L’INSEP au grand rendez-vous des Jeux olympiques et paralympiques
p. 205-211
Texte intégral
1L’analyse de la performance des « Insépiennes » et « Insépiens » à Pékin peut être très opportunément effectuée autour - à partir - de trois moments clés :
AVANT : « L’INSEP en quelques chiffres et mots clés »
PENDANT : « L’INSEP aux JO de Pékin »
APRÈS : « Les chantiers, constitutifs du défi à relever par l’INSEP »
L’INSEP EN QUELQUES CHIFFRES ET MOTS CLÉS
2Établissement publie national relevant du ministère chargé des Sports, créé en 1975 par la « loi Mazeaud », issu de la fusion de l’INS (Institut national des sports) et de l’ENSEPS (École normale supérieure d’éducation physique et sportive), l’Institut national du sport et de l’éducation physique (INSEP) est « le vaisseau amiral du sport tricolore ». À ce titre, il est l’instrument privilégié du maintien de la France, au plan mondial, parmi les plus grandes nations sportives. Situé dans le bois de Vincennes, l’établissement accueille, sur trente hectares, près de six cents sportif(ve)s de haut niveau – dont quatre cents internes – qui le fréquentent, quotidiennement, pour leur entraînement, au sein de vingt-six pôles France. L’INSEP constitue, pour les fédérations, un centre permanent d’expertise et de ressources dans la préparation et le suivi des sportif(ve)s. Il fournit aux athlètes de chaque pôle des conditions logistiques optimales de préparation aux grandes échéances sportives, et tout particulièrement des Jeux olympiques.
3Tony Parker (basket-ball), Marie-José Pérec (athlétisme), David Douillet (judo), Jean-François Lamour (escrime), Amélie Mauresmo, Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon (tennis), Sébastien Flute (tir à l’arc), Jean-Philippe Gatien (tennis de table) et tant d’autres, ont été formés dans les gymnases et sur les pistes, ainsi que sur les bancs, de l’Institut.
4Parallèlement à la recherche de l’excellence de l’entraînement sportif, l’INSEP accorde une importance majeure aux soutiens et conseils permanents des sportifs dans la conduite de leur projet de formation et d’insertion professionnelle. Les interventions prioritaires de l’établissement ont, également, pour finalité la formation des cadres supérieurs du sport au service de la performance des sportif(ve)s, mission assurée, à titre principal, par le département de l’orientation, de la formation et de l’accès à l’emploi (DOFE).
5L’ensemble des départements, missions et services de l’INSEP concourt à la définition, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de ce « double projet » (ou, plus exactement, « double réussite »). Il en est ainsi du département médical, de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES), de la mission recherche, de la direction de la communication, du service de l’informatique, de la bureautique et de la téléphonie (SIBT), du service de la médiathèque, de l’audiovisuel, des publications et de l’iconothèque (MAPI), et du service des relations internationales.
6L’INSEP fait actuellement l’objet du très ambitieux plan de rénovation de ses infrastructures, modes d’intervention et modalités de gestion, décidé en avril 2004 et mis en œuvre à partir de 2007. L’INSEP est également « tête de réseau » pour les autres établissements publics nationaux (écoles nationales, CREPS) et les services déconcentrés (directions régionales, notamment) du ministère, ainsi que pour les autres acteurs du développement du sport (fédérations sportives, collectivités territoriales, entreprises...).
L’INSEP AUX JEUX OLYMPIQUES DE PÉKIN
7Avec vingt et une médailles (dont trois d’or) sur les quarante obtenues par la délégation française lors des Jeux olympiques de Pékin (du 8 au 24 août 2008), les Insépiennes et Insépiens ont su répondre présents dans un contexte de concurrence internationale exacerbée.
8Ce résultat constitue une nouvelle démonstration de la performance constante de l’établissement depuis plusieurs olympiades.
