Préface
p. 11-18
Texte intégral
1Sous le titre « Le monde privé des femmes. Genre et habitat dans la société française contemporaine », ce livre, par-delà la diversité de ses auteurs et des études qui le composent, repose sur un projet. Je voudrais, avec mes propres mots, m’arrêter sur ce qui me paraît faire le sens et l’intérêt de celui-ci.
2Ce projet se propose, pour étudier la condition des femmes dans les divers groupes, milieux, classes de la société française contemporaine1, d’explorer une voie peu développée aujourd’hui dans les sciences sociales, alors que les raisons ne manquent pas de la considérer comme féconde. Cette voie consiste à étudier, sous tous leurs aspects, les rapports des femmes avec ce que l’on peut appeler la « sphère du logement ».
3L’expression « sphère du logement » – c’est moi qui la propose – requiert quelques explications. Elle veut ici faire référence au fait que le logement est chargé, dans la société qui est la nôtre, de tout un ensemble de dimensions sociologiquement essentielles, et que c’est de tout cet ensemble qu’il va être question ici. Un logement est d’abord, c’est l’évidence, un certain type d’espace : d'une part, un espace séparé des espaces collectifs (bien que la frontière puisse dans certains cas être mince), où la vie se déroule à distance de ceux-ci ; et d’autre part un espace aux multiples fonctions : lieu pour la reconstitution des forces, cadre d’une vie familiale, réceptacle pour une vie intime, territoire dans lequel se déroulent quotidiennement des tâches ménagères et parentales, espace dans lequel peuvent prendre place des activités professionnelles, des emplois salariés… Le logement est, par ailleurs, un bien auquel accéder a un coût – on en sait l’importance dans l’actuelle société française –, qu’il faut payer pour pouvoir en disposer comme propriétaire ou locataire, qui peut inversement prendre une valeur marchande, être source de revenus, fonctionner comme patrimoine. Espace de vie et bien, il est aussi, pour ceux qui le détiennent ou l’occupent, une dimension, qui peut être déterminante, de leur être social : un statut de propriétaire, un quartier de résidence, un logement « bien » ou « mal » tenu, des loyers non payés sont potentiellement générateurs de jugements par d’autres, de relations positives ou négatives avec des proches, des voisins, des institutions… Espace de vie, bien, déterminant du statut social : le logement, sociologiquement, est tout cela à la fois. C’est à interroger les situations dans lesquelles se trouvent les femmes sur ces différents plans et les manières dont elles s’y rapportent dans divers groupes de la société française d’aujourd’hui que nous invite ce livre, le pari sur lequel celui-ci repose – celui des trois directrices, Anne Lambert, Pascale Dietrich-Ragon et Catherine Bonvalet, – ayant été qu’entrer par cette question dans l’étude de la condition des femmes pouvait se révéler très instructif sur celle-ci.
4Un tel projet n’allait pas de soi. Relier explicitement genre et logement (comme cela a pu être fait, ainsi que l’observent en introduction les trois auteures, à propos du travail ou de l’école), constituer le second terme en entrée heuristique pour l’étude du premier, et explorer systématiquement cette voie n’avaient guère été proposés jusqu’ici comme axe pour des recherches sur les rapports de genre. Or, il suffit, s’agissant de la société française contemporaine, de considérer les questions qu’une telle démarche conduit à poser pour percevoir l’intérêt de celle-ci. S’agissant du logement comme espace de vie, dans quelle position les femmes aujourd’hui s’y trouvent-elles ? Qu’en est-il, dans les divers groupes constitutifs de cette société, de leur place au sein de cet espace, des charges qui y pèsent sur elles, de la liberté dont elles y disposent étant donné l’état actuel de la division des rôles entre les sexes et des conditions d’existence des familles ? Quelles sont, par ailleurs, leurs possibilités effectives de ne pas être confinées à l’intérieur de cet espace, d’aller vers le monde extérieur, de participer à la vie des espaces collectifs, c’est-à-dire d’accéder à ces expériences qui constituent le privilège traditionnel des hommes ? S’agissant du logement comme bien, compte tenu des désavantages économiques (salaires, emplois) et des formes d’infériorité statutaire qui continuent de peser sur elles, parviennent-elles, s’autorisent-elles, lorsqu’elles ne sont pas en couple, à devenir propriétaires ? Dans le cas – le plus fréquent – d’un accès en couple à la propriété, dans quelles configurations sont-elles par rapport à leur conjoint ? Quels enjeux revêt pour elles la possession en propre d’un patrimoine ? S’agissant de l’être social, quels effets entraîne pour elles le basculement de la famille dans la précarité sur le plan du logement ? Comment sont-elles, dans ces situations, abordées, traitées par les institutions ? On saisit immédiatement l’intérêt de telles interrogations pour qui veut réfléchir sur la condition des femmes, et plus largement sur l’état des rapports de genre, dans la société française d’aujourd’hui.
