Impact des réformes économiques sur la femme sénégalaise
p. 167-175
Texte intégral
1Dès le début des Indépendances, on a voulu imposer à l’Afrique un modèle de développement inadapté à ses besoins et réalités socio-économiques et culturelles. Entre autres choses, l’absence d’investissement pendant l’époque coloniale et les besoins croissants d’une population jeune ont obligé les pays africains à entreprendre des réalisations coûteuses telles que la création de services de santé, d’éducation, de transport, etc. Cependant, les recettes en devises ne suffisaient pas pour financer toutes ces dépenses et les pays ont eu recours à l’emprunt étranger. Ils croyaient pouvoir rembourser grâce à l’accroissement de leurs exportations. Les pays industrialisés aussi, pour se créer des débouchés, ont accordé des crédits aux Africains pour qu’ils achètent leurs produits.
2Les facteurs ci-dessous ont contribué à l’enlisement continuel de l’Afrique :
les fluctuations monétaires de 1973,
le protectionnisme des pays industrialisés qui limite l’accès du tiers-monde aux marchés internationaux,
la corruption de certains gouvernements détournant les fonds prêtés,
l’acquisition d’armes par les régimes dictatoriaux.
3Aujourd’hui, selon l’édition de 1997 du Rapport sur le développement humain réalisé par le PNUD, près de 40 % des 590 millions d’habitants de l’Afrique subsaharienne, soit 220 millions de personnes, sont en dessous du seuil de pauvreté absolue. Ils survivent avec un dollar par jour. Toujours selon le PNUD, la pauvreté monétaire touchera la moitié des habitants de cette partie de l’Afrique à l’horizon 2000.
4En plus de la croissance rapide de la pauvreté humaine, trois indicateurs sont à prendre en compte :
la croissance constante de la dette extérieure,
le creusement de son déficit commercial
et la faiblesse des investissements privés.
5Entre 1980 et 1996, l’Afrique a remboursé plus du double de sa dette mais elle se trouve trois fois plus endettée. Chaque année, l’Afrique paie pour le service de la dette quatre fois plus que l’addition des budgets de santé et d’éducation de toute la région. Malgré les sommes considérables versées depuis 1980, l’Afrique subsaharienne a accumulé d’énormes arriérés de paiement, de 48 milliards de dollars en 1994 (Alibert, 1996, p. 7). Ainsi, le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays africains, est rentré dans la spirale sans fin de la dette et, dès le début des années 80, la Banque Mondiale et le F.M.I. ont commencé à imposer des plans de redressement économique suivis par des plans d’ajustement structurel répétitifs.
6Toutes ces réformes ont pour objectifs le rétablissement des grands équilibres macro-économiques et financiers et la restauration de la croissance. Impopulaires et sans succès, elles ont pour conséquences le chômage, la répression sociale, la perte du pouvoir d’achat, l’exclusion, l’exode rural, etc.
7Pour la grande majorité de la population, dont les 2/3 sont dans une situation de pauvreté absolue, cette crise se traduit par le manque d’accès aux biens et services, aux soins de santé primaires, à l’éducation, etc. Les femmes sont les premières victimes. Vivant dans une société marquée par l’idéologie féodale, elles avaient déjà un accès limité aux ressources (terre, crédit, matériel, formation technique), à l’emploi et à la prise de décision à tous les niveaux (famille, communauté, etc.). Et tout cela dans un cadre marqué par la sécheresse, la dégradation de l’environnement, la désertification et les conflits sociaux.
8Ainsi, dans la mise en oeuvre des engagements de Beijing, le Ministère de la femme, les ONG et les associations féminines, politiques, culturelles et économiques, à partir d’un diagnostic sans complaisance, ont élaboré le plan d’action de la femme 1997-2001.
9Quelques éléments de ce diagnostic vont nous permettre d’avoir un meilleur aperçu de la situation de la femme sénégalaise.
Accès aux services sociaux
10Les programmes d’ajustements structurels ont entraîné une diminution des dépenses publiques. Ainsi, de 1979 à 1989, la dépense publique par habitant est passée de 653 à 427 F CFA pour la santé et de 2268 à 1841 F CFA pour l’éducation. Cette situation s’est aggravée avec la dévaluation du franc CFA en 1994, qui s’est traduite par un renchérissement des coûts et des services sociaux.
