Chapitre 2. L’histoire d’un produit et les techniques de sa production
p. 19-29
Texte intégral
2.1. Histoire des amphétamines et de la méthamphétamine
1L’amphétamine a été synthétisée pour la première fois en Allemagne en 1887 et il fallut attendre près de 30 ans avant qu’une application médicale lui soit trouvée à la fin des années 20 : elle fut alors utilisée pour traiter toutes sortes d’affections, en tant qu’antidépresseur ou que décongestionnant. Elle a également servi à la lutte contre l’obésité dans la mesure où l’éphédrine, à partir de laquelle la méthamphétamine est notamment produite, possède une certaine capacité à diminuer la surcharge pondérale par stimulation de la thermogenèse, ce qui a conduit à l’explosion de la consommation de ses dérivés dans certains pays, en particulier aux Etats-Unis23. Quant à la méthamphétamine, plus aisée à produire et plus puissante que l’amphétamine (puisque agissant à de plus faibles doses), elle fut isolée en Allemagne en 1888 (ou au Japon en 1919, selon les sources, qui restent très controversées24). Se présentant sous forme de poudre cristalline soluble dans l’eau, elle se prête très facilement à la consommation par voie intraveineuse, méthode rapide et efficace que certains consommateurs d’Asie du Sud-Est privilégient encore aujourd’hui.
2Largement utilisée durant la seconde guerre mondiale par différentes armées (une véritable épidémie de consommation de méthamphétamine se déclara au Japon à l’issue du conflit), puis par l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam, les amphétamines et la méthamphétamine furent accessibles au public américain dès les années 50. Les étudiants, les chauffeurs routiers et les athlètes en consommaient alors hors de tout contrôle médical, mais leur consommation fut drastiquement réduite après que le Controlled Substances Act de 1970 eut restreint la production de méthamphétamine injectable.
3La méthamphétamine entre dans le Tableau B de la législation internationale des drogues tel qu’il a été établi dans la Convention internationale sur les substances psychotropes adoptée à Vienne en 1971, c’està-dire dans la catégorie des substances psychoanaleptiques ou stimulants du système nerveux central (on trouve dans cette catégorie des hallucinogènes, des amphétamines, des barbituriques et des benzodiazépines). Elle fait toutefois partie du Tableau A, qui inclut les substances les plus nocives et les moins utiles médicalement, lorsqu’elle est présentée sous forme injectable par voie intraveineuse.
2.2. Manufacture de la méthamphétamine
4La méthamphétamine25 peut être produite à partir de l’extraction de l’éphédrine qui est un alcaloïde de type phénéthylamine26 comme le sont la mescaline du peyotl (Lophophora williamsii Lemaire)27, la cathinone28 du khat (Catha edulis Forskal) ou encore la théobromine du cacaoyer (Theobroma cacao Linné). Elle est contenue dans certains Ephedra, seul genre de la famille des gnétacées29 (une gnétophyte). Ce sont des buissons ou des lianes xérophytes et pérennes qui poussent dans les régions tropicales et tempérées sèches où ils atteignent entre 45 et 120 centimètres de hauteur. La plante a cet aspect austère des espèces vivant dans des conditions extrêmes. Sa « tige ligneuse, souvent enterrée, porte des rameaux aériens verts, grêles, souvent cassants aux nœuds où sont insérées deux, trois ou quatre feuilles réduites à des écailles engainantes30 ». Ses fleurs jaunes sont en général de dimension restreinte31. Ephedra se développe sur des sols suffisamment drainés et s’accommode donc bien des substrats rocailleux et des pentes sableuses, des milieux ouverts et particulièrement ensoleillés des régions semiarides. La culture de la plante est difficile et sa maturation est très longue puisqu’elle demande environ quatre années de croissance.
5L’aire d’origine présumée du genre Ephedra se situe en Chine septentrionale et en Mongolie, où l’on trouve encore les trois espèces32 Ephedra sinica (Stapf), Ephedra intermedia (Schrenk et C.A. Mey) et Ephedra equisetina (Bunge). Mais il en existe une soixantaine d’autres ; dans le sous-continent Indien (Ephedra geradiana Wall), dans les déserts et les steppes d’Asie centrale et en Amérique où Ephedra nevadensis (Watson) et Ephedra viridis (Colville) servent respectivement à la confection de la « tisane des mormons33 » et de la « tisane du désert » (ou « tisane de la squaw34 »). En Europe, on trouve Ephedra distachya Lewin. Appelée parfois « raisin de mer » ou « herbe aux jointures », cette plante de dune est couchée sur le sable des côtes atlantiques françaises et présente une toxicité relative35.
