Charles Goldblum « l’urbanophile urbanologue »
p. 19-25
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Mots-clés : architecture, urbanisme, enseignement, recherche, expertise, Institut français d’urbanisme, coopération et développement, Asie du Sud-Est
Keywords : architecture, urban planning, teaching, research, expertise, French Institute of Urbanism, Cooperation and Development, Southeast Asia
Texte intégral
Formation et fondation
Une solide triple formation : d’architecte, de sociologue, puis d’urbaniste
1Charles Goldblum a toujours incarné dans notre monde, celui des Écoles d’architecture, la figure de l’intellectuel raffiné et de l’universitaire savant. Sa formation initiale est à replacer dans le contexte des années 1960 et en particulier des contestations de mai 1968 – avant et après – dans les deux foyers emblématiques de la révolte étudiante, dans la section architecture de l’École nationale supérieure des beaux-arts et à l’Université de la Sorbonne, où il obtint en 1967 une licence de sociologie et en 1969 un diplôme d’urbaniste de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Paris. Il sera diplômé architecte en 1972, après avoir effectué son service national au Cambodge et au Laos en 1970-1971.
2Pour tenter de cerner le personnage, nous devons l’aborder par trois facettes, celle de l’enseignant, du chercheur et de l’expert ; catégories un peu arbitraires alors que ces trois champs d’action sont dans son cas parfaitement interdépendants, il incarne en effet par ses travaux avec une grande cohérence et sans concession la figure de l’enseignant-chercheur. Son itinéraire intellectuel pourrait aussi suivre son itinéraire sur les terrains qu’il arpenta tout au long de sa carrière : les pays de l’Asie du Sud-Est. Fidélité à des terrains, qui ne l’empêcha pas de s’ouvrir à des problématiques transversales et mondiales ou comme expert sur le « tiers-monde », les pays du Sud.
Culture philosophique, allemande en particulier
3Charles Goldblum est né dans une famille dont les parents étaient venus de Pologne. Son père avait passé un certain nombre d’années en Allemagne avant de s’établir en France, et d’y rencontrer sa femme. Il pratiquait donc couramment l’allemand et Charles y fut initié très tôt. Charles, le parlant lui-même très bien, en avait fait sa première langue au lycée, assurant à cet élève brillant l’accès aux meilleures classes du lycée Charlemagne. C’est là qu’il rencontra deux compères1 avec lesquels il suivait les cours de dessin, et dont le professeur faisait venir d’anciens élèves, dont un architecte, qui eut une influence déterminante sur le trio. Ils s’inscrivirent ensemble à l’École des beaux-arts, puis à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Paris.
4Cette culture germanique lui permit très vite une grande familiarité avec les auteurs allemands qu’il lisait dans leur langue originelle, qu’il s’agisse de Karl Marx et du capital, de Friedrich Engels et de la question du logement, de Heidegger ou Simmel, Walter Benjamin ou Max Weber. Il révèlera par ailleurs ses talents de traducteur, facette moins connue de son œuvre, en publiant en 1975 la traduction de Marx, l’économie politique classique et le problème de la dynamique de Henryk Grossmann aux Éditions Champs Libres.
Double appartenance aux Écoles d’architecture et à l’Université
5Au milieu des années 1960, l’enseignement des Beaux-Arts, alors totalement orienté vers la pratique du projet et de ses techniques de représentation, est coupé de toute ouverture sur l’extérieur, sur la société et ses territoires, et ne pouvait en aucun cas répondre à ses attentes et assouvir sa soif de connaissances. Il alla à la Sorbonne en sociologie mais, apparemment peu convaincu par l’enseignement académique dispensé alors et attiré par l’urbanisme, il enchaîna par un diplôme d’urbaniste à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Paris. Il semble que ce soit vraiment là que sa vocation pour l’urbanisme se soit définitivement affirmée, trouvant enfin les contenus qu’il attendait et les hommes qui les incarnaient : Henri Lefèbvre2, professeur de sociologie, Hubert Tonka son assistant, le groupe de la Revue Utopie, Jean Baudrillard et les architectes : Aubert, Jungman et Stinko, avec lequel il cultivera une longue amitié. De cette équipe émergeront les fondateurs du département d’urbanisme de l’université de Vincennes, Tonka, Aubert… fondation à laquelle participera, dès l’origine, Charles Goldblum (Violeau, 2005 : 226‑230).
