1Que, au moyen d’une liste claire et sûre de la quantité du peuple dans un État, de ses moyens de subsister, de son accroissement et diminution annuels, etc., on puisse connaître sa situation politique, s’informer des maladies et les éradiquer, évaluer et calculer ses avantages ou ses inconvénients, ses gains ou ses pertes et enfin déterminer sa puissance naturelle en la comparant à celle d’autres États – tout cela servant de fondement à toutes les entreprises politiques dans l’économie générale –, c’est là une connaissance que l’on ne peut attribuer qu’aux époques récentes, et dont l’utilité n’est encore pleinement découverte que pour une part des plus restreinte. Aussi certain est-il que ces avantages, que l’on ne peut obtenir que par l’établissement correct d’un Tabellverk, sont les principaux fondements des dispositions de la science rationnelle d’une économie générale, aussi certain est-il aussi que l’on risque, sans de tels auxiliaires, de se tromper, même en faisant les meilleures réflexions, dans le choix de ces moyens appropriés sur lesquels reposent essentiellement la conservation et le perfectionnement de la chose publique ; le prouve, à notre époque, le manque de perfection des dispositions en vue d’un gouvernement rationnel. En considération de la grande et immanquable utilité que notre chère patrie peut retirer d’une application rationnelle des sciences économiques à notre gouvernement, V. R. M.2, dans son souci paternel pour notre patrie, a ordonné à sa Commission des tables d’insérer chaque année tout ce qui peut servir à informer là-dessus le public dans les Mémoires de son Académie des sciences. Pour obéir respectueusement à cet ordre, je présente comme un commencement la présente enquête sur la quantité d’individus en Suède et sur la puissance naturelle du royaume. On présume que ceux qui ont à faire avec l’établissement des tables en ville et à la campagne et qui en ont tiré de nouvelles assurances de l’indispensable utilité que l’État retirera avec le temps desdites tables, seront pour ce faire encore plus exacts et plus attentifs en enregistrant les individus, surtout que les mauvais comptes en la matière sont l’occasion d’erreurs dans les tables qui, à leur tour, entraînent avec elles, lors de leur application, de fâcheuses conséquences sur notre économie générale.
2.
2En 1749 a été fondé le Tabellverket. L’Académie royale des sciences de Suède a la première suscité cette fondation et y a méthodiquement travaillé ; ensuite V. R. M. l’a gracieusement confirmée. Mais parce que, en préparant les tables dans chaque endroit, il faut prendre différentes circonstances en considération et que les personnes concernées, lorsque l’on a commencé à établir les tables, d’une part n’y étaient pas habituées, d’autre part n’avaient pas assez connaissance de certaines circonstances à prendre particulièrement en considération, les tables ne pouvaient être que très imparfaites au commencement, ce qui, peu à peu, s’améliora chez tous ceux qui s’y étaient habitués.
3.
3Conformément à mon dessein, je laisserai de côté les observations particulières relatives à l’accroissement et au décroissement de la quantité du peuple, à sa répartition suivant l’âge et la condition, aux maladies les plus communes, à la migration des gens hors du pays, etc., dès lors que chacune de ces considérations requerrait un Mémoire particulier.
4.
4En 1760, la quantité entière de notre peuple se composait de 2 383 113 âmes, Finlande et terres lapones3 comprises, avec 1 127 938 personnes du sexe masculin et 1 255 175 du féminin. En considérant cette petite quantité de gens dans notre patrie si étendue comme des travailleurs, il faut que même celui qui ne connaît que peu l’étendue et la situation de cette contrée concède que beaucoup plus de bras actifs y pourraient trouver place sans être contraints de restreindre les avantages que ses habitants ont eus jusqu’ici, et que les manières accoutumées de vivre et de mener l’économie domestique y pourraient demeurer sans changement. Une quantité de peuple ainsi accrue doit nécessairement travailler si elle veut vivre ; le travail doit créer de nouveaux produits qui ne pourraient apparaître sans de nouveaux bras, même si les habitants existants faisaient tout leur possible. Une plus grande quantité de gens doit nécessairement créer une plus grande quantité de marchandises, de même qu’augmente la quantité des hommes combattants, formant ainsi un État guerrier plus puissant lorsqu’aucun obstacle politique ne vient s’interposer.
5-7.