Le secteur de l’éducation
11Nous figurons parmi les pays les plus faiblement scolarisés avec un taux de scolarisation de 60 % et de 55 % pour les filles. 4 % seulement du budget du ministère de l’Education est consacré aux dépenses d’investissement et de fonctionnement ; il en résulte un déficit d’infrastructures et d’équipements scolaires. Le taux d’analphabétisme est 78 % chez les femmes et de 63 % pour les hommes. Le taux d’accès à l’enseignement secondaire est de 21,6 %, et seulement 1 % des filles accèdent à l’enseignement supérieur (4 % des garçons). La crise économique a augmenté les charges de travail sur la femme et la petite fille. L’éloignement des écoles et la suppression des internats ont réduit les chances des filles à accéder à l’école.
12La course des parents pour la survie réduit énormément le temps consacré à l’éducation des enfants et cette démission a des conséquences plus néfastes pour la jeune fille, qui peut être victime de déperdition scolaire, de grossesse précoce, de prostitution, de viol, d’avortement clandestin, etc. Les pesanteurs socioculturelles et le statut inférieur de la femme amènent les parents, quand les moyens sont insuffisants, à choisir de favoriser le garçon au détriment de la fille, appelée à remplir son rôle dans les activités reproductives.
13Vu l’importance de la population à scolariser et à alphabétiser, le désengagement progressif de l’Etat des services sociaux fournis aux populations et la faible conscience de la discrimination à tous les niveaux de la société donnent à croire que cette situation va perdurer.
Secteur de la santé
14Avec les réductions énormes du budget de la santé, l’accès aux services de santé et aux médicaments devient de plus en plus problématique. La politique de l’Etat est caractérisée par un désengagement accompagné d’une privatisation progressive des services de santé, ce qui entraîne l’exclusion de la grande majorité des populations démunies. Nous assistons à une réduction des effectifs (5904 agents en 1994 à 4773 en 1995) et des investissements, ce qui pousse les populations à essayer de s’organiser pour se prendre en charge avec leurs maigres ressources. La situation sanitaire est préoccupante pour les femmes et les enfants avec des taux de mortalité maternelle de 510 pour 100’000 naissances et infantile de 68/1000.
15Les ressources financières allouées n’ont pas évolué entre 1970 (9,2 % du budget de l’Etat) et 1995 (6,5 % du budget national), soit une baisse de 2,7 %. Les dépenses de santé viennent au deuxième rang au niveau des ménages pauvres, après l’alimentation.
16En 1991, les ménages ont dépensé 33 milliards pour leur santé alors que l’Etat consacrait 9 milliards aux dépenses de fonctionnement. Seuls les 11 % de la population ont la chance d’avoir accès à des prestations médicales en tant que salariés et les femmes (ne représentant que 7,6 % des salariés et se trouvant davantage dans le secteur informel) bénéficient rarement d’une couverture socio-sanitaire. L’éloignement des centres de santé en milieu rural augmente les risques de mortalité maternelle. Les femmes font des dizaines de kilomètres à pied ou en charrette pour accéder au centre de santé le plus proche en cas d’accouchement.
17Il faut aussi prendre en compte les difficultés d’accès aux informations sanitaires pour les femmes, à 78 % analphabètes, la faible prise en compte des besoins des adolescentes dans les programmes de santé et la vulnérabilité aux MST/SIDA.
La femme urbaine
18La pauvreté est tentaculaire à partir des campagnes. Elle gagne progressivement les villes. Les industries ferment, les sociétés nationales privatisées réduisent les postes de travail, le blocage du recrutement au niveau de la fonction publique exigé par les instances financières internationales pour assainir les finances publiques augmente le camp des chômeurs. Cette situation accélère la pauvreté des familles en milieu urbain. Les femmes, appelées à nourrir la famille et à entretenir les enfants, supportent toutes les conséquences de ces réformes. Elles sont projetées au-devant de la scène, obligées d’inventer, d’innover des stratégies de survie pour gérer la crise économique.
19Nous retrouvons les femmes en grande majorité dans l’économie populaire urbaine ou le secteur informel. Ainsi, l’enquête sur les priorités (1992) donne aux femmes un taux d’activités dans le secteur moderne de 39 % contre 67,4 % pour les hommes.
20Dans le secteur informel, les femmes évoluent sans qualification technique, sans éducation, les conditions de travail sont parfois inhumaines : pas d’hygiène ni de sécurité sociale, par exemple pour les femmes casseurs de pierres ou transformatrices de poissons. Elles bénéficient rarement d’un encadrement adéquat. Le manque de cohésion et de capacité organisationnelle affaiblit leurs efforts et l’accès au crédit et aux ressources leur sont souvent problématiques.