Formation des chercheurs au Cedrasemi
6Je n’ai pas eu la chance d’être l’élève de Charles Goldblum, mais j’ai eu le privilège d’être un de ses compagnons de route, et par bonheur cette route fut une longue marche. Nous avons commencé à la fin des années 1960 par quelques chassés-croisés. À l’École des beaux-arts de Paris où il était inscrit à l’atelier de Georges Pingusson, j’étais moi-même chez Vivien-Belmont, dans le même escalier quai Malaquais, puis nos ateliers avaient déménagé au Grand Palais où, déjà avant 1968, nous avions aboli la structure des ateliers verticaux traditionnels et entamé une lourde réforme. Chassé-croisé aussi sur le terrain en Asie du Sud-Est, où j’avais été nommé, en 1968, pour occuper un poste d’enseignant à la faculté d’architecture de l’École des beaux-arts de Phnom-Penh, que les conditions politiques locales m’ont empêché de rejoindre. C’est finalement Charles Goldblum qui occupa ce poste quelques mois plus tard, en 1970, les esprits locaux s’étant pour un temps calmés, pas pour longtemps cependant car le coup d’État de Lon Nol, le 18 mars 1970, instaura un climat politique instable pendant lequel la Faculté fut fermée. Charles Goldblum termina son temps de service au Laos auprès de mon successeur, Renaud Laurent, architecte à la Mission technique de l’Ambassade de France à Vientiane. Tout devait finir par nous rapprocher et c’est au CEDRASEMI, Centre de recherches sur l’Asie du Sud-Est et le monde insulindien, que nous nous sommes connus, après son retour du Laos en 1972.
7Charles avait alors deux caractères très affirmés : son militantisme contre la guerre du Viêtnam, qui d’ailleurs débordait le pays pour s’étendre aux pays voisins de l’Asie du Sud-Est continentale et son intérêt pour les villes, les « grandes », en particulier Singapour.
8Les villes étaient très peu étudiées dans ce milieu d’ethnologues et de linguistes qui avaient entrepris un atlas ethnolinguistique de l’Asie du Sud-Est et travaillaient surtout sur les minorités ethniques, rurales et souvent montagnardes, alors que les villes étaient aux mains des populations dominantes déjà mieux connues. Au CEDRASEMI, il participa aux travaux des groupes de recherche sur les relations interethniques, puis sur « l’espace social », concept dont Georges Condominas, le directeur du CEDRASEMI, revendiquait la paternité. Nous-mêmes, avec Sophie Charpentier, étions alors engagés dans le groupe travaillant sur les populations de langues thaïes, et sur l’ethno-technologie avec Lucien Bernot, en particulier sur l’habitation. De toute évidence ce passage au CEDRASEMI conforta ses choix de terrain, à savoir l’aire sud-est asiatique, à laquelle il resta fidèle tout au long de sa carrière. Il explora les quartiers des villes, leurs limites et leurs périphéries et analysa les dynamiques et l’évolution des politiques : Singapour bien sûr, Phnom-Penh aussi, mais encore Bangkok, Hanoï et Vientiane, Kuala Lumpur, ou Jakarta…
Fondations : Unité pédagogique n° 1 et Département d’urbanisme de Vincennes
9Homme de gauche, lecteur et connaisseur de Marx, libre d’esprit et inféodé à aucune chapelle, il sera engagé dans les combats contre la guerre américaine du Viêtnam, mais aussi pour la refondation des enseignements d’urbanisme et d’architecture. Il participa à la création de l’Institut d’urbanisme initialement à l’Université de Vincennes, dès 1969, mais aussi à l’Unité pédagogique n° 1, alors l’UP « communiste », fondée par de nombreux représentants de l’Atelier d’urbanisme et d’architecture (AUA), Jacques Kalisz, Jacques Allégret – qu’il avait rencontrés à Vincennes. Il y enseignera pendant de nombreuses années, notamment l’urbanisme avec Jacques Allégret, et sur le tiers-monde en particulier avec Patrice Dalix, avant de participer au programme d’échanges avec l’Université de Chulalongkorn de Bangkok et aux ateliers de terrain mis en place, dès le début des années 1980, dans le cadre de la formation en architecture « Villes orientales » à Chiang Mai puis Bangkok.