[L’auteur expose en quoi consistent les forces naturelles d’un État, sa richesse naturelle. A. G. Kästner, le traducteur allemand, ajoute en note au §. 7, p. 91-92 : « C’est en réalité la densité du peuple dans un pays ». Il faut connaître la proportion respective de 3 quantités : les ressources naturelles (G ou g pour un autre pays), l’espace disponible (V ou v) et la quantité de gens (P ou p). Ainsi
Kästner renvoie à ses Éléments d’hydrostatique mathématique et signale qu’il a comparé les ressources naturelles de la Suède à celles de l’Angleterre.]
8.
5La Suède et la Finlande entières se composent d’environ 6 900 lieues carrées suédoises4 qui, en 1760, étaient habitées par 2 383 113 personnes. En prenant un milieu, 345,38 individus vivaient sur une lieue carrée, et en ôtant les terres lapones et leurs habitants, il vient environ 472,5 sur une lieue carrée. En moyennant ces deux résultats, on peut comparer la grandeur de notre puissance naturelle avec celle d’autres États dont on connaît la superficie et combien de peuple ils renferment. On peut également comparer notre puissance actuelle à celle que nous avions auparavant et l’on peut remarquer que le duché de Poméranie et l’île de Rügen ne sont pas inclus dans ce calcul.
9.
[L’auteur présente les différents cas de combinaisons comparatives possibles avec les trois paramètres, puissance naturelle, superficie et population.]
10.
6Dans les cas qui peuvent se présenter, on obtient le plus facilement les proportions entre la puissance naturelle de deux pays en prenant des superficies égales pour le calcul et en divisant dans chaque pays sa quantité de population par sa superficie. Par exemple, le département de Malmöhus renferme 40 lieues suédoises et avait, en 1760, 108 390 habitants ; si nous voulons comparer sa puissance naturelle d’alors avec le département de Sudermanland, ce dernier avait 81 779 habitants et contient 66 lieues carrées suédoises ¼. 108 390/40 montre que, alors, il y avait 2 709 personnes ¾ sur une lieue carrée à Malmöhus, et 81 779/66 ¼ indique qu’il n’y en avait que 1 234 2/5 au Sudermanland. Ainsi, cette année-là, la puissance naturelle de Malmöhus et de Sudermanland se rapportent comme 2709 ¾ à 1234 2/5 : Malmöhus était plus fort d’un peu plus de 2 1/65.
11.
7Dans une telle comparaison, les gens n’habitent certes pas chaque endroit du pays aussi uniformément que le calcul l’indique ; en effet, sur plusieurs lieues d’un département, il y aura plus et sur d’autres moins d’habitants, notamment là où il y a des lacs et des fleuves ; ainsi, le nombre moyen de la quantité d’habitants sur une superficie donnée d’une contrée indique que, dans cette dernière, les moyens de subsistance sont mieux ou moins produits que dans une autre contrée soumise aux mêmes conditions dans laquelle le nombre moyen des habitants est plus élevé ou plus petit sur la même superficie.
12.
8Il est alors clair que, toutes choses égales par ailleurs dans les deux départements que nous avons pris comme exemples, les moyens de subsistance doivent être produits de façon que l’un d’entre eux, produit par exemple par 1 000 travailleurs en Malmöhus, ne l’est que par environ 455 1/3 en Sudermanland6, et il faut que les produits du travail se rapportent de la même façon dans les deux contrées. Comme on veut appliquer cette considération pour trouver si, sous d’autres conditions, le département de Malmöhus, en dépit de sa puissance naturelle plus forte, n’en est pas moins inférieur au Sudermanland, dont la puissance est plus faible quant aux avantages économiques, on trouvera dans tous les cas que Malmöhus est supérieur quant à la production des subsistances, toutes choses égales par ailleurs. Si l’on posait que le Sudermanland produit cette subsistance avec plus que 455 1/3 travailleurs, par exemple avec 1 000, cela irait contre notre première hypothèse ; en effet, puisque nous avons admis que tout était égal hormis la quantité de peuple, il faut aussi que la part du peuple consacrée dans une contrée donnée à produire une subsistance donnée soit proportionnée à la quantité totale de peuple dans cette contrée. Si l’on admettait 1 000, le Sudermanland consacrerait alors 544 2/3 travailleurs de plus qu’il ne devrait à sa subsistance et, avec ces 1 000 travailleurs, il pourrait en vérité produire autant de subsistance que Malmöhus avec les mille siens ; mais les 544 2/3 travailleurs manqueraient nécessairement d’une autre subsistance en Sudermanland, et le manque serait égal au surplus antérieur.
