Introduction générale ‑ La fabrique des territoires de l’hévéa
p. 11-22
Texte intégral
1Un territoire caractérisé par le rapide développement de l’hévéaculture, deux États, quatre zones de production et plusieurs centaines de milliers de producteurs : tel est le point de départ de cet ouvrage1 portant sur la transformation des plateaux méridionaux d’Asie du Sud-Est continentale, à l’interface entre le Viêt Nam et le Cambodge. Comment s’organisent ces espaces de production agricole de part et d’autre de la frontière khméro‑vietnamienne ? Comment interagissent-ils dans un contexte d’intégration régionale croissante ? Dans quelle mesure les héritages – exploitation coloniale, économie socialiste puis transitions vers l’économie de marché – sont-ils perceptibles sous l’effet d’une intégration au sein d’une filière hévéicole devenue régionale ? Les petits producteurs parviennent-ils à s’approprier cette culture jusqu’alors dominée par les grandes plantations et à s’intégrer dans des filières agro-industrielles transfrontalières qui déterminent le partage de la valeur ajoutée et partant de la profitabilité de leurs efforts et investissements pour se convertir à l’hévéaculture ? Cet ouvrage a ainsi pour objectif de rendre compte des façons dont des sociétés, en mobilisant une activité agricole, participent à forger une histoire commune et organisent des territoires en partage. Comment des territoires politiquement cloisonnés sont-ils néanmoins socialement et économiquement ouverts, et comment s’influencent-ils mutuellement ?
2L’approche développée a pour ambition d’associer analyse territoriale et analyse de filière ; la relation produit-territoire peut en effet être abordée de différentes manières. En prenant le point de vue géographique, elle fait « référence à un produit […] attaché à un territoire donné dont il marque en général le paysage et contribue à forger l’identité » de ceux et de celles qui en vivent (Charlery de la Masselière 2002) ; à l’image des savoir-faire du jungle rubber en Indonésie (Penot 2005) ou des rites d’ordination de forêt en Thaïlande (Pesses 2010). Ce territoire concourt également à organiser les réseaux de circulation des richesses et des personnes, à placer les nœuds de collecte ou de traitement des récoltes. Vu par la filière – considérée comme une série d’opérations d’amont à aval (Manouvrier 2008) – il s’agit plutôt d’une organisation économique qui structure le territoire en fonction des rapports entre les acteurs2 : un monopole commercial par exemple détermine les circulations de richesses et de personnes, modifie les nœuds et les polarités, participe à créer de nouveaux flux, des stratégies de contournement du monopole par exemple.
3Le croisement de ces deux points de vue permet de mieux saisir la complexité des créations sociales autour d’une activité. Producteurs, collecteurs et revendeurs, compagnies et pouvoirs étatiques interagissent et structurent des configurations particulières. Une des particularités des transformations analysées dans cet ouvrage est qu’elle s’opère au sein d’une grande zone productive hévéicole scindée en deux États. Pour les deux pays, Viêt Nam et Cambodge, l’enjeu n’est pas seulement économique, il est politique : les pouvoirs publics participent aux logiques productives en décidant des espaces exploitables et des zones mises en défens (réserves forestières ou « de protection » de l’environnement) ; les corpus législatifs scellent la légitimité des uns et l’illégitimité ou l’illégalité des autres sur tel ou tel territoire, dans un souci de contrôle administratif des territoires et d’« équilibre des populations ». Cependant, le rôle des États s’est globalement réduit ces 20 dernières années, laissant davantage de place et de pouvoir aux acteurs privés essentiellement marchands. Les distances symbolique et fonctionnelle entre ces deux acteurs semblent d’ailleurs plus réduites que jamais. Par ailleurs, des institutions telles que les organisations internationales, régionales de coopération et non gouvernementales œuvrent au nom du développement, de la protection de l’environnement, des droits humains, etc.
4Notre approche s’inspire de celle définie par Jean Vaudois (1996) qui cherche à identifier les jeux d’acteurs dans l’organisation des espaces productifs. Ce n’est donc pas tant l’arbre producteur de latex transformé ensuite en caoutchouc qui nous intéresse au premier chef, mais plutôt la nature des interactions entre les différentes zones et les différents acteurs de cet espace, les mécanismes et modalités de (re)structuration des bassins de production. L’analyse proposée, en variant la focale d’observation – des accords internationaux aux stratégies paysannes – aborde par voie de conséquence deux thèmes transversaux : la dimension économique du produit et les territoires sur lesquels il se déploie.
5Enfin, à un moment où les acquisitions massives de terres agricoles – ou land grabbing – en forte hausse depuis le milieu des années 2000 suscitent de nombreuses études, nous avons choisi d’accorder une large place à l’histoire – époque coloniale et expériences socialistes – de l’hévéaculture dans la région ; « le poids des héritages et l’épaisseur historique » pour reprendre les mots de Marianne Boucheret dans cet ouvrage nous semblent précieux pour apprécier les transformations en cours.
