Charles Goldblum, une analyse de l’urbanisation et de la métropolisation à partir de l’Asie du Sud-Est
p. 33-39
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Mots-clés : Asie du Sud-Est, modernisation urbaine, métropolisation, politiques urbaines, urbanisme de projet
Keywords : Southeast Asia, urban modernization, metropolization, urban policies, project planning
Texte intégral
1Évoquer les recherches de Charles Goldblum sur la ville, l’urbanisation et la métropolisation en Asie du Sud-Est est une gageure tant sont foisonnantes sa bibliographie et ses thématiques de recherche. Ses travaux, qui éclairent la complexité et la diversité des processus de modernisation urbaine puis de métropolisation sud-est asiatiques à partir de recherches sur les politiques publiques, les formes urbaines, la gouvernance, les acteurs, ont largement contribué à la prise en compte de terrains non-occidentaux dans le champ des études urbaines dans le monde et à en promouvoir l’analyse à partir de terrains asiatiques.
2Aborder l’urbain par l’Asie du Sud-Est dans les années 1960-70 était une première originalité, cette région étant peu traitée dans les travaux sur les villes des Suds. Les villes sud-est asiatiques étaient principalement étudiées en France par les historiens et les archéologues, qui mettaient l’accent sur les villes anciennes et leurs dimensions monumentales, Denys Lombard proposant dans les années 1970 une première typologie opposant villes agraires et marchandes. Les études sur les villes sud-est asiatiques contemporaines provenaient plutôt du monde anglo-saxon, où l’anthropologue Clifford Geertz publiait des recherches sur des villes indonésiennes (1963, 1965) et où le géographe Terry Mc Gee publiait en 1967 sa « Géographie sociale des villes macrocéphales d’Asie du Sud-Est », un ouvrage qui préfigure ses contributions sur les formes spatiales de la métropolisation asiatique.
3Autre originalité de Charles Goldblum, appréhender la ville asiatique à partir de Singapour, objet de sa thèse de doctorat (Goldblum, 1986a), dont les caractéristiques et les politiques urbaines contredisaient radicalement la vision négative des « villes du tiers-monde » des années 1970 et 1980, considérées à l’époque comme des « monstres urbains » au secteur tertiaire hypertrophié, prédateurs et ingouvernables.
Modernisation urbaine à l’époque coloniale et transformation des éléments constitutifs des villes
4Un premier pan des travaux de Charles Goldblum adopte une perspective historique pour traiter des processus de modernisation urbaine à partir de l’époque coloniale, une période de rupture avec les modèles antérieurs de villes décrits par les historiens, par la primauté du pôle marchand, dissocié du port, et des communautés chinoises. Il aborde ce thème à travers l’analyse des plans de villes, qui mettent en lumière les idéaux urbains du colonisateur, et de l’étude de la transformation des deux principales entités socio-spatiales qui les constituent, les villages urbains et les compartiments chinois.
5Ses travaux sur l’émergence des villes coloniales, à partir notamment de Singapour et des établissements des détroits britanniques (Malacca, Penang), montrent le passage de villes défensives et fermées des premières périodes coloniales à des modèles ouverts mieux adaptés au commerce, ainsi que la montée en puissance du compartiment chinois, marqueur de modernisation de la ville et de primauté des communautés chinoises dans les villes coloniales. Charles Goldblum y voit même une nouvelle phase d’urbanisation sud-est asiatique, actant le passage de la domination des cités marchandes cosmopolites à celle de cités qu’il qualifie de « sino-coloniales » (Goldblum, 1995a), davantage polarisées autour des Occidentaux et des Chinois sur le plan morphologique et social.
6Les transformations des deux principaux éléments constitutifs des villes symbolisent ainsi pour Charles Goldblum deux étapes de formation des villes, marquant le passage d’une ville « végétale » formée d’un conglomérat de villages (kampung) dont les formes et le fonctionnement socio-économique empruntent à l’organisation et à la société villageoises et ethniquement marqué, à une ville marchande. Celle-ci se construit en maçonnerie et est issue de l’expansion des compartiments chinois, produits par des logiques de regroupements fondés sur des liens sociaux, formant un chinatown dont le modèle singapourien s’exportera dans toute la région (Goldblum, 1996a). Ainsi à Singapour, les compartiments, d’abord cantonnés à l’ouest du fleuve, envahissent-ils progressivement le centre urbain à mesure que s’affirme la fonction commerciale de cette cité commandant l’entrée du détroit de Malacca, et que la ville irrégulière des kampung évolue vers une ville consolidée en maçonnerie. D’abord symbole de modernité, les compartiments se sont par la suite dégradés et taudifiés à mesure de l’augmentation de la population après la seconde guerre mondiale, pour être rasés à l’indépendance de l’île au profit d’un centre d’affaires verticalisé, et, par un retour de balancier cherchant à valoriser les dimensions identitaires de la ville, être ensuite patrimonialisés.