5Les études réunies dans l’ouvrage montrent l’intérêt de la démarche engagée. Je présenterai ci-dessous quelques résultats transversaux de ces études qui me paraissent mériter particulièrement de retenir l’attention. Mais la simple énumération des thèmes des différents chapitres est déjà parlante. Donnons-en des exemples. Qu’est-ce qu’implique, pour une assistante maternelle, une aide à domicile, une femme de ménage chez des particuliers, le fait d’occuper des emplois « à domicile » ? Les femmes appartenant à des ménages modestes qui doivent s’installer dans le périurbain lointain pour accéder à la propriété parviennent-elles à échapper au risque de la perte d’emploi et du confinement chez elles ? Qu’est-ce qui conduit de jeunes hommes d’un bourg populaire rural dans la France d’aujourd’hui à faire régulièrement de leur foyer un lieu pour de longs apéritifs offerts à des « bandes de potes » à dominante masculine et qu’est-ce qui leur permet d’imposer cette pratique à leurs compagnes ? Comment les agents d’un office HLM chargés du recouvrement des loyers impayés opèrent-ils pour « faire payer » les femmes qui, le plus souvent, sont leurs interlocutrices ? Dans quelle mesure peut-on parler d’un traitement préférentiel, par les services sociaux d’hébergement et de relogement, pour les femmes sans domicile? Les femmes et les hommes ont-ils, dans la société française contemporaine, les mêmes chances de devenir propriétaires de leur logement ou d’une résidence secondaire ? Pour les femmes qui, dans cette société, détiennent ou parviennent à se constituer leur propre patrimoine immobilier, quelles fonctions sont remplies par cette propriété, comment y parviennent-elles ? À quoi renvoie la pratique des « squats féministes » de la part de jeunes générations en France et en Allemagne depuis le début des années 2000 ? Que révèle l’étude de l’intérieur des foyers des membres des classes populaires parisiennes de la « Belle Époque » sur les manières féminines et masculines d’investir le logement chez les gens du peuple du Paris de cette période ? Comment penser le statut, traditionnellement reconnu aux femmes dans les classes populaires, de détentrices de l’autorité sur les dépenses de la famille ? La liste n’est pas exhaustive. Elle donne néanmoins une idée de la variété et de l’intérêt des thèmes que le lecteur découvrira dans ce livre. À quoi il faut ajouter que, contrairement à ce que l’on peut, dans certains cas, craindre dans un ouvrage collectif, tous ces thèmes donnent lieu ici à une étude à la fois substantielle et circonstanciée.
6Et au-delà de cette énumération, par les rapprochements qu’il permet entre les différentes études, l’ouvrage est riche d’enseignements. Je voudrais souligner quelques résultats concernant la société française d’aujourd’hui auxquels il aboutit.