1 - L’arbre, son produit et les marchés
6À l’échelle mondiale, l’Asie est un pôle majeur de production hévéicole (carte 1). Le trio Indonésie‑Malaisie‑Thaïlande domine largement avec environ 70 % de la production mondiale en 2007. Viêt Nam et Cambodge représentent une part modeste de l’ensemble du latex naturel produit mais elle a pourtant doublé en 20 ans : de 2 % en 1989 à approximativement 4 % des quantités exportées en 2009 (graphique 2). Ces évolutions sont alimentées par les besoins des pays industriels asiatiques. La consommation mondiale a augmenté entre 1990 et 2003 annuellement d’environ 6 % ; Chine et Inde qui représentaient respectivement 10 et 0,3 % des importations mondiales en volume en 1999 sont passées en 2009 à 27 et 3 % avec, dans le même temps, la diminution des pays occidentaux et du Japon.
7Conséquemment, les prix de la matière du latex naturel ont flambé et ont atteint des sommets en 2010, jusqu’à 127 cents américains le kilogramme soit dix fois plus qu’au début de la décennie précédente ! (graphique 1) Logiquement, l’hévéa est devenu en quelques années un nouvel « or blanc » attirant à lui, spéculateurs, investisseurs et migrants sans terre. Aussi profitable qu’elle puisse être au regard de l’évolution des prix internationaux, l’hévéaculture exige un investissement sans « retour » pendant environ six années (première récolte de latex), compensé certes en partie avec le produit des cultures intercalaires pendant les premières années de croissance de l’arbre.
8Dans ce contexte relativement favorable mais incertain pour les producteurs qui d’ordinaire sont totalement dépendants des collecteurs pour la vente de leur latex, les paysans déploient de nouvelles stratégies qui sont autant économiques que territoriales. L’opportunité d’enrichissement va de pair avec l’organisation et la mise en valeur de nouveaux espaces de plus en plus convoités ; il s’agit alors de comprendre comment se sont structurés ces bassins agricoles et comment ils participent aujourd’hui à former un système productif territorialisé.
2 - Les plateaux méridionaux d’Asie du Sud‑Est continentale
9Le choix des plateaux méridionaux d’Asie du Sud-Est continentale comme territoire d’étude est lié à une hypothèse : divisés en plusieurs États-nation, Cambodge, Laos et Viêt Nam, les plateaux constituent un territoire, avec des dynamiques et des logiques certes spécifiques mais dont l’interdépendance est croissante.
10Rappelons que ce territoire de part et d’autre des frontières, a de nombreux points communs : il concentre une proportion relativement importante des minorités ethniques respectives des deux pays ; les États dans lesquels ces populations vivent continuent de développer des représentations essentialistes sur les espaces et le caractère des populations concernées. De malfaisants et répulsifs (Thomas 2004), ces espaces sont devenus particulièrement intéressants car pourvoyeurs de ressources agricoles, minières ou hydro-électriques. Les populations autochtones sont ainsi considérées comme pouvant être « utiles » en tant qu’« ouvrières » dans les grandes exploitations, du moins peut-on en faire l’hypothèse vu l’ampleur du boom de l’hévéaculture.
11Si les différences des activités de chacun – autochtones et allochtones – demeurent bien visibles, les interrelations se développent et contribuent de façon croissante à la (re)structuration sociale des bassins de production. Les contacts entre autochtones et migrants sont marqués par les « avancées » des migrants sur le front pionnier : acquisitions de terres, organisation du commerce en amont et en aval de la production agricole, développement des activités non agricoles locales (services et première transformation des matières premières notamment). À cette pénétration économique s’ajoutent la diffusion de modes de vie, de normes et de relations sociales nouvelles pour les autochtones. Ainsi, ce n’est peut-être plus tant la dualité autochtones-allochtones que l’incorporation des premiers dans les logiques marchandes impulsées par les seconds qui caractérise leur coexistence sur un même territoire. Au fur et à mesure que l’on descend vers le sud des plateaux, territoires des Khmers et des Kinh (ou Việt), les espaces agricoles sont plus denses et les filières agricoles plus complexes, comprenant un plus grand nombre d’opérateurs intermédiaires, revendeurs notamment.
12On peut distinguer deux bassins de production transfrontaliers : un premier à l’interface entre les trois frontières nationales comprenant Attopeu au Laos, Ratanakiri au Cambodge et Gia Lai au Viêt Nam ; un second plus au sud le long d’un axe transversal reliant Kampong Cham à Bình Phước/Bình Dương et au-delà Vũng Tàu (carte 2). Ces deux bassins de production s’agencent sur des espaces structurés de manière radicalement différentes : le premier se déploie sur des plateaux de moyenne montagne, le second est inclus dans une large bande territoriale organisée autour de l’axe Phnom Penh – Hô Chi Minh-ville.
