91 Suvarnadvipa : Malaisie, Suvarnabhumi : Birmanie et Thaïlande, Yavadvipa : Java.
92 Jusqu’au 18e siècle, le sous-continent indien était 10 fois plus peuplé que l’ASE ; en 1820, l’Inde était 7 fois plus peuplée que l’ASE et quatre fois plus au début du 20e siècle, selon Maddisson, (http://www.ggdc.net/MADDISON/oriindex.htm).
93 George Coedès, 1948, Les États hindouisés d’Indochine et d’Indonésie, Paris, De Boccard, (Histoire du Monde, vol. 8).
94 Après s’être implantés à Penang en 1785, les Britanniques ont profité de l’éclipse néerlandaise pour occuper Malacca et Java qui ont été rétrocédées aux Pays-Bas en 1815. En 1819, ils ont acheté Singapour au sultan de Johor.
95 Sir Thomas Raffles, fondateur de Singapour et gouverneur de Java entre 1811 et 1815, y aurait introduit une taxe foncière calquée sur celle pratiquée en Inde. Voir Jean Louis Margolin et Claude Markovits, 2015, Les Indes et l’Europe. Histoires connectées XVe-XXIe siècles, Paris, Gallimard, Folio histoire, p. 386.
96 Roger Beaumont, 1999, The hidden truth : a tribute to the Indian independence movement in Thailand Londres, Minerva Press.
97 Les Américains se sont opposés à la participation des délégués japonais et les Pakistanais ont refusé de participer.
98 Max jean Zins, 2006, « La politique de non-alignement », in Christophe Jaffrelot (dir.), Linde contemporaine de 1950 à nos jours, Paris, Fayard/CERI, p. 172.
99 Mohan Ram, « Mending a few fences, India hopes for both economic and diplomatic spin off from new efforts to court Malaysia, Indonesia and the Philippines », Far Eastern Economic Review, vol. 114, no 44, p. 23-29, octobre 1981.
100 Moham Ram, ibid.
101 Isabelle Saint-Mézard, 2006, Eastward bound, India’s new positioning in Asia, New Delhi, Manohar, Centre de sciences humaines.
102 Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS), 2009, India-ASEAN FTA: the toad ahead, New Delhi, Special Report no 83, septembre.
103 Jean Raphael Chaponnière, 2014, « L’ASEAN entre le Japon et la Chine », in Jérémy Jammes et François Robinne (dir.), L’Asie du Sud-Est 2014, Ces Indes savantes-Irasec, Paris-Bangkok.
104 Irudaya Rajan, 2014, India migration report 2014. Diaspora and development, Londres, Routledge.
105 Adapa Satyanarayana, 2001, « Birds of passage ». Migration of South Indian labour communities to South-East Asia 19-20th Centuries, A.D., CLARA Working Paper, no 11, International Institute for Asian Studies (HAS).
106 Ronald Findlay et Kevin O’Rourke, 2009, Power and plenty trade. War and the world economy in the second millenium, Princeton, Princeton University Press, p. 407.
107 Robert Bousquet, Les esclaves et leurs maîtres à Bourbon (La Réunion), au temps de la Compagnie des Indes. 1665-1765.
108 Jean Louis Margolin et Claude Markovits, 2015, op. cit„ p. 532-534.
109 Dans l’indenture, mot d’origine anglaise (traduit par « engagisme » par Margolin), les travailleurs étaient engagés pour trois ans et, au terme de cette période, ils devaient rembourser leur voyage ou signer un nouveau contrat. Dans le système kangany (terme d’origine malaise), le recrutement était le fait d’un travailleur qui touchait une commission. Voir Ian Goldin, Geoffrey Cameron et Meera Balarajan, 2011, Exceptionnalpeople. How migration shaped our world and will define our future, Princeton, Princeton University Press.
110 Jean Louis Margolin et Claude Markovits, 2015, op. cit., p. 539.
111 Ainsi, les Sindi, hindous fuyant le Pakistan pour Hong Kong et la Thaïlande. Voir Claude Markovits, 2000, The Global world of Indian merchants, 1750-1947. Traders of Sind from Bukhara to Panama, Cambridge, Cambridge University Press, p. 277-297.
112 Voir le site de l’IOM, (www.iom.int), consulté le 15 mai 2015.
113 N. V. Sovani, 1949, Economic relations with South-East Asia and the Far East, New Delhi, Oxford University Press, p. 48.
114 Ragayah Haji Mat Zin, 2012, « Poverty eradication and income distribution », in Hall Hill, Tham Siew Yean et Ragayah Haji Mat Zin (dir.) Malaysia’s development challenges. Graduating from the middle, Londres, Routledge, p. 243.
115 Carl Vadivella Belle, 2015, Tragic orphans. Indians in Malaysia, Singapour, ISEAS.
116 Allégements de dette des agriculteurs (1946) et restriction de la citoyenneté birmane aux Indiens attestant de la présence de leurs familles avant 1823.