Les politiques du logement : par-delà l’opposition entre construction de grands ensembles et réhabilitation de quartiers
7La question du logement est un des premiers secteurs des politiques publiques urbaines abordé par Charles Goldblum, en particulier dans son ouvrage de synthèse Métropoles de l’Asie du Sud-Est. Stratégies urbaines et politiques du logement, publié en 1987. Le contexte de forte augmentation de la population des capitales, par migrations des campagnes après les indépendances a mis au premier plan l’impératif de logement des classes populaires, à une période où les capitales souhaitaient par ailleurs incarner les nations nouvelles par le biais de grands projets et aménagements urbains.
8Là encore, Singapour sert de modèle, qui sera exporté dans toute la région. Au nom d’une vision stratégique et englobante de la planification d’un État moderne inséré directement dans la mondialisation, les puissantes agences du logement et de la planification singapouriennes organisent le déménagement de la population des quartiers dégradés du centre-ville vers de grands ensembles de villes nouvelles, en périphérie mais proches des zones d’activité. À l’opposé de ce modèle, Jakarta, dont les autorités ne disposent pas des mêmes leviers fonciers, politiques et économiques que Singapour, privilégie la solution alternative, et hautement temporaire, de l’amélioration du cadre de vie dans les villages urbains, les kampung. Quant à Bangkok et Manille, leurs grands bidonvilles font l’objet d’expériences d’auto-construction afin d’y stabiliser les populations. Les travaux de Charles Goldblum montrent, à propos de ces politiques du logement, comment celles-ci s’articulent à des politiques urbaines qui deviennent moins sectorielles et plus globales, sur le modèle singapourien. Il analyse les implications politiques et économiques de ces opérations, l’articulation entre modèles internationaux véhiculés par les organisations internationales, vision des responsables politiques locaux et pratiques locales, montrant aussi les logiques de spéculation, de corruption et les flux de capitaux qui sous-tendent ces opérations immobilières. Les politiques du logement vont par la suite s’éloigner du modèle de l’investissement public dans les logements locatifs pour s’orienter vers des formules intégrant davantage l’accession à la propriété par le biais du soutien à l’accès au crédit immobilier, et par la participation croissante du secteur privé à la production de logements y compris pour les catégories populaires, celles-ci devenant davantage solvables à mesure de leur salarisation croissante.
9Ainsi s’esquisse, au sujet du logement, la méthode de Charles Goldblum d’articuler formes et processus, politiques et acteurs, à toutes les échelles.
Des analyses de la métropolisation élargies à de nouveaux cas et configurations
10Transition urbaine et métropolisation sont fortement associées à l’insertion des territoires dans la mondialisation, une relation suscitant une importante production scientifique au tournant des années 1990. Les analyses sur les villes mondiales (Friedman et Wolff, 1982 ; Veltz, 1996) et globales (Sassen, 1991) mettent en évidence l’émergence d’un réseau de métropoles commandant les flux de la mondialisation, entretenant plus de relations entre elles qu’avec leurs arrière-pays. Les travaux du réseau Globalisation and World Cities (GAWC) vont même jusqu’à élaborer des hiérarchies de villes en fonction de leurs niveaux de fonctions de commandement ou d’indicateurs de connectivité, tandis que, s’intéressant davantage aux formes spatiales produites, les travaux d’Allen John Scott (2001) mettent en évidence l’émergence de « global city regions » polycentriques remplaçant, dans les régions développées, les anciennes organisations spatiales centres-périphéries. Pour l’Asie, où se manifeste une urbanisation des campagnes sans exode rural massif, les travaux de Norton Ginsburg, Bruce Koppel et Terry Gary McGee (1991) explorent les spécificités des « métropoles étendues » asiatiques, renouvelant les approches de la péri-urbanisation en forgeant le concept de régions desa-kota (McGee, 1991). Pour rendre compte du processus d’expansion des grandes métropoles asiatiques, ce concept analyse l’émergence de formes socio-spatiales mixtes rurales et urbaines prenant la forme de corridors d’urbanisation développés dans les régions rizicoles de hautes densités. Howard Dick et Peter Rimmer (2009), proposent quant à eux une synthèse, vue par des économistes, sur les conséquences de la mondialisation sur les métropoles sud-est asiatiques et analysent les convergences et divergences de ces villes par rapport aux villes occidentales.