6C’est toutefois au Moyen-Orient, dans les montagnes du Zagros, au nord-est de l’actuel Iraq, non loin des rives de la rivière Zarb affluent du Tigre, que le plus ancien échantillon d’une variété d’Ephedra a pu être mis à jour. En 1951, Ralph et Rose Solecki ont effectué des recherches archéologiques dans la grotte de Shanidar, un site habité il y a 60 000 ans (Pléistocène supérieur) par des Néandertaliens. Les fouilles ont permis de montrer que, dès cette époque, les rituels funéraires, beaucoup plus élaborés que ce que l’on ne l’imaginait alors, pouvaient intégrer l’inhumation de plantes comme Ephedra altissima (Desf), identifiées grâce à leurs pollens par Arlette Leroi-Gourhan. Certes, il n’est pas possible de déduire avec certitude de la présence d’Ephedra dans une tombe néandertalienne que les propriétés psychostimulantes et le potentiel curatif de ces plantes dans le traitement des affections arthritiques aient été connus dès cette époque. Toutefois, la présence d’autres plantes aux propriétés médicinales notoires dans la sépulture de Shanidar IV permit à Arlette Leroi-Gourhan de penser qu’ils l’étaient très certainement36.
7C’est en fait Ephedra sinica (Stapf), la variété que l’on trouve communément en Chine sous le nom de mahuang (de ma « astringente » et huang « de couleur jaune »), qui nous intéresse ici tout particulièrement, la présence d’éphédrine et de pseudoéphédrine dans la plante ayant justifié son utilisation à des fins médicinales depuis au moins 4 800 ans. Les Chinois traitaient ainsi de multiples affections : les rhumes, dont celui dit « des foins », l’asthme, la bronchite, l’arthrite, la fièvre, l’hypotension, mais aussi les œdèmes et l’urticaire, les sudations excessives, les maux de tête, les infections urinaires et les maladies vénériennes. Les branches d’Ephedra, préalablement séchées au soleil, étaient brisées et réduites en poudre avant d’être bouillies dans un mélange d’eau et de miel. C’est également en décoction que la plante est consommée dans le sous-continent Indien et en Amérique du Nord. Les Ephedra qui nous intéressent ici contiennent entre 0,5 et 2,5 % d’alcaloïdes, dont 30 à 90 % d’éphédrine selon les espèces.
8La production illicite de méthamphétamine présente de nombreux avantages par rapport à la production d’héroïne. Nous les exposerons ici très sommairement. En premier lieu, on notera une relative absence de contraintes agricoles. Contrairement aux cultivateurs de pavot (ou de coca), les producteurs d’amphétamines n’ont guère besoin d’accéder à un vaste espace de production illicite où les aléas climatiques et les campagnes d’éradication peuvent toujours remettre en cause leur production. Les Ephedra ont d’ailleurs l’avantage de ne pas être, contrairement à l’opium, sujettes à une législation particulière. Elles ne deviennent en effet illicites que lorsque leur utilisation est susceptible de détournement37.
9Les quantités de précurseurs nécessaires à la production des ATS (Amphetamine Type Stimulants – stimulants de type amphétamine) sont en outre de loin inférieures à celles qui sont exigées pour les dérivés de l’opium38. Et si la transformation de l’opium ne permet l’obtention que d’un seul type de substance, il n’en est pas de même avec l’éphédrine d’Ephedra qui peut également se muer en methcathinone (éphédrone39). Différents produits de type ATS peuvent être obtenus à partir d’un même précurseur clé. Et ce dernier peut lui-même être issu de pré-précurseurs variés. A partir d’huiles de sassafras, de camphre ou de noix de muscade, on peut obtenir le safrole et le pipéronal, précurseurs de l’ecstasy ; ces substances peuvent ensuite servir à en synthétiser d’autres qui, à leur tour, permettront de produire indifféremment de l’ecstasy ou n’importe lequel de ses analogues40. L’éphédrine peut également être remplacée par de la pseudoéphédrine – principe actif largement répandu dans les décongestionnants nasaux – voire même obtenue à partir de benzaldéhyde lors du raffinage du sucre.
10Les procédés de transformation sont en fait caractérisés par une très grande flexibilité, incomparable avec la complexité du procédé d’extraction et de raffinement nécessaire à l’obtention d’héroïne. L’extraction de l’éphédrine, isolée en 1887 par les Japonais Nagaï et Kanao, qui l’ont aussi synthétisée, se fait, comme celle des autres alcaloïdes de la plante (noréphédrine, pseudoéphédrine, adrénaline, etc.), à l’aide de carbonate de sodium. C’est par l’ajout d’acide chlorhydrique que les alcaloïdes sont transformés en chlorhydrate avant d’être dissous dans du chloroforme. Enfin, après évaporation, les divers alcaloïdes peuvent être séparés les uns des autres en fonction de la solubilité de leurs oxalates. L’éphédrine s’obtient aussi par synthèse, selon un processus également défini par Nagaï et Kanao41. Quant à l’amphétamine, elle peut être obtenue à partir d’acide phénylacétique. Elle est transformée en sulfate par l’action d’acide sulfurique (précurseur et produit chimique fréquemment utilisé dans la fabrication illicite de stupéfiants et de substances psychotropes42). Le chlorhydrate de méthamphétamine peut aisément être obtenu à partir d’éphédrine ou de pseudoéphédrine et d’acide iodhydrique.