7Un premier résultat concerne les pouvoirs des femmes. Il comporte un double aspect. Le premier ressort des contributions de Benoît Coquard, Ana Perrin-Heredia, Lionel Rougé, Christelle Avril. Dans la contribution de Benoît Coquard, de jeunes femmes des classes populaires rurales sont confrontées à la mainmise de leurs compagnons masculins sur le foyer pour les besoins d’une sociabilité tournée vers les hommes, ce qui déstabilise très fortement l’autorité de ces jeunes femmes à l’intérieur de leur propre espace domestique ; dans celle d’Ana Perrin-Heredia, des femmes des milieux populaires détiennent la responsabilité sur les finances de la famille, mais dans des conditions économiquement très contraintes et à l’intérieur de relations de pouvoir avec leur conjoint dont l’auteure montre l’ambivalence latente ; dans celle de Lionel Rougé, des femmes modestes du périurbain sont confrontées à la difficulté de retrouver un emploi dans leur nouvelle zone de résidence et menacées de reflux vers une situation contrainte de femmes au foyer ; dans celle de Christelle Avril, des femmes ont accès à l’emploi, mais à des emplois à domicile, « proches du travail domestique » (elles sont femmes de ménage, aides à domicile, assistantes maternelles). Précisons que toutes ces contributions insistent explicitement sur le caractère non unidimensionnel des phénomènes qu’elles décrivent : pour ne prendre que ces deux exemples, dans l’enquête de Lionel Rougé, certaines femmes du périurbain, réinterrogées par celui-ci plusieurs années après le premier entretien, sont parvenues à améliorer leur situation et à s’approprier leur espace local ; et dans ses réflexions sur les emplois « à domicile », Christelle Avril montre très clairement que ces emplois n’ont pas tous les mêmes effets pour les femmes qui les occupent. Ce qui apparaît nettement néanmoins dans ces quatre contributions, c’est la fragilité, dans les classes populaires – c’est d’elles qu’il s’agit dans les quatre études –, des pouvoirs des femmes. Cette fragilité les affecte non seulement dans les pouvoirs qu’elles ont récemment conquis, ou reconquis (pouvoir de sortir de l’espace domestique, de participer au travail salarié, d’investir le monde extérieur…), mais aussi dans leurs pouvoirs les plus traditionnels (ceux que leur confère la division traditionnelle des rôles à l’intérieur de la famille et du foyer, comme on le voit dans l’étude de Benoît Coquard). Elle ne signifie certes pas absence pour elles de points d’appui, mais ressort néanmoins nettement dans les quatre cas. Le second aspect concerne les femmes des groupes plus favorisés. Dans d’autres chapitres de l’ouvrage en effet (cf. infra), il est question de femmes détentrices d’un patrimoine et aux ressources nettement plus élevées. Mais même dans ces cas, on le verra ci-dessous, une certaine fragilité du statut des femmes concernées est repérable. À des degrés certes extrêmement inégaux selon les groupes sociaux, l’approche par la sphère du logement montre à quel point, dans la société française contemporaine, des formes diverses de fragilité continuent d’affecter les statuts sociaux féminins.