Discipline | Total sportifs France | Total sportifs INSEP* | Pourcentages |
Athlétisme | 52 | 20 | 38 |
Aviron | 24 | 0 | 0 |
Badminton | 2 | 2 | 100 |
Boxe | 9 | 9 | 100 |
Canoë-kayak | 15 | 2 | 13 |
Cyclisme | 28 | 2 | 7 |
Équitation | 9 | 0 | 0 |
Escrime | 17 | 10 | 59 |
Gymnastique | 13 | 10 | 77 |
Haltérophilie | 4 | 2 | 50 |
Handball | 30 | 0 | 0 |
Judo | 13 | 12 | 92 |
Lutte | 9 | 6 | 67 |
Natation | 39 | 5 | 13 |
Pentathlon moderne | 3 | 3 | 100 |
Taekwondo | 2 | 2 | 100 |
Tennis | 8 | 0 | 0 |
Tennis de table | 4 | 3 | 75 |
Tir | 13 | 2 | 15 |
Tir à l’arc | 5 | 5 | 100 |
Triathlon | 5 | 0 | 0 |
Voile | 18 | 3 | 17 |
Total | 322** | 98 | 30 |
9Par ailleurs, la délégation française aux Jeux paralympiques de Pékin (du 6 au 17 septembre 2008) comptait huit sportif(ve)s handicapé(e)s qui s’entraînent au sein de l’Institut, tout au long de l’année, aux côtés de leurs collègues valides, et qui ont remporté, à cette occasion, sept médailles, dont trois d’or.
Les résultats des sportif(ve)s de l’INSEP aux JO de 1988 à 2008
Total médailles France | Total médailles INSEP | Pourcentage | |
1988 | 16 | 8 | 50 % |
1992 | 29 | 17 | 58 % |
1996 | 37 | 19 | 51 % |
2000 | 38 | 21 | 55 % |
2004 | 33 | 19 | 57 % |
2008 | 40 | 21 | 53 % |
10Le bilan est donc positif, avec notamment les excellentes performances des athlètes des pôles France de boxe, escrime, haltérophilie, lutte, tir à l’arc...
11Certes, l’INSEP attendait un peu mieux, il est vrai, du cyclisme sur piste, du judo (notamment féminin), mais surtout de l’athlétisme, ainsi que du tir ou du pentathlon moderne – les remarquables performances enregistrées par Amélie Cazé les deux dernières saisons (double championne du monde) laissaient en effet espérer une médaille olympique. Une nouvelle preuve, si besoin était, qu’une victoire lors d’un championnat du monde ou d’Europe, que ce soit chez les seniors ou chez les juniors, ne constitue en rien une garantie de résultats aux Jeux olympiques qui les suivent...
LES INSEPIEN(NE)S SUR TOUS LES FRONTS EN 2008
Avec 21 médailles sur les 40 remportées par le clan français (53 %), les Insépiennes et Insepiens se sont montrés à la hauteur des Jeux olympiques de Pékin. Mais les JO ne resteront pas le seul fait d’armes des pensionnaires de l’institut, en 2008. Que ce soit aux Jeux paralympiques (7 médailles), aux championnats du monde seniors (9 podiums/10 médaillé(e)s), aux championnats du monde juniors (14 podiums/16 médaillé(e)s) ou encore aux championnats d’Europe (33 podiums/44 médaillé(e)s en seniors, 24 podiums/32 médaillé(e)s dans les catégories espoirs et juniors), l’INSEP aura été à l’honneur tout au long de l’année.
