Introduction
p. 19-33
Texte intégral
1Quelque 50 à 100 millions de personnes dans le monde sont, chaque année, infectées par le virus de la dengue. Quant au paludisme, il tue tous les ans près d’un million de personnes. À cette comptabilité, il convient d’ajouter la morbidité liée aux autres maladies transmises par des moustiques (chikungunya, fièvre de la vallée du Rift, fièvre jaune, infection par le virus du Nil occidental…), par des tiques (maladie de Lyme, rickettsiose, encéphalite à tiques…) ou par des poux (typhus exanthématique, borréliose, bartonellose…). En santé animale, on peut citer la fièvre catarrhale ovine qui s’est récemment étendue au Sud puis dans le nord de l’Europe, ainsi que les maladies transmises par des tiques (babésiose, anaplasmose, rickettsiose…) ou encore par des mouches (la mouche tsé-tsé pour les trypanosomoses1). L’optimisme de la fin des années 1960 avait conduit à une baisse de vigilance au prétexte que la plupart des maladies à transmission vectorielle (hormis le paludisme) ne constituaient plus un danger. Leur recrudescence, réémergence ou émergence dans des zones auparavant épargnées ont profondément renouvelé la donne depuis une vingtaine d’années : chikungunya en Italie en 2007, West Nile en Italie, en Roumanie, en Hongrie et en Autriche en 2008.
2Ce retour sur le devant de la scène des maladies à transmission vectorielle prend d’autant plus d’ampleur que leur diffusion bénéficie de facteurs favorables : intense circulation des personnes et des biens, mais aussi modifications de l’environnement liées aux activités humaines, facteurs climatiques… On peut ainsi présager que les changements climatiques globaux auront un impact significatif sur la dynamique de ces infections dans les décennies à venir, celles-ci ignorant évidemment les frontières. D’ores et déjà, on les suspecte de modifier la distribution des vecteurs, leur capacité vectorielle et leur contact avec les parasites et les hôtes.
Qu’est ce qu’un vecteur ?
Un vecteur est un arthropode hématophage (se nourrissant de sang) qui assure la transmission biologique active d’un agent pathogène (virus, bactérie, para site) d’un vertébré à un autre vertébré.
Mais, « le vecteur n’est pas un simple “transporteur” d’agents pathogènes. Il s’infecte en prélevant le virus, la bactérie, la rickettsie, le protozoaire, l’helminthe sur un animal porteur, au cours d’un repas de sang. À l’issue d’une période de développement extrinsèque, généralement d’une durée de 5 à 15 jours, au cours de laquelle l’agent pathogène se réplique ou se transforme, le vecteur le transmet à un nouvel hôte vertébré. Les vecteurs ne vont donc transmettre que des parasites sanguins ou dermiques. Seules quelques familles d’invertébrés parmi les insectes et les acariens hématophages sont concernées. En revanche, les modes de transmission sont variés, les plus fréquents étant par piqûre (paludisme, dengue, fièvre catarrhale ovine, chikungunya), par déjection (maladie de Chagas, rickettsioses) ou par régurgitation (peste). L’étude de ces vecteurs constitue l’entomologie médicale et vétérinaire. »2
3La France est confrontée à de nombreuses maladies vectorielles (voir les cartes en annexe à cette introduction), et en particulier au sein de ses territoires tropicaux : paludisme en Guyane et à Mayotte ; dengue dans les départements français d’Amérique, à la Réunion et dans la région Pacifique ; chikungunya dans l’océan Indien ; filariose de Bancroft en Polynésie, à Wallis-et-Futuna et à Mayotte ; fièvre de la vallée du Rift à Mayotte ; maladie de Chagas en Guyane ; maladie de Lyme et encéphalite à tique en métropole. En santé animale, la fièvre catarrhale ovine ou les babésioses engendrent d’énormes pertes économiques. Par ailleurs, de nouveaux vecteurs envahissent le territoire français (par exemple Aedes albopictus), créant un risque d’épidémie de chikungunya et de dengue.