8Le deuxième résultat est de sens inverse par rapport au précédent ; il n’est pas pour autant incompatible avec lui. Dans plusieurs situations étudiées dans l’ouvrage, on constate que les femmes possèdent des points d’appui, des « supports » – pour reprendre le terme de Robert Castel – qui leur permettent d’accéder à des formes d’autonomie, de maîtrise (fût-ce de parties limitées) de leur propre vie. Elles possèdent ce que l’on pourrait appeler des territoires à soi, même modestes ; dans certains cas, ce sont même des biens qu’elles possèdent en propre. Les formes que prennent ces territoires ou ces biens, il n’est guère besoin de le dire, diffèrent à nouveau fortement selon les groupes sociaux, mais leur présence est repérable dans presque tous, à l’exception des plus démunis. Des femmes des classes moyennes ou aisées possèdent ainsi un patrimoine immobilier, dont Marie-Pierre Lefeuvre montre les fonctions diverses, mais toutes importantes, qu’il remplit pour elles ; on y reviendra. Dans l’étude d’Édith Gaillard sur les « squats féministes », de jeunes militantes féministes – généralement à fort capital culturel et de milieu favorisé – ont collectivement investi des lieux dont elles font leurs espaces de vie propres, non mixtes, dans un projet de remise en cause radicale de la domination masculine et des catégories de sexe. Dans les classes populaires aussi, les femmes ont leurs territoires à elles (cf. les petites libertés économiques, même infimes, que confère aux femmes étudiées par Ana Perrin-Heredia la responsabilité des finances de la famille2), ou même dans certains cas leurs biens propres. (On verra ci-dessous avec la contribution de Cécile Vignal, comment des femmes de ces classes en situation très fragile – elles sont passées par une rupture conjugale, sont mères de famille monoparentale – parviennent, avec l’aide de leur famille d’origine, à accéder à la propriété d’une maison, certes de faible valeur, et se mobilisent pour y parvenir.) Territoires propres, biens propres : les fragilités des statuts et des pouvoirs des femmes ne les empêchent pas de posséder leurs propres supports d’auto-appartenance ; et il est frappant de voir, dans plusieurs cas, la force avec laquelle elles investissent ceux-ci ou ont cherché à se les constituer.
9Ce qui précède concernant les biens conduit à un autre résultat de l’ouvrage qui mérite d’être souligné. Il porte sur la question de la propriété immobilière, de ses inégalités, de ses usages, des trajectoires qui y conduisent ou en résultent… Les sociologues ont l’habitude d’entrer dans cette question par le biais de l’appartenance sociale, des ressources que nécessite l’accès à cet état, de la manière dont les couples ou les individus les acquièrent. Plusieurs contributions de l’ouvrage montrent tout ce que l’on peut gagner à y entrer aussi à partir du genre. Il y a tout d’abord, comme le montre Sibylle Gollac – je lui emprunte l’expression – un « genre de la propriété » : même si l’écart n’est pas considérable, les femmes sont un peu moins nombreuses à être propriétaires que les hommes, et notamment dans le cas, étudié par l’auteure, des couples où le bien n’est pas détenu à parts égales par les deux conjoints – l’un des deux en est exclusivement ou majoritairement propriétaire –, la dissymétrie est le plus souvent à l’avantage des hommes, particulièrement dans le cas des résidences secondaires. Marie-Pierre Lefeuvre et Cécile Vignal, de leur côté, apportent de nombreux éclairages sur les logiques spécifiques, genrées, qui peuvent conduire des femmes à entrer individuellement dans des comportements patrimoniaux, qu’il s’agisse de devenir individuellement propriétaires, ou d’user d’un bien (ou d’une partie d’un bien) déjà possédé par elles – souvent par héritage – pour le louer, en tirer des revenus. Marie-Pierre Lefeuvre, enquêtant sur des femmes détentrices de patrimoine, montre ainsi que chez plusieurs d’entre elles, ces comportements ont une fonction de « compensation » permettant d’équilibrer des fragilités auxquelles les femmes sont particulièrement exposées : ils permettent de faire face à la modicité d’une retraite, d’équilibrer des revenus peu élevés retirés du travail, de compenser une perte sur le plan familial (séparation conjugale, départ des enfants), la pratique de la location pouvant servir, dans certains cas, à la fois à produire un revenu et à créer des liens avec des tiers. Cécile Vignal montre quant à elle comment des femmes au statut très fragile (elles sont mères divorcées, occupent des emplois peu rémunérateurs) sont susceptibles, si elles étaient parvenues avant leur séparation à se constituer une épargne et à condition qu’elles sachent pouvoir compter sur l’aide de leur famille d’origine, de se lancer dans l’accès à la propriété d’un bien, celui-ci pouvant prendre par exemple la forme de l’achat d’une maison vétuste à très bas prix que le père de la femme et les frères de celle-ci aideront à remettre en état ; le statut de propriétaire aide alors à reconquérir une autonomie et une dignité menacées par la situation de mères de famille monoparentale. La propriété n’est donc pas seulement une affaire de classe ; elle a aussi ses inégalités et ses logiques de genre. Et les contributions de Sibylle Gollac et Marie-Pierre Lefeuvre montrent, chacune à leur manière, comment, ainsi qu’on l’a annoncé plus haut, même chez des femmes relativement bien dotées socialement, la situation de propriétaire peut demeurer caractérisée par certaines formes de fragilité du statut social.