12Les résultats des sportifs de l’INSEP en 2008 (Source : INSEP Infos no 19, décembre 2008)
13De façon plus générale, la France a su se montrer performante lors de cette xxixe édition des Jeux olympiques de 1’ère moderne. Certes, des nations comme les États-Unis (cent dix médailles), la Chine (cent, dont cinquante et une d’or) ou la Russie (soixante-douze) sont « loin devant ». Mais la France est, en termes de nombre de médailles (quarante), à un très bon rang au sein d’un « bloc » comprenant la Grande-Bretagne (quarante-sept), l’Australie (quarante-six), l’Allemagne (quarante et une), la Corée du Sud (trente et une), l’Italie (vingt-huit) et l’Ukraine (vingt-sept). La France manque, cependant, de médailles d’or... Est-ce dû à des défaillances individuelles ? Est-ce conjoncturel ou structurel ? L’absence de la France dans la quasiintégralité des sports collectifs, hormis, bien sûr, le handball – avec, à la clé, le superbe parcours des Bleus –, suscite, en outre, des interrogations. En basket-ball, jamais sans doute, de l’avis de très nombreux spécialistes, la France n’avait eu un tel potentiel sur le plan des individualités, tant pour l’équipe masculine que féminine. Pourtant, les deux formations n’ont pas su se qualifier pour les Jeux olympiques. Au sein de ces deux équipes de sport collectif, un très grand nombre de joueurs et joueuses a été formé à l’INSEP. Aussi l’Institut doit-il participer à cette analyse, au même titre que pour le waterpolo, par exemple, ou encore le hockey sur gazon. L’INSEP échange avec les DTN des sports concernés, en étroite relation avec le ministère chargé des Sports (direction des Sports et POP) et les fédérations intéressées, afin de rechercher et de tirer les leçons de ces échecs répétés sur la scène internationale. Pour les féminines en basket-ball, un premier constat s’impose : lorsqu’elles quittent l’INSEP, après leur séjour de cadettes et juniors, elles sont immédiatement placées en concurrence, dans leur club, avec des joueuses étrangères plus âgées et plus expérimentées, et ne bénéficient que de trop peu de temps de jeu qui leur permettrait d’être mieux préparées pour les joutes du haut niveau, ce qui serait très profitable pour l’équipe nationale. Dans la perspective des Jeux olympiques de 2012 et de 2016, il est impératif de dégager des réponses adaptées. La référence est actuellement le handball, pour lequel les Jeux olympiques sont une priorité. Est-ce bien le cas pour toutes les disciplines ? La question mérite d’être posée, sans concession... D’ailleurs, la réussite ultime des garçons (médaillés d’or) n’empêche pas les responsables du handball français de rechercher une organisation mieux adaptée pour les filles. À cet égard, la préparation des jeunes filles pourrait être très judicieusement assumée sur l’INSEP (à l’instar de ce que fait – bien – le basketball) ; mais il est clair qu’il n’est pas toujours aisé de trouver une (des) réponse(s) de nature à satisfaire les besoins de la sélection nationale et ceux des clubs. En tout état de cause, il n’est plus possible et admissible de se contenter des raisons traditionnellement invoquées, tel le faux débat amateurs/professionnels, qui n’a pas de raison d’être aux Jeux olympiques. Les basketteurs, les footballeurs, les volleyeurs... des équipes nationales argentines ou italiennes sont tous professionnels et affichent, en même temps, une volonté sans faille de « défendre leur maillot » à l’occasion de cet évènement, avec, en prime, des résultats.
14La défaillance de l’athlétisme tricolore soulève, également, de nombreuses questions. Sur les cinquante-deux sportif(ve)s constituant la délégation française – dont dix-neuf Insépiennes et Insépiens –, seul Mahiedine MekhissiBenabbad a remporté une médaille, d’argent, sur 3 000 m steeple. Un résultat d’ensemble décevant pour cette discipline majeure dans le programme olympique, tant médiatiquement, en regard des attentes qu’elle suscite, que par le nombre de médailles (le plus élevé) distribuées. L’INSEP met à la disposition des athlètes et des entraîneurs des infrastructures exceptionnelles (halle Maigrot, stade Omnès, unités de soins, de récupération, de musculation...). La question du niveau de certaines sportif(ve)s accueillies, comme celle de la mobilisation et de la répartition de l’encadrement, avec notamment une surreprésentation de certaines spécialités (sprint, haies...) et l’absence (ou la quasi-absence) de cadres pour d’autres (lancers, sauts...), sont, dorénavant, très clairement identifiées au sein de et par l’Institut.
15Autant de questions auxquelles l’INSEP, fort de son expertise, contribue à apporter des réponses. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu, au-delà de celle du seul directeur, une présence continue, à Pékin, de responsables de l’établissement pendant les dix-sept jours de compétition, que ce soit celles et ceux du département du sport de haut niveau (DSHN), du département de l’orientation, de la formation et de l’accès à l’emploi (DOFE), de la mission Recherche, du service des relations internationales, du département médical... Ces cadres ont multiplié, sur place et depuis leur retour, les échanges avec les sportif(ve)s, les entraîneurs, le ministère, les délégations étrangères, les partenaires économiques du sport... En se plaçant déjà dans la perspective de Londres 2012, l’INSEP « croise des regards » et tire les enseignements des Jeux olympiques de Pékin, pour être encore plus performant lors de la nouvelle olympiade.