[§. 13, l’auteur démontre que les forces naturelles 1. peuvent être égales dans deux États n’ayant pas une population égale, et vice-versa, et que 2. dans un État qui a moins de superficie, elles peuvent être égales ou supérieures à celles d’un autre État qui a une plus grande superficie, et vice-versa.
Les § 14 et 15, présentent quelques applications de ces principes.
Le § 16 présente un tableau de densités de population (p. 103).]
[L’auteur fait plusieurs remarques à propos de ce tableau]
17
9Si, au lieu de ses 41 457 habitants, la Botnie occidentale en avait 944 927 ou presque un million, si donc la puissance naturelle de la Botnie occidentale était identique à celle de la Scanie, il serait impossible que l’activité dans les villes et à la campagne y soit aussi faible qu’elle l’est actuellement. Ne serait-il alors pas possible que 22 7/8 ou 23 personnes puissent y faire davantage pour la subsistance qu’une seule actuellement ? Ou encore 22 personnes ne pourraient-elles pas vivre du travail de la 23e ? S’ils vivaient de la même manière que les habitants actuels, il serait nécessaire qu’ils produisent 22 fois plus de subsistance à la Botnie occidentale qu’ils ne sont en état d’en fournir actuellement si, par ailleurs, les institutions politiques demeuraient inchangées. Et si, au lieu de ses 202 160 habitants, la Scanie n’en avait que 8 869, c’est-à-dire n’avait pas de puissance naturelle plus élevée que la Botnie occidentale, l’activité pourrait-elle y être meilleure qu’elle est actuellement dans cette dernière province ? En effet, un habitant de Scanie ne pourrait pas consacrer plus de travail à la subsistance que n’en consacre un en Botnie. Les produits scaniens seraient dans ce cas diminués jusqu’à ne faire que 1/22 de leur quantité actuelle […]
18.
[Le § 18 retrace une sorte d’histoire de la population suédoise]
10Dans son humble rapport de 1761 à Votre Royale Majesté devant le parlement, la Commission royale des tables a fourni une preuve historique irréfutable de la grandeur de notre puissance d’antan. Lorsque, en 1452, le roi Carl Knutson s’arma contre le roi Christian 1er de Danemark, il ordonna, dans sa lettre ou proclamation, que 7 paysans devraient armer le 8e, et la chronique rapporte qu’il commanda une armée de plus de 60 000 hommes. Si ce commandement royal avait été convenablement exécuté, il se serait trouvé, dans la partie du royaume qui appartenait alors à la couronne suédoise, 480 000 hommes sédentaires, ou paysans comme on disait alors, sans compter les ecclésiastiques alors si nombreux. La Scanie, Halland et Blekinge étaient alors sous juridiction danoise et le Jämtland et le Gotland étaient séparés de la Suède. Quoique ces provinces aient, dans les temps anciens, été proportionnellement plus habitées que les autres contrées suédoises, j’admettrai qu’elles avaient la même proportion et qu’elles renfermaient 1/6 des habitants ; cela donne 80 000 à ajouter aux 480 000, soit 560 000, nombre des habitants il y a 300 ans, sans les ecclésiastiques. On ne sait pas si, chez les paysans, les possesseurs de maisons en ville sont comptés et s’ils ont armé autant qu’eux, mais il est certain que, si seuls les hommes sédentaires étaient mariés, il vient, d’après la proportion d’aujourd’hui de la quantité des gens à celle des mariés, plus de 3 millions d’âmes, simplement d’après les 560 000 paysans. Cela établit indubitablement que le royaume était beaucoup plus fort qu’il ne l’est aujourd’hui. En comparant ces 560 000 paysans avec les 288 428 ménages qui se trouvent actuellement à la campagne, on trouve que, il y a 300 ans, la quantité de peuple était une fois aussi grande qu’elle est aujourd’hui. Comme les villes n’étaient alors pas aussi nombreuses qu’aujourd’hui et que celles qu’il y avait alors étaient moins peuplées, et que, exceptés les vaniteux au service de l’Église catholique, il n’y avait pas autant d’employés, de travaux de luxe et de distinctions, l’agriculture était mieux considérée et la quantité de peuple était mieux appliquée à des affaires utiles. Là s’arrête le rapport. Si la quantité de notre peuple était aussi élevée jadis, nous ne pouvons douter que notre pays puisse à nouveau la nourrir ; il nous faut ainsi très peu nous étonner de ce que, chez nos ancêtres, l’activité commerciale ait été plus forte que chez nous, en un temps où l’importation et l’exportation des grains et des subsistances n’étaient pas interdites. Si l’on admet comme règle que notre quantité de peuple passée était une fois aussi élevée qu’elle n’est aujourd’hui, et si nous ôtons les provinces suédoises qui se trouvent sous domination danoise, la puissance naturelle d’alors se montait à 970 personnes ½ par lieue carrée ; elle est actuellement de 345 1/3 ; ainsi, la puissance naturelle de notre État était il y a 300 ans 2 56/69, soit presque trois fois, aussi élevée qu’à présent.