4Aujourd’hui, le contrôle des maladies vectorielles, au travers du contrôle des vecteurs, constitue donc un enjeu majeur de santé publique humaine et animale, au Nord comme au Sud. Ce contrôle passe, bien sûr, par la mise en œuvre d’outils législatifs et/ou réglementaires, disponibles ou à améliorer, et par une gouvernance bien définie (voir « Du cadre juridique à la gouvernance »).
5Elle nécessite aussi une réflexion approfondie sur les stratégies de lutte contre les vecteurs et sur l’information et l’adhésion des populations exposées au risque (voir « Mise en œuvre ») ainsi que sur leur évaluation, dans leurs dimensions biologique, technique, économique et environnementale (Voir « Évaluation de la lutte antivectorielle »). Domaine pluridisciplinaire s’il en est, la lutte antivectorielle ne sera toutefois couronnée de succès qu’au prix d’une évaluation fiable des risques épidémiques, de la mise en place de formations adéquates, de coopérations régionales et/ou internationales aussi souvent que possible et d’un véritable soutien aux recherches, fondamentales et finalisées (voir « Les outils d’anticipation »), y compris en sciences humaines et sociales.
Qu’est ce que la lutte antivectorielle ?
Dans son acception la plus large, la lutte antivectorielle comprend la lutte et la protection contre les arthropodes hématophages (insectes et acariens), vecteurs d’agents pathogènes à l’homme et aux vertébrés, et leur surveillance. Elle inclut la lutte contre les insectes nuisants quand ces derniers sont des vecteurs potentiels ou lorsque la nuisance devient un problème de santé publique ou vétérinaire.
La lutte antivectorielle s’appuie sur des méthodes qui diffèrent selon les vecteurs et selon les contextes épidémiologiques et socio-économiques. Elle inclut la lutte biocide, la lutte biologique, la lutte génétique, la protection individuelle, l’action sur l’environnement, l’éducation sanitaire, la mobilisation sociale et l’évaluation permanente de toutes ces méthodes.
Son objectif est de contribuer, au côté d’autres actions de santé publique, à minimiser les risques d’endémisation ou d’épidémisation, à diminuer la transmission d’agents pathogènes par des vecteurs, à gérer les épidémies de maladies à vecteurs, le tout dans un cadre stratégique formalisé.
SYSTÈMES VECTORIELS : DES SYSTÈMES EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION
6Un système vectoriel implique des populations de vecteurs, d’agents pathogènes et de vertébrés dans un environnement donné, une population étant constituée d’un ensemble d’individus de la même espèce situés au même endroit au même moment, et se reproduisant indifféremment entre eux (en panmixie). Le succès d’un système, c’est-à-dire la transmission d’un agent pathogène (virus, bactérie, protozoaire, nématode), résulte de la rencontre et de la compatibilité entre les différents partenaires du cycle.
7La rencontre dépend de la capacité d’individus d’une espèce à vivre dans un écosystème donné, caractérisé par ses composantes biotiques et abiotiques, y compris climatiques. Exemple : la rencontre entre le protozoaire Trypanosoma cruzi, responsable de la maladie de Chagas en Guyane, et son vecteur, un triatome, ne peut se faire qu’en Amérique ; les triatomes vecteurs n’étant présents que sur ce continent. La rencontre dépend également du comportement de chacun des acteurs : il n’est pas fixe au sein d’une espèce de vecteur, d’agent pathogène, d’hôte vertébré, mais il est généralement spécifique d’une population. C’est ainsi qu’en Polynésie, l’agent de la filariose lymphatique (la filaire Wuchereria bancrofti) circule dans les capillaires superficiels de l’homme durant la journée, son vecteur étant le moustique diurne Aedes polynesiensis. À Mayotte en revanche, où son vecteur (Anophele gambiae) est nocturne, ce parasite circule la nuit dans les vaisseaux cutanés.