11En vertu de la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988, ces deux substances sont certes soumises à de stricts contrôles internationaux. Mais si l’acide iodhydrique est nécessaire au processus de fabrication, il peut toutefois être créé, en cas d’indisponibilité, par la combinaison d’iode et de phosphore rouge, deux produits qui ne sont soumis à aucun contrôle. Mentionnons également que du phényl-1-propanone-2 (P-2-P) ou phénylpropanolamine utilisé dans l’industrie pharmaceutique pour la synthèse licite de l’amphétamine, de la méthamphétamine et de quelquesuns de leurs dérivés43, peut servir de précurseur pour la fabrication d’une amphétamine qui est classifiée en tant que méthamphétamine44. Ainsi, selon le rapport de l’Organe international du contrôle des stupéfiants (OICS) de 1998, quelque 84 tonnes de P-2-P qui auraient pu servir à la production de 40 tonnes d’amphétamine, ont été saisies dans le monde au cours des quatre années précédentes. En 1997, ce sont 141 tonnes d’éphédrine et de pseudoéphédrine qui ont été interceptées dans divers pays45. D’autres produits, notamment de l’acide chlorhydrique, de l’acide de batterie, des produits déboucheurs, de la lessive et de l’antigel sont fréquemment utilisés dans les processus de fabrication de la méthamphétamine.
12Il faut 1,6 tonne d’éphédrine, laquelle peut également être obtenue par pure synthèse46, pour fabriquer une tonne de méthamphétamine qui permettra à son tour de produire près d’un million de pilules de méthamphétamine (pour une dose unitaire de 1,07 gramme de substance active). Compte tenu des risques élevés d’explosion des laboratoires que présentent les réactions chimiques produites lors du processus de transformation, il s’agit toutefois d’une activité dangereuse, et ce particulièrement lorsqu’elle est entreprise au cœur des espaces urbains.
13Des milliers de recettes permettant de réaliser de la méthamphétamine ou de l’ecstasy sont disponibles sur Internet47, révélant la simplicité des techniques de production. Et au vu de l’importance des populations d’Ephedra dite « sauvage » qui s’étendent notamment en Chine et au Kazakhstan et de la consommation grandissante, on peut comprendre que les narcotrafiquants déjà impliqués dans la production d’héroïne puissent se reconvertir et/ou se diversifier dans le commerce de la méthamphétamine. Plus « facile », plus flexible et moins chère, la production et la consommation de yaa baa est un phénomène « narcotique48 » en pleine explosion en Asie du Sud-Est. Ainsi, en Birmanie, en 2000, le coût de production d’une pilule de méthamphétamine était estimé à 8 centimes d’euro. La même pilule étant revendue entre un euro et 1,5 euro (40 ou 60 bahts) au détail dans les rues de Bangkok49.
14L’Asie suit de près l’Amérique du Nord et l’Europe quant à l’importance du trafic des ATS alors qu’en 1994, la quantité totale de précurseurs d’ATS saisis sur le continent ne constituait que 1 % des saisies mondiales. Le Programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID) précise d’ailleurs qu’on assiste à « une diversification croissante de l’industrie des drogues illicites dans plusieurs régions et, en l’occurrence, dans le Triangle d’Or50 ».
Notes de bas de page
23 Jean Bruneton, Plantes toxiques. Végétaux dangereux pour l’Homme et les animaux, Ed. Lavoisier, Tec & Doc, Paris, 1996, p. 61.
24 PNUCID, Amphetamine-Type Stimulants : A Global Review, Technical Series no 3, 1996 (January), p. 35.
25 Egalement appelée ice, shabu, cranck, crystal meth et donc, en Thaïlande, yaa baa/yaa maa.
26 Les phénéthylamines, auxquelles appartient l’amphétamine (en tant que substance sympathicomimétique dérivée de la phényléthylamine), sont présentes dans de très nombreux végétaux et donc dans certains de leurs dérivés. Le cacao en contient par exemple un taux moyen de 3 à 12 mg/kg. Elles augmentent de façon significative le taux de noradrénaline dans l’hypothalamus et ont donc une action psychostimulante (Jean Bruneton, Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales, Lavoisier, Tec & Doc, Paris, 1999, p. 711-714). A propos du cacao, voir le site Internet de Nestlé : http ://www.chocolat.nestle.fr/az/sante/sante8.html
27 En fait : Lophophora williamsii Lemaire (ex-Salm-Dyck) Coulter.
28 La cathinone et un dérivé, la methcathinone, sont fréquemment vendues pour des méthamphétamines aux Etats-Unis : Denis Richard, Jean-Louis Senon, 1999, p. 255.