13Ces positions respectives sont riches de sens : aux relations transversales étatiques s’ajoutent celles, plus anciennes, des interactions traditionnelles latitudinales (Bruneau 2006 ; Fortunel 2008). En effet, dans le sens nord-sud, on trouve les relations périphéries/centres propres à chaque pays et les anciens réseaux constitués lors des conflits des années 1970 qui ont structuré la frontière durant de longues années.
14On observe aujourd’hui un rétrécissement des espaces périphériques nationaux du fait des efforts étatiques pour relier les différentes parties du territoire aux centres, d’une part, et l’accentuation de la perméabilité entre les pays, d’autre part. Ces dynamiques appellent à penser les territoires non plus dans leur cadre national mais dans leur interaction.
3 - Une démarche en trois temps
15Notre première démarche traite des interactions entre Viêt Nam et Cambodge à propos des enjeux de l’hévéaculture régionale. Cette partie aborde les dynamiques passées et présentes de l’hévéaculture.
16Les articles respectifs de Marianne Boucheret et de Frédéric Fortunel soulignent l’importance de la « grande plantation » : qu’elle soit coloniale ou bien sous forme de concessions, elle impulse sur le territoire une triple logique de domination, d’organisation et d’exclusion des paysanneries. Premièrement, la grande plantation assoit une domination. À la mainmise de la métropole sur les grandes compagnies basées à Saigon s’est substituée celle du Viêt Nam sur ses voisins cambodgiens et lao à travers les concessions agricoles. Deuxièmement, la grande plantation coloniale comme les concessions actuelles ont une ambition spatiale commune de créer une forme de monopole pour la production et la collecte du latex : ce monopole territorial se présentait autrefois sous la forme d’« enclaves » contrôlées au profit de la métropole ; il s’organise maintenant à travers une institution dite de coopération intergouvernementale, le triangle Cambodge‑Laos‑Viêt Nam. Troisièmement, au travers des deux articles, on constate la relative absence des paysanneries : Marianne Bourgeret évoque pour l’époque coloniale l’exclusion des paysans locaux au profit d’une main-d’œuvre corvéable venue de loin ; Frédéric Fortunel décrit une situation où les décideurs négligent les paysanneries pour des raisons qui semblent ne pas avoir changé depuis de nombreuses décennies, à savoir une présumée incapacité des paysans à porter le développement économique d’une région. Force est de constater la singularité des situations de ces pays voisins vis‑à‑vis des autres États de la région : les grandes plantations, hier comme aujourd’hui, dominent le champ productif.
17À la suite de cette mise en contextes historique et territoriale, les deuxième et troisième parties analysent respectivement les cas vietnamien et cambodgien.
18La deuxième partie, consacrée au Viêt Nam comprend trois articles variant les échelles et les temporalités. Les propositions déclinent l’évolution de l’hévéaculture aussi bien du point de vue des autorités que des paysanneries situées dans l’ancienne province de Sông Bé devenue depuis 1997 les provinces de Bình Phước et Bình Dương. De ces trois textes, on retiendra l’évolution diachronique.
19Les auteurs explorent les dynamiques de l’emprise très pragmatique de l’État sur la filière, à l’image des saigneurs d’hévéas de l’époque coloniale qui n’ont pas été remplacés immédiatement lorsque fut mise en place l’agriculture socialiste. L’appropriation de l’activité économique par le nouvel État vietnamien ne va pas de soi. Comme l’enseignent Claude Raffestin (1980) et l’analyse de Michitake Aso (ce volume) à propos de la « vietnamisation » de l’hévéaculture après la fin de l’époque coloniale, les nouveaux régimes « recyclent » souvent sans le dire les anciennes structures. Cependant, très vite, comme dans d’autres territoires et à propos d’autres activités agricoles comme le café par exemple (Fortunel 2000), il est nécessaire de trouver de la main‑d’œuvre en quantité afin de mettre en action l’agriculture de grande production socialiste. C’est ce point qu’abordent Phạm Thanh Hải et Rodolphe de Koninck à propos de l’expansion de l’hévéaculture dans les hautes terres vietnamiennes : avec la politique des nouvelles zones économiques (NZE), l’État vietnamien après 1975 recrute de la main-d’œuvre pour les fermes d’État, des plantations d’un nouveau type qui se substituent aux exploitations familiales autochtones dépossédées de leur terre. Ces deux articles sont complétés par l’étude de Kris Terauds menée en 2011 auprès d’exploitations familiales dans la province de Bình Phước. Il analyse les stratégies productives dans un contexte de raréfaction des terres et d’attrait vers l’hévéaculture en substitution de l’anacardier. Il souligne aussi les logiques de ces anciens migrants – ceux-là mêmes analysés dans l’article précédent – devenus désormais exploitants agricoles et préparant les nouvelles générations de planteurs. L’hévéaculture qui nous est donnée à voir est en définitive très stratégique à plusieurs niveaux : des guerrillas aux migrations organisées jusqu’aux calculs paysans de plantations, tout concourt à souligner les politiques de développement autour de cette agriculture.