[Le § 19 établit que cette « puissance naturelle » – la quantité de population – est le plus solide fondement sur lequel reposent puissance et bien-être.
Le § 20 répond, de manière évidemment positive, à la question de savoir si l’augmentation de la quantité de peuple est nécessaire.
Le § 21 expose les difficultés qui entravent cette expansion. Elles sont économiques et tiennent principalement à la cherté des subsistances et à l’immobilisme du commerce. Une durée de doublement de la population de 25 ans est admise. L’auteur se pose alors un problème malthusien avant la lettre et approche le principe des rendements marginaux décroissants : comment être certain que les subsistances seront disponibles pour la même quantité au bout de 25 ans ?
Le § 22 s’interroge ainsi sur les réserves d’argent et de subsistance dont il faut disposer pour assurer une croissance continue durant ces 25 ans.
Enfin, le § 23 expose les règles qui permettent d’augmenter la puissance naturelle. Ce sont 1. Une meilleure répartition des terres cultivables ; 2. Donc une meilleure répartition des biens ; 3. Une promesse de l’État de protéger et d’assurer la liberté de chaque sujet.]
Notes de bas de page
1 Ce texte est paru pour la première fois en suédois sous le titre « Om Svea Rikes Folk-nummer och Naturliga Styrka », in Edvard Fredric Runeberg, Kungl. Svenska Vetenskaps Academiens Handlingar, vol. 25, 1764, p. 81-115. Les passages entre crochets sont des résumés de ce qui n’a pas été traduit [NdT].
3 Les terres lapones (Lappmarken au singulier, Lappmarkerna au pluriel) est une appellation traditionnelle du Nord de la Scandinavie, où vivent les Lapons ; pour Runeberg, l’expression désigne les provinces suédoises de Lappland et, partiellement, Jämtland et Härjedalen, ainsi que la partie finlandaise de Lappland. La province norvégienne de Finnmark est aussi comptée dans les terres lapones [NdT].
4 Une lieue suédoise équivaut à 10 688,5 mètres [NdT].
5 On emploie les capitales pour Malmöhus et les minuscules pour Sudermanland, alors V = 40 ; P = 108 390 ; v = 66 ; p = 81 779. LogP = 5,0349892 ; logp = 4,9126417 ; logV = 1,6020600 ; logv = 1,8211859 ; logG = 3,4329292 ; logg = 3,0914558 ; logG/g = 0,3414734. Donc G/g = 2,195, c’est-à-dire que la puissance naturelle de Malmöhus serait 2,195 fois plus grande que celle de Sudermanland. Comme on dispose de tous les nombres utiles au calcul tel que je l’ai effectué et que ce dernier est sous tous les yeux, excepté la détermination des logarithmes, on pourra facilement juger si le mode de calcul présenté dans le texte, où l’on a 2 1/6 soit 2,1666, est ou non plus commode. Les logarithmes seront ici utilisés avec profit pourvu que l’on dispose de tables allant jusqu’à 100 000. En effet, lorsque dans les quantités de population se présentent des millions, les nombres ne varient que de manière insignifiante pour notre présent propos. Par exemple, en augmentant ou en diminuant, rien de notable ne se produit lorsqu’il s’agit de millions et en trouvant les logarithmes par addition [Note du traducteur allemand].