11En Asie du Sud-Est, l’insertion des territoires dans la mondialisation s’est accélérée dans les années 1980 et étendue à tous les pays de la région à partir des années 1990. S’inscrivant dans la littérature scientifique sur la métropolisation, les travaux de Charles Goldblum sur l’impact de la mondialisation sur les métropoles et sur les processus de métropolisation se sont élargis à de nouveaux terrains et thématiques, à mesure que l’internationalisation des économies urbaines concernait de nouveaux territoires et amenait de nouveaux acteurs. À partir de son analyse pionnière de Singapour, dont il a fait longtemps l’étalon des dynamiques métropolitaines en Asie du Sud-Est en montrant à quel point sa trajectoire faisait figure de modèle pour toute la région, Charles Goldblum a développé une approche comparatiste de plus en plus large, menée en rapport avec des contextes asiatiques et non, comme Dick et Rimmer, à des contextes occidentaux.
12Ses analyses se sont ainsi d’abord limitées aux capitales des pays d’économie capitaliste, Singapour, Kuala Lumpur, Manille, Bangkok, Jakarta (Goldblum, 1997, 2010), où s’enregistraient les effets d’une insertion précoce dans la mondialisation. Élargissant ses thématiques, au-delà de la question du logement, à l’ensemble des processus de production de la ville dans un contexte de métropolisation, ses contributions explorent la nature, les modèles, les acteurs de la production urbaine et l’efficacité de la planification. Elles comparent les dynamiques systémiques des centres-villes et des périphéries : verticalisation et homogénéisation des utilisations du sol et des activités en faveur du tertiaire supérieur, à l’origine d’opérations d’évictions de populations versus report de densités et redéploiement d’activités en périphérie par la construction de zones résidentielles, d’équipements socio-culturels, de pôles commerciaux, de zones d’emplois industriels et tertiaires. Ses travaux comparent aussi les formes architecturales et urbaines produites dans les différents contextes, grands ensembles et condominiums singapouriens, allées de villas-compartiments à Bangkok, villes nouvelles à Kuala Lumpur ou à Jakarta. Ces analyses des processus de production urbaine sont cadencées, dans les contributions de Charles Goldblum, par périodes chronologiques, autour du pivot des années 1980-90 marquées par l’internationalisation croissante des économies urbaines et le changement de nature et d’échelle de l’expansion péri-urbaine.
13Les politiques d’ouverture économique des pays d’économie dirigée d’Asie du Sud-Est à la fin des années 1990 et les effets de rattrapage dans les processus de métropolisation qui en ont résulté, ont rapidement attiré l’attention de Charles Goldblum. Les modalités de ce rattrapage lui semblaient originales et susceptibles de dessiner un autre modèle de métropolisation plus qu’une simple copie retardée de quelques décennies par les guerres et des régimes politiques d’inspiration socialiste menant des politiques anti-urbaines et en faveur du monde agricole. Dans un contexte de création récente d’un marché foncier, il a pu mettre en évidence, à partir d’études de cas propres comme celle de Phnom-Penh ou Vientiane (Goldblum, 2010, 2012), ou en synthèse d’ouvrages collectifs (Goldblum, 2017), l’originalité des combinaisons d’acteurs publics et privés, le rôle ambigu de la planification qui accompagne la financiarisation de la production urbaine et l’internationalisation du marché immobilier, le rôle normatif (de prescripteurs de normes) des modèles véhiculés par les bailleurs de fonds internationaux (décentralisation, infrastructures) et la façon dont les pratiques de production urbaine se jouent de leurs schémas.
14Autre élargissement des cas d’étude, si ses premières réflexions portaient sur les grandes capitales, comme lieux principaux d’innovations sur le plan urbain, Charles Goldblum leur a comparé des villes « aux marges de la métropolisation » (Franck, Goldblum et Taillard, 2012) selon l’hypothèse d’une deuxième vague de métropolisation touchant aussi des villes secondaires. Leurs caractéristiques se sont révélées originales, ne reproduisant pas seulement « en mode mineur » les dynamiques des grandes métropoles : l’articulation de ces villes secondaires aux infrastructures transnationales, leur dépendance par rapport aux politiques d’investissement du gouvernement central, la localisation excentrée du bâti verticalisé, ou l’absence de transports publics signent des trajectoires originales par rapport à celles des grandes métropoles.