21De plus en plus, avec la persistance de la crise économique, les hommes compressés ou licenciés du secteur formel intègrent l’économie populaire urbaine avec leur qualification professionnelle, leur niveau d’éducation et leur facilité relative d’accès aux ressources. Ils s’installent, concurrencent les femmes et les repoussent vers d’autres volets du secteur moins rentables (20 pileuses de mil ont perdu leur métier quand un seul homme a installé un moulin motorisé dans un quartier).
22Tout cela nous montre que les femmes sont plus exposées au chômage et au sous-emploi que les hommes à cause de leur faible niveau de formation, de leur statut inférieur, et du manque d’information sur les opportunités existantes.
23Par ailleurs, le cadre de vie s’est détérioré, notamment avec les systèmes d’évacuation des eaux usées et fluviales, dont les taux de branchements sont très faibles, et avec les systèmes inadaptés et non fonctionnels de collectes des ordures ménagères. Concernant la distribution de l’eau potable, le taux de satisfaction de la demande est de 25 l./j./habitant, soit en dessous des normes de l’O.M.S. A cela, ajoutons les difficultés d’accès au transport, à l’habitat et à l’électricité.
La femme rurale
24Dès la colonisation, l’imposition des cultures de rente, parallèle à l’émergence d’une économie marchande, a dévalorisé le travail des femmes axé sur la production alimentaire destinée à la famille.
25Les politiques de désengagement de l’Etat accompagnant les programmes d’ajustement structurel (PAS) ont instauré des lois, conventions et décrets visant la participation des populations sans pour autant prendre en compte les préoccupations et besoins spécifiques des femmes. Par exemple, la loi sur le domaine national n’a pas tenu compte de la discrimination faite en matière de répartition des ressources foncières. Ainsi, les femmes continuent à accéder à la terre par le biais de leur mari, de leur père ou de leur frère, et très souvent elles vont la perdre par divorce ou décès du mari ou du père.
26Les femmes rurales sont surchargées de travail. Elles assurent 70 % de la production vivrière et s’occupent de toute la chaîne alimentaire : production, transformation, consommation. C’est la raison pour laquelle elles jouent un rôle important dans les stratégies de sécurité alimentaire et de survie de la famille. Avec l’accentuation du phénomène de l’exode rural, leur rôle devient de plus en plus important et on assiste à une augmentation du nombre de femmes chefs de famille (18 %). La dévaluation du franc CFA en 1994 a contribué à une augmentation de leurs charges. En plus de la corvée de l’eau, de la recherche du bois et des autres travaux domestiques, les femmes sont obligées de développer des activités génératrices de revenus pour faire face à leurs responsabilités familiales. Avec la suppression de toutes les subventions à l’agriculture, l’accès des femmes aux ressources productives devient plus difficile et se traduit par un manque de semences, d’intrants divers et de matériels agricoles.
27En dépit de tout cela, si les femmes arrivent à produire, la commercialisation des produits agricoles devient difficile dans un environnement caractérisé par une politique de libéralisation. Le commerce intérieur est étouffé. Les femmes sont concurrencées à tous les niveaux (national et international) et incapables d’intégrer le marché mondial. Concernant la filière du riz, le volume des importations, au lieu de baisser, a augmenté de 100.000 t. par an depuis la baisse de parité du franc CFA. De ce fait, les femmes de la vallée rencontrent d’énormes difficultés pour l’écoulement de leurs produits (riz, tomates, légumes, etc.).
Alternatives
28La crise économique renforce les croyances obscurantistes, l’ignorance et perpétue les pesanteurs culturelles et les comportements négatifs envers les femmes. L’analphabétisme aussi renforce l’ignorance et le manque de confiance en soi. Ainsi, la faible prise de conscience des femmes sur la discrimination, l’ignorance de leurs droits et devoirs, l’insuffisance de l’application de la loi sont autant de freins à leur promotion économique.
29Les réformes économiques inadaptées ont détruit les initiatives vers un développement endogène et elles ont produit surtout des mendiants, des prostituées, des enfants de la rue, etc. Des familles entières sont poussées dans la rue et exposées à toutes sortes d’épreuves. Les enfants des femmes mendiantes ne sont pas scolarisés et renforcent le camp des délinquants. La situation est d’autant plus préoccupante qu’on nous demande, aujourd’hui, de nous adapter aux exigences de la mondialisation “incontournable”. Pauvres, sans capacités techniques et technologiques, sans ressources, pouvons-nous engager la course pour la compétitivité avec les grandes puissances de ce monde ? Le langage change, on entend parler de :
plan de redressement économique et financier,
programme d’ajustement structurel,
programme d’ajustement structurel à visage humain,
privatisation et libéralisation,
course pour la compétitivité.
