Synthèse des données archéologiques récentes sur l’Afrique centrale forestière
Des mosaïques dans la quatrième dimension
p. 169-179
Texte intégral
Introduction
1Que ce soit du point de vue climatique, linguistique, agronomique, zoologique, technique, anthropologique ou archéologique, il y a toujours un hic. Dans chacun de ces domaines, les choses apparaissent comme beaucoup plus compliquées qu’on ne l’a longtemps cru. L’heure n’est plus aux grands schémas explicatifs et réducteurs. Dans l’esprit de ce séminaire, cette intervention tente la synthèse, moins des données récentes qui se sont accumulées ces dernières années, que des questions que pose le peuplement ancien de la forêt tropicale d’Afrique centrale. Cela permet de mettre en évidence des parallèles intéressants avec les problématiques développées sur d’autres continents.
2Le modèle conceptuel qui s’impose de plus en plus est un modèle en 4D : Diversités, Dynamiques, Découvertes et Dispersions : – diversité des écosystèmes forestiers en Afrique équatoriale, véritable mosaïque, diversité aussi des modes de subsistance (chasseurs récolteurs, agriculteurs, pêcheurs) entre les populations et aussi à l’intérieur d’un même groupe ethnolinguistique en fonction des saisons ou de sa localisation. Diversité du point de vue anthropobiologique (cf. ce volume A. Froment), mais aussi ethnographique, linguistique et archéologique ;
dynamiques et interactions multiples, à la fois synchroniques à un moment donné, et diachroniques à travers le temps ;
découvertes et développements locaux de nouvelles techniques et de nouveaux types d’organisation sociale, politique et économique ;
dispersions cl diffusions des inventions locales et des apports étrangers (banane, manioc, maïs, etc.), avec des délais, des retards, des résistances qui aboutissent à une mosaïque de répartition des techniques, des modes de subsistance et des formes d’organisation sociale.
3Le modèle qui s’impose de plus en plus est donc celui de la mosaïque, de différentes mosaïques (forêts/savanes, techniques, linguistiques, ethniques, climatiques, botaniques, etc.) qui évoluent et interagissent. Modèle d’autant plus en « 4D » qu’il faut y rajouter la quatrième dimension, la dimension temporelle, le temps court, mais aussi le temps long, disons les 35 derniers millénaires, puisque l’on constate maintenant aussi bien au nord qu’à l’est du massif forestier une continuité des industries lithiques d’au moins cette profondeur-là.
4Passons en revue de façon succincte les développements récents à propos de quelques grandes thématiques.
Industries de l’Âge de la Pierre Récent (LSA)
5Au nord, avec le site de Shum Laka au Nord-Ouest du Cameroun de la forêt, on dispose désormais d’une séquence microlithique quasi continue depuis environ 35000 BP (Cornelissen, 1996, 1997 ; de Maret et al., 1992, 1995 ; Lavachery, 1996, 1998). Le parallélisme est frappant avec la séquence pratiquement continue depuis plus de 40000 BP de Matupi (Van Noten, 1977) à l’est du bassin du Congo et il est tentant de joindre ces deux sites. L’exceptionnelle continuité de la séquence microlithique de ces deux sites contraste en tous les cas nettement avec les sites au sud du bassin du Congo caractérisés par une autre continuité remarquable, celle des industries bifaciales post-acheuléennes (Cahen, 1978).
6Des prospections récentes des zones de savanes de la réserve de faune de la Lopé au cœur du massif forestier au Gabon suggèrent par la découverte d’outils caractéristiques du Tshitolien du Bas-Congo, notamment des micro-tranchels, que cette tradition remonterait jusqu’à cette latitude, peut-être en relation avec les zones d’extension des sables kalahariens (Assoko et al., sous presse).
Oscillations climatiques, refuges forestiers et populations humaines
7Différentes phases sèches marquent l’histoire du massif forestier centrafricain. Durant celle du Léopoldvillien qui culmine vers 18000 BP, la grande forêt s’est réduite à quelques refuges dont la localisation et l’extension précise sont encore controversées. Il en existe cependant différents indices en termes de faune, de flore, de paléoclimatologie et d’archéologie. Du point de vue humain, Bahuchet (1993) a fait l’hypothèse d’une relation possible entre les sous-groupes pygméen et les principaux refuges forestiers à cette époque. Le massif des Grassfields, où se situe l’origine des Bantu et des sites comme Shum Laka et Mbi peuvent aussi avoir servi de refuges pour des populations venant du nord et descendant vers le sud suite à des péjorations climatiques.
8À l’holocène (Schwartz, 1992) l’oscillation sèche c. 3000-2500 BP a provoqué une extension des savanes intraforestièrcs. Cette ouverture peut avoir facilité la diffusion des populations d’agriculteurs au sein du massif forestier équatorial. Entre 1700 et 700 BP on note un hiatus dans les données archéologiques. Même si l’accumulation des données le réduit peut-être à 500 ans, il reste intrigant. Résultet-il d’une nouvelle période sèche et d’une baisse dramatique de la densité de population ou plus simplement d’une moins grande visibilité archéologique des sites de cette période, suite par exemple à un changement dans le mode de subsistance ?