10Soulignons enfin, pour finir, un dernier résultat. Dans deux contributions de l’ouvrage (Marie Lanzaro, Camille François), il est question de la manière dont les institutions à vocation sociale s’adressent aux femmes confrontées, en tant que mères ou éventuellement que filles s’occupant des problèmes de leurs parents, à des situations critiques sur le plan du logement (loyers impayés, risque de se retrouver à la rue….) ; l’ampleur prise dans la société française d’aujourd’hui par les situations de pauvreté ou de précarité confère, on le sait, à cette question, une particulière actualité. À nouveau ici, l’ouvrage est instructif. Marie Lanzaro montre que face aux femmes ayant charge d’enfants et se retrouvant sans logement, les services sociaux sont susceptibles de se montrer prompts à intervenir en faveur de celles-ci, à trouver des solutions d’hébergement. Camille François décrit des personnels du service de recouvrement des loyers d’un office HLM qui, au contraire, lorsqu’ils sont face à des mères ou des filles (celles-ci s’occupant de leurs parents) débitrices de loyers impayés, s’autorisent à faire pression sur celles-ci au nom de la responsabilité particulière qu’elles sont supposées avoir, en tant que mères ou filles, à l’égard de leurs enfants ou de leurs parents. Et Marie Lanzaro souligne que lorsqu’il s’agit non plus d’hébergement temporaire mais de relogement, les offices HLM sont susceptibles de se montrer très réticents à accepter des mères de familles monoparentales. Les deux contributions dressent ainsi un tableau éclairant du mode de fonctionnement des institutions à l’égard des femmes des populations précaires ou pauvres. Un tableau dont, certes, on voit qu’il ne peut se lire unilatéralement en termes de domination, mais dont ressort nettement l’ambivalence ; les femmes, dans ces relations, reçoivent de l’aide, mais elles y sont réellement aussi exposées aux pressions et à la méfiance.
11Les lignes qui précèdent sont loin, il n’est pas besoin de le dire, d’avoir présenté exhaustivement les apports de ce très riche ouvrage. Elles auraient néanmoins atteint leur but si elles étaient parvenues à faire apparaître l’intérêt de la démarche qu’il propose. Les travaux ont été nombreux, au cours des dernières décennies, qui ont montré l’importance, pour une analyse des inégalités de genre, d’une étude de ce qui se joue pour les femmes sur le terrain de l’emploi, du travail, des carrières. Ce livre fait apparaître ce que peut apporter, pour les recherches sur cette question, une entrée par ce qui se joue pour elles dans la sphère du logement. Il montre ce que celle-ci peut donner à voir, s’agissant de la société française d’aujourd’hui, sur la condition des femmes dans les différents groupes sociaux, sur les fragilités qui les affectent et sur les logiques de genre dans cette société. La sphère du logement est un analyseur potentiel fécond et éclairant pour l’étude de ces logiques. Ce livre met en lumière l’intérêt, pour une analyse de celles-ci, d’une étude de cette sphère et de ce que les femmes y vivent. Il nous invite à tourner davantage le regard vers le monde privé des femmes.
Notes de bas de page
1 Toutes les contributions empiriques à l’ouvrage, à l’exception de celle de l’historienne Anaïs Albert sur le peuple de la « Belle Époque », portent sur la société française d’aujourd’hui.
2 Les intérieurs des logements meublés et décorés avec abondance par les femmes décrites par Anaïs Albert dans sa contribution sur les classes populaires du Paris de la Belle Époque, peuvent d’ailleurs aussi être considérés comme constituant de tels territoires.
Auteur
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