117 Brij V. Lal, 2008, Encyclopédie de la diaspora indienne, Paris, Les Éditions du Pacifique ; Renaud Egreteau et Larry Jagan, 2013, Soldiers and diplomacy in Burma : understanding the foreign relations of the Burmese praetorian state, Singapour, NUS Press.
118 Jayati Bhattacharya, 2011, Beyond the myth. Indian business communities in Singapore, Singapour, ISEAS.
119 Selon une légende, en 1884, un marchand sikh a offert un cheval au roi du Siam qui l’a remercié en lui donnant un éléphant. Le marchand a ensuite offert cet éléphant au maharadja du Cachemire qui lui a donné les moyens d’établir une société commerciale au Siam. Sikh Manjit Singh Sidhu cité par Bertil Lintner, 1955, « Bangkok’s little india », Far Eastern Economic Review, vol. 158, no 11, 16 mars.
120 Anthony Reid, 1993, South East Asia in the age of commerce, 1450-1680, New Haven, Yale University Press.
121 Selon la description de Marco Polo, pour une nef chargée de poivre quittant Malacca pour Alexandrie, une centaine partait vers Canton et les navires vers l’Inde étaient également nombreux.
122 Ville du Gujarat.
123 Giorgio Riello, 2013, Cotton, the fabric that made the modem world, Cambridge, Cambridge University Press.
124 Ronald Findlay et Kevin O’Rourke, 2009, op. cit, p. 422.
125 Ronald Findlay et Kevin O’Rourke, 2009, op. cit. p. 416. Progressant plus lentement que les exportations des Indes néerlandaises, de l’Indochine ou du Siam, les exportations de l’Inde britannique étaient en outre handicapées par l’adoption du Gold Standard en 1898 qui a remplacé une monnaie basée sur l’argent.
126 L’Inde absorbait 60 % des exportations de la Birmanie (pétrole, kérosène, bois et la moitié du riz) et la moitié des importations de la Birmanie provenait d’Inde (voir à ce propos : N. V. Sovani, 1949, Economic relations with South-East Asia and the Far East, New Delhi, Oxford University Press, p. 55). Cette asymétrie plaçait la Birmanie dans une situation délicate car elle n’avait pas d’alternative pour ses exportations.
127 Où toutefois, comme le signale Margolin, les navires britanniques étaient plus fréquents que les navires espagnols
128 David Bulbeck, Anthony Reid, Lay Cheng Tan et Yiqu Wu, 1998, South East Asian exports since the 14thcentury: cloves, pepper, coffee and sugar, Data paper series, Leiden, Pays Bas, KILTV Press.
129 Claude Markovits (dir.), 1994, Histoire de l’Inde moderne, 1480-1950, Paris, Fayard, p. 24
130 Chris Baker et Pasuk Phongpaichit, 2014, A history of Thailand, 3e édition, Cambridge, Cambridge University Press, p. 38-39.
131 Jean-Raphaël Chaponnière, Marc Lautier, 2014, Les Économies émergentes d’Asie, Paris, Armand Colin, Collection U.
132 Gerhard Prinsloo, Yury Spektorov et Olya Linde, 2011, The global diamond industry. Lifting the veil of mystery. Bain and Company report, Antwerp World Diamond Centre (AWDC), disponible au lien (www.bain.com/publications/articles/globaldiamond-industry-lifting-veil-of-mystery.aspx).
133 Meenu Tewari, C. Veeramani, Manjeeta Singh, 2015, The potentiel for involving India in regional production networks. Analyzing vertically specialized trade patterns between India and ASEAN, Working Paper, New Delhi, Indian Council for Research on International Economic Relations.
134 Des biens assemblés comme une voiture, une motocyclette ou un téléviseur.
135 Cet indicateur qui mesure le cosinus de l’angle que forment les vecteurs représentant les structures d’exportation a été calculé à partir de la base Comtrade (3 chiffres) soit une désagrégation en 1 258 postes.
136 (http://indianexpress.com/article/business/economy/commerce-industry-secys-speak-in-different-tones-on-fta-impact).
137 En 2014, au classement Tholons des meilleures localisations pour les Business Processing Outsourcing, Manille était à la seconde place après Bangalore et devant Bombay, et Cebu était à la huitième place.
138 En 2011, Singapour était la quatrième destination des investissements indiens à l’étranger. Ainsi, le rachat de Corus par Tata en 2007-13 milliards de $ US, une des plus grandes acquisitions - a été financé par Tata Steel UK et Tata Steel Singapour.
139 Plusieurs procès ont exposé la fonction de paradis fiscal de Maurice alors que Singapour avait ajouté un article à son accord avec l’Inde qui imposait aux entreprises des conditions relatives de résidence, Times of India, 25 mai 2014.
140 Jean-Raphaël Chaponnière, Marc Lautier, « By chance or by virtue? The regional economic integration process in South-East Asia », in Bruno Jetin et Mia Mikic (dir.), ASEAN economic community. A model for Asia-wide regional integration, Londres, Palgrave Macmillan, à paraître en janvier 2016.