6 Par la précédente note, on a : logg/G = – 0,3414734 et log10 000 = 4, soit leur somme = 3,6585266. Ce logarithme se rapportant à 4 555, G/g est donc égal à 10 000/4 555, ce qui est aussi proche de la proportion donnée dans le texte, 1 000 à 455 1/3, qu’on peut l’espérer, mais qui est plus aisément trouvé au moyen des logarithmes [Note du traducteur allemand].
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1 Ce texte est paru pour la première fois en suédois sous le titre « Om Svea Rikes Folk-nummer och Naturliga Styrka », in Edvard Fredric Runeberg, Kungl. Svenska Vetenskaps Academiens Handlingar, vol. 25, 1764, p. 81-115. Les passages entre crochets sont des résumés de ce qui n’a pas été traduit [NdT].
3 Les terres lapones (Lappmarken au singulier, Lappmarkerna au pluriel) est une appellation traditionnelle du Nord de la Scandinavie, où vivent les Lapons ; pour Runeberg, l’expression désigne les provinces suédoises de Lappland et, partiellement, Jämtland et Härjedalen, ainsi que la partie finlandaise de Lappland. La province norvégienne de Finnmark est aussi comptée dans les terres lapones [NdT].
4 Une lieue suédoise équivaut à 10 688,5 mètres [NdT].
5 On emploie les capitales pour Malmöhus et les minuscules pour Sudermanland, alors V = 40 ; P = 108 390 ; v = 66 ; p = 81 779. LogP = 5,0349892 ; logp = 4,9126417 ; logV = 1,6020600 ; logv = 1,8211859 ; logG = 3,4329292 ; logg = 3,0914558 ; logG/g = 0,3414734. Donc G/g = 2,195, c’est-à-dire que la puissance naturelle de Malmöhus serait 2,195 fois plus grande que celle de Sudermanland. Comme on dispose de tous les nombres utiles au calcul tel que je l’ai effectué et que ce dernier est sous tous les yeux, excepté la détermination des logarithmes, on pourra facilement juger si le mode de calcul présenté dans le texte, où l’on a 2 1/6 soit 2,1666, est ou non plus commode. Les logarithmes seront ici utilisés avec profit pourvu que l’on dispose de tables allant jusqu’à 100 000. En effet, lorsque dans les quantités de population se présentent des millions, les nombres ne varient que de manière insignifiante pour notre présent propos. Par exemple, en augmentant ou en diminuant, rien de notable ne se produit lorsqu’il s’agit de millions et en trouvant les logarithmes par addition [Note du traducteur allemand].
6 Par la précédente note, on a : logg/G = – 0,3414734 et log10 000 = 4, soit leur somme = 3,6585266. Ce logarithme se rapportant à 4 555, G/g est donc égal à 10 000/4 555, ce qui est aussi proche de la proportion donnée dans le texte, 1 000 à 455 1/3, qu’on peut l’espérer, mais qui est plus aisément trouvé au moyen des logarithmes [Note du traducteur allemand].
Naissance des sciences de la population
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Référence numérique du chapitre
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Runeberg, E. F. (2017). De la quantité du peuple en Suède et des puissances naturelles du royaume. In N. Le Bouteillec & J.-M. Rohrbasser (éds.), Naissance des sciences de la population (1‑). Ined Éditions. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16883
Runeberg, Edvard Fredric. « De la quantité du peuple en Suède et des puissances naturelles du royaume ». In Naissance des sciences de la population, édité par Nathalie Le Bouteillec et Jean-Marc Rohrbasser. Paris: Ined Éditions, 2017. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16883.
Runeberg, Edvard Fredric. « De la quantité du peuple en Suède et des puissances naturelles du royaume ». Naissance des sciences de la population, édité par Nathalie Le Bouteillec et Jean-Marc Rohrbasser, Ined Éditions, 2017, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16883.
Référence numérique du livre
Format
Wargentin, P. (2017). Naissance des sciences de la population (N. Le Bouteillec & J.-M. Rohrbasser, éds.; 1‑). Ined Éditions. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16758
Wargentin, Pehr. Naissance des sciences de la population. édité par Nathalie Le Bouteillec et Jean-Marc Rohrbasser. Paris: Ined Éditions, 2017. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16758.
Wargentin, Pehr. Naissance des sciences de la population. édité par Nathalie Le Bouteillec et Jean-Marc Rohrbasser, Ined Éditions, 2017, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.ined.16758.