20La troisième partie est consacrée au Cambodge. Alors que le premier article retrace l’histoire et les enjeux de la grande plantation, le second s’intéresse plus spécifiquement aux petits producteurs sur le front pionnier de Ratanakiri. En croisant les regards entre Kampong Cham et Ratanakiri, Frédéric Fortunel met en lumière les dualités et les complémentarités des deux provinces : la première, ouverte aux marchés sur un territoire construit autour de l’hévéaculture « historique » et où dominent les grandes plantations ; la seconde, nouveau pôle bénéficiant d’une moindre pression foncière où les petits planteurs – paysans autochtones et immigrés khmers de Kampong Cham notamment – tentent de participer au boom déclenché il y a six‑sept ans. Le croisement des échelles d’observation permet de mettre en lumière les écarts entre politiques nationales et arrangements locaux car, à la distance spatiale entre ces deux bassins, s’ajoutent les écarts de capacité d’investissements entre grands et petits planteurs. Ainsi, à Ratanakiri, la politique de privatisation des ressources censée profiter aux petits planteurs semble plutôt favoriser les grandes plantations exploitées par de puissants opérateurs, nationaux et étrangers3. Dans le second article, Christophe Gironde et Frédéric Fortunel questionnent l’optimisme affiché par bon nombre d’exploitants familiaux à l’égard de hévéaculture qui présente, pour le moins, des incertitudes en matière de production et de commercialisation et qui pourraient compromettre la rentabilité des investissements consentis.
21De Kampong Cham à Ratanakiri, de Bình Phước à Hô Chi Minh‑ville, entre grandes plantations qui cherchent à rebondir et petits paysans optimistes, c’est la question des rapports entre articulations territoriales et logiques de filière qui est posée dans cet ouvrage.
Notes de bas de page
1 Il s’agit d’un programme de coopération scientifique interuniversitaire soutenu par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) de 2010 à 2012 sans qui rien n’aurait été possible. Six établissements – au Cambodge, le Cambodia Rubber Research Institute (CRRI), l’Université Royale d’Agriculture ; au Viêt Nam, l’Université d’Agroforesterie et l’Université des sciences sociales et humaines ; en Suisse, l’Institut de hautes études internationales et du développement ; en France, l’Université du Maine, ont œuvré à la bonne réalisation des missions de terrain et de cette présente publication soutenue par l’Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC). Aux chercheurs de ces établissements se sont joints d’autres universitaires comme Marianne Boucheret, Michitake Aso ainsi que Phạm Thanh Hải et Rodolphe de Koninck. Fruit de longs mois de travail, que cette publication soit l’expression de nos amicaux remerciements. Merci enfin aux interlocuteurs locaux, entrepreneurs, fonctionnaires et paysans qui ont bien voulu partager leurs connaissances.
2 Ces acteurs sont en premier lieu les sociétés qui travaillent, vivent par et pour une activité ; ensuite on trouve les fournisseurs-transformateurs-revendeurs et enfin l’État et ses différents corps représentatifs eux-mêmes parfois en tension.
3 On pourra lire à ce propos, un rapport de l’ONG Global Witness (2007) qui dresse une liste impressionnante de personnalités impliquées dans toutes sortes d’intérêts économiques, dont l’hévéaculture.
Auteurs
Frédéric Fortunel est enseignant-chercheur à l’Université du Maine, laboratoire Espaces et Sociétés (UMR CNRS 6590). Avec Trần Đac Dân, il est l’auteur du projet scientifique soutenu par l’Agence universitaire de la Francophonie « Les hévéacultures familiales vietnamo‑cambodgiennes » de 2010 à 2012. Il a été, à l’occasion de ce projet, boursier du Center for Khmer Studies (CKS) de Siem Reap. Ce travail s’inscrit dans une série de réalisations à propos des enjeux agricoles et sociaux d’Asie du Sud‑Est continentale.
Christophe Gironde est chargé d’enseignement et de recherche à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève. Ses recherches portent sur les processus de transformation agraire, notamment en Asie du Sud‑Est. Il coordonne actuellement un projet de recherche sur les acquisitions massives de terres agricoles au Cambodge et au Laos et leurs conséquences sur les moyens d’existence des populations locales.
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