Des marqueurs clés des processus de métropolisation sud-est asiatique qui font système
15La « grande dimension », une notion présente dans les recherches de Charles Goldblum dès ses travaux sur les politiques du logement des années 1980, est pour lui un marqueur morphologique clé de métropolisation. Cette notion s’applique aux méga-projets immobiliers, largement associés à l’internationalisation de la production urbaine, produits ou non dans le cadre de grandes opérations d’aménagement, lesquels participent à la grande dimension des villes qui se déploient à une échelle régionale, parfois transnationale. Charles Goldblum met ainsi l’accent sur ce qu’il qualifie d’urbanisme de projet (Goldblum, 2015a), comme origine de configurations métropolitaines polycentriques. Précédé ou rattrapé, selon les contextes, par de grandes infrastructures de communication (autoroutes, transports en commun aériens ou souterrains type MRT), cet urbanisme de projet produit des configurations discontinues et une ville fragmentée, qui tranche avec la vision d’une extension en continu de la nappe urbaine.
16En termes d’acteurs et de gouvernance, cet urbanisme de projet se déploie dans le cadre de politiques urbaines et d’une planification dont Charles Goldblum analyse les modèles et l’efficacité, en opposition à la simple exploitation d’opportunités foncières par des acteurs de l’urbanisme de projet. Ces derniers s’affranchissent aisément, dans certains contextes, des zonages métropolitains, tels qu’étudiés dans les villes de pays capitalistes, ou bénéficient de la large ouverture à l’urbanisation de secteurs entiers des périphéries urbaines, dans le cas des anciens pays d’économie dirigée, via des combinaisons originales d’acteurs ou de nouveaux types de partenariat public-privé. Charles Goldblum met ainsi en évidence la complexification des acteurs et des mécanismes de production urbaine.
17Ces différents marqueurs « font système » et permettent à Charles Goldblum de produire une typologie de la métropolisation sud-est asiatique mettant l’accent sur les processus, les acteurs et les formes, qui renouvelle les anciennes typologies du phénomène urbain en Asie du Sud-Est (Goldblum et Peyronnie, 2019). Il qualifie ainsi de métropolisation stratégique maîtrisée le processus de métropolisation à Singapour et dans une moindre mesure en Malaisie, pour évoquer la puissance du projet global de ville mondiale (global city) porté par des acteurs publics, s’appuyant sur des entreprises publiques et privées singapouriennes et une planification efficace. À Bangkok ou Jakarta, la métropolisation est qualifiée de « processuelle et portée par le marché », menant à une production urbaine fragmentaire et au développement discontinu des périphéries. La métropolisation des villes du Viêtnam, Laos, Cambodge et Myanmar est décrite comme une « métropolisation sous contrainte ou pseudo-métropolisation ». Leur spécificité tient à la prépondérance de l’acteur public mais aussi à l’intervention croissante des sociétés de promotion immobilière étrangères (principalement asiatiques), notamment dans la réalisation de villes nouvelles à Hanoï ou à Phnom-Penh, au côté des promoteurs locaux, et au poids des agents financiers externes (aide publique au développement et investissements directs étrangers) dans la réalisation des grandes infrastructures et des mégaprojets.
18Ainsi Charles Goldblum s’est-il intéressé à l’urbanisme planifié et à l’urbanisme de projet plus qu’à la production de la ville ordinaire non monumentale, aux grands acteurs publics et privés nationaux ou internationaux plus qu’aux petits acteurs locaux. La dimension sociale des villes et les pratiques d’habiter ont été centrales dans ses premiers travaux sur les politiques du logement, puis ses analyses ont porté davantage sur la production urbaine, et sur les configurations d’acteurs, institutionnels ou non, complexifiant l’opposition ville planifiée/ville autoproduite.
* * *
19In fine, les travaux de Charles Goldblum nous invitent à considérer les dynamiques métropolitaines dans une perspective diachronique. La grande dimension, telle que mentionnée à propos des ensembles singapouriens des années 1970 et 1980, change de nature avec l’entrée en jeu d’acteurs internationaux peu présents encore dans les années 1980. Les normes promues par les bailleurs de fonds internationaux évoluent et leur éventail s’élargit à l’arrivée de nouveaux bailleurs. Les trajectoires urbaines sud-est asiatiques, depuis les villes « primatiales » de l’époque coloniale et des années 1960 aux métropoles contemporaines (Goldblum et Wong Tai Chee, 2018) questionnent la notion de transition tant il est clair que les modes de production urbaine s’inscrivent dans des visions, des compétitions et des dynamiques propres à chacune des époques. Les travaux de Charles Goldblum invitent chacun à inscrire ses propres travaux au sein des modèles de métropolisation qu’il a magistralement construits, à se les approprier et à les complexifier au vu d’autres périodes, d’autres contextes, d’autres terrains…
Auteur
INALCO, Département ASEP, UMR Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA).
manuelle.franck@inalco.fr
Manuelle Franck est professeure de géographie à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Ses recherches portent sur les processus d’urbanisation, sur la question des villes secondaires et des nouvelles capitales, et sur les dynamiques d’intégration, essentiellement en Indonésie et en Asie du Sud-Est insulaire.
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