives, et celles originaires des autres régions du monde sont dites exotiques, adventices ou introduites. Après les descriptions des familles, se trouve une liste complète des noms latins (avec leurs auteurs respectifs) et des noms communs cités.
3À titre d’information, on mentionne dans de nombreuses descriptions l’utilisation de l’espèce en médecine populaire conformément aux données de plusieurs sources (Hoffmann, 1978, 1982 ; Hoffmann et al., 1998 ; MÖsbach, 1992 ; Funes, 1999 ; Ladio, 2001). Cependant, les auteurs de cet ouvrage n’ont pas vérifié personnellement les propriétés attribuées à chacune de ces espèces. C’est pourquoi, compte tenu des risques potentiels pour la santé que peut impliquer la mauvaise utilisation d’une plante à des fins curatives ou alimentaires, les auteurs recommandent de ne pas y avoir recours sans l’avis de spécialistes.
Notes de bas de page
1 Les noms d’espèces en latin figurent en italique et les noms communs en espagnol sont écrits entre guillemets. Lorsqu’il s’agit d’une plante introduite d’Europe, et présente également en France, le nom commun français d’origine pourra également être Indiqué.
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