8La compatibilité est un mécanisme complexe qui implique des réponses de type tout ou rien, ou au contraire graduées. Par exemple, les Plasmodium humains ne sont transmis que par des moustiques du genre Anopheles (15 % des moustiques) ; les Aedes, Culex, Culiseta, Mansonia, Haemagogus… constituant des impasses pour ces agents pathogènes. Mais parmi les plus de 450 espèces d’anophèles décrites sur terre, seulement 60 sont de très bons vecteurs, même si aucune ne semble être totalement réfractaire expérimentalement. À l’intérieur même d’une espèce, les niveaux de compétence sont très variables et dépendent, entre autres, de l’adaptation du couple vecteur-parasite ou vecteur-virus. Cette adaptation est la résultante de la co-évolution entre les populations d’agents pathogènes, de vecteurs et de vertébrés. Ainsi, les populations anophéliennes de France métropolitaine, qui furent probablement de bons vecteurs de Plasmodium européens au xxe siècle, sont faiblement compétentes pour les Plasmodium africains importés actuellement.
9Notons enfin que les systèmes vectoriels sont loin d’être figés. Ils sont en perpétuelle évolution tandis que les trois populations d’acteurs impliqués (vecteurs, agents pathogènes, vertébrés) réagissent elles-mêmes à ces changements. Typiquement, une évolution génétique des populations du virus chikungunya a pu être observée lorsqu’il a été transmis à la Réunion par Aedes albopictus, alors qu’auparavant, aux Comores et en Afrique de l’Est, il l’avait été par Aedes aegypti (voir l’encadré). La sélection de mécanismes de résistance aux insecticides par les vecteurs (ou aux médicaments par les agents pathogènes) n’est rien d’autre qu’une adaptation du système à un nouvel environnement. Un changement de quelque nature que ce soit (des composantes du système vectoriel, de l’environnement biotique ou abiotique qui les héberge…) modifie inévitablement le risque de transmission. D’où l’un des objectifs de la lutte antivectorielle : agir sur le système vectoriel pour diminuer la probabilité de transmission.
Cas particulier du vecteur Aedes albopictus
Aedes albopictus est connu depuis longtemps à l’île de la Réunion. Il s’est installé récemment à Mayotte, où il a été signalé pour la première fois en 2001. Il est présent en France métropolitaine depuis 2005, dans les départements des Alpes-Maritimes (2005), du Var (2008), de Haute-Corse (2005) et de Corse-du-Sud (2008), venant d’Italie où il a été introduit dans les années 1990. Aedes albopictus a été responsable de l’épidémie de chikungunya à la Réunion et à Mayotte. Il est capable de transmettre de nombreux virus, dont la dengue. Ce moustique a donc un statut de vecteur dans l’océan Indien, mais de nuisant en métropole, ce qui pose la question de l’organisation de son contrôle (voir les chapitres « Cadre législatif et réglementaire de la lutte antivectorielle » et « Comment la gouvernance s’organise-t-elle ? »). Plusieurs indicateurs entomologiques concernent particulièrement ce moustique, mais il faut les valider dans une optique d’évaluation de la lutte antivectorielle (voir « Pratiques et modalités » et « De l’évaluation des risques vectoriels à l’évaluation du risque épidémique »). Des modèles existent également pour prédire sa distribution (voir « De l’évaluation des risques vectoriels à l’évaluation du risque épidémique »), même si la modélisation mérite toujours d’être manipulée avec prudence. L’efficacité des méthodes de lutte, notamment l’efficacité des biocides sur sa densité, est encore mal évaluée (voir « Pratiques et modalités ») et des recherches sont conduites sur de nouvelles stratégies de contrôle (voir « La recherche : un gage de succès pour la lutte antivectorielle »). En matière de coût des maladies vectorielles et de la lutte antivectorielle pour la société, des évaluations économiques ont été réalisées pour un certain nombre de pathologies, en particulier pour le chikungunya (voir « Évaluation économique : le retard de la France »). Quant à l’acceptabilité des méthodes de lutte antivectorielle par les populations et au coût social de la présence du vecteur (en termes d’image pour un territoire et les collectivités qui l’administrent), ces questions devront faire l’objet d’une attention particulière à l’avenir (voir « Perception du risque et communication sur la lutte antivectorielle », en particulier ses recommandations).