29 Ephedraceae en anglais où elle est décrite comme la seule famille de l’ordre des Ephedrales.
30 Michel Favre-Duchartre, « Gnétophytes », in Encyclopaedia universalis, Version multimédia 5, 1999.
31 Erica McBroom, « Ephedra (Ma Huang) », in Ethnobotanical Leaflets, Southern Illinois University Herbarium, 2001: http://www.siu.edu/~ebl/
32 Ay Leung, « Chinese medicinals », in Jules Janick et James E. Simon (eds.), Advances in new crops, Timber Press, Portland, 1990, p. 499-510, http://newcrop.hort.purdue.edu/newcrop/proceedings1990/v1-499.html
33 Les mormons buvaient et boivent toujours une décoction d’Ephedra puisque la consommation de thé et de café leur est proscrite.
34 Ce sont les Amérindiens de l’Ouest de l’actuel Etat du Texas et du Nord-Ouest du Mexique qui consommaient le Squaw tea ou Desert tea, principalement pour traiter les affections rénales et même probablement, sans aucun effet avéré toutefois, la syphilis (Ephedra antisyphilitica Berlandier ex Meyer).
35 Scot Peterson, « Ephedra: Asking for Trouble? », in Ethnobotanical Leaflets, Southern Illinois University Herbarium, 2001 : http://www.siu.edu/~ebl/
36 Ralph Stefan Solecki, Shanidar. The First Flower People, Knopf, New York, 1971, p. 176-177. Voir également Richard Rudgley, The Lost Civilizations of the Stone Age, Arrow Books, Londres, 1999, p. 218-219.
37 PNUCID, 1996, p. 52.
38 PNUCID, 1996, p. 50.
39 La methcathinone est produite à base d’éphédrine. Elle est de structure identique à celle de la méthamphétamine et de la cathinone (principe psychoactif du khat, ou Catha edulis). Elle fut baptisée « éphédrone » en URSS à la suite de sa production par des laboratoires clandestins, à Leningrad en 1982 (OGD, Atlas mondial des drogues, OGD, Paris, 1996, p. 226).
40 OGD, La géopolitique mondiale des drogues 1997/1998, OGD, Paris, 1999, p. 15.
41 Philippe Courrière, article « Ephédrine », in Encyclopaedia universalis, version multimédia 5, 1999.
42 Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 2000 sur l'application de l'article 12 de la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988 (OICS, 2000).
43 En France, les médicaments contenant du P-2-P (comme certains produits des gammes Actifed et Denoral par exemple, mais pas tous) ont été retirés de la vente libre en 2001 à la suite de quatre cas avérés d’hémorragie interne. Ils ne sont plus disponibles que sur prescription médicale non renouvelable. Voir à ce propos le site de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), http://afssaps.sante.fr/
44 Koch Crime Institute, Manufacturing of Methamphetamine, http://www.kci.org/meth_info/making_meth.htm
45 « Les laboratoires illicites de drogue sont à cours de produits chimiques », in Rapport annuel, OICS, Communiqué no 5, 23 mars 1999, http://www.incb.org/f/press/1998/f_rel_05.htm
46 Pour plus de détails historiques, botaniques et légaux, voir « Ephedra : A Potential Precursor for D-Methamphetamine Production », United States National Drug Intelligence Center (NDIC), 1996 : http://www.usdsoj.gov/ et Mark Blumenthal, Mahuang : Ancient Herb, Ancient Medicine, Regulatory Dilemma, 1995 : http://www.healthy.net/
47 Voir par exemple un site créé depuis l’Ohio, aux Etats-Unis : http://www.dopequest.com et la page Methamphetamine Frequently Asked Questions de Lycaeum. org (notamment sa Lycaeum Entheogen Database) : http://leda.lycaeum.org
48 On utilise ici les guillemets car « narcotique » signifie littéralement « qui assoupit, engourdit la sensibilité », ce qui, bien sûr, n’est pas le cas des effets produits par les psychostimulants, particulièrement la méthamphétamine. Le terme, malgré cet inconvénient sémantique majeur, comble néanmoins une lacune de la langue française qui ne dispose pas d’adjectif issu du substantif, plus général, de « drogue ».
49 « Falling prices fuel spread of addiction », Bangkok Post, 11 juin 2000.
50 PNUCID, 1996, p. 59.
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