Aspects linguistiques
9Le groupe linguistique bantu, dont l’unité a été observée il y a très exactement 500 ans, en 1498, par un compagnon de Vasco de Gama, compte d’après nos dernières estimations plus de 215 millions de locuteurs (De Maret, 1997).
10Contrairement à ce que pensait Greenberg qui faisait des langues Bantu un développement tardif au sein du grand ensemble linguistique Niger-Congo, Janssens (1998) a récemment avancé une série d’arguments qui font du rameau bantu un groupe de langues conservateur, archaïque.
11Au sein du groupe linguistique bantu, les langues de l’est sont à la fois moins différenciées que celles de l’ouest mais elles présentent plus d’archaïsme que ces dernières. La conclusion logique est alors que les langues de l’est se sont séparées plus tôt que celles de l’ouest mais que leur dispersion fut plus tardive.
12Du point de vue chronologique, au départ de la linguistique, la lexicostatistique, si elle fournit une chronologie relative des étapes successives des processus de différenciation des langues entre elles, reste très controversée quand il s’agit de proposer une chronologie absolue. Cette technique permet plutôt de suggérer un ordre de grandeur en matière de dates. La technique des mots et des choses (Vansina, 1990) permet elle de retracer le niveau où se place l’apparition d’un terme précis dans le processus de différenciation. Ainsi le terme pour « arc » remonterait au niveau Proto Niger-Congo alors que celui pour « chèvre » serait plus tardif, n’apparaissant qu’au niveau Proto Benne-Kwa (Blench, 1993, 1994-1995). Des données permettant de dater l’apparition des pointes de flèches en pierre ou des ossements d’ovi-capridés on peut déduire une date pour les protolangues correspondantes.
13Ces différentes avancées permettent de réactualiser le scénario de propagation des langues bantu et de la faire débuter vraisemblablement vers 7000 BP au départ d’une zone centrée sur le sud-est du Nigeria et le nord-ouest du Cameroun. Différents itinéraires sont envisageables, le plus mystérieux reste celui qui aboutit, via les savanes du nord ou la remontée du fleuve Congo, à la zone interlacustre, foyer d’expansion secondaire des langues bantu de l’Est. La zone littorale Atlantique, les savanes intraforestières, les lignes de crêtes et le réseau hydraulique ont dû faciliter ces déplacements de populations.
14Du point de vue des différents groupes pygmées, même s’ils parlent actuellement les langues des populations d’agrticulteurs avec lesquels ils sont en contact étroit, Bahuchet (1993) a fait l’hypothèse sur base d’une série d’indices liés à leur lexique le plus spécialisé d’une protolangue commune au moins aux Aka et Baka de Centrafrique et du Cameroun.
Interactions chasseurs-collecteurs, pêcheurs, agriculteurs
15La nature des relations qui unissent les groupes spécialisés dans différentes activités de subistance a fait l’objet d’un réexamen critique par quelques auteurs comme Bahuchet et Guillaume (1982), Joiris (1998) et Klieman(1995).
16Du point de vue économique et alimentaire, l’hypothèse émise par Bailey et al. (1989) selon laquelle la forêt tropicale ne recèle pas assez de plantes riches en amidon, obligeant ses habitants à recourir à des plantes cultivées par des agriculteurs, n’a guère convaincu (Bahuchet, 1993). Pour toute une série de raisons, la fameuse symbiose entre pygmées et grands noirs s’explique plus par un choix délibéré que par nécessité nutritive. L’importance des échanges matrimoniaux, des liens de parents, réels ou fictifs, et des échanges rituels renforce ce point de vue.
17En outre, comme le montre bien Klieman, ces relations n’ont pas cessé d’évoluer, avec des périodes de contacts plus ou moins intenses au gré de changements socioéconomiques qu’a connus la région depuis des siècles. Ce ne serait que sous l’emprise du grand commerce atlantique et du développement de la traite qu’ils auraient été relégués dans la position marginale, dévalorisée qui est la leur actuellement. Même dans ce contexte, leur statut reste très ambivalent, puisqu’on leur reconnaît en général le privilège de l’autochtonie.
Sédentarisation
18D’une façon assez générale, à l’âge de la pierre récent correspond une tendance à la diminution de la mobilité des groupes humains qui exploitent de façon plus intensive un territoire qui se réduit. C’est un long processus dont les indices archéologiques sont souvent difficiles à mettre en évidence.
19L’abri sous roche de Shum Laka dans les Grassfields offre la plus longue et la plus complète séquence chrono-culturelle de toute la région bordant le Golfe de Guinée. Quatre inhumations en fosse aux alentours de 7000 BP sont peut-être le premier indice de la diminution de la mobilité à cette époque, qui voit aussi l’apparition des premiers outils bifaces, du polissage, des lames macrolithiques et de la poterie à Shum Laka. Les occupants de l’abri vivent de la chasse mais on note aussi les premières noix de Canarium. Même si rares sont les sites de cette période à avoir été étudiés, les données du Cameroun, du Nigeria et du Gabon paraissent confirmer un changement de stratégie de subsistance et une sédentarisation progressive.