TRANSMISSION DES INFECTIONS VECTORIELLES
10L’un des enjeux scientifiques est donc de comprendre les mécanismes de cette transmission, d’animal à animal, d’animal à homme et d’homme à homme. La difficulté tient notamment au nombre d’acteurs en jeu (plusieurs vecteurs, plusieurs hôtes, présence d’un réservoir vertébré ou invertébré). Comme pour toute maladie infectieuse, la probabilité de transmission d’une maladie à transmission vectorielle dépendra de la durée de l’infectiosité de l’hôte (durée pendant laquelle l’agent infectieux est présent chez l’hôte) : plus elle est prolongée, plus la probabilité que l’individu atteint soit piqué par un vecteur et que ce dernier s’infecte augmente, ce qui accroît la probabilité de transmission à d’autres individus.
11L’immunité joue bien sûr un grand rôle dans la dynamique de la transmission. Par exemple, pour le paludisme en zone d’endémie, un équilibre s’établit lentement entre le parasite et l’organisme. Mais l’immunité, même au bout de plusieurs années, n’est que partiellement efficace et elle disparaît rapidement si l’organisme n’est plus infecté. La protection acquise coexiste avec la présence d’une parasitémie faible, ce qui permet en théorie à la transmission vers le vecteur de se maintenir. On parle alors de prémunition ou de semi-immunité. Là où le paludisme sévit toute l’année, la semi-immunité protège des formes graves de la maladie. Dans ces régions, ce sont les nourrissons, les femmes enceintes ou les nouveaux arrivants qui sont le plus durement atteints. Là où le paludisme est saisonnier, avec une transmission basse (comme au Sahel), cette prémunition est faible car l’acquis lors de la période de transmission est rapidement perdu. Ce paradoxe pose des questions sur les conditions dans lesquelles on doit recourir à la lutte antivectorielle et sur les stratégies à mettre à place pour diminuer la transmission du paludisme sans réduire l’immunité.
RISQUE VECTORIEL : DE L’ALERTE À L’ÉPIDÉMIE
12Quand faut-il commencer à s’inquiéter ? Si pour un système vectoriel donné, la présence d’un vecteur compétent est nécessaire, le constat de la présence de ce vecteur apte à transmettre un agent infectieux dans un environnement spécifique, n’est pas nécessairement synonyme de risque épidémique ni d’alerte : un ensemble de conditions doit en effet être réuni. L’agent infectieux doit être présent. Des contacts efficaces en termes de transmission doivent s’établir entre le vecteur et le réservoir d’agents infectieux, ainsi qu’entre le vecteur et l’amplificateur éventuel. Enfin, des contacts entre le vecteur et les hôtes susceptibles doivent être possibles.
13Le passage à une phase effective de transmission dépend lui-même d’un grand nombre de facteurs : l’aptitude du vecteur à s’installer durablement après son introduction, le niveau de sa compétence et de sa capacité vectorielles, la susceptibilité/immunité de la population d’hôtes. L’alerte entomologique doit donc s’appuyer à la fois sur des paramètres relatifs au vecteur, à l’environnement et à l’hôte, notamment son niveau d’immunité et sa capacité à se protéger.
14Reste que la pertinence d’utiliser des paramètres entomologiques pour alerter sur le risque d’une épidémie diffère selon le cycle de transmission vectorielle des maladies et, pour une même maladie, selon la situation endémo-épidémiologique et selon les écosystèmes. Par exemple, la présence et l’expansion d’un vecteur du virus de la dengue en France métropolitaine, zone indemne jusqu’à il y a quelques années, sont un critère pertinent pour renforcer la surveillance, avec la définition de plans d’action qui prennent en compte, entre autres, l’importation de sujets virémiques en provenance de zones épidémiques. Dans les départements français d’Amérique (zones d’endémisation de cette maladie), la surveillance se fonde également sur les aspects épidémiologiques (cas suspects, cas confirmés).