LES CHANTIERS, CONSTITUTIFS DU DÉFI À RELEVER PAR L’INSEP
16Si les performances du sport français et de l’INSEP dans le concert international sont toujours de qualité et si la France et son établissement national sont très compétitifs face aux pays européens, tels l’Espagne ou l’Allemagne, il est essentiel, compte tenu de la montée en puissance de certaines nations comme la Grande-Bretagne, et dans le contexte actuel, marqué par le double investissement public et privé, d’avoir la lucidité de sans cesse se remettre en question pour relever les vrais défis.
17Le premier d’entre eux reste l’adaptation permanente des réponses apportées par l’INSEP en regard des évolutions, d’une part, de l’environnement national et international du sport et, d’autre part, des besoins et attentes de ses publics. Comme sur un terrain de sport, un champion sait parfaitement bien que, même s’il a réussi un bon début de match, il ne va pas forcément le gagner... Il doit être capable d’améliorer sa performance tout au long de la rencontre, de rester lucide et de toujours percevoir comment évoluent le contexte et ses adversaires...
18Il était nécessaire d’améliorer ce dispositif, à commencer par le bâti. La rénovation de l’INSEP entre dans ce cadre.
19La mise en œuvre d’une démarche très ambitieuse et très volontariste constitue le levier indispensable de la performance d’aujourd’hui et de demain, sur lequel l’établissement s’appuie pour conduire des chantiers identifiés comme prioritaires :
• RÉNOVER LES MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L’INSEP À TRAVERS DIFFÉRENTS AXES :
20la réaffirmation de la place centrale du sport de haut niveau, au cœur même des préoccupations de l’établissement ; la confirmation et l’adaptation permanente du « double projet » (« double réussite ») du (de la) sportif(ve) de haut niveau ; la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de développement réfléchie et rigoureuse en matière de relations internationales ; l’adaptation de la « réponse santé » (nouveaux locaux, modernisation des matériels, création de FIRMES, partenariat ministère/INSEP/APHP, réflexion sur l’organisation du département médical...), le rôle accordé à la recherche, tant en interne (mise à niveau des matériels), qu’en externe (réseau).
21Deux axes nouveaux sont, ici, privilégiés (ils le seront davantage encore dans les mois à venir) : le renforcement de la capacité d’expertise de l’établissement (dans le domaine du sport de haut niveau) et le pilotage, à ce titre, de réseaux (SHN, recherche, médical, formation, relations internationales...) ; l’INSEP jouant, à cet endroit, le rôle de « tête de réseau ».
• SAVOIR MIEUX AMÉNAGER ENCORE LES AGENDAS ET MIEUX TENIR COMPTE DES CONTRAINTES
22De nos sportifs de haut niveau dans les phases terminales de préparation aux grands évènements et développer les outils de formation à distance à leur intention. L’INSEP se doit aussi de durcir plus encore les critères de sélection à l’entrée et de mener en permanence un dialogue fait d’exigence avec les entraîneurs et les DTN, qui doivent avoir et exprimer une expertise lucide sur le potentiel réel – physique, technique, mental... – des futurs pensionnaires de l’établissement. L’année 2009 sera également marquée par les démarches conduisant à la création d’un « Institut du coaching », ainsi qu’à l’évolution statutaire de l’établissement – d’EPA en « Grand établissement » (EPSCP).
• METTRE EN PLACE UNE GESTION OPTIMISEE DES RESSOURCES
23En assurant un suivi adapté, efficace et humain, de la situation des personnels, notamment de celle des personnels techniques, ouvriers et de service – les TOS, aujourd’hui devenus TEC –, concernés par la mise en œuvre d’un plan de reclassement.