L’universitaire enseignant-chercheur
Engagement à l’Institut d’urbanisme
10Mais c’est à l’Institut d’urbanisme que sera rattaché son poste de titulaire et qu’il fera toute sa carrière d’enseignant et chercheur. Il soutiendra sa thèse en 1986 : Singapour : une Cité-État moderne à l’épreuve de la fondation urbaine, puis son Habilitation à diriger des recherches en 1997 : Métropoles en croissance. Politiques urbaines et espace social. Il sera fidèle à l’Institut d’urbanisme et à son université, Vincennes d’abord, puis Paris VIII à Saint Denis enfin à Marne-la-Vallée. Tout au long de ce parcours : il sera d’abord chargé de cours en 1969, jusqu’à son départ pour Phnom-Penh, puis à son retour d’Asie en 1972-1973, assistant de 1974 à 1986, maître de conférences de 1996 à 1997, et il sera nommé professeur en 1997, jusqu’à sa retraite « administrative » en 2009, date où il fut nommé Professeur émérite de l’Université Paris VIII. Il aura de plus dirigé l’Institut d’urbanisme, de 1988 à 1992, qu’il aura installé dans de nouveaux locaux à Marne-la-Vallée et fait renommer Institut français d’urbanisme (IFU).
11Ses enseignements s’orienteront dans trois directions : les théories, les mondes en développement, enfin la croissance urbaine accélérée en Asie du Sud-Est. Par son engagement personnel, ses exigences scientifiques et son caractère jovial et chaleureux, Charles Goldblum aura su tisser des amitiés fidèles et des complicités intellectuelles solides et pérennes qui auront fondé ses collaborations sur la longue durée : pour ses enseignements théoriques avec Françoise Choay sur L’Histoire des théories de l'urbanisme ; ou encore avec Robert Davreu, philosophe, compagnon depuis le premier séjour au Cambodge en 1969, sur L’Urbanisme et la pensée de la technique. Pour les mondes en développement, il assura pendant des décennies des enseignements sur Urbanisation et habitat dans le Tiers Monde ; Politiques urbaines ; mais aussi Anthropologie urbaine et Tiers Monde où il aura pour complice Annick Osmont. Enfin il développera sa pensée sur Le patrimoine architectural et urbain dans les pays en développement en collaboration avec Stéphane Yérasimos et Alain Sinou.
12Mais le choix de l’université ne le coupa pas des écoles d’architecture, bien au contraire, ce choix lui permit de jouer un rôle important dans la coopération entre écoles d’architecture et université, pour assouvir les aspirations universitaires des enseignants des écoles et conforter les formations et diplômes délivrés par le seul ministère de la Culture.
Formations spécialisées, initiation à la recherche et école doctorale
13Très vite chercheur accompli, docteur, professeur, habilité à diriger des recherches, il s’engagea dans les formations de spécialisation et d’initiation à la recherche à l’IFU et dans des programmes conjoints qu’il contribua à fonder et conforter, institutionnellement et scientifiquement, avec les écoles d’architecture : Certificat d’Études Approfondies en Architecture (CEAA) « Ville Orientale » (1984-87), avec le DESS de l’IFU « Urbanisme et aménagement » ; CEAA restructuré sous l’intitulé « Métropoles de l’Asie-Pacifique3 » (1989-2006) en collaboration avec les Écoles d’architecture de Paris La Villette et de Paris Belleville avec Shin Yong Hak et moi-même, mais aussi avec Nathalie Lancret et Christian Pédelahore, un de ses premiers et plus fidèles étudiants.