LUTTE ANTIVECTORIELLE EN FRANCE
15Plus généralement, l’évaluation du risque vectoriel s’appuie sur une analyse d’indicateurs et de caractéristiques du « système vectoriel » (hôtes, agents pathogènes, environnement, société…) et vise à comprendre la dynamique de transmission et les conséquences des modifications d’un ou plusieurs éléments du système vectoriel et/ou de ses interactions. De manière complémentaire, la lutte antivectorielle impose d’étudier les conséquences positives mais aussi potentiellement négatives d’actions susceptibles d’être mises en œuvre en amont des conséquences sanitaires (anticipation), ou au cours d’une alerte, voire d’une épidémie (analyse des options de gestion).
16En France, comme ailleurs, la lutte antivectorielle ne saurait donc se réduire à l’application de recettes prétendument universelles. On ne lutte pas contre les anophèles à Mayotte de la même manière que contre Aedes albopictus en Corse. De plus, « la revendication des populations d’un monde à risque zéro, l’aspiration à une diminution des pesticides dans le contexte du “Grenelle de l’environnement “ et du développement durable doivent conduire à développer les recherches sur les risques, sur les systèmes d’alerte précoce et sur de nouvelles stratégies de contrôle des différents types de vecteurs » (cf. note 2, p. 20). Les défis à relever sont d’autant plus complexes que les changements globaux (climatiques, environnementaux, sociétaux) influencent considérablement les systèmes vectoriels.
Notes de bas de page
1 Voir l’état des lieux des infections humaines et animales (vecteurs, épidémiologie, transmission, surveillance…) sur CD-ROM : « Le contexte de la lutte antivectorielle en France », coordonné par J.-C. Desenclos, S. Lecollinet et T. Balenghien et réalisé par une trentaine d’experts.
2 D. Fontenille, Écosystèmes, entomologie et lutte antivectorielle, Annales des Mines. Responsabilité & Environnement, 58 : pp. 55-60, 2008.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Substances naturelles en Polynésie française
Stratégies de valorisation
Jean Guezennec, Christian Moretti et Jean-Christophe Simon (dir.)
2006
L’énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie
Yves Le Bars, Elsa Faugère, Philippe Menanteau et al. (dir.)
2010
La lutte antivectorielle en France
Didier Fontenille, Christophe Lagneau, Sylvie Lecollinet et al. (dir.)
2009
Le mercure en Amazonie
Rôle de l’homme et de l’environnement, risques sanitaires
Jean-Pierre Carmouze, Marc Lucotte et Alain Boudou (dir.)
2001
Diasporas scientifiques
Comment les pays en développement peuvent-ils tirer parti de leurs chercheurs et de leurs ingénieurs expatriés ?
Rémi Barré, Valeria Hernández, Jean-Baptiste Meyer et al. (dir.)
2003
La dengue dans les départements français d’Amérique
Comment optimiser la lutte contre cette maladie ?
Raymond Corriveau, Bernard Philippon et André Yébakima (dir.)
2003
Agriculture biologique en Martinique
Quelles perspectives de développement ?
Martine François, Roland Moreau et Bertil Sylvander (dir.)
2005
Lutte contre le trachome en Afrique subsaharienne
Anne-Marie Moulin, Jeanne Orfila, Doulaye Sacko et al. (dir.)
2006
Les espèces envahissantes dans l’archipel néo-calédonien
Un risque environnemental et économique majeur
Marie-Laure Beauvais, Alain Coléno et Hervé Jourdan (dir.)
2006
Les ressources minérales profondes en Polynésie française / Deep-sea mineral resources in French Polynesia
Pierre-Yves Le Meur, Pierre Cochonat, Carine David et al. (dir.)
2016
Le développement du lac Tchad / Development of Lake Chad
Situation actuelle et futurs possibles / Current Situation and Possible Outcomes
Jacques Lemoalle et Géraud Magrin (dir.)
2014