• MENER À TERME LES CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE RÉNOVATION DU BÂTI
24Sur l’ensemble du site, tant en partie sud (« je m’entraîne » – maîtrise d’ouvrage publique), qu’en partie nord (« je vis, je me forme » – partenariat public-privé). Les opérations de construction d’installations sportives neuves (bassin de natation, nouveau complexe sportif) et la réhabilitation-rénovation de l’intégralité des bâtiments existants (sportifs, d’accueil et d’hébergement, de recherche, de formation, de médecine...) doivent s’achever début 2010 (à l’issue de la période 2007-2010). Au total, près de 165 millions d’euros auront été investis par l’État (ministère chargé des sports), au titre de la partie « bâti » du plan de rénovation, conformément à la décision arrêtée en avril 2004, répartis comme suit : 88 millions pour la zone nord (dont 11 millions d’euros au titre du dédit) et 75 millions pour la zone sud.
• MODERNISER LES MODES DE GESTION
25En adaptant l’organisation, les modes et méthodes de travail, ainsi que l’organigramme de l’INSEP, renforcer la qualité du contrôle interne et accroître, tout en les diversifiant, les ressources de l’établissement (tarifs, partenariats, taxe d’apprentissage, boutique...) au service de l’(des) ambition(s) affichée(s).
26Le « challenge » est :
de mener à bien, en parfaite articulation et cohérence ces cinq chantiers, avec les multiples facettes qui les constituent ;
d’intégrer en permanence de nouveaux apports, de nouvelles analyses, de nouveaux enseignements tirés d’observations : le travail de veille est une exigence constante ;
de dire ce que l’on fait, et surtout... de faire ce que l’on dit...
27En complément de ces chantiers prioritaires, l’INSEP doit savoir mettre en œuvre une stratégie d’ouverture accrue de ses installations à des jeunes issus de clubs sportifs de Paris et de collectivités territoriales environnantes – Vincennes, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Joinville-le-Pont, Saint-Maurdes-Fossés, Nogent-sur-Marne... Certaines collectivités se mobilisent pour l’établissement, en termes de logistique. Avec, par exemple, la mise à disposition d’un amphithéâtre, par la ville de Vincennes, à l’occasion de l’organisation d’un entretien de l’INSEP ou la possibilité, pour les nageurs de l’INSEP, de s’entraîner dans dix piscines municipales voisines, suite au sinistre qui a détruit le centre nautique Émile Schoebel, dans la nuit du 10 au 11 novembre 2008. L’ouverture renforcée ne se fera bien sûr que dans le très strict respect des missions et publics prioritaires de l’Institut : à savoir, les sportif(ve)s de haut niveau et les cadres supérieurs du sport.
28Reste également ce qui est, d’ores et déjà, le principal enjeu : le renouvellement de nos cadres techniques, donc leur détection, leur formation, leur perfectionnement, leur accompagnement... L’INSEP doit, aussi, savoir mettre l’accent sur des dimensions pour lesquelles il convient d’accentuer les efforts, à l’image de la préparation mentale. Un travail de longue haleine qui concerne, bien évidemment, très directement, clubs, comités et ligues.
29L’INSEP doit donc s’adapter à l’évolution de son environnement (national et international) et aux besoins et contraintes existants de ses publics pour affronter, dans les meilleures conditions, les défis d’aujourd’hui et ceux des années à venir. Le plan de rénovation et le contrat de performance constitueront à cet égard des leviers décisifs.
Auteur
Directeur de l’Institut national du sport et de l’éducation physique
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Pékin 2008
Regards croisés sur la performance sportive olympique et paralympique
Institut national du sport et de l'éducation physique (dir.)
2008
La pratique des activités physiques et sportives en France
Enquête 2003 – Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative Ministère de la Culture et de la Communication, Insee
Hervé Canneva (dir.)
2005
Les pratiques sportives en France
Enquête 2000
Ministère de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative, Institut national du sport et de l'éducation physique, Patrick Mignon et al. (dir.)
2002
Données et études statistiques : jeunesse, sports et vie associative
Recueil des travaux et publications de la Mission statistique de 1999 à 2004
Sandrine Bouffin, Myriam Claval et Hervé Savy (dir.)
2006