30Cependant, la situation sociale se détériore. Aujourd’hui l’étoile filante des grandes institutions financières internationales tournent autour de l’économique, de la recherche permanente du profit. On assiste à un déséquilibre entre le social et l’économique, le modèle actuel est tourné vers la promotion des outils et des moyens, et non vers celles des personnes. Nous risquons de perdre ce qui nous reste de plus précieux, à savoir notre identité propre et nos valeurs socioculturelles si diversifiées.
31Quel type de développement voulons-nous ?
32La promotion des droits de la personne, et spécifiquement celle de relations de genre équitables, exigent un développement durable, participatif, équitable et endogène. Un modèle de développement durable est obligatoirement conçu, pensé et mis en oeuvre par les populations concernées. Cela signifie une entière participation de tous les acteurs (hommes et femmes) au processus de développement.
33Ce développement ne sera équitable que si toutes les couches sociales et à tous les niveaux ont une égalité de chance pour participer et bénéficier des ressources. Sans la participation effective et consciente des femmes, il sera impossible de créer des conditions favorables. Cela veut dire qu’il faut considérer les femmes comme des citoyens à part entière jouissant de tous les droits et responsables de leurs devoirs dans la société.
34Au niveau de l’APROFES, nous sommes engagés dans un processus permanent d’apprentissage et de recherche d’alternatives avec les objectifs suivants :
amener les populations à prendre conscience de la situation,
oeuvrer pour un changement en faveur des plus démunis, surtout des femmes,
consolider le partenariat et la solidarité Sud-Sud et Nord-Sud,
aller à la recherche de modèles de développement alternatifs et durables.
Prendre conscience de la situation
35Le niveau d’information et la capacité d’analyse des populations sur les mécanismes de la politique économique au niveau micro et macro sont très faibles. C’est pour cela qu’il faudra oeuvrer pour un changement social en faveur des plus démunis, surtout des femmes. Aussi, nous essayons de mettre en place des programmes d’éducation populaire pour le changement à travers des séances d’alphabétisation économique, de causeries participatives et de théâtre populaire. Cette éducation a pour objectif d’amener les hommes et les femmes à réfléchir sur leur situation, d’analyser eux-mêmes leur condition d’existence afin de trouver les causes de la pauvreté et les stratégies adaptées pour y remédier.
36Mais la crise étant globale et internationale, ils ont intérêt à chercher la solidarité et le partenariat à tous les niveaux. Au niveau du Sud nous devons travailler à l’intégration sous régionale et régionale. Nous devons nous ouvrir au monde tout en conservant notre identité propre. C’est pour cette raison que nous avons contribué à la mise en place du Réseau des Femmes Africaines sur la Politique Economique (REFAPE), cadre de concertation, d’échanges et d’informations sur les impacts des réformes économiques sur les femmes en Afrique ; cadre de lobbying aussi, parce que le REFAPE cherche à influencer les décideurs à tous les niveaux sur l’impact des réformes sur les femmes et pour une prise en compte des besoins et préoccupations de la femme.
37Nous nous engageons aussi pour faire de la recherche-action pour mieux contribuer à un changement en faveur des femmes et à la recherche d’un modèle de développement alternatif et durable. Ainsi, l’APROFES est engagée dans un programme de promotion de l’économie sociale par la mise en place d’un système de financements alternatifs comme les banques populaires pour les femmes, les garderies d’enfants communautaires ou les banques de céréales pour lutter contre la faim.
38On assiste à un développement rapide du tissu associatif féminin, les femmes s’organisent, inventent, innovent des stratégies d’auto-promotion pour sortir de la crise.
39Enfin, je vais renouveler cet appel : nous vivons l’ère du libéralisme économique dans un monde dominé par les cartels financiers. Nous avons les éléments de preuve pour affirmer que la pauvreté au Sud comme au Nord provient dans une large mesure de réformes et de choix économiques inadaptés et de la globalisation de l’économie. Cette pauvreté frappe surtout les femmes et les enfants et bloque le processus de promotion de leurs droits. Cela appelle à une mondialisation des efforts et initiatives pour un changement social durable.
40Nous avons des défis à relever ensemble quels que soient les niveaux différents d’accentuation de la pauvreté, les différences de priorités, tous les droits économiques, politiques et sociaux des femmes et des peuples sont bafoués à travers le monde. Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes partants pour un partenariat et une solidarité Nord-Sud en vue d’un changement durable en faveur des peuples du monde.
Auteur
Ingénieure, Présidente de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES), Kaolack, Sénégal.
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