20S’amorce ainsi une longue période de transition que nous dénommons Age de la Pierre au Métal ou Stone to Metal Age (SMA) en anglais (De Maret, 1994-5). La technologie lithique va se diversifier vers 5000 BP/ 4000 cal BC au Cameroun et Nigeria et l’exploitation du Canarium s’intensifier.
21À partir de 3000 BP / 2500-1000 cal BC, on voit se multiplier des sites au Gabon, en RCA, au Cameroun, dont la taille, l’épaisseur des dépôts, la présence très caractéristique de grandes fosses indiquent qu’il s’agit de village. En RCA et au Cameroun on observe à la même époque des ensembles mégalithiques (Zangato, 1999).
Domestication
22Parallèlement au processus de sédentarisation, la domestication progressive des plantes et des animaux remonte probablement à des périodes très reculées en forêt tropicale. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, il existe des indices de ce que pourrait être un impact de l’homme sur la composition de la forêt dès 30000 BP. De multiples stades intermédiaires existent entre le domestiqué et le sauvage et cette dichotomie doit être discutée en détail. Du nord-ouest du Cameroun au Ghana s’étend une zone où le complexe ignames et oléagineux (Elaeis et Canarium) a dû jouer un rôle essentiel. Si l’igname échappe jusqu’à présent à la détection, les noix de Canarium et l’Elaeis sont très abondantes dans de nombreux sites de cette période.
23La découverte de phytolithes de banane, vraisemblablement plantain, dans une fosse du village de Nkang, au nord de Yaoundé, et datée de 840-350 cal BC (Mbida et al., à paraître ; De Langhe et De Maret, 1999) constitue une surprise. En effet on estimait généralement que la banane n’était pas arrivée sur la côte est de l’Afrique, en provenance de l’Asie du Sud-Est, avant le début de notre ère. Sa présence à l’ouest de l’Afrique si tôt montre que l’hypothèse de Murdock (1959) selon laquelle elle avait joué un rôle crucial dans la colonisation de la forêt par les agriculteurs était sans doute bonne. Comme la banane ne se propage que par bouturage, sa présence confirme sans aucune ambiguïté qu’elle était bien domestiquée.
24À la même période, dans le même site, des ossements d’ovi-capridés confirment aussi l’élevage de ces animaux. Ils sont aussi attestés dans des fosses à la Lopé au centre du Gabon (Assoko et al., sous presse).
De la pierre au métal
25Cette période qui voit une série de mutations technologiques est fort complexe. Pour la comprendre il faut utiliser le concept de la frontière mobile, qui comme à l’époque de la conquête de l’Ouest en Amérique voit la diffusion et l’usage d’objets avant que leur technique de fabrication soit maîtrisée.
26Du point de vue de la céramique, l’étude ethnoarchéologique des techniques de décoration et de fabrication apporte des informations chronologiques intéressantes. Ainsi comme le décor à la roulette en bois recouvre trois phylum linguistiques différents, cette technique a dû diffuser après la mise en place des familles linguistiques actuelles. Mais comme le terme pour poterie remonte au prolo-Bantu, l’expansion des langues bantoues a dû intervenir après l’apparition de la poterie et avant la diffusion de la roulette, soit entre 7000 et 2500 BP (Livingstone-Smith et al., 1995).
27Pour le lithique, on note dans les sites de plein air sa disparition quasi totale vers 2500 BP. Même si la découverte de fer est très rare sur ces sites (qu’il ait été complètement altéré ou réutilisé), il paraît très probable qu’il ait remplacé rapidement la pierre (Lavachery, 1998). C’est sans doute vers 2 500 BP/cal 800 BC que la métallurgie se diffuse à partie semble-t-il du plateau de Jos au Nigeria. Le commerce régional prend aussi de l’essor.
28Ces différentes innovations se diffusent dans la région selon leur dynamique propre et se superposant à des situations très diversifiées. Il en résulte une mosaïque qui durera jusqu’à nos jours, avec la coexistence de populations et de modes de vie très variés.
Perspectives
29La région est actuellement aussi le cadre d’une multitude de programmes de recherche et de conservation : Ecofit, Wide Bantu Homeland Project, APFT, Ecofac, WCS, UICN, WWF, Histoire à long terme des interactions entre l’homme et le milieu en Afrique centrale, plaine Tikar, etc.
30Il est urgent de les amener à mieux collaborer sur quelques objectifs communs et en combinant des méthodologies prometteuses, comme l’archéologie du paysage, l’analyse phytolitaire, l’histoire des plantes cultivées, l’ethnoarchéologie, la démographie, l’analyse de sites intensifs pluridisciplinaires.
Bibliographie
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Auteur
Pierre De Maret, dép. Anthropologie, université libre de Bruxelles, avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles, Belgique. anthcult@ulb.ac.be
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