14Dans sa participation au programme « Métropoles de l’Asie-Pacifique », son apport a été considérable pour la compréhension des systèmes urbains et de leurs composantes : les politiques du logement en particulier, la gouvernance et les acteurs, les dynamiques économiques et démographiques. Il fournissait aux architectes des clés de lecture, d’analyse et de compréhension des phénomènes physiques qu’ils observaient à l’œil nu et le crayon à la main. Il avait toujours un point de vue global sur la complexité urbaine, qu’il savait aborder en convoquant les disciplines qui constituaient l’originalité de sa propre pluridisciplinarité : la géographie, l’histoire, l’économie politique, la sociologie et l’urbanisme, l’architecture enfin. Cette première initiative de coopération avec les Écoles d’Architecture fut suivie en 1992 par la création du DEA « Le projet architectural et urbain. Théories et dispositifs » à l’École d’architecture de Paris-Belleville et commun aux écoles d’architecture parisiennes. Ce DEA ouvrait la voie à la création d’un doctorat en architecture, extrêmement prometteur et fécond, porté par les écoles d’architecture, au sein de l’Université de Paris VIII. Le ministère de la Culture ne prit hélas jamais conscience de la vraie dimension innovante de ce diplôme et préféra le sacrifier, plutôt que d’en reconnaître le modèle.
15J’avais longtemps regretté de ne pas pouvoir assister aux cours de Charles Goldblum que nous organisions dans nos formations qui associaient les écoles d’architecture et l’Institut d’urbanisme. Dans certains cas, nos étudiants architectes devaient se rendre à Marne-la-Vallée pour son seul cours sur « Les politiques urbaines et les systèmes d’habiter en Asie du Sud-Est ». La qualité du cours les y rendait pourtant assidus. Et, en 1992, la création du Diplôme d’études approfondies (DEA) en architecture nous a permis, pendant la décennie qui a suivi, d’organiser en commun un séminaire d’architecture et d’urbanisme comparés auquel participaient aussi Stéphane Yérasimos, Serge Santelli brièvement au début, et très vite Philippe Panerai. Charles y a abordé, dans une perspective pluridisciplinaire alliant économie, économie politique, sociologie, géographie, urbanisme, architecture, voire philosophie, les thèmes de la mondialisation, le capital, les réseaux et les flux ; les politiques urbaines et le jeu de leurs acteurs ; les territoires et leurs dynamiques ; la question du logement, ses politiques et ses typologies ; la métropolisation, ses villes mondiales, leurs limites, leurs périphéries et leurs interstices… enfin les villes aux marges, et la patrimonialisation.
16C’est aussi à l’IFU que Charles Goldblum s’investit comme chercheur, membre influent et actif du Laboratoire théorie des mutations urbaines, LTMU, composante de l’UMR AUS (Architecture, urbanisme, société) du CNRS. Mais il aura aussi toujours maintenu des attaches fidèles avec le Laboratoire Asie du Sud-Est et Monde Austronésien (LASEMA – UPR 297 CNRS), héritier parisien du CEDRASEMI, dont il sera un membre associé et un partenaire actif, et avec le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR 8170). Depuis 2009, date de la mise à la retraite de l’enseignant, il n’a guère limité ses activités de chercheur restant toujours très actif, il choisit de poursuivre ses recherches au sein du laboratoire IPRAUS4 où il trouva, auprès de Nathalie Lancret et de son équipe sur l’Asie, l’occasion de renouer ses trois fils conducteurs : l’architecture, l’urbanisme et l’Asie du Sud-Est.
L’expert
17Mais Charles Goldblum, enseignant et chercheur, ne s’est pas cantonné à ses seules activités de recherche personnelle. Charles est aussi un homme d’action, participant volontiers aux débats intellectuels, mais aussi aux diverses instances d’évaluation. Il fut également un expert très apprécié pour mener des recherches, les piloter ou diriger des programmes ou encore contribuer à des études urbanistiques opérationnelles, comme à Phnom-Penh pour le schéma directeur. Il a généreusement partagé son temps, acceptant des tâches de gestion administratives ou de représentant dans des instances pédagogiques, universitaires locales, nationales ou internationales, assurant nombre de pilotages scientifiques de programmes de recherche et de réseaux de recherche, français, européens ou asiatiques. Nous nous contenterons d’en évoquer quelques-uns.
18Il participa à de nombreuses commissions d’évaluation pour le Plan construction et architecture (PUCA), pour le ministère de l’Environnement ou le ministère des Affaires étrangères : le Programme de recherche urbaine pour le développement (PRUD) dont il assura la présidence de 2001 à 2005 ; le programme pluri-formations du Groupement pour l’étude de la mondialisation et du développement (Gemdev), pour l’Agence nationale de la recherche (ANR), pour le programme thématique mené en 2007, « Les Suds, aujourd’hui ».
19Il aura contribué à l’initiation et à la consolidation du programme de coopération entre les écoles d’architecture parisiennes, l’Institut français d’urbanisme et l’Université Chulalongkorn à Bangkok en Thaïlande, dont il accueillit un premier étudiant, Bundit Chulasai, au début des années 1980 et qui sera le partenaire fidèle de cette longue coopération qui dure depuis 40 ans.
20Il sera responsable de la mise en place d’une formation conjointe de master en urbanisme entre l’IFU et l’Université Diponegoro de Semarang en Indonésie à partir de 2005 et accueillera ainsi de nombreux étudiants et thésards.
21Charles Goldblum, qui aura connu Phnom-Penh comme enseignant en 1970, y reviendra plusieurs fois, pour participer au début des années 1990 aux ateliers de terrain du programme Métropoles d’Asie-Pacifique, après l’épisode des Khmers rouges et l’occupation vietnamienne, et enfin pour contribuer à l’élaboration du Schéma Directeur de la ville en 2005, avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme, où il apporta sa vision comparative et globalisante sur le métropolisation des capitales de la région.
* * *
22Charles Goldblum a toujours été un urbain. Il a grandi à Paris, vivant dans le quartier Saint-Paul, au cœur de l’urbanité métropolitaine. Il a fait de la ville son thème de prédilection, tout particulièrement sur l’Asie du Sud-Est. Il n’est pas étonnant qu’il ait choisi pour sa thèse une cité-État, Singapour, où la ville s’étend jusqu’aux limites du territoire national.
23Charles Goldblum, « urbanophile » et « urbanologue », si l’on nous autorise ces formulations gréco-latines – mais le terme de « politologue » nous éloignerait de notre propos – aura joué un rôle déterminant pour la connaissance des villes de l’Asie du Sud‑Est. Son expertise fut convoquée par de nombreux organismes gestionnaires de programmes de recherche pour apprécier leurs dynamiques et leurs évolutions, leurs politiques du logement, mais aussi leur intégration dans les flux de la mondialisation et enfin leur résistance par la mise en place de mesures de patrimonialisation.
Notes de bas de page
1Renaud Laurent et Michel Morel. Plus tard, c’est Renaud Laurent, qui m’avait succédé à Vientiane en coopération, qui fera « exfiltrer » Charles Goldblum de Phnom-Penh en 1970 au moment du coup d’État de Lon Nol.
21968 est l’année de sortie du livre majeur d’Henri Lefèbvre sur la ville : Le droit à la ville. Ouvrage qui avait été précédé en 1967 par l’article publié sous le même titre dans la revue L’homme et la société.
3Sur le programme « Métropoles d’Asie-Pacifique », voir l’ouvrage dirigé par Juliette Pommier, Nathalie Lancret, Christian Pédelahore et al., 2024.
4UMR 3329 AUSser : Architecture Urbanisme Société : savoirs enseignement et recherche.
Auteur
École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, UMR AUSSER (honoraire)
p.clement@arte-charpentier.com
Pierre Clément est architecte, urbaniste, docteur en ethnologie, il a été professeur à l’école d’architecture de Paris-Belleville directeur de l’IPRAUS, il est associé à l’agence Arte-Charpentier dont il est aujourd’hui président. Ses recherches ont tout d’abord porté sur l’Asie du Sud-Est, puis sur la Chine.
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